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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Sur le blog Jean Quatremer de Libération (http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/06/une-france-europ%C3%A9enne-et-m%C3%A9fiante-%C3%A0-l%C3%A9gard-de-sa-classe-politique.html)

"Les eurosceptiques et europhobes de tous poils s’étant pris une sévère déculottée lors des  élections européennes du 7 juin dernier, ils tentent de se refaire une santé en annexant les abstentionnistes. Autrement dit, en s’abstenant, les citoyens auraient en fait voté pour eux et manifesté leur défiance à l’égard de la construction européenne. Il fallait oser, ils l’ont fait ! Cela me fait irrésistiblement penser à une phrase d’Audiard, mais laquelle ? Évidemment, l’explication ne tient pas la route : car s’abstenir, c’est en fait laisser le pouvoir aux partisans de l’Union et non l’inverse. En outre, faire parler les abstentionnistes sans enquêtes d’opinions à l’appui, cela revient à faire voter les morts… Un tel rejet de l’Europe n’est corroboré ni par les résultats électoraux, ni par les sondages. Ainsi, une très intéressante étude Eurobaromètre sur « les Français et la construction européenne » a été publiée en mai dernier dans une totale indifférence. C’est dommage, car il montre que nos concitoyens sont très attachés à l’Union : 20 % des sondés se disent « très favorables » à la construction européenne et 60 % « plutôt favorables », soit un total de 80 %. Parmi les plus enthousiastes, les jeunes de 15-24 ans, les étudiants et les personnes résidant dans de grandes métropoles : dans chacun de ces groupes, l’enthousiasme grimpe à 88 %... On ne compte que 4 % de sondés « très opposés » et 11 % « plutôt opposés », soit 15 % en tout et pour tout. Mieux : trois quart des sondés (78 %, + 3 points par rapport à la précédente étude de 2006) jugent que l’Union les « rend plus forts face au reste du monde », 76 % (-3 points) qu’elle « permet de garantir la paix sur notre continent » et 57 % (+8 points) qu’elle « contribue à la prospérité de la France ». Parmi les critiques les plus courantes à l’égard de l’Union, certaines reçoivent un large écho, d’autres moins. Ainsi, de façon surprenante, vu le matraquage politique sur le sujet, 50 % des Français considèrent que l’Union n’est pas une « menace pour nos services publics » (43 % d’un avis contraire) et 51 % qu’elle ne « profite pas aux plus riches » (contre 44 %). En revanche, 57 % des sondés estiment que « la construction européenne coûte cher à la France » (contre 26 %) et 49 % la rendent responsable de la hausse des prix (mais 45 % de désaccord). Face à la crise, 47 % des sondés estiment que l’Union a été un bouclier contre 46 % d’un avis contraire, 61 % que l’appartenance de la France à l’Union est un atout pour y résister et 54 % contre 36 % considèrent que les institutions communautaires ont bien joué leur rôle (effet manifeste de la présidence française de l’Union, 66 % des sondés jugeant qu’elle a été positive pour l’Europe et 63 % pour la France). Parmi les plus positifs à l’égard de l’Europe, sans surprise, les étudiants et les Français ayant un haut niveau d’études et les plus négatifs, ceux qui ont un faible niveau d’études. Plus généralement, 72 % estiment que « la construction européenne est trop éloignée des préoccupations des citoyens » (-10 points par rapport à 2006) et 78 % qu’elle se « fait sans que les peuples soient suffisamment consultés » (-2 points par rapport à 2006). Quant à l’avenir de l’Union, 6 % seulement estiment qu’elle devrait être dissoute. Mais cela ne veut pas dire que les Français sont massivement en faveur de plus d’intégration, bien au contraire : 44 % sont pour une « Europe des États dans laquelle chaque pays peut décider au coup par coup de coopérer ou non avec les autres », 33 % veulent « aller plus loin dans l’intégration européenne, tout en respectant le rôle des États » et seulement 14 % veulent un « gouvernement européen supranational ». Les plus fédéralistes se recrutent parmi les hommes, les moins de 40 ans, les diplômés, les étudiants, les personnes ayant un statut professionnel élevé et les citadins. Curieusement, au-delà des proclamations de principe, lorsqu’on rentre dans le détail des domaines dans lesquels l’Union devrait « jouer un rôle plus important », c’est le plébiscite pour l’Europe : 87 % des Français veulent que l’Union joue un rôle plus important dans la recherche, 86 % dans la lutte contre le chômage, 86 % dans la protection de l’environnement, 84 % dans la crise économique, 78 % dans la protection des consommateurs, 75 % dans la protection sociale, 73 % dans la sécurité énergétique, 72 % dans le système éducatif et universitaire, 66 % dans l’aide au développement et même 53 % pour la politique étrangère et la défense. Autrement dit, les Français veulent préserver le rôle des États à condition qu’on lui arrache toutes les griffes… Cet eurobaromètre montre aussi que l’élargissement à l’est commence à être digéré : 50 % des  Français (+ 3 points par rapport à 2006) jugent qu’il a été une « bonne chose ». De même, 53 % estiment que l’Union a vocation « à s’étendre à tout pays européen souhaitant y adhérer et partageant ses valeurs » contre seulement 40 % qui estiment qu’il faut fixer définitivement ses frontières. Une ouverture qui se retrouve face à la Turquie : seuls 37 % des Français sont opposés à son adhésion. 7 % souhaitent son adhésion rapide, 21 % dans quelques années, 7 % dans 10 à 15 ans et 18 % plus tard… Bref, cet eurobaromètre dessine bien une France très européenne et consciente des avantages qu’elle lui procure. Alors, comment expliquer l’abstention du 7 juin ? Deux indications : 76 % des Français estiment que « les hommes politiques pensent d’abord à leur intérêt personnel avant de penser à l’intérêt général » et 71 % affirment que « l’action politique a peu de poids par rapport aux réalités économiques ». Et 79 % jugent être mal informés sur le fonctionnement de l’Union européenne (+ 6 points par rapport à 2006). 71 % estiment que les médias devraient leur parler davantage d’Europe, 76 % réclamant la même chose de leurs politiques. Mais cela on le sait depuis soixante ans, et ni les politiques, ni les médias n’ont changé d’avis : l’Europe c’est ennuyeux… "

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Me semble avoir lu dans la presse française avant les élections qu'une bonne part des abstentionnistes étaient des gens voulant moins d'Europe ou incriminant l'Europe de leurs problèmes.

Sinon tant qu'on n'a pas la méthodologie employée pour un sondage/baromètre celui-ci est hautement relativisable. Ne pas oublier que le taux d'erreur peut atteindre 8%.

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  • 3 weeks later...

La Cour constitutionnelle de Karlsruhe a jugé mardi le traité constitutionnel européen de Lisbonne conforme à la loi fondamentale allemande. Elle a repoussé le recours de plusieurs parlementaires qui voulaient bloquer le processus de ratification de ce traité. Le traité de Lisbonne, qui vise à adapter les institutions communautaires à une Europe élargie à 27 membres, doit être signé par tous les Etats de l'UE pour entrer en vigueur.

En Irlande, les électeurs, qui avaient rejeté l'an dernier le traité de Lisbonne par référendum, devraient se prononcer de nouveau début octobre après que Dublin a obtenu des garanties sur des questions de souveraineté nationale comme la fiscalité ou la neutralité militaire.

Le président tchèque, Vaclav Klaus, a annoncé qu'il attendrait que la totalité des Etats membres de l'UE aient ratifié le traité avant de le promulguer lui-même.

En Pologne, la situation est la même qu'en République tchèque: le traité a été ratifié par le parlement mais est en attente de sa promulgation par le président Lech Kaczynski, qui ne bougera pas avant l'issue du second référendum irlandais.

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La Cour constitutionnelle de Karlsruhe a jugé mardi le traité constitutionnel européen de Lisbonne conforme à la loi fondamentale allemande. Elle a repoussé le recours de plusieurs parlementaires qui voulaient bloquer le processus de ratification de ce traité. Le traité de Lisbonne, qui vise à adapter les institutions communautaires à une Europe élargie à 27 membres, doit être signé par tous les Etats de l'UE pour entrer en vigueur.

Il ne faut pas oublier que la cour suprême allemande se réserve le droit de reprendre la main si jamais on voulait "vider" les parlements nationaux de leurs attributions résiduaires, donc avant de pouvoir ratifier le traité, il lui faut des garantis.

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  • 2 weeks later...

Tout un symbole...

"Sans surprise, les députés européens ont élu mardi Jerzy Buzek, ancien Premier ministre polonais et un des membres fondateurs du syndicat Solidarité, à la tête du Parlement de 736 membres lors de sa session inaugurale à Strasbourg. Buzek, 69 ans, a été élu dès le premier tour, avec 555 voix sur 644 votes valides. Il devient le premier président du Parlement de Strasbourg originaire de l'ancien bloc de l'Est, tout un symbole, notamment pour le principal intéressé: "il y a bien longtemps, je rêvais de devenir député polonais dans une Pologne libre. Aujourd'hui, je suis devenu le président du Parlement européen, une chose dont jamais je n'aurais pu rêver", a-t-il lancé.

Pour lui comme pour d'autres dirigeants politiques réunis à Strasbourg, ce choix marque en effet le point final du processus de guérison de la fracture Est-Ouest. Et montre que "l'Europe peut changer", selon le Polonais.

Ce choix reflète aussi les gains engrangés par les conservateurs au scrutin de juin, marqué aussi par un record d'abstention, à l'heure où l'UE vit une profonde crise de confiance, qui menace de s'approfondir encore si les Irlandais votent à nouveau "non" à la constitution européenne (Traité de Lisbonne) lors du référendum du 2 octobre. Buzek s'est engagé à tout mettre en oeuvre pour convaincre les Irlandais de voter "oui" et débloquer ainsi la réforme des institutions européennes.

Un des dirigeants de Solidarnosc depuis les années de la clandestinité, le protestant Jerzy Buzek a été après la chute du communisme chef du gouvernement de 1997 à 2001, crédité notamment de la réforme du système de retraite et de protection sociale du pays, où il reste très populaire. Il est devenu député européen en 2004 après l'adhésion de la Pologne à l'UE, conjointement avec sept autres pays de l'est, Malte et Chypre.

Varsovie s'est réjouie de sa désignation au perchoir strasbourgeois, le chef de la diplomatie polonaise Radek Sikorski saluant un "grand, excellent succès pour Jerzy Buzek et pour la Pologne", à l'heure où cette dernière aspire au rôle de poids-lourd au sein de l'Union." AP

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L’UE vient d’être "condamnée" par l’Allemagne


En Allemagne, la cour constitutionnelle, vient de décider qu’un "Compromis de Luxembourg" à l’allemande, devait être institué, afin de protéger le Parlemend contre les décisions extérieures, donc de protéger les Institutions allemandes, certainement et à juste titre, considérées comme en danger par les membres de cette haute cour. La ratification du Traité de Lisbonne, dépend maintenant de l’adoption par le Bundestag de ce projet, qui devrait être adopté.

Le Général de Gaulle avait flairé ce danger d’une atteinte à vie même de la nation, il y a plus de 50 ans. Trés attaché à la notion d’Indépendance, il avait décidé que la souveraineté des Etats devait être préservée et qu’il appartenait à chaque pays de décider de son destin. Le compromis de Luxembourg fut donc imposé par un homme Politique qui connaissait l’histoire et qui ne se faisait aucune illusion, sur les ambitions des uns et le manque de courage des autres. Un coup décisif avait été alors porté à la reconstitution de Saint Empire.

Aujourd’hui la cour constitutionnelle allemande défend son pré carré, comme elle le fit en empèchant la ratification de la constitution européenne de VgE.

Chacun des membres de l’UE devrait maintenant envisager de se protéger contre ce machin Bruxellois, l’Union devient de la désunion. Second coup mortel porté contre l’UE :

Aujourd’hui, Madame la Chancellière vient de faire inscrire dans la constitution, que le déficit du Budget de l’Etat Fédéral ne pourra jamais plus dépasser 0,35% du PIB. (a vérifier :rolleyes:)
Madame Merkel bloque ainsi toute autre politique, car pour modifier le texte, il faudra que ses successeurs obtiennent une majorité des 2/3, chose pratiquement impossible à obtenir.

Nous pourrions dire, que cela ne regarde que l’Allemagne, et bien NON. En décidant de mener cette politique "trés à l’allemande", Madame Merkel ne pouvait ignorer, qu’aucun pays de l’UE ne pourrait suivre cette discipline. Elle ne peut ignorer que les déficits de la majorité des Etats de l’UE vont, en 2009 et pendant quelques années aprés, flirter avec les 5% et pour certains avec les deux chiffres.

La situation provoquée par cette décision devrait obliger l’Allemagne de financer le déficit des 26 autres Etats de l’UE. Nous comprendrons que l’Allemagne ne pourrait le supporter et les Allemands l’accepter. Deux solutions sont en vue dans l’esprit de Madame Merkel, casser la zone euro en jetant ce qu’elle appelle les pays du Club Med par dessus bord. Créer un noyau dur. Mais ce noyau dur s’est énormément ramolli, l’euro, commme le FPF l’avait annoncé, n’a plus aucune chance de continuer, parce que cette énorme différence de politique financière et économique entre l’Allemagne et les autres est incompatible avec une monnaie unique, sauf à tuer les finances de l’Allemagne. Le fédéralisme est mort, mais non seulement, la politique commune se meurt. Il faut surtout comprendre que l’Allemagne vise la fin de la crise en espèrant retrouver sa suprématie en matière de commerce extérieur, ce qui demande effectivement des finances SOLIDES, car la concurrence sera rude.
Bonne nouvelle pour les patriotes de chaque pays, oui mais, en ce qui nous concerne et comme nous l’avions dit lors de nos réunions du FORUM : Il va falloir réapprendre à faire vivre la France libre, indépendante et souveraine et surtout ne pas quitter notre cheval européiste borgne, pour un cheval atlantiste totalement aveugle.

Henri Fouquereau.

Source :
http://www.forumpourlafrance.org/spip/L-UE-vient-d-etre-condamnee-par-l-Allemagne-par-H-Fouquereau.html
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Le vrai moteur de la construction européenne a toujours été les USA de toute façon.

Une Europe déléguant sa défense et donc sa politique extérieur aux USA, qui se contente d'être juste une vaste zone de libre échange, un marché pour les américains.

Parallèlement sans la croissance américaine nous européens n'aurions tout simplement quasiment pas de croissance... L'ogre consommateur américains tire tout le monde occidental avec lui, chacun récupérant une fraction de la croissance US. A priori on a pas plus d'ambition que ca ... se contenter des grosses miettes du "festin" US.

Pour le moment "ca" fonctionne, donc ca risque pas de changer.

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Les ressortissants de Macédoine, du Monténégro et de Serbie devraient pouvoir voyager sans visa dans les pays de l'Union européenne, a annoncé la Commission européenne mercredi. Cette mesure attendue doit encore être approuvée par les Vingt-sept après consultation du Parlement, probablement en octobre, selon le commissaire européen à la Justice et aux Affaires intérieures, le Français Jacques Barrot. "C'est un moment historique pour nos relations avec les pays des Balkans occidentaux", a-t-il estimé.

Pendant 40 ans, la Serbie, la Macédoine et le Monténégro, en tant que membres de la Yougoslavie, n'ont pas eu besoin de visa pour se rendre en Europe de l'Ouest. Les visas ont été introduits quand la fédération de Tito a commencé à exploser, en 1991.

M. Barrot a précisé que l'"ancienne République yougoslave de Macédoine" (ARYM, le nom utilisé par l'ONU) avait rempli toutes les conditions de l'UE pour permettre à ses citoyens de voyager munis de leur seul passeport biométrique dans l'espace Schengen, mais que la Serbie et le Monténégro devaient encore atteindre certains "objectifs de référence" portant sur le contrôle aux frontières, la politique de l'immigration et la lutte contre le crime organisé et a corrution.

Une proposition d'exemption de visa pourrait aussi être faite d'"ici à la mi-2010" pour l'Albanie et la Bosnie-Herzégovine si elles poursuivent les efforts actuels, a souligné Olli Rehn, commissaire à l'Elargissement de l'UE.

La Macédoine est candidate à l'adhésion à l'UE depuis 2005 mais n'a pas encore obtenu de date de début des négociations. La Grèce, membre de l'UE, refuse que l'ARYM prenne le nom de Macédoine, qu'elle revendique pour sa seule province septentrionale de Macédoine.

Le Monténégro et la Serbie souhaitent également entrer dans l'Union européenne mais les Pays-Bas exigent que Belgrade capture d'abord les deux derniers criminels de guerre présumés recherchés par le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), l'ancien chef militaire des forces serbes de Bosnie Ratko Mladic et l'ancien président de la République (autoproclamée) des Serbes de Krajina Goran Hadzic.

En ce qui concerne le Kosovo, indépendant de la Serbie depuis le 17 février 2008, l'exemption de visa a été refusée dans l'immédiat pour des questions de sécurité, a dit la Commission. AP

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Parallèlement sans la croissance américaine nous européens n'aurions tout simplement quasiment pas de croissance... L'ogre consommateur américains tire tout le monde occidental avec lui, chacun récupérant une fraction de la croissance US. A priori on a pas plus d'ambition que ca ... se contenter des grosses miettes du "festin" US.

Pour le moment "ca" fonctionne, donc ca risque pas de changer.

Euh, ah bon ?? :rolleyes:

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Le Figaro : "Le Parlement islandais a autorisé jeudi le gouvernement à engager des pourparlers d'adhésion avec l'Union européenne. Cette perspective semblait impensable avant la crise financière internationale qui a provoqué la faillite du système bancaire de l'île. Les députés se sont prononcés par 33 voix contre 28 en faveur d'une demande d'adhésion à l'UE, en conclusion d'une série de débats étalés sur plusieurs jours.

Ce vote rend possible l'envoi d'une demande de candidature à Bruxelles dès ce mois-ci. Le premier ministre, Johanna Sigurdardottir, a vigoureusement milité à cette fin en conséquence de l'effondrement financier du pays.

Si la demande de candidature est acceptée, le gouvernement islandais a promis d'organiser un référendum sur la question de l'adhésion proprement dite. Selon un sondage Gallup réalisé en mai, 61,2 % des personnes interrogées étaient favorables à des discussions avec l'UE et 29,6 % étaient contre. Mais elles étaient divisées à parts égales sur l'adhésion proprement dite.

La présidence suédoise de l'UE et la Commission européenne ont salué le vote. «Je suis content du fait que le programme de l'élargissement (de l'UE) va peut-être bientôt s'étendre au coin nord-ouest de l'Europe, avec l'Islande, un pays avec des traditions démocratiques profondes», a souligné le commissaire à l'Élargissement, le Finlandais Olli Rehn."

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L'Allemagne unie a quasiment toujours été la première puissance européenne sinon au moins son pivot. C'est une constante historique. Il faut s'y faire...

Et les allemands qui sont déjà très a cheval sur les traditions, renouent avec leur Est en se découvrant des ambitions et le fait national ce qui leur fait relativiser peut être à tord ce qui est vu par bcp comme "l'absolue nécessité d'Europe".

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L'Allemagne n'est la première puissance européenne que depuis son unification, et elle va lentement perdre ce rôle, tout au moins la position de leader unique, avec son déclin démographique, relatif et absolu.

Le fait est que la génération actuelle de politiques allemands est la 4ème depuis la guerre: eux n'ont plus les inhibitions du passé et se remettent à penser en termes de puissance. Cela commence à créer un déséquilibre insupportable pour beaucoup de pays, car s'il est vrai que l'Allemagne est le pays qui soutient le plus l'euro, et pour des efforts importants, elle est aussi celui qui en bénéficie le plus, avec une politique économique, monétaire et commerciale de l'Union entièrement calibrée pour son économie et ses besoins. Cette politique n'est pas en revanche adaptée à d'autres économies, notamment la nôtre, ce dont les Allemands sont très conscients, même si ça ne les empêche pas de nous qualifier du titre "d'économie club med".

N'importe qui bosse ou a bossé à Bruxelles, dans l'administration européenne, le droit ou  le lobbying, sait à quel point les Allemands à eux seuls (Etat, entreprises et Länders) pèsent bien 1/3 de l'activité de lobbying. Ils foutent leurs mains et leur nez partout et se comportent comme en pays conquis.

L'importance de l'UE, ils connaissent, et c'est pas l'est qui va contrebalancer ça; sans quoi, ils ne seraient pas aussi chiants, aussi insistants et aussi présents à Bruxelles.

Mais "l'absolue nécessité de l'UE", il faudrait qu'on la leur foute au cul, qu'on la leur fasse sentir; là, il faudrait vraiment des dirigeants plus décidés dans les "pays club med", pour leur faire sentir que la France est leur premier client et fournisseur, et l'Italie, l'Espagne et quelques autres ne sont pas loin derrière. Le fait est toujours le même, comme dans une relation de couple: quand on vous tient pour acquis, même si c'est de vous dont on dépend, on vous néglige et on regarde ailleurs.

Mais on commence à payer globalement le fait qu'on a intégré beaucoup trop de pays dont aucun ne pouvait réellement contribuer à l'UE en termes de fric, et encore moins tenir la distance dans l'union monétaire; résultat, la manne des subventions a été étalée, et le poids relatif des contributions alourdi en conséquence (moins de retours). Et l'assise de l'Union monétaire a été grandement fragilisée.

Maintenant, les Allemands ne blâment plus les länders de l'est pour leurs difficultés; ils blâment les autres pays. Rarement un bon truc, surtout si les temps sont durs.

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  • 1 month later...

Plusieurs projets européens ont été décidés ou proposés durant l'été :

-  Un investissement de 18 millions d'euros est prévu par Bruxelles pour développer la norme de la future génération de téléphonie mobile : la 4G, ou quatrième génération.

-  La Commission européenne a demandé aux États membres de l'Union européenne d'accélérer la mise en œuvre du nouveau système de communication embarqué «e-Call», qui pourrait permettre de sauver 2 500 vies chaque année. En cas d'accident grave, ce système compose automatiquement le 112, le numéro d'appel d'urgence unique européen , et indique au service d'urgence le plus proche l'endroit où se trouve le véhicule. Ce service peut réduire de moitié le délai d'intervention des secours, limiter la gravité des blessures et sauver la vie de personnes qui ignorent où elles se trouvent ou qui sont dans l'incapacité de parler.

-  La Commission européenne, à la demande du Parlement européen, invite les États membres à encourager l’éducation des citoyens aux médias par des activités qui leur facilitent l’accès aux moyens de communication (télévision, cinéma, radio, musique, presse écrite, internet et technologies de communication numérique) et les aident à les comprendre et à les évaluer d’un œil critique. Les utilisateurs des médias doivent être conscients des risques liés à la diffusion de leurs données à caractère personnel. Cette éducation aux médias pourrait permettre aux citoyens d’utiliser plus efficacement les moteurs de recherche.

- Le premier sommet européen sur l'innovation aura lieu en octobre 2009.

- L'Institut Européen de Technologies, installé à Budapest (http://eit.europa.eu/), propose son premier projet triennal 2010-2012.    http://ec.europa.eu/education/policies/educ/eit/doc/flyer_fr.pdf

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Pour sauver des milliers de vie chaque année il suffit d'obliger les constructeur a inétgrer les ESP sur tout les modele en série... comme ca pas besoin d'appeler le SAMU apres le crash.

Les appel d'urgence automatique existe déjà en option sur la plupart des vehicules disposant de l'intégration téléphonie ... y a juste un abo assistance a prendre en plus. Sur les info des accélérometre qui commande les airbag et prétentionneur, le systeme appele automatiquement une opératrice en transmettant les infos sur l'état du vehicule et son positionnement GPS et essaye d'établir une communication avec les passagers. En cas de non réponse l'opération déclenche les secours.

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La nouvelle politique d'Obama face à la Russie fâche les ex-pays de l'est :

http://www.lefigaro.fr/international/2009/08/28/01003-20090828ARTFIG00007-la-nouvelle-europe-ne-fait-plus-confiance-a-l-amerique-.php

Peut-être qu'ils comprendont qu'il faut mieux jouer la carte de l'europe de la défense plutôt que de dépendre des USA qui ne s'intéresse qu'à son intérêt propre.

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La nouvelle politique d'Obama face à la Russie fâche les ex-pays de l'est :

http://www.lefigaro.fr/international/2009/08/28/01003-20090828ARTFIG00007-la-nouvelle-europe-ne-fait-plus-confiance-a-l-amerique-.php

Peut-être qu'ils comprendont qu'il faut mieux jouer la carte de l'europe de la défense plutôt que de dépendre des USA qui ne s'intéresse qu'à son intérêt propre.

Ce qui est logique .

Comme Obama est un bon président pour les Américains, mais un extrêmement mauvais pour les Européens . Ils défendent leur intérêt et ont raisons . Maintenant si les Européens de l'Est se mettent à miser sur l'Europe occidentale , là ça sera plus qu'intéressant . Surtout au niveau des normes de sécurité et des ouvertures de frontières .

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La nouvelle politique d'Obama face à la Russie fâche les ex-pays de l'est :

http://www.lefigaro.fr/international/2009/08/28/01003-20090828ARTFIG00007-la-nouvelle-europe-ne-fait-plus-confiance-a-l-amerique-.php

Peut-être qu'ils comprendont qu'il faut mieux jouer la carte de l'europe de la défense plutôt que de dépendre des USA qui ne s'intéresse qu'à son intérêt propre.

Encore fallut il que cette "europe de la défense" existe, or pour l'instant elle n'a aucune crédibilité. Je ne fais que constater un fait: personne ne songe sérieusement à faire appel à l'europe pour sa protection (surtout que pas mal de pays entretiennent une relation ambigue avec la Russie, Allemagne en tête), les US sont la seule solution qui vaille d'où la déception quand le soutien se réduit.

De manière plus générale, je ne crois pas que ce soit une politique viable pour les pays de l'est que de rester faché avec leur plus gros voisin. Ca n'a jamais donné de bons résultats historiquement, même avec le "soutien" d'un allié puissant mais trop éloigné.

Une politique de bon voisinage avec la Russie serait nettement plus raisonnable, un peu comme ce qu'à fait la finlande pendant la guerre froide (pas de soumission mais faire en sorte de ne pas être un voisin menaçant). Mais pour ca il faudrait faire abstraction des sentiments...

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Mais pour ça il faudrait faire abstraction des sentiments...

Dans le cas de la Pologne et des baltes ça va être très très dure. Historiquement ils ont subis un max même si parfois ils en furent responsables.

Les pays baltes ont une raison en béton d'être atlantiste. Une histoire de reconnaissance de l'indépendance de ces Etats entre 1945 et les années 90 malgré l'annexion soviétique. Bon okay quand on a l'Atlantique comme marge on peut se le permettre mais ça ne s'oublie pas souvent pour certains ce genre de choses...

En fait il faudrait qu'un pays genre France ou Allemagne lance l'idée (sérieuse) d'un groupe pionnier sur la Défense avec ces pays dans les jours qui viennent mais ça risque pas de se faire a mon avis.

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« Qu’est-ce que l’Europe?

J’ai tellement dit et écrit sur l’Europe, notamment lors de ma lutte contre la CED, contre l’élection au suffrage universel de l’Assemblée européenne, contre l’acte dit « acte unique », enfin contre les accords de Maëstricht que moi qui fus l’un des premiers à parler d’un rapprochement avec une Allemagne démocratique et qui fus l’un des premiers à parler de l’Europe nécessaire afin d’encadrer et de soutenir cette nouvelle façon d’envisager l’avenir des peuples, je suis volontiers traité de nationaliste attardé et d’antieuropéen. Aux yeux des supranationaux, celui qui ne partage pas leur illusion n’est pas digne du titre de citoyen européen! Or imaginer que l’Europe sera une fédération semblable à celle des Etats-Unis et une nation comme le sont les nations du continent est une mauvaise plaisanterie ainsi que le sont toutes les plaisanteries en matière de légitimité du pouvoir au service de la liberté.

L’Europe est un assemblage de nations et d’Etats. Là où Charles-Quint, Napoléon et Hitler, sans oublier Charlemagne, se sont brisé les dents, penser que les peuples qui se sont battus pour leur indépendance, considérée, à juste titre, comme le premier pas vers les libertés individuelles, pourraient fusionner est une impardonnable méconnaissance de l’histoire et des passions qui font agir les peuples. Ces passions sont approfondies par la conscience de la diversité de leurs intérêts et de leurs conceptions de la vie collective.

(…) Dans un article paru dans La Revue des Deux Mondes qui s’intitule « Amis, voilà ce que j’avais à vous dire », j’ai écrit: « La France avait donné au monde son plus grand Européen, le général de Gaulle. et s’il n’ a pas réussi, c’est que « les Européens professionnels » l’en ont empêché. ainsi, des intrigants ont altéré la valeur du traité franco-allemand de 1963 en l’enrobant dans une sauce indigeste. ainsi, d’autres intrigants ont fait sombrer l’accord intergouvernemental qu’en 1965 de Gaulle proposait… » Je sais ce que je dis en avançant que les supranationaux ont fait le malheur de l’Europe. et, souvent, ils ont agi par haine de la France, car, pour eux, l’Europe doit brimer et briser la France. »

extrait des mémoires de  Michel Debré

Source :

http://www.gaullisme.fr/?p=1205

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En fait il faudrait qu'un pays genre France ou Allemagne lance l'idée (sérieuse) d'un groupe pionnier sur la Défense avec ces pays dans les jours qui viennent mais ça risque pas de se faire a mon avis.

Bof l’Allemagne n’est pas militairement crédible. Face au voisin russe il faut un allié nucléaire.

Et la France n’a pas vraiment de légitimité. Pendant la guerre froide les militaires français devaient considérer qu’ils y avait 2 Allemagne, une à atomiser en cas de problème avec les Russes et une communiste. Ça ne doit pas vraiment inspirer confiance. Ensuite la France n’a militairement presque rien à gagner à une défense commune avec les pays européens sans armées crédibles.

Pour qu’on ait une chance de voir une armée européenne, il faudrait que d’autres pays européens demande à la France de l’organiser et éventuellement au détriment de certains de leurs intérêt nationaux. Donc j’ai peur que ce ne soit pas pour demain. Il préfèreront probablement se contenter de l’OTAN et d’un autre coté je les comprends. Avec une vision militariste, on finira par réduire l’Europe à une grande France.

En effet si on veut faire une Europe de la défense, il faudra s’appuyer sur la dissuasion nucléaire française. La dissuasion nucléaire anglaise ne sert presque à rien vu que les anglais sont incapable d’installer des bombardiers nucléaires dans d’autre pays européens ou de confier des armes nucléaires tactiques à leurs alliés. Et je ne parle même pas de la construction de silos de missiles nucléaires pour les pays souhaitant une forte protection nucléaire.

Et d’un point de vue conventionnel, la sommes des armées défensives européenne et la présence d’une force de dissuasion nucléaire font qu’on a peu de risque d’affrontements frontaliers.

Il faut donc une armée constitué en corps expéditionnaires. Dans ce cas la France dispose de l’unique porte-avions européen capable d’embarquer des AWACS. Et pour les autres secteurs stratégiques comme les ravitailleurs, les SNA, les AWACS, le nombre d’avions embarqués, le nombre de bombardier … la France représente un gros pourcentage des capacités européennes.

Ensuite il y a aussi le nombre de bases pré positionné qui pourraient compter. Et dans ce cas les DOM TOM français devienne un atout indéniable. D’autres pays européens ont bien des territoire d’outre mer, mais avec 2,6 millions de français d’outre mer sur les 4,3 millions d’européens et avec 11 millions de km² sur 25, la France représente encore un gros pourcentage de l’Europe d’outremer.

A moins d’avoir une défense européenne basé sur la puissance militaire américaine, on va se retrouver avec l’armée française chargé de défendre l’UE et les autres armées européennes se contenteront de financer l’armée française ou de fournir quelques troupes non autonomes. On peut dire ce qu’on veut mais une défense européenne commencera par l’annexion (ou la fusion c’est plus politiquement correct) des petites armées par une plus puissante. Actuellement la puissance militaire cadre de l’UE est en réalité les USA et seule la France est peu prêt capable de les remplacer.

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