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France 2 : Ouvéa autopsie d'un massacre.


g4lly

Messages recommandés

Je viens de voir ce documentaire.

La subjectivité des commentaires me laisse vraiment dubitatif, tout est présenté comme si les preneurs d'otages étaient des enfants de coeur, qui ont capturé des otages pour rigoler, comme si les moyens mis en place étaient totalement disproportionnés en regard de l'objectif à atteindre: est-ce que la journaliste à une idée de la difficulté d'un assaut contre une grotte au sommet d'une colline en pleine jungle face à des preneurs d'otages armés de FAMAS et d'une mitrailleuse...

Est ce que la journaliste a décrit, aussi, les agissements des membres du FLNKS contre leurs opposants, le martyr des gendarmes...(c'est vrai j'oubliais c'était un malentendu)

Est ce que la journaliste considère au même titre que les autres la mort des deux militaires qui ont donné l'assaut ....

est ce que l'avocat quand il parle d'une balle dans le genou ne cherche pas à induire l'idée de torture alors que la blessure était clairement au niveau la cuisse et que oui on peut mourir d'une balle dans la cuisse (même si il est inadmissible de n'avoir pas fait hospitaliser le ravisseur)

Quand l'avocat parle de balle dans la tête il en en déduit éxécution sommaire, connait-il la précision des tireurs qui cherchaient, pendant l'assaut à tirer pour tuer

Les militaires n'ont pas fait dans la dentelle, c'est sur et c'était obligé, si il ya eu des exécutions et des maltraitances c'est innaceptable, maintenant quand on connait les exactions des membres du FLNKS, je comprend l'état d'esprit des militaires qui pour le moins ont du un peu secouer les survivants, maintenant si il y a eu éxécutions pourquoi y a t-il eu des survivants...?

Bref, la france a retenu la manière forte, on peut en discuter longtemps si d'autres méthodes auraient aboutie, nous ne le sauront jamais, mais je constate au moins une chose: il n'y a plus eu de prises d'otages par la suite!

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Extramusicaman...et j'ai pas compris pourquoi tu voulais me donner la chasse.

Bon je ne suis pas ici pour excuser les gars du FLNKS ou quoi que ce soit l'assaut était peut être inévitable je sais pas. En tout cas ils n'avais pas a tuer les 4 gendarme ni de capturé les autres.

Ce que je vois par contre c'est que les gars ont été torturé(vrai ou faux?) que ce soit les preneur d'otage ou les gars du village soupçonné de l'aidé(la encore vrai ou faux?).

Si c'est vrai tu peux ouvrir toute les chasse que tu veux sa changera pas mon point de vue sur mon beau pays. Et sa notion toute relative du droit des peuple a disposé d'eux même(Pays des droits des l'homme sauf en période d'élection?)

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Ce que je voulais dire, c'est qu'il ne faut pas tirer des plans sur la comète ou tomber dans la grandiloquance, genre le pays des droits de l'homme et blabla....

Durant l'assaut, vu l'armement des gars du FLNKS et les gars en charge de l'assaut il ne pouvait y avoir que des dégats....

Après l'assaut, déhors il y avait des gendarmes mobiles, pas forcement très calmes après le massacre dans la gendarmerie. Bref, ce n'était pas très malin de les mettre là, ou de leur confier les prisonniers. Ca c'est peut-être une faute de commandement.

Et puis c'est tout, une histoire d'hommes avec leurs faiblesses, leurs peurs et leurs erreurs. Ca n'aurait jamais du arriver....

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Je viens de voir ce documentaire.

La subjectivité des commentaires me laisse vraiment dubitatif, tout est présenté comme si les preneurs d'otages étaient des enfants de coeur, ...

L'intérêt c'est de voir la prévisibilité de l'armée ... c'est assez intéressant ... on leur a confié la mission dans le seul but que ça partent en couille même si c'est pas dit ... et forcement ça part en couille. Et a aucun moment ils ne se sentent les dindons de la farce. Le général droit dans ses bottes et Pons qui brodent le sourire aux lèvres genre je les ait bien niqué...

A aucun moment a part les gendarme et les gars du GIGN, les autres militaires ne mettent en balance les risques pour les otages et les assaillant... c'est évoqué mais pas discuté ... et il est implicitement admis que l'assaut même s'il doit couter la vie a 5 militaire et 5 otages - comme le précise le général -, est nécessaire...

Quant aux preneurs d'otages qui ne sont pas des enfant de cœur ... il semble que les deux groupe aient été réglo avec les otages. Premier groupe libéré sans violence, et second groupe plutôt bien traité, en gros il n'y avait aucune urgence a l'assaut du moins pour la santé des otages. Sauf si on pense que le chef du GIGN a pas assez de discernement pour évaluer le risque de la situation...

Pour le "calme" qui a suivit les pour parlé, le changement de gouvernement y est surement pour quelques choses ... m'enfin c'est la que tu te dis que Mitterrand c'était quand meme un sacré vicelard.

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G4lly tu dis

L'intérêt c'est de voir la prévisibilité de l'armée ... c'est assez intéressant ... on leur a confié la mission dans le seul but que ça partent en couille même si c'est pas dit ... et forcement ça part en couille. Et a aucun moment ils ne se sentent les dindons de la farce. Le général droit dans ses bottes et Pons qui brodent le sourire aux lèvres genre je les ait bien niqué

C'était quoi l'embrouile (je n'ai pas vu le reportage...) ?

Le summum c'est quand ils ont abattu Eloi Machoro... Un coup de FR F1 dans le sternum  et tout le monde s'est retrouvé à discuter pour calmer le jeu.

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C'était quoi l'embrouile (je n'ai pas vu le reportage...) ?

Y a pas d'embrouille, juste qu'il semble que depuis le début tout a été fait pour que ca finissent en bain de sang. Et que tout ce petit monde y est allé gaiement.

Alors soit Legorjus raconte n'importe quoi. Lui dit qu'a aucun moment les otages non été en danger, que l'assaut n'était pas nécessaire etc. et visiblement les otages interrogé ne semble pas avoir été menacé, tellement pas qu'il ont pu faire rentrer des armes dans la grotte etc.

Enfin d'un coté on nous dis que c'était presque bon enfant et que c'était juste une question de temps... et de l'autre Pons semble bidonner un scénario genre la négociation mene a rien il faut en finir vite.

Ce qui me tracasse la dedans c'est la position des militaires, qui annoncent clairement dans un courrier que l'assaut risque de faire plusieurs mort chez les assaillant et chez les otages ... que le contexte est pas super urgent vu qu'il y a des échange avec les preneur d'otage et que ca se passe correctement ... mais que malgré tout personne ne rechigne mener l'assaut. Bien au contraire.

Envoyer le 11 choc faire de la libération d'otage ... c'est pas anodin ... on est loin de l'opération de police ... et plutôt sur le mode liquidation. L'étonnant c'est qu'il ne semble pas a aucun moment que cela ne gêne le général Villar de jouer ce rôle qui n'est pas le sien dans un contexte qui n'est pas une guerre, sur le territoire national, avec des méthodes inadaptés ... a aucun moment cela ne le gêne de jouer le rôle de l'éléphant dans le magasin de porcelaine.

L'air de rien une partie du territoire a été placé sous régime spécial ... couvre feu ... toute la "tribu" retenu, visiblement même le mec du GIGN parle de torture, et après l'assaut d'absence de soin amenant au décès ... Et la j'ai un peu de mal a mon armée, comment se laisser entrainer a ces connerie juste parce que ca arrange Pons ... y a pas dans la hierarchie un ou deux moins bete pour se dire que si ca defoule sur le coup, sur le long terme ca donne une image déplorable.

Heureusement qu'il y a des "coup" comme le Ponant qui montre une autre facette du metier.

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Enfin, Legorjus c'est surtout fait prendre en otage avec 5 membres du GIGN. Sans doute ceci explique cela.... 

Faut voir le contexte, le bordel a duré quand même 15 jours....

- 3 (4 en fait) gendarmes massacrés à coups de hache dans l'assaut d'une gendarmerie(22/04) ; plus 27 gendarmes + 6 GIGN et un Procureur de la République pris en otage.

- Bagarres autour du scrutin régional...

- 29/04 mort de José LAPETITE, En principe tué par un commando du FLNKS...

- Il y a des tirs d'artillerie (30 /04) du patrouilleur la Moqueuse, sur une position d'hommes armés, prise d'assaut par les Gendarmes Mobiles....

Le 2 mai la voiture de Jean-Pierre DETEIX est détruite à Nouméa par un attentat à l'explosif....

Les années précédentes il y avait eu des fusillades entre "indépendantistes" et "loyalistes", 30 novembre 1984 : Fusillade de OUEGOA, plusieurs morts...

05 décembre 1984 : TIENDANITE (10 morts....)

Ca commençait a faire désordre et la situation était tendue depuis longtemps. Raisonner comme si c'était une "gentille" prise d'otages me semble hors contexte....

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Enfin, Legorjus c'est surtout fait prendre en otage avec 5 membres du GIGN. Sans doute ceci explique cela...

Lui dit que c'est le procureur qui a voulu aller négocier seul et que finalement lui et ses homme sont allé avec pour pas le laisser seul et qu'il ont été pris a ce moment la. Qu'il a été libéré quelques heures apres avec le proc.

Faut voir le contexte, le bordel a duré quand même 15 jours....

- 3 (4 en fait) gendarmes massacrés à coups de hache dans l'assaut d'une gendarmerie(22/04) ; plus 27 gendarmes + 6 GIGN et un Procureur de la République pris en otage.

a la gendarmerie, l'occupation a merdé quand un gendarme a sortie une arme et s'est suivi un echange de coup de feu, le toubib interviewé et un gendarme affirment que les 4 gendarmes ont été tué par balle ... et pas massacré a l'arme blanche comme l'ont raconté les journaux TV...

- Bagarres autour du scrutin régional...

- 29/04 mort de José LAPETITE, En principe tué par un commando du FLNKS...

- Il y a des tirs d'artillerie (30 /04) du patrouilleur la Moqueuse, sur une position d'hommes armés, prise d'assaut par les Gendarmes Mobiles....

Le 2 mai la voiture de Jean-Pierre DETEIX est détruite à Nouméa par un attentat à l'explosif....

Les années précédentes il y avait eu des fusillades entre "indépendantistes" et "loyalistes", 30 novembre 1984 : Fusillade de OUEGOA, plusieurs morts...

05 décembre 1984 : TIENDANITE (10 morts....)

Ca commençait a faire désordre et la situation était tendue depuis longtemps. Raisonner comme si c'était une "gentille" prise d'otages me semble hors contexte...

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Peu importe en fait à la hache ou à la balle, le résultat est le même...

Raconter que la prise de la gendarmerie, était sous le mode gentil me parait un peu léger. Etant donné le contexte, ce type d'action  impliquait le risque de dérapage.

Je veux bien croire que le FLNKS n'a pas mesuré la portée. Mais une fois lancé le bordel, ça ne change rien à l'affaire....

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J'étais pas bien vieux à l'époque mais les types du FLNKS étaient les plus excités de tous, ce qui est étonnant c'est le temps (qui m'a paru assez long) avant que tout ne s'achève. J'en connais qui auraient eu moins de scrupules.

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Je me souviens fort bien de cet évènement. Concernant le sort des preneurs d'otages, j'ai  quelques regrets qu'ils n'aient pas été traduits devant les assises, mais que l'on ne s'y méprenne pas, je n'irai pas pleuré la mort d'assassins. En gros, ils n'eurent que le sort qu'ils ont cherché.*

(* pour des raisons d'ordre familiale, je reste très solidaire de nos gendarmes. Je connais bien le déroulement de leurs meurtres et surtout leurs conditions sordides. Les auteurs de cette attaque étaient à mes yeux indéfendables et inexcusables).

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  • 3 years later...

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/06/03/l-ancien-patron-du-gign-affirme-que-des-independantistes-ont-ete-executes-en-1988-a-ouvea_1531350_3224.html

Philippe Legorjus, ancien patron du GIGN, affirme que des indépendantistes kanaks ont été exécutés en 1988 lors de l'assaut de la grotte d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie. "Je n'ai pas assisté aux exécutions mais j'ai vu des choses. Par exemple la manière dont Alphonse Dianou a été traité après l'assaut. Il est mort d'un manque de soins", déclare l'ancien militaire dans les Nouvelles Calédoniennes. "Pour les autres [deux Kanaks], les debriefings ont bien montré qu'il y avait eu exécution. Effectivement", ajoute-t-il.

Ses déclarations interviennent à quelques mois de la sortie, le 21 septembre, du film de Mathieu Kassovitz L'Ordre et la Morale [la page Facebook du film], qui retrace ces événements et dans lequel le réalisateur incarne également le personnage de Philippe Legorjus.

Emmené par le militant indépendantiste Alphonse Dianou, un commando du FLNKS (Front de libération nationale kanak socialiste) a attaqué le 22 avril 1988 la gendarmerie de Fayaoué, tuant quatre gendarmes. Les activistes avaient ensuite emmené une quinzaine d'otages dans la grotte de Gossanah, en pleine élection présidentielle française.

Le 5 mai 1988, l'opération "Victor" était déclenchée pour libérer les otages. Deux militaires trouvèrent la mort et 19 Kanaks étaient tués, suscitant ensuite une vive controverse sur les conditions de leur mort. "Il y a eu une loi d'amnistie dans le mois qui a suivi. Je trouve cela aberrant", déclare également Philippe Legorjus, qui a quitté la gendarmerie peu de temps après le drame d'Ouvéa.

A propos de L'ordre et la Morale de Mathieu Kassovitz, Philippe Legorjus déclare "[ce film] est très beau et reflète bien la réalité", soulignant que le réalisateur avait revu son scénario initial "trop caricatural" pour livrer finalement un film "équilibré". L'épisode de la grotte d'Ouvéa avait provoqué un électrochoc en Nouvelle-Calédonie. Moins de deux mois après, indépendantistes kanaks et "caldoches" loyalistes avaient enterré la hache de guerre, en signant le 26 juin 1988 sous l'égide du premier ministre de l'époque, Michel Rocard, les accords de Matignon.

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Extramusicaman...et j'ai pas compris pourquoi tu voulais me donner la chasse.

Bon je ne suis pas ici pour excuser les gars du FLNKS ou quoi que ce soit l'assaut était peut être inévitable je sais pas. En tout cas ils n'avais pas a tuer les 4 gendarme ni de capturé les autres.

Ce que je vois par contre c'est que les gars ont été torturé(vrai ou faux?) que ce soit les preneur d'otage ou les gars du village soupçonné de l'aidé(la encore vrai ou faux?).

Si c'est vrai tu peux ouvrir toute les chasse que tu veux sa changera pas mon point de vue sur mon beau pays. Et sa notion toute relative du droit des peuple a disposé d'eux même(Pays des droits des l'homme sauf en période d'élection?)

salut

ouais, tu peux parler du pays des droits de l'homme

tu sais, le pays qui autorise le vote des gens (c'est surtout pour les blancs) en 2014 uniquement pour ceux qui sont là depuis 10 ans

partout, tu as un homme- une voix mais pas sur le Caillou

je cite : "Quant au DOCUMENT D’ORIENTATION, il prévoit le transfert progressif à la Nouvelle-Calédonie de pouvoirs concernant en particulier l'enseignement, les impôts et taxes qu'elle percevra, le commerce extérieur, les transports et communications, le droit civil et commercial ainsi que la sécurité civile. Le document prévoit également une «citoyenneté calédonienne» qui sera reconnue aux personnes y résidant depuis moins  de 3 ans. Seuls ces derniers prendront part aux scrutins concernant le territoire. Leur accès au marché du travail sera protégé pour certains emplois."

A. La restriction du droit de suffrage

La restriction du droit de suffrage en Nouvelle-Calédonie, aucunement envisagée en Polynésie française, a pour point de départ la ferme volonté des consignataires de l'accord de Nouméa de restreindre l'électorat géographiquement ou professionnellement mobile dont la participation incidente, voire provoquée au suffrage en Nouvelle-Calédonie pour des consultations d'intérêt local: approbation de l'accord de Nouméa, élections aux assemblées de province et donc au congrès de la Nouvelle-Calédonie ou encore consultations d'autodétermination en fin de période transitoire, présenterait le risque de peser, même marginalement, sur le résultat de ces différentes consultations dans un sens qui pourrait être initialement défavorable à l'accord et ultérieurement défavorable aux partisans de l'indépendance, d'abord dans la gestion des affaires locales, finalement pour l'accession à la souveraineté internationale, dite " pleine souveraineté ". Tout cela fait tout de même beaucoup d'hypothèses ; mais il est vrai que la voie d'une telle exclusion du droit de suffrage à l'encontre des électeurs de moins de trois ans de domicile avait déjà pu être tracée à l'occasion de la consultation d'autodétermination de 1987 et validée par la décision précitée 87-226 DC du Conseil constitutionnel en date du 2 juin 1987.

En revanche, une exclusion qui concernait des électeurs de moins de dix ans de domicile devait être considérée comme attentatoire au caractère universel du suffrage et donc inconstitutionnelle au regard des alinéas 3 et 4 de l'article 3 de la Constitution. Cette position doctrinale a rencontré l'assentiment du pouvoir politique qui a eu recours, en 1988, à la voie référendaire pour faire adopter une législation organisant une telle restriction du droit de suffrage en Nouvelle-Calédonie, à l'occasion de la consultation d'autodétermination prévue initialement dix ans plus tard, puis, en 1998, à la voie de la révision constitutionnelle pour prévenir la censure, tenue pour certaine, d'une législation parlementaire maintenant la même restriction du suffrage pour la consultation des populations intéressées sur l'accord de Nouméa, substituée à la consultation d'autodétermination précitée, et pour les consultations d'intérêt local suivantes.

Autrement dit, le recours au référendum législatif de 1988 comme le recours à la révision constitutionnelle de 1998 permettaient de prévenir la censure du Conseil constitutionnel sur une législation qui visait à restreindre le droit de suffrage et donc à lui faire perdre son caractère universel. On imagine sans peine que le pouvoir constituant dérivé, si attaché par ailleurs à la promotion des droits de l'homme en France et dans le monde, ne s'en est pas glorifié. En particulier, il s'est bien gardé de modifier l'article 3, alinéa 3 de la Constitution qui a fait ainsi l'objet d'une révision implicite, admise par le juge constitutionnel implicitement. Bien plus, soucieux de ne pas rompre le lien établi depuis la Révolution française entre la citoyenneté et le suffrage, le pouvoir constituant dérivé est allé, de façon passablement hypocrite, jusqu'à inventer une citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie de laquelle il déduit précisément l'accès au corps électoral restreint.

Or, dans la définition de ce corps électoral restreint, le Conseil constitutionnel a refusé l'atteinte portée au principe d'égalité par l'exclusion du suffrage des nationaux français installés en Nouvelle-Calédonie après le 8 novembre 1998 alors même qu'ils justifieraient de dix années de résidence continue. Ainsi, de façon remarquable dans le contexte du renforcement de la spécialisation du droit constitutionnel de l'outre-mer non départementalisé, c'est le souci inverse d'une lecture restrictive de l'accord de Nouméa et de la loi constitutionnelle consécutive qui aura animé le juge constitutionnel, trouvant ici, à bon escient, l'occasion d'appliquer la réserve précitée relative aux " dérogations " qui " ne sauraient intervenir que dans la mesure strictement nécessaire à la mise en oeuvre de l'accord ". Aussi importantes que soient les marges que le droit constitutionnel écrit et jurisprudentiel peut vouloir offrir spécifiquement à l'outre-mer non départementalisé, la décision courageuse 99-410 DC du 15 mars 1999 qui repose sur une interprétation justement restrictive de la dérogation au caractère universel du suffrage, établit suffisamment que l'intégration de cet outre-mer au droit constitutionnel, autant que possible, aussi souvent que nécessaire, demeure un souci constant pour le Conseil constitutionnel.

Toutefois, on a vu se profiler aussitôt un projet de révision de la révision pour insérer un avant-dernier alinéa à l'article 77 nouveau de la Constitution ainsi rédigé: " Pour la définition du corps électoral aux assemblées de province et au congrès de la Nouvelle-Calédonie, le tableau auquel se réfère l'accord mentionné au premier article de l'article 76 est le tableau des personnes non admises à participer à la consultation prévue à cet article. " En clair, l'adoption de ce texte par le Congrès signifierait une nouvelle sanction du juge constitutionnel dont la solution en faveur du caractère nécessairement " glissant " du corps électoral restreint devrait être ainsi abandonnée: tous les nationaux français qui se seraient installés en Nouvelle-Calédonie après le 8 novembre 1998 se verraient alors définitivement privés de la possibilité de voter aux élections locales, quelle que soit la durée de leur domicile continu.

tirés de  http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/cahiers-du-conseil/cahier-n-12/l-apport-de-l-evolution-institutionnelle-de-l-outre-mer-non-departementalise-au-droit-constitutionnel-depuis-1998.52103.html

pour moi (qui en revient, du Caillou) l'attaque des gendarmeries, le vol des armes (et des FM), le supplice des gendarmes découpés à la machette devant leur femmes etait une déclaration de guerre.

Ce n'est peut etre pas glorieux, les corvées de bois, mais en tout cas, il n'y a plus eu de prises d'otages. Donc, quelque part, ce fut benefique (comme la disparition de certains leaders jusqu'au boutistes qui, par leur attitude bloquaient toute evolution)

Laisser faire, reculer, aurait été nefaste

sais tu qu'en "terre independantiste", les fermes, maisons des blancs sont déjà revendiquées pour l'apres 2014.

Les occupants qui vivent, travaillent, developpent, eux n'auraient que comme choix de partir une main devant ou une main derriere... la valise ou le cercueil ?

sais tu que les armes de chasse sont maintenant en vente libre et que tout le monde s'arme.

la psychose, la crainte des vols, des viols (des blanches) fait que l'atmopshere se tend.

Les leaders indépendantistes font courir dans les tetes des jeunes que l'echeance pour l'independance est en 2014 et pas apres...

Pour ma part, et mes amis sur place, nous sommes inquiets

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salut

ouais, tu peux parler du pays des droits de l'homme

tu sais, le pays qui autorise le vote des gens (c'est surtout pour les blancs) en 2014 uniquement pour ceux qui sont là depuis 10 ans

partout, tu as un homme- une voix mais pas sur le Caillou

je cite : "Quant au DOCUMENT D’ORIENTATION, il prévoit le transfert progressif à la Nouvelle-Calédonie de pouvoirs concernant en particulier l'enseignement, les impôts et taxes qu'elle percevra, le commerce extérieur, les transports et communications, le droit civil et commercial ainsi que la sécurité civile. Le document prévoit également une «citoyenneté calédonienne» qui sera reconnue aux personnes y résidant depuis moins  de 3 ans. Seuls ces derniers prendront part aux scrutins concernant le territoire. Leur accès au marché du travail sera protégé pour certains emplois."

A. La restriction du droit de suffrage

La restriction du droit de suffrage en Nouvelle-Calédonie, aucunement envisagée en Polynésie française, a pour point de départ la ferme volonté des consignataires de l'accord de Nouméa de restreindre l'électorat géographiquement ou professionnellement mobile dont la participation incidente, voire provoquée au suffrage en Nouvelle-Calédonie pour des consultations d'intérêt local: approbation de l'accord de Nouméa, élections aux assemblées de province et donc au congrès de la Nouvelle-Calédonie ou encore consultations d'autodétermination en fin de période transitoire, présenterait le risque de peser, même marginalement, sur le résultat de ces différentes consultations dans un sens qui pourrait être initialement défavorable à l'accord et ultérieurement défavorable aux partisans de l'indépendance, d'abord dans la gestion des affaires locales, finalement pour l'accession à la souveraineté internationale, dite " pleine souveraineté ". Tout cela fait tout de même beaucoup d'hypothèses ; mais il est vrai que la voie d'une telle exclusion du droit de suffrage à l'encontre des électeurs de moins de trois ans de domicile avait déjà pu être tracée à l'occasion de la consultation d'autodétermination de 1987 et validée par la décision précitée 87-226 DC du Conseil constitutionnel en date du 2 juin 1987.

En revanche, une exclusion qui concernait des électeurs de moins de dix ans de domicile devait être considérée comme attentatoire au caractère universel du suffrage et donc inconstitutionnelle au regard des alinéas 3 et 4 de l'article 3 de la Constitution. Cette position doctrinale a rencontré l'assentiment du pouvoir politique qui a eu recours, en 1988, à la voie référendaire pour faire adopter une législation organisant une telle restriction du droit de suffrage en Nouvelle-Calédonie, à l'occasion de la consultation d'autodétermination prévue initialement dix ans plus tard, puis, en 1998, à la voie de la révision constitutionnelle pour prévenir la censure, tenue pour certaine, d'une législation parlementaire maintenant la même restriction du suffrage pour la consultation des populations intéressées sur l'accord de Nouméa, substituée à la consultation d'autodétermination précitée, et pour les consultations d'intérêt local suivantes.

Autrement dit, le recours au référendum législatif de 1988 comme le recours à la révision constitutionnelle de 1998 permettaient de prévenir la censure du Conseil constitutionnel sur une législation qui visait à restreindre le droit de suffrage et donc à lui faire perdre son caractère universel. On imagine sans peine que le pouvoir constituant dérivé, si attaché par ailleurs à la promotion des droits de l'homme en France et dans le monde, ne s'en est pas glorifié. En particulier, il s'est bien gardé de modifier l'article 3, alinéa 3 de la Constitution qui a fait ainsi l'objet d'une révision implicite, admise par le juge constitutionnel implicitement. Bien plus, soucieux de ne pas rompre le lien établi depuis la Révolution française entre la citoyenneté et le suffrage, le pouvoir constituant dérivé est allé, de façon passablement hypocrite, jusqu'à inventer une citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie de laquelle il déduit précisément l'accès au corps électoral restreint.

Or, dans la définition de ce corps électoral restreint, le Conseil constitutionnel a refusé l'atteinte portée au principe d'égalité par l'exclusion du suffrage des nationaux français installés en Nouvelle-Calédonie après le 8 novembre 1998 alors même qu'ils justifieraient de dix années de résidence continue. Ainsi, de façon remarquable dans le contexte du renforcement de la spécialisation du droit constitutionnel de l'outre-mer non départementalisé, c'est le souci inverse d'une lecture restrictive de l'accord de Nouméa et de la loi constitutionnelle consécutive qui aura animé le juge constitutionnel, trouvant ici, à bon escient, l'occasion d'appliquer la réserve précitée relative aux " dérogations " qui " ne sauraient intervenir que dans la mesure strictement nécessaire à la mise en oeuvre de l'accord ". Aussi importantes que soient les marges que le droit constitutionnel écrit et jurisprudentiel peut vouloir offrir spécifiquement à l'outre-mer non départementalisé, la décision courageuse 99-410 DC du 15 mars 1999 qui repose sur une interprétation justement restrictive de la dérogation au caractère universel du suffrage, établit suffisamment que l'intégration de cet outre-mer au droit constitutionnel, autant que possible, aussi souvent que nécessaire, demeure un souci constant pour le Conseil constitutionnel.

Toutefois, on a vu se profiler aussitôt un projet de révision de la révision pour insérer un avant-dernier alinéa à l'article 77 nouveau de la Constitution ainsi rédigé: " Pour la définition du corps électoral aux assemblées de province et au congrès de la Nouvelle-Calédonie, le tableau auquel se réfère l'accord mentionné au premier article de l'article 76 est le tableau des personnes non admises à participer à la consultation prévue à cet article. " En clair, l'adoption de ce texte par le Congrès signifierait une nouvelle sanction du juge constitutionnel dont la solution en faveur du caractère nécessairement " glissant " du corps électoral restreint devrait être ainsi abandonnée: tous les nationaux français qui se seraient installés en Nouvelle-Calédonie après le 8 novembre 1998 se verraient alors définitivement privés de la possibilité de voter aux élections locales, quelle que soit la durée de leur domicile continu.

tirés de  http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/cahiers-du-conseil/cahier-n-12/l-apport-de-l-evolution-institutionnelle-de-l-outre-mer-non-departementalise-au-droit-constitutionnel-depuis-1998.52103.html

pour moi (qui en revient, du Caillou) l'attaque des gendarmeries, le vol des armes (et des FM), le supplice des gendarmes découpés à la machette devant leur femmes etait une déclaration de guerre.

Ce n'est peut etre pas glorieux, les corvées de bois, mais en tout cas, il n'y a plus eu de prises d'otages. Donc, quelque part, ce fut benefique (comme la disparition de certains leaders jusqu'au boutistes qui, par leur attitude bloquaient toute evolution)

Laisser faire, reculer, aurait été nefaste

sais tu qu'en "terre independantiste", les fermes, maisons des blancs sont déjà revendiquées pour l'apres 2014.

Les occupants qui vivent, travaillent, developpent, eux n'auraient que comme choix de partir une main devant ou une main derriere... la valise ou le cercueil ?

sais tu que les armes de chasse sont maintenant en vente libre et que tout le monde s'arme.

la psychose, la crainte des vols, des viols (des blanches) fait que l'atmopshere se tend.

Les leaders indépendantistes font courir dans les tetes des jeunes que l'echeance pour l'independance est en 2014 et pas apres...

Pour ma part, et mes amis sur place, nous sommes inquiets

+1

allez hop ,s'est reparti ...

je connaissais un vieux cabo-chef ,un kanak ,il m'a toujours dit le jour ou s'est l'indépendance ,sa fini en massacre ... après que les blancs soient parti  ,les tribus vont se mettre dessus ...

faut voir ,les PB entre Wallisien vivant sur le caillou qui se fritte avec les kanaks ,s'est pas fin ...

un pote wallisien s'est prit un coup de hache lors d'une "bagarre avec des kanaks sur le crâne ,costaud m'enfin il a eu chaud  ...

on ressort Ouvéa ,m'enfin bon j'ai un avis renseigné  ...

il y a eu un reportage sur Ouvéa .

faut pas croire ,ils sont pas fin les gus sur le cailloux ,et pour se faire passer en victime devant le journaliste ,tant que sa sert la "cause" ,le gars sait très bien joué la "victime" alors qu'au fond de lui le gus ,il pense qu'à une chose ,s'est que si  il aurait les moyens ils flingueraient tous se qui présenterait en face ...

il n'y a pas eu de finesse dans st'affaire (d'un côté comme de l'autres ) ,fallait pas croire que sa se résoudrais de manière pacifique ...

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