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victoires et défaites coloniales


Gran Capitan

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Hola Gran Capitan,

concernant le Portugal, il s'agit en fait de la perte de l'ensemble de ses possessions " ultramarines ".

Angola / Moçambique / Guinée Bissau / Cap Vert / Sao Tomé e Principe, sans oublier ses comptoirs indiens ( 1961 ou 1962 ).

Début des combats --> 61 pour l'Angola, puis successivement Guiné-Bissau et Moçambique avec une rebellion armée en sous main par les US.

Fin --> révolution des oeillets, le 25 avril 1974 avec l'indépendance étalée sur plusieurs mois de l'ensemble des territoires d'outre-mer.

Cela a engendré le retour de ~ 500 000 refugiés par la suite ( mêmes conséquences que pour l'Algérie ).

Parler de victoire ou de défaite en terme militaire est très difficile car dans ses 3 zones complétement différentes par leur taille, leur géographie, et de part leur propre histoire, les troupes coloniales ont contenu l'avancée des troupe " rebelles " ( ou de libération selon le point de vue ), mais n'ont jamais pu demanteler leur dispositif.

En tout état de cause comment, controler des zones qui correspondent à 20 fois la taille de ce pays avec des unités opérationnelles dissimées de-ci de-là, et approvisionnées au petit bonheur la chance ( embargo militaire durant la plupart du conflit ). Cela était voué à l'échec dés le départ.

Cumprimientos

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  • 7 months later...

Les guerres Néo-zélandaises - Premières hostilités


La prise de Kororareka

C'est en 1845, exactement 5 ans après la signature du Traité de Waitangi, que les premières hostilités ont été déclenchées à Kororareka. Dans cette ville il y avait un peloton du 96ème Régiment. Avec le navire "Hazard" il y avait au total 140 soldats et marins en place. Pourtant, personne ne s'attendait à des problèmes.

Le matin du 11 mars 1845 Hone Heke Pokai, Chef du tribu Ngapuhi de Northland, s'unit à un autre chef, Te Ruki Kawiti, pour passer à l'action.
Hone Heke avait auparavant, en trois occasions différentes, abattu le mât où l'Union Jack était levé ceremonieusement chaque jour. La première fois le 8 juillet 1844, la deuxième fois le 10 janvier 1845 et la troisième fois le 19 janvier 1845. Malgré ces actes de Heke, les Britanniques ne pensaient pas du tout qu'une guerre était en train de se préparer.

Hone Heke avait été parmi les Chefs à signer le Traité. Heke et Te Kawiti n'étaient pas contre le maintien de bonnes relations avec les Européens, mais ils avaient été vite déçu par ce qu'ils ressentaient comme l'oppression du Gouvernement et par la disparition rapide de la terre Māori. Certains Européens faisaient commerce de la terre sans le consentement des Chefs.

Tous les Māoris étaient maintenant bien armés de mousquets, et les colons dans l'extrême nord du pays furent les premiers à ressentir la colère Māori. La première attaque à Kororareka est connue dans l'histoire comme "The Flagstaff War" (La guerre du Mât). Les Britanniques furent pris complètement par surprise. Ils se trouvaient surpassés en nombre, à 4 contre 1.

Pendant la lutte féroce, la réserve de minutions des Britanniques explosa soudain, propageant le feu aux immeubles proches. Sans minutions, et les Māoris tenant bon, les Britanniques battirent en retraite jusqu'aux bateaux ancrés dans la baie. Depuis le navire "The Hazard", le Lieutenant Philpotts ordonna le bombardement de Kororareka. En réponse au bombardement, les Māoris pillèrent la ville.

Il est intéressant de noter que beaucoup de Māoris avaient adopté la foi chrétienne, et n'avaient rien contre l'église chrétienne. Heke lui-même était devenu chrétien, et pour cette raison ni l'église anglicane, ni l'église catholique de Kororareka ne furent détruites par les Māoris.

Lorsque la bataille fut calmée, l'évêque Selwyn ( premier évêque anglican nommé en Nouvelle Zélande ) et un autre pasteur, allèrent en ville pour parler avec Heke et Te Kawiti. Ils furent reçus chaleureusement et avec respect.

Les colons d'Auckland entendirent parler de la prise de Kororareka quelques jours plus tard. Ce fut la panique générale - Kororareka étant la 5ème ville de Nouvelle Zélande. Beaucoup de colons vendirent rapidement leur terre à moindre prix, et quittèrent le pays immédiatement.

Auckland fut placé en état de défense, en attendant l'arrivée des troupes de renfort d'Australie. Le 22 avril, 215 soldats du 58ème régiment sont arrivés à Auckland. Ils ont aussitôt repris la mer pour Kororareka. A leur arrivée ils ont commencé par une marche de 15 miles à travers la brousse jusqu'à Puketutu, "pa" (village Māori fortifié) de Heke. Il leur fallut quatre jours pour y arriver.

Heke était en train de construire son nouveau pa de Puketutu, mais des disputes fréquentes avec la tribu voisine, une tribu pro-gouvernementale, retardaient l'achèvement des fortifications, et un des côtés du pa n'était pas terminé. Malgré la faiblesse du pa, Heke et son allié Kawiti étaient déterminés à se battre contre les Britanniques.

En arrivant, les soldats britanniques ont commencé par attaquer le côté faible du pa. Alors qu'un groupe de soldats avançait pour attaquer le pa et Heke, qui se trouvait à l'intérieur, Kawiti et ses guerriers ont soudain surgi de la brousse avoisinante, prenant les soldats à revers, et attaquant leurs lignes arrières. Les soldats furent obligés de battre en retraite, après avoir perdu un quart de leurs effectifs.

Une fois de plus, Heke et Kawiti avaient gagné la bataille. Cependant, Puketutu fut la dernière grande bataille rangée, au Nord, entre les Māoris et les troupes britanniques. Après Puketutu, Heke est retourné à son ancien pa de Te Ahauhu. Mais, un jour qu'il il en était absent, les chefs pro-gouvernement Te Taonui et Waaka Nene ont pris Te Ahauhu. Heke, blessé, n'a pas réussi à reprendre Te Ahauhu.

Malgré leur victoire, les Māoris se sont rendu compte qu'un combat rangé contre des soldats bien organisés était risqué. Le Māori était très efficace et plus à l'aise dans les raids surprise et les embuscades.

Source :
http://history-nz.org/french/freguerres1.html

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