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[Union Européenne] nos projets, son futur


Messages recommandés

Il y a 8 heures, Alexis a dit :

Mais même dans les lycées privés les plus sélectifs, ils ne font pas ça !

Je ne sais pas comment ça se passe dans les lycées privés capitalistes, mais souvent dans les lycées privés catholiques les frais de scolarité sont modulés en fonction des revenus des parents : les parents riches paient plus cher que les parents pauvres.

Modifié par Wallaby
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il y a 14 minutes, Wallaby a dit :

Je ne sais pas comment ça se passe dans les lycées privés capitalistes, mais souvent dans les lycées privés catholiques les frais de scolarité sont modulés en fonction des revenus des parents : les parents riches paient plus cher que les parents pauvres.

Oui, dans ce cas effectivement.

J'avais compris la remarque de @rogue0 comme une sélection des élèves en fonction des revenus des parents. Mais si c'est juste pour moduler les frais de scolarité en fonction, effectivement, ça existe.

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19 minutes ago, Wallaby said:

Je ne sais pas comment ça se passe dans les lycées privés capitalistes, mais souvent dans les lycées privées catholiques les frais d'inscription sont modulés en fonction des revenus des parents : les parents riches paient plus cher que les parents pauvres.

Wait. Vous avez des minervals pour les études secondaires?

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il y a une heure, mehari a dit :

Wait. Vous avez des minervals pour les études secondaires?

Pour les Lycées privés oui puisqu'ils sont "privés" (mais souvent sous contrat  avec l'État pour toucher des subventions...)

Ps: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Minerval je connaissais pas ce terme.

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18 hours ago, Conan le Barbare said:

Pour les Lycées privés oui puisqu'ils sont "privés" (mais souvent sous contrat  avec l'État pour toucher des subventions...)

Ps: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Minerval je connaissais pas ce terme.

Merci. J'avais pas vu le "privé catholique". Chez nous, le réseau des écoles catholique appartient à l'enseignement public (on parle de réseau libre confessionnel, par opposition au réseau officiel et au réseau libre non-confessionnel). Il n'est pas privé à proprement parler mais il est géré par des pouvoirs organisateurs privés.

 

Minerval est un terme typiquement belge (qui fut introduit dans les anciennes colonies du Royaume) donc marginal. L'étymologie est sympa cependant.

Modifié par mehari
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  • 3 weeks later...

Je réponds ici à une conversation débutée sur le fil de la Composante Air Belge, mais qui à mon avis a plus sa place ici!

Il y a 4 heures, jean_ a dit :

Cette non harmonisation sociale par exemple explique l'explosion du nombre de travailleurs détachés en france 516 000 (!!!) en 2017 (selon la DGT, direction générale du travail), dont une part importante est constituée de travailleurs français (sic !!) qui sont affiliés à la sécu de la pologne, roumanie, etc... évidemment, c'est une concurrence déloyale qui mine les systèmes sociaux des pays qui en sont victime. Je me doute que la France est loin d'être le seul cas en Europe.

De mon point de vue, je ne suis pas opposé à ce que l'on vienne travailler en France, mais alors avec le même statut pour tout le monde. Même chose pour les français qui vont s'expatrier.

Un début d'harmonisation commencerait par mettre fin à ce statut de travailleur détaché.

La question des travailleurs détachés est, à mon sens, une très bonne illustration des conséquences non de la construction européenne elle-même, mais plutôt de ce non-choix (qui dure depuis au moins 30 ans) entre un modèle de coopération interétatique et un modèle fédéral. Ce statut n'est pas une invention de l'UE pour emmerder le monde ou pour imposer un dumping, mais une solution (par ailleurs mauvaise) à un problème réel dans un contexte institutionnel où les états refusent à l'UE les compétences nécessaires pour le régler.

Le problème est clair: dès lors qu'il y a libre circulation des biens, des services et des personnes dans un espace aux conditions très différentes, il y a un risque de dumping à la couverture sociale entre pays membres, en particulier dans une configuration où il y a des pays avec un niveau de salaire, de cotisation et de protection relativement élevé (en gros, les pays fondateurs + quelques pays nordiques) et les pays avec un niveau de salaire, de cotisation et de protection faible (essentiellement les pays de l'est). La mauvaise solution, c'est la directive "travailleurs détachés". Il ne faut pas oublier qu'elle n'a pas été inventée pour organiser le dumping (comme on peut régulièrement le lire ou l'entendre), mais au contraire pour l'empêcher/l'encadrer en fixant un cadre restrictif supposé empêcher cela. C'est une mauvaise solution parce que ça ne marche pas, et cela a des effets pervers comme le bétonnage juridiques de certaines catégories d'abus évidents.

Pourquoi avoir dès lors adopté une solution pareille, dont on se dit qu'on aurait largement pu se passer (si ce n'est que disant cela, on oublie qu'on aurait la même chose, mais sans aucun cadre)? Tout simplement parce que la seule solution structurelle cohérente serait d'éliminer les différences entre états membres par une harmonisation sociale et fiscale, mais (i) ce n'est pas une compétence de l'UE, et (ii) les états membres (ou du moins, un certain nombre d'entre eux) font tout pour que cela ne puisse pas l'être. Taper sur la directive "travailleurs détachés" est sans doute nécessaire quand on constate les abus qu'elle encadre, mais c'est se tromper de cible si on ne va pas au bout du raisonnement en proposant des solutions, les vraies, celles qui ne sont pas dans la directive mais dans une meilleure définition du projet européen:

  • Soit en adoptant clairement et une fois pour toute la volonté d'aller vers une intégration plus poussée sur le modèle fédéral (ou confédéral) qui permettrait de transférer cette compétence au niveau de l'Union (ce qui implique que tous les pays qui s'opposent à cette idée —par exemple la France parce qu'elle a peur de voir son modèle social se transformer, ou les pays de l'est et l'Irlande car ils ont peur de ne plus pouvoir tirer un bénéfice direct de leur jeu volontairement borderline avec les règles) changent d'avis, ou sortent de l'Union (oui, j'y vais franco, ce matin!);
  • Soit en actant clairement et une bonne fois pour toute que le but de l'intégration européenne n'est pas d'arriver à un état (con)fédéral européen mais juste une coopération renforcée, et dans ce cadre permettre le règlement de cette question par des traités bilatéraux entre pays, sans application automatique sur l'ensemble de l'Union (qui, du coup, n'en serait plus vraiment une, soit dit en passant), et en interdisant le travail en-dehors de ces traités (soit, en gros, revenir à la situation en la matière des années 1950-60).
Modifié par Bat
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Je pense qu'il nous faut un plan de marche échelonnant la convergence sociale et fiscale de l'Europe avec un calendrier public détaillant les échéances.

Evidemment, il faut que l'on se mette d'accord sur le type de société que l'on veut.

Certaines multinationales et lobbys (et gouvernements)vont lutter férocement contre. Je pense que d'une manière ou d'une autre, elles finiront par perdre. Reste à savoir quand et comment.

Modifié par jean_
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C'est pas juste des lobbys et des entreprises qui s'opposeront à une harmonisation sociale et fiscale, mais les Etats de l'Union elle même ! Que ce soit ceux qui sont de quasi paradis fiscaux comme l'Autriche ou l'Irlande, ou encore l'Allemagne qui utilise abondamment les travailleurs détachés payés une misère dans les secteurs des transports ou de l'agriculture (Et qui ont fait de ce pays la 1er puissance agroalimentaire d'Europe devant la France !...). 

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Les industriels, gouvernements, mais aussi dans une certaine mesure les peuples ou certaines des organisations qui les représentent. Pensons par exemple au caractère très frileux, voire hostile, des syndicats français à l'idée d'une harmonisation sociale européenne si celle-ci ne consiste pas en une  généralisation du système français (or, un scénario d'extension d'un système national a toute l'Union est probablement le plus improbable), tout en notant que ces syndicats prônent pour une telle harmonisation. On voit que le problème central n'est pas tellement de savoir "faut-il harmoniser", mais:

  • Sur quelles bases?
  • Avec quels objectifs/quelles finalités?
  • Suivant quelle(s) méthode(s) (pour y parvenir)?
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http://piketty.blog.lemonde.fr/2018/01/29/democratiser-leurope-cela-commence-a-la-bce/ (22 janvier 2018)

Alors que nos yeux sont rivés sur les interminables vicissitudes de la coalition allemande, une pièce non moins décisive se joue à Bruxelles dans la plus grande indifférence. Le 22 janvier et le 19 février, dans le secret des réunions des ministères des finances de l’Eurogroupe, doit être en effet posé le premier acte d’un renouvellement en profondeur du directoire de la Banque centrale européenne, avec le remplacement de Vitor Constancio, le vice-président actuel. Dans les deux ans qui viennent, pas moins de 4 des 6 membres de l’organe exécutif de la BCE, Mario Draghi inclus, doivent être remplacés.

Tout indique pourtant que l’avenir des politiques économiques, fiscales et, bien sûr, monétaires des Etats de la zone euro se joue dans cette série de nominations. Car la BCE de 2018 n’a plus grand-chose à voir avec celle qui, à ses débuts, coulait des jours relativement tranquilles à la périphérie de la politique européenne, protégée par son statut d’indépendance. Erigée par les gouvernements et les marchés financiers en institution recours, la BCE est entrée de plain-pied dans la cabine de pilotage de l’Union à la faveur de la crise économique et financière de 2008.

Qu’elle pèse sur les conditions sur lesquelles les Etats financent leur dette sur les marchés, qu’elle suggère l’adoption du traité budgétaire lui donnant jusqu’à son nom (Fiscal Compact), qu’elle somme par courrier les chefs de gouvernement italien ou irlandais d’engager sans attendre un lourd train de réformes ou encore qu’elle intervienne directement sur le cours des négociations politiques de la crise grecque du printemps 2015 par le contrôle de l’accès aux liquidités, c’est toujours en véritable « co-gouvernant » de la zone euro que la BCE agit désormais.

Au terme d’une décennie de crise, la BCE n’a plus rien à voir avec l’institution dessinée par les traités et rivée sur le sacro-saint objectif de stabilité des prix : elle s’est imposée, prévisions à l’appui, en « chief economist » de la zone euro ; elle a acquis un pouvoir exécutif via la « troïka » (avec la Commission européenne et le FMI), qui définit et assure la mise en œuvre des mémorandums dans les pays « aidés » ; elle est au cœur des sommets de la zone euro et de l’Eurogroupe qui coordonnent les économies nationales ; elle est devenue le régulateur du monde bancaire, exerçant un droit de vie et de mort sur les plus grandes banques de la zone euro ; elle s’est imposée comme un réformateur participant aux coalitions qui se constituent autour de la priorité donnée aux « réformes structurelles » (marché du travail), à la « compétitivité » (politique salariale restrictive), etc. ; elle a obtenu de parler d’égal à égal avec les quatre autres « présidents » de l’Union (ceux de la Commission, du Conseil européen et de l’Eurogroupe, auxquels s’est joint sur le tard celui du Parlement européen) quand il s’agit de dessiner l’avenir politique et institutionnel du gouvernement de la zone euro, etc.

Mais tout se passe comme si on allait procéder à une énième nomination technique. Il s’agit bien plutôt d’une occasion rare de peser sur ce pôle crucial du gouvernement de la zone euro, alors même que tout est fait pour maintenir ce choix au ban de l’espace public. D’un côté, les ministres des finances se gardent bien de rendre des comptes à leurs Parlements nationaux de ce qu’ils entendent défendre à Bruxelles ; de l’autre, l’Eurogroupe, institution à peine reconnue par les traités européens mais qui constitue de fait le lieu de décision en la matière, ne connaît aucune forme de contrôle politique. Comme souvent, le Parlement européen qui auditionnera le candidat ainsi choisi arrivera après la bataille, une fois les négociations conduites et les compromis passés, pour donner son avis… consultatif.

Pourtant, les questions ne manquent pas quant à l’avenir des politiques de la BCE et du rôle qu’elle entend jouer : quel sera l’objectif de sa politique monétaire alors que l’inflation a disparu ? Quel soutien entend-elle apporter aux politiques (notamment sociales ou environnementales) de l’Union ? Quels effets redistributifs des politiques de la BCE ? Quelle position dans la réforme du gouvernement de la zone euro ? Quels engagements à l’égard du Parlement européen et des Parlements nationaux ? Quelle place donner aux partenaires sociaux ? Quelle politique de prévention du conflit d’intérêts pour le régulateur bancaire ? A n’en pas douter, la réponse à ces différentes questions déterminera le cours du gouvernement de la zone euro. Il faut pouvoir interroger en amont les candidats, connaître leurs réponses et en débattre.

Marchés financiers et gouvernements semblent se satisfaire de cette situation et jettent un pudique voile d’ignorance sur ce processus de nomination. Et les signaux qui proviennent de Bruxelles ne sont guère rassurants, qui laissent à penser que l’Espagne, estimant son tour venu, proposera, le 22 janvier, pour la vice-présidence de la BCE, son actuel ministre de l’économie, Luis de Guindos, dont l’un des principaux faits d’arme est d’avoir été le président exécutif pour l’Espagne et le Portugal de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers au cœur de la crise financière…

Officiellement, l’Eurogroupe peut se contenter d’un simple avis consultatif du Parlement européen. Mais rien n’oblige pourtant à ce que ce processus de nomination reste ainsi à huis clos et se joue, une fois de plus, sur le mode du jeu des chaises musicales européennes. A défaut de posséder d’ores et déjà l’Assemblée parlementaire de la zone euro préconisée dans la proposition de traité de démocratisation de la zone euro (T-Dem) et dont l’une des fonctions consisterait précisément dans cette supervision politique des nominations des membres du gouvernement de la BCE, rien n’empêche, en l’état, les ministres des finances de rendre publics les critères politiques qui fondent leurs préférences pour tel ou tel, mais aussi les conditions qu’ils entendent imposer aux candidats.

Rien n’interdit que plusieurs candidats, à la présidence notamment, s’avancent publiquement dans les mois qui viennent, qu’ils soient auditionnés devant les représentations nationales, et qu’ils disent leurs engagements. Et rien enfin ne fait obstacle à ce que le Parlement européen conditionne sa participation à la procédure de nomination au respect de l’ensemble de ces exigences politiques minimales. C’est la condition pour que partis, syndicats et ONG européennes se fraient un chemin et puissent peser sur les politiques économiques, fiscales et monétaires qu’il sera possible de conduire à l’avenir au sein de la zone euro. Ce serait une première étape – modeste, mais réelle – vers la démocratisation de l’Europe.

A Athènes, en septembre 2017, Emmanuel Macron appelait avec emphase l’Europe à « de la démocratie, de la controverse, du débat, de la construction par l’esprit critique et le dialogue » ! Le moment est venu d’accorder les actes et les discours.

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Concernant l'harmonisation sociale et fiscale, il me semble que la stratégie des petits pas est la meilleure.

  • Instaurons un salaire minimum européen
  • Instaurons une couverture sociale minimale européenne
  • Concernant la fiscalité: quel que soit son pays de résidence, tout européen devra payer le reste (s'il y en a) des impots qu'il aurait payé s'il était dans son pays d'origine (impôt universel) comme le pratique les USA pour leurs ressortissants

 

Chacun doit pouvoir garder ses spécificités:

  • Cessons d'obliger les états à démolir leurs services publics s'ils ne le souhaitent pas.
  • Le fonctionnement de l'Europe doit garantir la pérennité du fonctionnement de chaque État comme il l'entend et  ne doit pas être mortifère pour ses entreprises et le mode de vie de ses habitants.
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Il y a 3 heures, jean_ a dit :

Je pense qu'il nous faut un plan de marche échelonnant la convergence sociale et fiscale de l'Europe avec un calendrier public détaillant les échéances.

Evidemment, il faut que l'on se mette d'accord sur le type de société que l'on veut.

Certaines multinationales et lobbys (et gouvernements)vont lutter férocement contre. Je pense que d'une manière ou d'une autre, elles finiront par perdre. Reste à savoir quand et comment.

yep ! une Europe des peuples ou les peuples peuvent s'épanouir, ou tous ont un avenir et un espoir ! Ca me rappelle presque un programme électoral

Révélation

 

 

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Élargissement aux Balkans occidentaux

https://ec.europa.eu/commission/sites/beta-political/files/communication-credible-enlargement-perspective-western-balkans_fr.pdf (6 février 2018)

L’UE elle-même doit s’assurer qu’elle sera prête sur le plan institutionnel à accueillir de nouveaux États membres dès que ceux-ci rempliront les conditions prévues. Il importe que l’Union soit plus forte et plus solide, avant de pouvoir s’étoffer.

Le recours au vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil est un instrument essentiel qui permet de prendre les décisions nécessaires dans une Union européenne à 27. Pour garantir une prise de décision efficace, il sera nécessaire d’au moins maintenir le vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil pour certains domaines d’action. La Commission adoptera des communications sur la possibilité d’étendre le recours au vote à la majorité qualifiée au cours du troisième trimestre de 2018.

Être membre de l’Union européenne signifie qu’il faut accepter et promouvoir ses valeurs. Lorsqu’on réfléchit à l’avenir de l’Union européenne, il apparaît qu’un mécanisme plus efficace doit être mis en place pour garantir que des mesures effectives peuvent être prises afin de traiter les menaces de nature systémique ou la violation systémique de ces valeurs par l’un ou l’autre des États membres de l’UE. En octobre 2018, la Commission présentera une initiative visant à renforcer le contrôle du respect de l’état de droit dans l’Union européenne. Les traités d’adhésion pourraient fournir une base juridique à l’établissement d’un tel mécanisme dans le cadre des traités.

L’adhésion des pays des Balkans occidentaux aura une incidence sur les dispositions institutionnelles existantes au sein de l’UE. Des propositions portant sur ces questions institutionnelles seront nécessaires avant la clôture des négociations. Au moment d’aborder les dispositions institutionnelles relatives au prochain élargissement, il convient de tenir compte de l’adhésion future d’autres pays des Balkans occidentaux. En particulier, le recours au vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil est un instrument essentiel qui permet de prendre les décisions nécessaires dans une Union européenne à 27.
Des dispositions spéciales et des engagements irrévocables doivent également être mis en place pour faire en sorte que les nouveaux États membres ne soient pas en mesure de bloquer l’adhésion d’autres pays candidats des Balkans occidentaux. Des dispositions spéciales seront aussi nécessaires en ce qui concerne les langues nationales des futurs États membres.

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Deux siècles après la dissolution de l'Union de Pologne-Lituanie, l'Union Européenne redécouvre le problème du Liberum Veto. (Pour rappel, après un siècle d'immobilisme grâce à ce système, la Pologne et la Lituanie se font bouffer par la Russie, la Prusse, et l'Empire Austro-Hongrois. Aujourd'hui, le territoire de la Lituanie historique est principalement en Biélorussie et en Ukraine.)

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Le 11/02/2018 à 15:48, rendbo a dit :

Ca me rappelle presque un programme électoral

Et dire qu'à cette époque, la chanteuse derrière le joli minois du mannequin suédois Rebecca Carlborn... s'appelait Marine :tongue:

 

Il y a 18 heures, Papi Pépite a dit :

http://www.opex360.com/2018/02/13/lotan-sinquiete-initiatives-de-lunion-europeenne-matiere-de-defense/

Ou comment dire : "On veut pas être exclu de l'Europe on veut que tout le monde achète US" :bloblaugh:

Stoltenberg, norvégien de nationalité, américain de loyauté - il est secrétaire général de l'OTAN, sa fonction domine son passeport - peut bien s'inquiéter, il n'y a pas de souci pour l'OTAN à terme prévisible de la part d'initiatives de défense européenne à terme prévisible.

Cela fait vingt ans au bas mot que la "défense européenne" est un sujet. Il n'a guère avancé - pour être gentil, sinon on pourrait dire aussi "pas du tout" - et il y a à cet état de fait des raisons de fond permanentes, toujours vérifiées aujourd'hui. La défense européenne, c'est l'OTAN.

La défense de la France, bien évidemment c'est différent. Mais c'est un autre sujet.

Modifié par Alexis
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C'est très intéressant tous ces cris d'orfraies. D'un côté les Américains passent leur temps à dire qu'il faut que l'Europe fasse plus pour sa défense, et de l'autre, quand l'Europe fait précisément ça, le discours change pour dire "il est hors de question que vous fassiez concurrence à l'OTAN en étant capable de vous débrouiller tout seuls".

J'aime aussi le laïus sur le "pas de nouvelle barrière". Il ne remet nullement en question les anciennes. Pas de compétitivité possible sans réciprocité. 

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1 hour ago, Kelkin said:

C'est très intéressant tous ces cris d'orfraies. D'un côté les Américains passent leur temps à dire qu'il faut que l'Europe fasse plus pour sa défense, et de l'autre, quand l'Europe fait précisément ça, le discours change pour dire "il est hors de question que vous fassiez concurrence à l'OTAN en étant capable de vous débrouiller tout seuls".

J'aime aussi le laïus sur le "pas de nouvelle barrière". Il ne remet nullement en question les anciennes. Pas de compétitivité possible sans réciprocité. 

Rien de bien nouveau: la politique américaine pour l'OTAN, c'est de partager le coût autant que possible, de faire augmenter les dépenses européennes autant que possible, et de ne rien partager du commandement, de la désignation des priorités générales et choix opérationnels, mais aussi de la fixation des normes militaires.... Et évidemment de ne rien partager (ou aussi peu que possible) du marché militaire européen. Simple, non? Dans une certaine mesure, c'est le jeu.... Mais évidemment, le déséquilibre naturel des puissances au sein de l'OTAN fait que les Etats européens, surtout les petits et moyens (à l'échelle de l'Europe), n'ont que peu d'intérêt à dépenser dans le militaire, puisque quoiqu'ils foutent dedans, ils seront toujours trop petits pour peser quoique ce soit et avoir gain de cause sur quoique ce soit. Et c'est pas tellement mieux pour les plus grands, pour qui l'écart avec les USA reste gigantesque. Mais si, pour une raison ou une autre, il y a un embryon de "réveil stratégique" dans une Europe réalisant que sa sécurité n'est plus assurée quoiqu'il arrive, et que c'est pas cool de voir du fric partir de chez soi pour des armes étrangères, surtout si on se met à acheter plus, alors des trucs commencent à bouger un peu.... Et là, la réaction otanienne pour une si petite décision et de si petits montants semble révélatrice. 

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Il y a 5 heures, Tancrède a dit :

Rien de bien nouveau: la politique américaine pour l'OTAN, c'est de partager le coût autant que possible, de faire augmenter les dépenses européennes autant que possible, et de ne rien partager du commandement, de la désignation des priorités générales et choix opérationnels, mais aussi de la fixation des normes militaires.... Et évidemment de ne rien partager (ou aussi peu que possible) du marché militaire européen. Simple, non? Dans une certaine mesure, c'est le jeu.... Mais évidemment, le déséquilibre naturel des puissances au sein de l'OTAN fait que les Etats européens, surtout les petits et moyens (à l'échelle de l'Europe), n'ont que peu d'intérêt à dépenser dans le militaire, puisque quoiqu'ils foutent dedans, ils seront toujours trop petits pour peser quoique ce soit et avoir gain de cause sur quoique ce soit. Et c'est pas tellement mieux pour les plus grands, pour qui l'écart avec les USA reste gigantesque. Mais si, pour une raison ou une autre, il y a un embryon de "réveil stratégique" dans une Europe réalisant que sa sécurité n'est plus assurée quoiqu'il arrive, et que c'est pas cool de voir du fric partir de chez soi pour des armes étrangères, surtout si on se met à acheter plus, alors des trucs commencent à bouger un peu.... Et là, la réaction otanienne pour une si petite décision et de si petits montants semble révélatrice. 

L'Europe idéale pour l'Oncle Sam :

Groupe de pays suffisamment unifiés pour ne plus se faire la guerre et devenir un marché lucratif pour les compagnies américaines mais pas trop unifiée quand même pour ne pas voir l'émergence d'une identité et donc une politique européenne qui pourrai transformer ce bloc en adversaire commercial trop sérieux.

Après si on arrive à faire peur à ce gros bloc en lui disant que son voisin est très très méchant et qu'il mange des enfants au petit déj mais que nous avons les produits supertopmoumoute pour qu'ils se défendent c'est la cerise sur la gâteau.

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8 minutes ago, Arland said:

 

Après si on arrive à faire peur à ce gros bloc en lui disant que son voisin est très très méchant et qu'il mange des enfants au petit déj mais que nous avons les produits supertopmoumoute pour qu'ils se défendent c'est la cerise sur la gâteau.

D'un autre côté, on m'a toujours pas prouvé que les Russes mangeaient pas des enfants au petit déj: suffit de voir comme ils balançaient les fromages, fruits et légumes ou encore la viande venant d'Europe quand les sanctions ont commencé.... Faut bien qu'ils mangent quelque chose, non? CQFD. Ils doivent manger des enfants... Et Poutine a une tête à manger des petits bébés (mais pas trop parce que c'est pas bon pour la ligne). 

Modifié par Tancrède
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il y a 12 minutes, Arland a dit :

Après si on arrive à faire peur à ce gros bloc en lui disant que son voisin est très très méchant et qu'il mange des enfants au petit déj mais que nous avons les produits supertopmoumoute pour qu'ils se défendent c'est la cerise sur la gâteau.

 

il y a 3 minutes, Tancrède a dit :

D'un autre côté, on m'a toujours pas prouvé que les Russes mangeaient pas des enfants au petit déj: suffit de voir comme ils balançaient les fromages, fruits et légumes ou encore la viande venant d'Europe quand les sanctions ont commencé.... Faut bien qu'ils mangent quelque chose, non?

Allez-y mollo sur l'ironie, Messieurs. :dry:

Car voici la réalité :

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18 minutes ago, Alexis said:

 

Allez-y mollo sur l'ironie, Messieurs. :dry:

Car voici la réalité :

 

Alexis, arrête avec tes stéréotypes: tout le monde sait que l'homme rouge (cad le Russe) ne mange plus de couteau entre ses dents depuis bien longtemps. Il émince probablement les bébés avec... Avant de les servir avec des fèves au beurre et un excellent chianti.... Ah, non, ça c'est encore quelqu'un d'autre. 

Modifié par Tancrède
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Il y a 6 heures, Tancrède a dit :

Alexis, arrête avec tes stéréotypes: tout le monde sait que l'homme rouge (cad le Russe) ne mange plus de couteau entre ses dents depuis bien longtemps. Il émince probablement les bébés avec... Avant de les servir avec des fèves au beurre et un excellent chianti.... Ah, non, ça c'est encore quelqu'un d'autre. 

Nous on s'arrête à l'image que le bébé-nibalisme c'est sale, mais en fait je m’aperçois que ça à l'air bon les recettes proposées. Je comprends pourquoi les Russes nous seront toujours supérieur !

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