Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

[Union Européenne] nos projets, son futur


Messages recommandés

On a enfin trouvé comment chasser les anglais!!!

 

Quote

Le Luxembourg appelle à exclure la Hongrie de l'UE


Berlin - Le chef de la diplomatie luxembourgeoise, Jean Asselborn, a appelé à exclure au moins temporairement la Hongrie de Viktor Orban de l'Union européenne pour violation des valeurs démocratiques fondamentales, dans une interview publiée mardi en Allemagne.

Des gens tels qu'Orban ont conduit à ce que l'UE donne l'image d'une Union qui ose à l'extérieur défendre des valeurs qu'elle n'est plus capable de maintenir à l'intérieur du bloc, a déploré M. Asselborn dans le quotidien Die Welt, à quelques jours d'un sommet des dirigeants européens à Bratislava sur l'avenir du projet européen.

Ceux qui, comme la Hongrie, bâtissent des clôtures contre des réfugiés de guerre, qui violent la liberté de la presse ou l'indépendance de la justice, devraient être temporairement, voire même définitivement, exclus de l'UE, a-t-il ajouté.

C'est la seule manière de préserver la cohésion et les valeurs de l'Union européenne, a estimé le ministre luxembourgeois, en jugeant que l'UE ne peut tolérer un comportement tel que celui du gouvernement du Premier ministre hongrois.

Cette possibilité d'exclusion pour violations des valeurs fondamentales du bloc est prévue dans les traités européens mais requiert l'unanimité des Etats membres, ce qui rend son application très difficile. C'est le problème, et Orban le sait bien (...) cela aiderait si l'on pouvait changer les règles afin que l'exclusion d'un pays de l'UE ne requiert plus l'unanimité, a dit M. Asselborn.

Nous savions déjà que Jean Asselborn était une personne peu sérieuse, a réagi le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto, lors de sa visite en Moldavie, dans un communiqué.

Il vit à quelques km de Bruxelles, c'est un homme frustré et arrogant. Il parle d'exclure la Hongrie de l'UE mais il s'est lui-même exclu du cercle des politiciens sérieux. En bon nihiliste, il travaille de manière infatigable à la destruction de la culture et de la sécurité européennes, a-t-il ajouté.

Les Hongrois ont le droit d'exprimer leur opinion, et de décider avec qui ils veulent vivre et avec qui ils ne veulent pas vivre. Et ce droit, ni les bureaucrates de Bruxelles ni le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères ne peut leur enlever, a encore souligné le ministre hongrois.

Lors d'une visite à Riga, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier s'est également distancié des propos de son homologue luxembourgeois.

Ce n'était pas une position dont nous sommes convenus entre Etats européens, a-t-il déclaré à la presse dans la capitale lettonne à l'issue une rencontre avec les responsables des trois Etats baltes.

Ce n'est pas ma position personnelle de mettre un Etat membre européen à la porte, a-t-il ajouté.

Viktor Orban, qui tient un virulent discours anti-migrants, organise en octobre un référendum sur le plan européen de répartition des réfugiés.

Cette consultation marquera une nouvelle étape dans les rapports tendus du gouvernement Orban avec les institutions européennes qui, depuis son arrivée au pouvoir en 2010, lui ont régulièrement reproché de porter atteinte à l'Etat de droit et à l'équilibre des pouvoirs dans son pays.


(©AFP / 13 septembre 2016 13h59)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, penaratahiti a dit :

par contre pour ce qui est du respect des règle fiscales et de la libre-concurrence, personne n'appelle à exclure le Luxembourg.

264.jpg

Beaucoup d'états ont pris conscience qu'ils avaient désormais des concurrents, non seulement d'autres états, mais dans le privé aussi, et le mouvement est lent. Mais mouvement il y a : n'est-ce pas sous la férule de Junker que l'UE fait la chasse aux rescrits fiscaux ?

Côté justice ou exploitation des échanges d'information, ce n'est pas encore trop ça même si ça se développe. Difficultés sur les formats, transmission par CD qui dorment dans les tirroirs, pas d'identifiant unique des personnes.
Sur ce dernier point, deux exemples :

  • le fisc français n'a pas le droit de rattacher chaque contribuable à un n° unique évident : son n° de sécu. La CNIL, du fait de la Loi, le lui interdit. Du coup aucun recoupement possible et automatisé avec l'URSAAF, les mutuelles, etc... C'est bête, hein, alors que toutes les boîtes privées le font tranquillement, si nécessaire de l'étranger, en dehors de tout contrôle démocratique, l'Etat se l'interdit ...
  • idem pour n'importe qui ouvrant un compte, aux USA par exemple : la banque US n'est pas tenue d'exiger le n° fiscal ou de sécu de la personne, bref, quand le fisc US transmet ses fichiers au fisc français, ben... il faut deviner qui est cet Henri Martin qui a ouvert un gros compte qui fait autant d'affaires avec le Panama : ce n'est pas simple.

Un point amusant concerne les échanges de fichiers de fraudeurs : quand 'lAllemagne choppe une grosse liste de fraudeurs probables, hop ! les bouts qui concernent Paris vont désormais à Paris, et inversement.
Le côté amusant c'est que ce comportement, une foi enclenché, a éventuellement tendance à se renforcer : parce que ça rapporte aux états, bien sûr, qui ont malgré tout intérêt à récupérer ces sommes, mais aussi parce que le pays qui partage la liste de vilains fraudeurs n'est du coup plus le seul à les chasser et évite ainsi leur fuite, puisqu'ils risquent des poursuites ailleurs...

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.liberation.fr/planete/2016/09/16/l-esprit-de-bratislava-celui-d-une-europe-en-bout-de-course_1499808

 

Citation

Cette caricature de «débat démocratique» qui autorise tous les mensonges confirme que le problème central de l’Union est bel et bien le Conseil européen, l’instance suprême de l’Union, le lieu où les chefs d’État et de gouvernement dirigent dans le secret le plus total et en l’absence de tout contrôle démocratique, l’Europe. Pis : en trente ans, au fur et à mesure que le Conseil des «chefs» a affirmé ses pouvoirs, jusque dans les moindres détails techniques qui relevaient jusque-là soit de la Commission, soit des Conseils des ministres sectoriels, le secret entourant les délibérations des Vingt-huit s’est renforcé jusqu’à la caricature, en particulier sous l’impulsion des Français qui adorent les secrets d’État.

 

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Y a des télescopages, comme ça...

J'ouvre à l'instant le site du Monde. Le grand titre, c'est : « Bahamas Leaks » : l’ex-commissaire européenne à la concurrence avait une société offshore cachée

Juste en dessous, cet autre titre : Politique : pourquoi le populisme est-il aussi présent ?

Ben, comment dire... :rolleyes:

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 21/09/2016 à 22:38, Alexis a dit :

Le premier ministre du Luxembourg, mis en cause par un rapport dans son pays dans l'affaire des LuxLeaks... ah pardon je veux dire le président de la Commission européenne bien sûr, il a changé d'emploi le Monsieur :happy: !

Bref, le bon Jean-Claude Juncker est tout colère

BahamasLeaks  : Juncker exige des explications

Citation

M. Juncker veut obtenir des éclaircissements, de la part de Mme Kroes, sur la société bahamienne dont elle a été directrice de 2000 à 2009, tout en étant en poste à Bruxelles (à partir de 2004). « Une fois que tous les faits seront sur la table, nous déciderons des prochaines étapes et actions »

 

Mince, Madame Kroes aurait pourtant du se souvenir que pour l'optimisation fiscale 

Citation

Selon Juncker, le Luxembourg n'avait « pas d'autre choix " que de mettre en place cette pratique car il fallait « diversifier " une économie nationale essentiellement dépendante du secteur de l'acier.

c'est au Luxembourg qu'il faut s'adresser en Europe. Pas aux Bahamas, ni à je ne sais quel autre concurrent non-européen !

Juncker est partisan d'un patriotisme européen en matière économique, enfin du moins s'agissant de cette activité ! Corrompons Produisons européen, enfin :laugh: !

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quote

Barroso en contact étroit avec Goldman Sachs durant son mandat


José Manuel Barroso a entretenu des contacts étroits durant son mandat à la tête de la Commission européenne (2004-2014) avec Goldman Sachs, selon le journal portugais Publico. L'ancien dirigeant a été embauché par la banque américaine au terme de son mandat européen.


Les dirigeants de Goldman Sachs "faisaient parvenir au cabinet de Barroso de manière confidentielle des propositions sur des changements à apporter aux politiques de l'Union européenne", rapporte samedi le journal, qui publie des extraits de lettres et emails obtenus auprès de la Commission européenne.


Une missive du 30 septembre 2013 signée par le patron de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, fait ainsi état d'une visite discrète de M. Barroso au siège de la banque à New York qui, selon le journal, ne figurait ni à son agenda officiel, ni dans les archives de la commission.


Contacts institutionnels
"J'ai beaucoup apprécié notre discussion productive sur les perspectives économiques mondiales", écrit M. Blankfein, qui a fini par embaucher M. Barroso comme président non exécutif de Goldman Sachs International.


Sollicité par le journal, M. Barroso a "démenti catégoriquement" avoir eu une "relation spéciale avec une entité financière" durant l'exercice de ses deux mandats à Bruxelles.


"J'ai naturellement maintenu des contacts institutionnels - transparents et dûment enregistrés dans les archives de la commission - avec de nombreuses entités politiques, patronales, syndicales et financières", a-t-il fait valoir.


Parmi elles figuraient "les principales banques qui opèrent sur le marché européen", dans un contexte de "crise financière", a-t-il poursuivi.


Le journal cite entre autres une lettre d'une lobbyiste de Goldman Sachs faisant des propositions sur la législation des marchés financiers et une réponse d'un membre du cabinet de M. Barroso qui a promis de les lire "avec grand intérêt".


Le recrutement de M. Barroso par Goldman Sachs a soulevé une vague d'indignation en Europe et notamment en France, où le président François Hollande l'a qualifié de "moralement inacceptable".


(ats / 25.09.2016 00h30)

 

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Le commissaire européen Günther Oettinger (Allemagne) se lâche et ca tache :

Ceta: «La Wallonie, une micro-Région gérée par des communistes qui bloque l’Europe»

http://www.lesoir.be/1355492/article/actualite/union-europeenne/2016-10-30/ceta-wallonie-une-micro-region-geree-par-des-communistes-qui-bloque-l-euro

Allemagne : scandale autour des propos racistes du commissaire européen Oettinger

"La diffusion d'un discours du commissaire européen Günther Oettinger, dans lequel il parle notamment des «bridés», pour qualifier les asiatiques, et du mariage homosexuel «imposé», a suscité un véritable tollé samedi en Allemagne, son pays d'origine."

http://www.leparisien.fr/international/allemagne-scandale-autour-des-propos-racistes-du-commissaire-europeen-oettinger-30-10-2016-6268539.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 10 minutes, collectionneur a dit :

Je remait ici le lien de Bruxelles2 sur le Ceta avec le texte du traité en français pour ce que cela intéresse :

http://www.bruxelles2.eu/2016/10/30/laccord-ceta-signe-avec-le-canada-en-francais-anglais/

Le commentaire sur le fait que l'UE ne voulais le diffusé qu'en anglais me laisse songeur.


Monomanie d'une langue unique ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La vrai révolution se serait que l'anglais ne soit plus la langue de travail de l'UE, mais bon nos pays sont tellement imbriqué dans le système anglo-saxon que c'est impossible ...

Pourtant si on adoptait soit l'esperanto ou un système oligarchique (basé sur trois langue comme l'espagnol-français-allemand) cela serait un signale fort pour l'UE. D'autant plus que j'ai appris que les anglais via leur hégémonie linguistique se faisait un peu d'argent au sein de l'UE ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quote

Le commissaire européen Oettinger s'excuse après des propos décriés sur les Chinois

Bruxelles - Le commissaire européen allemand Günther Oettinger s'est excusé jeudi dans un communiqué pour ses propos controversés, notamment sur les Chinois, tenus fin octobre à Hambourg, qui ont provoqué un tollé en Allemagne et des critiques de Pékin.

Je voudrais m'excuser pour toute remarque qui n'était pas aussi respectueuse qu'elle aurait dû, écrit M. Oettinger, plusieurs jours après avoir utilisé le terme péjoratif de bridés pour décrire les Chinois.

Ces propos, tenus lors d'une intervention devant des chefs d'entreprises, avaient été filmés par un participant et diffusés sur internet.

J'ai eu le temps de réfléchir à mon discours, et je vois maintenant que les mots que j'ai utilisés ont créé du ressentiment et ont même pu blesser des gens, note le commissaire. Cela n'était pas mon intention.

Günther Oettinger, actuel commissaire en charge de l'Economie numérique, est sur le point de prendre encore plus de responsabilités en récupérant le portefeuille du Budget au sein de l'exécutif européen, de nouvelles attributions sur lesquelles le Parlement européen sera amené à se prononcer.

Interrogé lors du point presse quotidien de la Commission européenne sur ce qui avait poussé M. Oettinger à finalement présenter des excuses, un porte-parole de l'institution a répondu que le président Juncker s'était entretenu mercredi au téléphone avec le commissaire allemand.

Un second entretien téléphonique entre les deux hommes est prévu vendredi, a-t-il ajouté.

Le président voudrait avoir les explications du commissaire sur ce qu'il a dit exactement et comment il s'est mis dans une situation qui a nécessité le communiqué publié aujourd'hui, a expliqué le porte-parole Margaritis Schinas.

Günther Oettinger s'était dans un premier temps défendu sans s'excuser, expliquant au journal Die Welt qu'il s'agissait d'une expression familière qui ne se voulait en aucun cas un manque de respect vis-à-vis de la Chine.

Dans son communiqué publié jeudi, M. Oettinger dit son plus grand respect pour le dynamisme de l'économie chinoise.

La Chine est un partenaire et un solide concurrent. C'est pourquoi nous avons besoin de jouer à armes égales, que les sociétés chinoises puissent acheter les sociétés européennes et que les sociétés européennes puissent acheter les chinoises (...) Il y a de l'espace pour s'améliorer de ce point de vue, explique le commissaire.

Pour M. Oettinger, son discours devant les chefs d'entreprises allemands était franc et ouvert, un message destiné à sonner l'alarme auprès du public allemand.

Si les Allemands concentrent leur effort politique sur la baisse de l'âge de la retraite, l'augmentation des retraites, etc, personne ne doit s'étonner si nous perdons la bataille mondiale pour la compétitivité, estime-t-il.

Nous devons fixer les bonnes priorités (...) Dans mon discours j'ai choisi certains exemples (et encore une fois toutes mes excuses si mes mots ont provoqué du ressentiment), poursuit-il encore.

Dans ce même discours, M. Oettinger, membre du parti bavarois CSU, a non seulement égratigné les Chinois, mais aussi les femmes, le mariage homosexuel, ou encore l'ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schröder.

Il s'en est également pris à la Wallonie, petite région francophone belge dont les exigences de clarté sur l'accord de libre-échange UE-Canada ont retardé de quelques jours la signature de ce dernier.

Ces remarques ont été mal rapportées, selon M. Oettinger, saluant l'apport actif de la Wallonie à la diversité politique et culturelle de l'Europe.

(©AFP / 03 novembre 2016 13h26)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@g4lly : indépendamment de sa grossièreté (voire pire), un autre aspect frappant est de voir un Commissaire Européen défendant des positions contraires aux traités européens (à savoir : recherche d'une continuation d'un excédent commercial record pour l'Allemage par la déflation interne).

Quel âne.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Citation

[...] Pour M. Oettinger, son discours devant les chefs d'entreprises allemands était franc et ouvert, un message destiné à sonner l'alarme auprès du public allemand. Si les Allemands concentrent leur effort politique sur la baisse de l'âge de la retraite, l'augmentation des retraites, etc, personne ne doit s'étonner si nous perdons la bataille mondiale pour la compétitivité, estime-t-il. Nous devons fixer les bonnes priorités (...) Dans mon discours j'ai choisi certains exemples (et encore une fois toutes mes excuses si mes mots ont provoqué du ressentiment), poursuit-il encore. Dans ce même discours, M. Oettinger, membre du parti bavarois CSU, a non seulement égratigné les Chinois, mais aussi les femmes, le mariage homosexuel, ou encore l'ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schröder. [...]

Rien de mieux pour sensibiliser les retraités allemands soixantenaires aux problématiques socio-économiques que la figure de l'homosexuel trop peu fertile et celle du chinois procaryote. En retraite, à 70 ans tu devras aller. Oettinger est l'un des plus fervents supporters, avec Schaüble notamment, du passage du départ à la retraite à 70 ans. 

 

il y a 40 minutes, Boule75 a dit :

Indépendamment de sa grossièreté (voire pire), un autre aspect frappant est de voir un Commissaire Européen défendant des positions contraires aux traités européens (à savoir : recherche d'une continuation d'un excédent commercial record pour l'Allemage par la déflation interne). Quel âne.

Les mécanismes européens sont assez foireux dans le sens où rien n'interdit un pays à renforcer sa compétitivité au niveau mondial, même si cela n'est pas forcément sans conséquences.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...
Le 30/10/2016 à 23:59, Boule75 a dit :

A propos : Barnier aurait demandé que la négociation du Brexit se passent en français. Que ce soit vrai ou pas, les anglais l'ont mal pris :souritc:

Sur ce sujet, la dénégation de Barnier est dans des termes qui laissent tout de même la porte ouverte au doute.

On verra. Ce serait amusant en tout cas.

  • Upvote (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 6/10/2010 à 22:02, alexandreVBCI a dit :

Des négociations sont sur le point de l'être avec le Vietnam.

La presse a beaucoup parlé du traité de libre échange avec le Canada notamment à cause de la réaction de la Wallonie, mais j'ai l'impression qu'un autre traité a été passé relativement sous le radar de la presse : le traité de libre échange avec le Vietnam, signé début 2015, qui sera effectif à partir de 2018. Voilà son contenu :

http://www.ccifv.org/single-news/n/laccord-de-libre-echange-entre-le-vietnam-et-lunion-europeenne (8 juin 2016)

exemption  progressive des droits de douane sur :

La totalité des produits textiles européens à l’entrée en vigueur de l’accord de libre échange

La quasi-totalité des machines et équipements industriels dès l’entrée en vigueur

Environ la moitié des produits pharmaceutiques puis l’autre moitié au terme de 7 ans,

70% des produits chimiques, le reste sur une période de 3, 5 et 7 ans.

Les pièces automobiles et les deux roues (>150cc) au terme de 7 ans, et les voitures 10 ans

Le vin après 7 ans, la bière 10 ans

La viande de porc surgelée 7 ans

Les produits laitiers 5 ans

Les Préparations alimentaires 7 ans

La viande de poulet 10 ans

Le champ s’élargit également pour les prestations de service (architecture, urbanisme, environnement, services médicaux, distribution, formation..) , et les investissements.

Lorsque le mécanisme de résolution des conflits entre investisseurs et États du traité Canadien a été critiqué, Jean-Claude Juncker a fait la réflexion suivante : le même mécanisme est présent dans le traité avec le Vietnam, et personne n'a rien dit, c'est passé comme une lettre à la poste. Cela m'a rendu curieux et j'ai trouvé l'analyse suivante, qui commente le traité avec le Vietnam :

http://www.europeanpapers.eu/en/europeanforum/accord-de-libre-echange-ue-vietnam-hierarchisation-objectifs-action-exterieure (14 août 2016)

À plusieurs égards, cet accord de libre-échange illustre la volonté des institutions de l’Union, Commission et Parlement en tête, de se démarquer de la pratique antérieure des États membres et d’accompagner le mouvement visant à préserver la capacité normative des États d’accueil des investissements internationaux.

Les dispositions de l’accord consacrant ce droit de réglementer semblent effectivement préserver le droit pour chaque partie d’adopter les mesures qu’elle juge nécessaire à l’accomplissement d’objectifs politiques légitimes. Si ces derniers font l’objet d’une série d’exemples, la liste n’est toutefois pas exhaustive.[50] De plus, cette même disposition interdit l’interprétation des standards de protection dans le sens de la garantie d’une immuabilité règlementaire et autorise par exemple la cessation de l’octroi d’aides d’États.[51] En revanche, ce droit de réglementer n’est pas une exception que les parties peuvent invoquer pour se soustraire à leurs obligations et, ce faisant, immuniser certaines de leurs règlementations nationales. Il s’agit plus modestement d’un élément que les arbitres devront prendre en compte dans l’interprétation des autres dispositions de l’accord,[52] en vue notamment de tempérer l’application des clauses relatives aux standards de protection. Autrement dit, les parties auront la charge de prouver que la violation alléguée d’une des dispositions de l’accord résulte de la mise en œuvre proportionnée de ce droit dans la poursuite d’objectifs politiques légitimes. Ainsi, les arbitres devront faire face à un travail de conciliation dont on ne peut que constater qu’il met sur un même plan la protection des investissements et l’adoption de mesures politiques dans l’intérêt général.

À titre d’illustration, parmi les “précisions” apportées au traitement juste et équitable, il est prévu qu’une violation de ce dernier peut être caractérisée en cas d’ ”arbitraire manifeste”.[56] De même, lorsque des “actions particulières” de la part des parties sont à l’origine d’ ”espérances légitimes” que les investisseurs auraient pris en compte dans leur décision d’investir, les tribunaux doivent le prendre en compte dans l’application du traitement juste et équitable.[57] Il y a là, nous semble-t-il, des notions suffisamment indéterminées pour laisser aux acteurs du contentieux une influence certaine sur le contenu de la protection conventionnelle offerte par l’accord. Chose que, précisément, les négociateurs souhaitaient éviter.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Discussions "originales" initiées par la Commission : il s'agirait d'un plan pour éventuellement envisager de cesser les politiques déflationnistes qui effectivement déflationnent.

Pour info : Schaüble prétend que l'Allemagne est dans les clous des traités, mais c'est faux du point de vue de son déséquilibre des échanges. Quant à l'objectif de "un tout petit peu moins de 2% d'inflation", on va voir comment il est tenu maintenant que le $ a monté, mais là encore, depuis des années, on est aux fraises.

Il serait peut être temps d'adopter enfin, dans ce domaine comme dans d'autres, une politique.

Citation

La nouvelle n’a pas fait les gros titres de la presse hexagonale. Et pourtant, elle est d’importance : mi-novembre, la Commission européenne a pour la première fois explicitement proposé d’en finir avec la politique d’austérité qu’elle recommande d’appliquer depuis la crise de 2008 et, au contraire, conseillé de procéder à de l’expansion budgétaire en zone euro, du moins pour les pays pouvant se le permettre.

Cette petite « révolution copernicienne » n’a pas échappé à la sagacité des responsables allemands et néerlandais, premiers visés par cette suggestion bruxelloise, leurs Etats étant à l’équilibre ou réalisant des excédents budgétaires. Les discussions promettaient aussi d’être vives le 5 décembre, lors de l’Eurogroupe, la réunion des 19 ministres des finances de la zone euro à Bruxelles.

 

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Accord sur un meilleur contrôle des armes automatiques ou semi-automatiques au niveau européen.

Vous noterez que les propositions les plus ambitieuses de la Commission ont été retoquées par certains états et, sur ce coup là, probablement pas par les anglais.
Presqu'un an de travail pour en arriver là, et ce n'est pas fini (manque des votes nationaux, apparemment) ni bien bien sûr encore implémenté.

J'ai eu vent de la nouvelle... par le New York Times.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le contrôle des armes peut paraître souhaitable et justifié mais il est inefficace que ce soit contre le terrorisme ou contre la grande délinquance; cela ressemble plus à une tentative de désarmer les citoyens européens face à une "union européenne" de moins en moins démocratique et de plus en plus vendue aux grandes entreprises

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 003
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    pandateau
    Membre le plus récent
    pandateau
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...