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Sarkozy envisage de ceder les parts FR d'EADS


Kenwod

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De quoi justifier, selon certains, un poste de direction de plus pour les Français. A savoir  : la direction d'Eurocopter, actuellement confiée à Lutz Bertling, ou la direction financière, deux postes considérées comme à la fois comme stratégiques et « prenables », contrairement à Cassidian. La branche militaire ne peut en effet être dirigée par un Français, du fait des intérêts dans l'Eurofighter, le concurrent du Rafale. De la même façon, Astrium, la branche spatiale d'EADS, doit nécessairement être menée par un Français, compte tenu de son implication dans la fabrication des missiles de la dissuasion nucléaire française.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0201788219466-les-preparatifs-de-l-alternance-a-la-tete-d-eads-ravivent-les-divergences-franco-allemandes-261065.php

Autant sortir Cassidian et Astrium d'EADS avec chacun ses entités.

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  • 2 weeks later...

France–Allemagne : qui est floué chez EADS ?

Il fallait bien que quelqu’un rallume la mèche. C’est finalement le coordinateur du gouvernement allemand pour le secteur aéronautique, Peter Hintze, qui s’est chargé de ranimer la vieille rengaine du pugilat franco-allemand dans un courrier au futur patron d’EADS Tom Enders, daté du 27 février. Le diagnostic, révélé par la quotidien allemand Handelsblatt, est sans appel : le gouvernement allemand voit avec beaucoup d'inquiétude la « concentration et la centralisation de compétences dans le domaine de la R&D à Toulouse ». Il qualifie en outre d' « inacceptable » le fait que les usines allemandes d'Airbus n'aient pas été renforcées au sein du groupe.

Que penser de cette attaque en règle ? Sur la forme, le symbole est catastrophique : un document écrit, ce qui est au mieux imprudent, au pire carrément inconscient sur ce genre de sujet où la trace écrite est à proscrire. Sur le fond, c’est encore pire : la lettre résonne comme une mission de « regermanisation » d’EADS confiée à Tom Enders, ce qui confirme les pires soupçons des syndicats français sur la volonté du camp allemand de récupérer tout ce qui peut l’être par le biais politique. La méthode achève également de battre en brèche la légende d’un Etat allemand non interventionniste dans les entreprises, déjà mal en point après l’entrée de la banque publique KfW dans le capital d’EADS, face à une France accusée de colbertisme excessif.

La deuxième question est celle de la véracité du diagnostic d’une Allemagne lésée par EADS. La thèse apparaît difficile à défendre : en 2011, EADS a créé 1 800 emplois en Allemagne, ce qui porte le total à 48 600 salariés allemands ; sur 39 000 recrutements nets chez EADS entre 2000 et 2010, 9 500 l’ont été Allemagne ; trois des quatre divisions sont dirigées par des Allemands depuis 2007 ; l’accession de Tom Enders à la présidence exécutive en mai prochain, à la place de Louis Gallois, ne fait passer qu’Airbus sous pavillon français, Lutz Bertling ayant sauvé sa tête chez Eurocopter malgré un intense lobbying français. L'essentiel des directions financières reste trustée par des managers allemands.

Le site allemand d’Eurocopter à Donauwörth a fait l’objet d’investissements plus que conséquents, notamment avec un nouveau « centre de développement intégré ». Quant à la filiale défense Cassidian, la dernière réorganisation a été très défavorable aux –rares- managers français, comme Hervé Guillou, le patron Stefan Zoller faisant résolument glisser le centre de gravité de la division en Allemagne. Ce qui n’est pas sans poser problème à la DGA en France, qui regarde désormais avec méfiance une division dont d’excellents éléments, basés sur le site francilien d’Elancourt, sont en train de migrer chez Airbus faute de perspectives.

On notera aussi que les baisses de commandes militaires de l’armée allemande, avérés ou en cours de négociation (A400M, hélicoptère d’attaque Tigre), se font sans baisse du retour industriel en faveur des sites allemands, en contradiction flagrante avec l’esprit des accords d’origine, où le pays qui commandait le plus avait le plus de charge. La France, qui respecte pour l’instant à la lettre ses commandes d’origine, pourrait légitimement s’en estimer flouée. Non, vraiment, on ne peut pas dire que l'Allemagne ait été lésée par les choix récents d'EADS.

Il ne s’agit pas de contester que le développement du groupea aussi beaucoup bénéficié à la France. Les montées en cadences de la production de la famille A320, mais aussi le développement des A380 et A350 XWB, amènent même des tensions dans le recrutement de certains profils en Midi-Pyrénées. Le lancement et le succès de l’A320 NEO ont aussi permis de prolonger l’assemblage de la gamme de monocouloirs à Toulouse, en retardant l’arrivée de la nouvelle génération, l’A30X, qui sera exclusivement assemblée à Hambourg, en vertu des accords franco-allemands. Malgré les pressions allemandes, le bureau d’étude d’Airbus a vocation à rester le cœur du réacteur face à Hambourg, et la concrétisation du projet Joséphine de nouvelle usine de pales d’hélicoptères, lancé par Eurocopter à Dugny (Seine-Saint-Denis), ainsi que le futur hélicoptère X4, le remplaçant du Dauphon qui sera majoritairement conçu en France, actent l’enracinement d’Eurocopter de ce côté du Rhin.

Mais la lettre d’Hintze, au moment où la succession de Louis Gallois semble se dérouler sans accroc majeur, apparaît au mieux maladroite, au pire carrément hors de propos. A plus forte raison face à un Tom Enders qui a bâti sa légitimité chez Airbus sur un souci constant de l’équilibre franco-allemand, et une capacité indéniable à envoyer promener l’exécutif allemand au nom des intérêts supérieurs du groupe, comme lors des négociations pour sauver l’A400M.

Source: http://supersonique.blogs.challenges.fr/archive/2012/03/02/france-allemagne-qui-est-floue-chez-eads.html

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http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/0201928262014-eads-le-blues-des-salaries-de-la-branche-defense-en-france-297558.php

Fin février, dans un communiqué passé inaperçu, la CFE CGC d'EADS n'a pas fait dans la demi-mesure. Critiquant les «soubresauts malsains sur fond de rivalité franco-allemande», le syndicat a dénoncé la «mort présumée » de la branche française de Cassidian, l'entité qui regroupe les activités Défense et Sécurité du groupe aéronautique. Huit mois après une vaste réorganisation, ont-ils écrit, les salariés du site d'Elancourt, près de Paris, sont «pillés dans tout ce qui a une valeur et un avenir», le tout «passant sous contrôle total de managers allemands». L'inquiétude est telle que l'intersyndicale CFE-CGC, CFDT, CFTC et FO a interrompu toute relation sociale !

Selon les syndicats, Cassidian France souffre d'un plan de charge insuffisant, de la perte d'influence liée à la réorganisation, et de la préférence de la Direction générale de l'armement (DGA) pour les sociétés «purement» hexagonales. Un sujet cristallise les craintes : les drones. Les ingénieurs d'Elancourt concentrent depuis dix ans la compétence électronique des différents projets franco-allemands. Las, Paris a choisi de s'allier avec Londres, tuant de facto le Talarion d'EADS. Qui plus est, les passerelles vers Airbus, en manque d'ingénieurs, ne fonctionnent pas. Résumé de Jean Louis Da Ros, délégué CFE-CGC : «On se sent complètement abandonnés, du gouvernement, de l'actionnaire, mais aussi de la division car on a la malchance d'être trop petit.»

S'il reconnaît que la question des drones pose problème, Bruno Rambaud, le patron de Cassidian France, balaye toute velléité de «fermer» Cassidian France. «En dehors de ce cas, nous continuons d'investir», assure-t-il aux «Echos», citant notamment la cyber-sécurité. La société, qui réalise 600 millions d'euros de revenus, a gagné beaucoup de contrats de recherche car sa compétence historique en matière de systèmes de défense est au coeur des attentes de la DGA. Sans oublier les acquis en matière de radio mobile. «La réorganisation a été faite pour renforcer la dimension des pays. Simplement, il faut un peu de temps pour la mettre en place», ajoute-t-il. Pour Bruno Rambaud, l'inquiétude des syndicats est liée avant tout au climat économique actuel.

« Dernière édition: Hier à 15:03:50 par g4lly »

:rolleyes:

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J'ai longtemps dit que le Talarion serait mort né. C'est maintenant le cas, et l'on peut s'en réjouir. Développer un tel système avec les Allemands c'était l'assurance d'avoir une bouse hors budget et en retard de 10 ans. Dassault et BAe feront un bien meilleur boulot.

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La réponse de Tom Enders à Peter Hintze est assez subtile: =)

EADS étudie la possibilité de se passer de crédits allemands

Le groupe européen d'aéronautique et de défense EADS étudie la possibilité de se passer de crédits du gouvernement allemand avec lequel les rapports sont tendus, selon la livraison de lundi du Frankfurter Allgemeine Zeitung qui cite des sources proches de l'entreprise.

Pour se dégager de la pression de Berlin, qui réclame un meilleur respect des intérêts allemands au sein du groupe, EADS et sa filiale Airbus vérifient s'ils pourront, à l'avenir, se passer de crédits de développement du gouvernement fédéral, indique le journal.

Berlin s'est déclaré disposé à apporter son soutien au futur appareil long courrier A350, en octroyant un crédit de développement d'un milliard d'euros, rappelle la FAZ.

Une première moitié, soit 500 millions d'euros, a déjà été versée, indique le journal, mais Airbus pourrait refuser l'autre moitié, car elle dispose de 11,4 milliards d'euros nets de liquidités, explique le quotidien qui s'appuie sur un communiqué datant de septembre.

La réorganisation du groupe européen d'aéronautique et de défense EADS, annoncée par son futur patron Tom Enders, a provoqué une nouvelle poussée de fièvre des deux côtés du Rhin, Allemands et Français craignant d'être lésés.

Depuis que l'Allemand Tom Enders, qui succèdera cet été au Français Louis Gallois, a annoncé en février qu'il voulait concentrer à Toulouse la direction du groupe, actuellement éclatée entre Paris, Munich et Toulouse, les manifestations d'anxiété se succèdent.

Un haut responsable du gouvernement allemand a adressé cette semaine une lettre à M. Enders, actuellement patron de la division Airbus, s'inquiétant de la centralisation à Toulouse.

Dans son courrier, Peter Hintze, coordinateur du gouvernement pour le secteur aéronautique rattaché au ministère de l'Economie, a jugé "inacceptable" que les usines allemandes d'Airbus n'aient pas, selon lui, été renforcées, réclamant "un renversement de tendance".

http://www.boursorama.com/actualites/eads-etudie-la-possibilite-de-se-passer-de-credits-allemands-36dad2e2d6466d9d99e87f31e51a949d

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Je ne sais pas s'il faut dire "pffff" (= comme d'habitude) ou "pffff" (= c'était prévisible avec les Allemands).

Bref, pffff. Chamailleries gamines, aucun intérêt sauf celui des non Européens, et de ceux qui veulent saborder toute indépendance de l'Europe.

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http://www.aviationweek.com/aw/blogs/defense/index.jsp?plckController=Blog&plckBlogPage=BlogViewPost&newspaperUserId=27ec4a53-dcc8-42d0-bd3a-01329aef79a7&plckPostId=Blog%3a27ec4a53-dcc8-42d0-bd3a-01329aef79a7Post%3a9b11eed5-e99f-46f4-8612-17a8f9bca0f5&plckScript=blogScript&plckElementId=blogDest

EADS Shifts UAV Focus to Technology from Talarion

EADS appears to be rethinking its push of the Talarion unmannned aircraft, after a prolonged period of unsuccessfully trying to get Germany and other European countries to back its development.

"For the time being we are not pushing the development of Talarion," says EADS CEO Louis Gallois. Instead, he says, "we have decided to work on technology programs linked to drones."

But that does not mean EADS has made its peace with the decision in France and the U.K. to back the BAE Systems/Dassault Aviation Telemos unmanned aircraft for their future medium-extended long-endurance system.

Gallois says there has to be a European program. "One or two countries can not afford to develop" such a system alone. "We need to have a wider market," he says, or else Europe will continue buying U.S. or Israeli systems.

En langage plus direct : le projet Talarion d'EADS est arrêté.

Les allemands achèteront-ils à l'avenir du Télémos ou du Reaper ?  :lol:

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Gallois says there has to be a European program. "One or two countries can not afford to develop" such a system alone.

Quel prétentieux ce Gallois... genre l'apport des Allemands est absolument indispensable..

Enfin bon, j'ai eu raison, le Talarion est mort!

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  • 3 weeks later...

Lors d'une réunion à Bruxelles avec plus de 100 membres du parlement européen, représentants politiques et de l'industrie, Airbus a annoncé qu'il investira deux milliards d'euros en recherche et développement en 2012, dont plus de 90% dans le domaine environnemental.

L'avionneur concentre ses efforts sur la réduction des émissions de bruit et de gaz et s'est pleinement engagé à atteindre les objectifs de l'industrie de l'aviation : diminuer la consommation de carburant de 1,5% par an en moyenne d'ici 2020, plafonner les émissions nettes de carbone à partir de 2020 et déployer tous les efforts nécessaires pour réduire ces émissions de 50% d'ici 2050, par rapport aux niveaux de 2005.

'En 2012, nous recruterons également 4.000 nouveaux employés hautement qualifiés en 2012, ainsi que de nombreux autres employés dans la chaîne d'approvisionnement', a ajouté Christian Scherer, Head of Airbus Strategy & Future Programmes.

http://www.tradingsat.com/actu-bourse-220806-EAD.html

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  • 3 months later...

Paris et Berlin comptent modifier la structure actionnariale d'EADS avant la fin 2012

Publié le 10/07/2012 | 09h22 |

FARNBOROUGH (Dow Jones)--Les ministres français et allemand ont annoncé lundi qu'ils comptaient modifier la structure actionnariale d'European Aeronautic Defence & Space (EAD.FR) avant la fin de l'année, pour permettre au groupe industriel allemand Daimler (DAI.XE) de réduire sa participation, tout en préservant le fragile équilibre entre intérêts français et allemands dans la gouvernance de l'entreprise.

La France et l'Allemagne devraient continuer à jouer un rôle important au sein d'EADS, ont souligné les ministres. Le nouveau directeur général du groupe, Tom Enders, a fréquemment déclaré qu'EADS serait bien mieux loti s'il ne subissait pas l'influence des gouvernements, arguant qu'aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, l'Etat protège ses intérêts stratégiques dans le secteur de la défense sans détenir de participation dans les groupes du secteur.

Peter Hintze, secrétaire d'Etat parlementaire au ministère allemand de l'Economie, a rappelé que l'Allemagne comptait maintenir l'équilibre des pouvoirs au sein d'EADS, sans toutefois exclure que les participations française et allemande respectives soient réduites à l'avenir.

"Le gouvernement allemand a déclaré à plusieurs reprises qu'il avait intérêt à conserver tel quel l'équilibre actionnarial au sein d'EADS", a indiqué Peter Hintze lors d'une conférence de presse organisée au salon aéronautique de Farnborough.

Il a toutefois ajouté que "si le gouvernement français devait annoncé qu'il souhaite réduire sa participation, l'Allemagne serait tout à fait disposée à lui emboîter le pas".

Le ministre français des Transports, Frédéric Cuvillier, a pour sa part affirmé sa préférence pour un maintien du statu quo. "Il y a pour l'Etat un intérêt stratégique à s'impliquer, accompagner, créer les conditions et négocier. Réduire le rôle de l'Etat n'est pas à l'ordre du jour".

Peter Hintze a expliqué que "l'importance d'EADS était plus grande pour l'économie française que pour l'économie allemande, qui occupe une position dominante dans d'autres industries comme la chimie ou l'ingénierie".

L'Allemagne et la France contrôlent actuellement 22,35% chacune du capital d'EADS. Daimler contrôle actuellement 22,5% des droits de vote, mais a placé une participation de 7,5% auprès d'un consortium d'investisseurs public-privé et veut sortir du groupe complètement.

Le gouvernement allemand souhaite pour sa part transférer 7,5% de la participation de Daimler à une banque publique.

Peter Hintze a déclaré que les modifications de structure actionnariale seraient effectuées de manière méthodique dans les mois à venir, ajoutant qu'EADS étant enregistré aux Pays-Bas, il faudrait tenir compte de la législation néerlandaise.

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  • 2 months later...

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/09/12/97002-20120912FILWWW00508-eads-negocie-la-fusion-avec-bae-systems.php

EADS négocie la fusion avec BAE

Le groupe aéronautique européen EADS négocie une fusion avec son concurrent britannique BAE Systems, affirme aujourd'hui l'agence de presse Bloomberg, citant des personnes proches du dossier.

Les discussions sont arrivées à un stade avancé, mais ne sont pas finalisées et un échec est encore possible, ajoute Bloomberg.

Les deux parties cherchent une formule permettant de maintenir l'indépendance de BAE au sein du futur groupe, afin de permettre à l'entreprise britannique de continuer de fournir l'armée américaine, selon une des sources interrogées par l'agence sous couvert d'anonymat.

Une fusion entre EADS et BAE Systems donnerait naissance à un géant de la construction aéronautique et de l'industrie de défense comparable au colosse américain Boeing, relève Bloomberg.

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Mais quelle bombe !!! 

Ca entraîne une série de conséquences que j'ai bien du mal à imaginer pour le moment... notamment l'avenir du duopole décisionnel Franco-Allemand, si on imagine une répartition 1/3 Uk 1/3 Fr 1/3 De  (+ une place pour l'Espagne), ca va faire pas mal de chamboulements...

Ca marginalise un peu Thalès qui devient un microbe sur le marché de l'armement européen.

Wait and see, mais ca ressemble à un putain de championnat de monde de dominos...

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  • 1 month later...

Dans le cadre de ce nouveau contrat, Airbus rachètera à la compagnie asiatique cinq A340-500 qui seront retirés du service au quatrième trimestre 2013.

UN

A votre avis ce genre de vente avec rachat va se reproduire ou pas, dans un premier temps je me suis dis qu'Airbus devait etre au creux de la vague pour vendre en rachetant leur propre avion, surtout qu'il faut recaser les vieilleries derrière à moins d'envisager de rentrer sur un nouveau métier.

Imaginons qu'Airbus reproduise ce type de deal avec grosse vente contre petit rachat, d'une part il fermerait la porte à Boeing et en parallèle il se lancerait dans la location des A340 à de nouvelles compagnies aériennes incapable d'acheter en propre avec services de maintenance inclus.

A terme j'y verrais aussi la possibilité d'etre moins dépendant des compagnies aériennes et loueurs classiques pour les lancements de futurs avions.

Alors possible ou pas?

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A votre avis ce genre de vente avec rachat va se reproduire ou pas, dans un premier temps je me suis dis qu'Airbus devait etre au creux de la vague pour vendre en rachetant leur propre avion, surtout qu'il faut recaser les vieilleries derrière à moins d'envisager de rentrer sur un nouveau métier.

Imaginons qu'Airbus reproduise ce type de deal avec grosse vente contre petit rachat, d'une part il fermerait la porte à Boeing et en parallèle il se lancerait dans la location des A340 à de nouvelles compagnies aériennes incapable d'acheter en propre avec services de maintenance inclus.

A terme j'y verrais aussi la possibilité d'etre moins dépendant des compagnies aériennes et loueurs classiques pour les lancements de futurs avions.

Alors possible ou pas?

Me demande surtout si ces avions sont assez à bout de potentiel pour qu'un actionnaire étatique quelconque (  :happy: ) d'EADS ne veuille pas mettre la main dessus.

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  • 1 month later...
  • 2 weeks later...
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Le BOSS sans langue de bois, Tom Enders (EADS) met en garde la France sur une hausse du coût du travail

Après la séduction, la mise en garde. "Prenons en compte un exemple critique : les lanceurs spatiaux et les missiles balistiques. Le développement complet d'Ariane 5ME et les études sur la nouvelle génération de lanceurs Ariane 6 sont absolument indispensables afin de préserver les compétences en matière de missiles balistiques. Cela n'est pourtant pas suffisant pour préserver les compétences des bureaux d'études des Mureaux et de nos sous-traitants et la capacité à contribuer à la dissuasion nucléaire. Le programme M51 doit pouvoir être poursuivi dans ses versions ultérieures comme prévu dans la programmation, sauf à devoir faire face à des conséquences majeures en matière d'ingénierie pour Astrium et, plus particulièrement, pour son bureau d'études des Mureaux".

Inquiétudes sur les livraisons d'A400M et sur la commande de NH90

Tom Enders ne veut pas entendre parler d'un étalement des livraisons en 2013 et 2014 pour le programme A400M. "On ne peut pas modifier le calendrier de cette année et de l'année prochaine et remettre en cause la livraison d'appareils qui sont en passe de sortir des chaînes de production. Un tel étalement serait générateur de pertes supplémentaires : si chaque nation demande à nouveau à négocier, vous mettrez EADS et ses sous-traitants en grande difficulté", a-t-il expliqué aux parlementaires. Et de rappeler que le programme 'A400M "est déjà déficitaire" pour EADS. "Nous avons perdu beaucoup d'argent". Tom Enders estime que "pour le futur on peut nous demander la flexibilité et nous ferons ce que nous pouvons. Mais il nous faut aussi de la stabilité". Le irecteur général délégué d'EADS, Marwan Lahoud a rappelé de son côté que "le ministre a indiqué clairement que les livraisons de 2013 et 2014 seraient préservées. J'ai tendance à le croire". Par ailleurs, Tom Enders a expliqué que dans le domaine des hélicoptères, "notre préoccupation principale concerne la commande de trente-quatre NH-90 TTH qui doit encore être confirmée par la France" d'ici au 31 mars.

Enfin, Tom Enders a confirmé son intérêt pour les opérations de francisation du drone américain Reaper si la France validait cette option. "Nous avons fait savoir au gouvernement français que nous étions intéressés par la francisation de ce drone", a-t-il expliqué. Au-delà, il s'est également "toujours" montré "intéressé par un éventuel projet de drone MALE européen". Et d'expliquer que "nous avons bien compris que c'est très compliqué. Quand les Allemands ont l'argent pour le faire, les Français ne veulent pas et quand les Français veulent, les Allemands reculent". Pourtant, selon lui, "l'avenir de l'aviation de combat passe probablement par des avions sans pilote. Nous devons absolument nous mobiliser sur des projets car sinon l'avenir de l'Europe dans l'aviation de combat sera nul. Nous perdrons les compétences. Il y a un besoin criant d'ingénieurs dans l'aéronautique civile, nous n'allons pas garder les ingénieurs à travailler sur des projets de défense qui ne verront jamais le jour".

Pauvre Tomy, si les commandes de l'etat lié aux activités de défense baisse il va vite s'en séparer pour conserver de bon bilan sauf qu'il se retrouvera patron d'une coquille vide avec une prééminence d'Airbus.

Tomy, un conseil, cherche toi un boulot!!!

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Bouvier: 2013 Pivotal Year for MBDA

..........

This year boils down to French launch decisions on three programs: the missile moyenne portée (MMP) medium-range antitank weapon, anti-navire leger (ANL) naval helicopter-borne missile, and Aster block 1 new technology (NT) air defense missile.

MBDA last year submitted to France and Italy a proposal for development of the Aster block 1 NT. That would allow the Aster missile to hit theater ballistic missiles at a range of 1,000 kilometers. The current Aster block 1 intercepts weapons at a range of 600 kilometers.

Decisions on those vital programs were pushed back into 2013 from 2012 because the incoming Socialist government commissioned a white paper on defense and security, and work will start this summer on the multiyear military budget law.

.........

In financial results, new orders in 2012 fell to 2.3 billion euros ($3 billion) from 2.6 billion in the previous year, of which exports made up a record high of 1.5 billion euros. Domestic orders totaled a “disappointing” 800 million euros, a company executive said.

Annual sales held stable at 3 billion euros, split 60 percent domestic and 40 percent export.

MBDA’s orders in 2012 and 2011 have underperformed the target of an average annual ratio of orders to sales above 1-to-1, and the company needs to boost new orders in coming years to make up for that, Bouvier said.

The return on sales was above 10 percent.

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