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Comment les terroristes d'Action Directe ont été piégés par les RG en 1980


Jojo67

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Image IPB

L'arrestation de Nathalie Ménigon par le jeune commissaire Pochon (à gauche), le 13 septembre 1980.

Jean-Pierre Pochon, ancien commissaire, dévoile comment il a pu arrêter Ménigon et Rouillan.

Septembre 1980. Un paparazzi, embusqué rue Pergolèse, dans le XVIe arrondissement à Paris où séjourne Caroline de Monaco, prend une photo qui fera le tour du monde. Beaucoup moins glamour que celles où figurent les têtes couronnées, l'image, en noir et blanc, a saisi sur le vif trois policiers des renseignements généraux en train d'interpeller l'icône d'Action directe, Nathalie Ménigon. L'un d'eux, en jeans et blouson de cuir, pointe le canon de son pistolet en direction de l'objectif. Il s'agit de Jean-Pierre Pochon, alors jeune commissaire qui, avec une douzaine d'officiers triés sur le volet, a infiltré et démantelé la plus redoutable organisation clandestine qu'a connue la France. Sa longue et haletante traque, dont le grand flic dévoile enfin le détail après vingt-huit ans de silence dans un livre témoignage, a été menée en ayant fait voler en éclats tous les codes et techniques de l'enquête classique à la papa. Elle s'est achevée sur le plus magistral coup de bluff jamais imaginé par un service de police et la décapitation, temporaire, des terroristes révolutionnaires de l'ultragauche.

Dans le sillage de la Rote Armee Fraktion (RAF) allemande et des Brigades rouges italiennes (BR), une cohorte de militants «révolutionnaires» poussent en germe, à la fin des années 1970, dans les squats de banlieue et sur les bancs des facultés françaises. Rejetons maudits de l'autonomie violente, héritiers d'un esprit libertaire post-soixante-huitard plutôt haineux et d'une pensée marxiste souvent mal digérée, les plus radicaux se retrouvent dans les Groupes d'action révolutionnaire internationale (Gari), les Noyaux armés pour l'autonomie populaire (Napap), le Mouvement ibérique de libération (MIL) ou encore la Gauche prolétarienne - Nouvelle résistance populaire.

Bien plus que des adolescents en mal de frisson, ces apôtres de la lutte armée pourfendent le pouvoir «impérialiste» qu'incarnent, selon eux, Giscard d'Estaing et son gouvernement. À la pointe de cette lutte, Action directe mène la guérilla en enchaînant les attentats. Ils visent le siège du CNPF, des sociétés immobilières et des ministères jusqu'au bureau du ministre de la Coopération, Robert Galley, copieusement arrosé de balles, au petit matin du 28 mars 1980. Les bâtiments du secrétariat d'État aux Transports essuient un tir de roquette un mois plus tard… De manière progressive, «AD» va hanter la rubrique des faits divers et devenir le cauchemar des forces de l'ordre. Au point qu'au siège de la Direction centrale des renseignements généraux, la très secrète Brigade opérationnelle centrale (BOC) en a fait son objectif unique. «J'avais reçu l'ordre de changer nos méthodes de travail», sourit Jean-Pierre Pochon, qui venait de débarquer à la section Recherche. «On s'est alors moqué des seconds couteaux et autres colleurs d'affiches, pour ne mettre le paquet que sur AD», confie celui dont le nom de code était «Albatros» sur les ondes de police.

Un ennemi paranoïaque et invisible

Avec un groupe resserré de limiers composé d'une douzaine d'hommes et de quelques femmes triés sur le volet, Pochon anime un curieux «QG» depuis un appartement haussmannien situé au troisième étage de la place Beauvau. Là, dans une enfilade de pièces jaunâtres, encombrées de téléphones, de talkies-walkies, de casques de moto et de rapports confidentiels, ces flics de l'ombre vont mener une traque extraordinaire contre un ennemi paranoïaque et invisible. «Pendant deux ans, nous avons travaillé jour et nuit, sans haine et avec une disponibilité totale, pour tirer le fil rouge d'une histoire peuplée de fantômes dont nous n'avions que de furtives silhouettes et jamais d'écoutes directes, assure Pochon. Comme eux, nous avions une sorte de double vie, le même âge, des armes, un sentiment de pouvoir et un job qui nous marginalisait. Nous cheminions chacun d'un côté du miroir…»

Avec prudence, la Brigade approche et «retourne» une première sympathisante grenouillant dans la mouvance radicale d'extrême gauche. Elle «loge» à Paris un ex-mao de la Gauche prolétarienne, professeur de lettres révoqué de l'Éducation nationale en raison de ses méthodes pédagogiques jugées iconoclastes et qui s'est autoproclamé fondateur d'Action directe. Le filet de resserre sur Jean-Marc Rouillan, et Nathalie Ménigon les deux «cerveaux» de l'organisation clandestine. Mais le stratège et son égérie cultivent un art de la clandestinité qui confine au casse-tête. Le couple est partout et nulle part. Il frappe et se volatilise comme par magie. Les surveillances et filatures sont vaines.

Pour les faire sortir du bois, les «RG» décident alors de monter un piège, dont l'audace n'a depuis jamais été égalée par aucun service spécialisé. Pour la première fois (*), Jean-Pierre Pochon révèle l'existence de ce fabuleux «coup de poker» jusque-là resté secret. Exploitant la fibre romantique et la soif de reconnaissance de Rouillan et Ménigon sur la scène du terrorisme international, le «maître espion» et ses collaborateurs échafaudent un scénario où ils se font passer pour les émissaires d'Illich Ramirez Sanchez, alias Carlos, «légende vivante» brandie pour aveugler l'ennemi. «L'idée était de proposer à AD de s'associer à leur mentor pour faire sauter le barrage d'Assouan en Égypte, moyennant une valise de cent millions de francs !», explique Jean-Pierre Pochon qui n'ignorait rien de la mégalomanie des révolutionnaires français. La pièce de théâtre est orchestrée dans les moindres détails : un dénommé Gabriel Chahine, alias «Youssef», artiste égyptien sans le sou et aux cheveux hirsutes ayant infiltré l'extrême gauche, est mandaté pour aller au contact d'Action directe. Sofiane, commissaire de police d'origine algérienne arabophone et travaillant aux écoutes, est bombardé «émissaire diplomatique» de Carlos en charge de mener les négociations préparatoires à l'attentat bidon. Pour rendre l'histoire crédible, les «techniciens» de la Brigade opérationnelle maquillent une Mercedes de vraies fausses plaques diplomatiques. Soucieux de compléter la panoplie terroriste, ils s'équipent d'une grosse caisse en bois, munie d'anses en corde, remplie d'armes de poing et de pistolets mitrailleurs.

Faux agents de Carlos et attentat bidon

Rendez-vous est pris dans une villa reculée de Villerville, dans la bucolique région d'Honfleur, louée pour l'occasion sous un prête-nom. Le 6 septembre 1980, la tension est à son comble dans la villa normande où les faux terroristes de Carlos et leurs gardes du corps attendent l'envoyé d'Action directe pour le premier contact. À 10 h 30, la sonnette retentit. C'est la stupéfaction : dans l'embrasure de la porte, apparaît une jeune fille blonde diaphane d'une vingtaine d'années, vêtue d'un imperméable Burberry's et portant un foulard en cachemire. Le profil tranche de manière singulière avec la caricature des jusqu'au-boutistes armés de l'ultragauche. Mais l'étrangeté de son regard et l'assurance de son propos ne trompent pas. Cette messagère BCBG parlant au nom de ses «camarades» n'était autre que Joëlle Aubron mais les policiers ne le sauront que plus tard , une des figures d'Action directe. Elle repart en acceptant le principe de l'attentat.

Aveuglés par l'énormité du coup de force programmé, Jean-Marc Rouillan et Nathalie Ménigon demandent à rencontrer Carlos en personne. Les gros poissons ont mordu à l'hameçon. Là encore, les policiers redoublent d'imagination en leur donnant un incroyable rendez-vous, le fameux 13 septembre 1980, place des Fêtes à Paris : à bord de leur Mercedes aux fausses plaques diplomatiques, ils entrent en contact, grâce à des appels de phare, avec une Peugeot 604, à bord de laquelle circule le couple de terroristes. Au volant, Nathalie Ménigon suit la Mercedes jusqu'à la rue Pergolèse, où Carlos est censé les attendre. Une dizaine d'inspecteurs des RG ont cerné le périmètre. La souricière a fonctionné : Rouillan, descendu le premier, est interpellé en douceur, tandis que Ménigon vide un chargeur de 11.43 sur la police avant d'être maîtrisée sous les yeux d'un paparazzi.

Le coup de filet est alors salué au plus haut sommet de l'État, jusqu'au 10 mai 1981 et l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand. À la stupeur des services les plus informés, la plupart des militants d'Action directe sont amnistiés et remis en liberté dès le mois d'août. «Un geste politique fondé sur une grande naïveté consistant à penser que l'extrême gauche allait déposer les armes dès lors que les socialistes étaient aux affaires», décrypte Jean-Pierre Pochon, aujourd'hui enseignant à Sciences Po Paris après avoir été quasiment le seul policier à passer par la DST puis la DGSE avant de partir à la retraite comme directeur honoraire de la police nationale.

En mars 1982, quelques mois après leur mise en liberté, les militants d'Action directe se vengent en tuant de deux décharges de chevrotine Gabriel Chahine, précieuse «source humaine» des renseignements généraux, officiellement désignée comme étant la «balance des flics». Le tabou du sang est levé. Plusieurs policiers seront tués dans le plus total anonymat. Puis les membres d'Action directe assassineront notamment le PDG de Renault, Georges Besse, et le général Audran. Deux «symboles» qui seraient peut-être toujours en vie, sans cette amnistie de 1981 qui sonne, aujourd'hui encore, comme un scandale de la République.

(*) «Les Stores rouges. Au cœur de l'infiltration et de l'arrestation d'Action directe «, Éditions des Équateurs.

Du beau boulot de Police, réalisé par des gens imaginatifs et efficaces... Typique du savoir-faire de notre DST par exemple, qui vient de fusionner avec les RG pour fonder la DCRI.

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Quel rapport avec la Défense....? 

D'ailleurs, quelques approximations dans la terminologie. Taxer les GARI, MIL  voir Action Directe de "marxistes"  c'est à la limite de l'incompétence.  C'étaient surtout des gens de la mouvence anarchiste-libertaire, pas vraiment copains avec les "marxistes".... :lol:

De toutes manières, ce sont mouvements totalement anecdotiques sans réelle signification politique ou sociale (le cas de la GP est un peu à part, mais il n'ont jamais été terroristes...)

En tout cas rien à voir avec les mouvements en Allemagne ou en Italie voir en Espagne, quoique le cas d'ETA est encore autre chose...

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Cela est intéressant, Fusilier, pour connaître les méthodes de la Police pour éradiquer les réseaux terroristes, à partir d'une exemple que je ne connaissais pas. Ce qui a marché avec AD peut marcher avec d'autres organisations. La "guerre contre le terrorisme"* est avant tout affaire de Police et de Renseignement à mon avis. Et plus accessoirement une affaire militaire.

* Terminologie us que je n'aime pas trop.

Ps: Ceci dit je comprend que le coup de Mitterrand délivrant les terroristes t'énerve un peu. :lol:

Par la suite il fut beaucoup moins naïf! =)

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Je ne sais pas si l'on peut vraiment extrapoler.....

A mon avis, AD c'était une bande d'amateurs, la tête pleine d'idées fumeuses.... Bref, rien de bien sérieux. 

En tout cas rien à voir avec l'ETA et ses réseaux, voir l'appui d'une part de la population (qu'il faut inscrire historiquement dans la lutte contre la dictature..)  Comme rien à voir avec les Brigades Rouges. Qu'il faut inscrire dans le contexte d'affrontement social italien de l'époque, avec le "terrorisme noir" les loges P2, etc... Et les Allemands n'en parlons pas, c'est encore autre chose....

La diffèrence radicale est politique. En France, il y avait un espoir de débouché politique aux affrontement sociaux. Un espoir de changement par la voie démocratique, qui a empêché le développement  d'une véritable lutte armée. On connait la suite, dont l'un des effets est la "radicalisation", des prolos et des laissés pour compte, sous la forme Front Nat...

Réduire le problème, à une question de technique policière c'est être à côté de la plaque...

En ce qui concerne Mitterrand, je t'informe que je n'aimais pas particulièrement le personnage...  =D

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Moi c'est la technique policière qui m'intéresse, avec son côté intemporel, car elle est fondée sur l'humain et la connaissance psychologique de l'adversaire. Le côté politique, je m'en moque.

Pour Mitterrand ce n'était pas de la naïveté je crois, pas de sa part en tout cas. Je pense qu'il n'avait pas le choix en 1981, et qu'il a donné des gages aux plus gauchistes de ses soutiens. Quitte à les marginaliser après. Ce qu'il a fait par la suite d'ailleurs... ;)

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Quel rapport avec la Défense....? 

D'ailleurs, quelques approximations dans la terminologie. Taxer les GARI, MIL  voir Action Directe de "marxistes"  c'est à la limite de l'incompétence.  C'étaient surtout des gens de la mouvence anarchiste-libertaire, pas vraiment copains avec les "marxistes".... :lol:

De toutes manières, ce sont mouvements totalement anecdotiques sans réelle signification politique ou sociale (le cas de la GP est un peu à part, mais il n'ont jamais été terroristes...)

En tout cas rien à voir avec les mouvements en Allemagne ou en Italie voir en Espagne, quoique le cas d'ETA est encore autre chose...

Si le nom "d'Action Directe" est directement inspiré des thèses anarchistes du début du XXème siècle, le corpus idéologique du groupe semble bien avoir été marxiste, Fusilier. Marxisme mal digéré, mais marxisme quand même.

Idem pour la Gauche Prolétarienne, issue du mouvement du 22 mars, du cercle marxiste-léniniste de l'Ecole Normale Sup d'Ulm,  et de l'union des jeunesses communistes marxistes-léninistes d'Althusser.

Après mai 68, ces mouvements d'interllectuels vont s'écarter du PCF et de la CGT, accusés d'avoir fait échouer la révolution. Mais l'analyse de la société restera marxiste. En gros, bons marxistes contre mauvais marxistes. Un peu comme, au début des années 60, le débat idéologique URSS vs. Chine.

AD sera quelques années plus tard l'expression violente d'un courant de pensée assez proche.

Je ne crois pas du tout non plus qu'on puisse minimiser la place d'AD par rapport aux Brigades Rouges ou à la RAF de Baader - Meinhof. ETA, c'est différent. mais AD, BR et RAF avaient à peu près la même idéologie et les mêmes modes d'action, dans des contextes nationaux différents.

Quant à l'amnistie de 1982, elle témoigne aussi d'une tendresse des dirigeants (notamment de gauche) pour les errements imputés à la jeunesse. Et de la croyance naïve que seule la droite pouvait générerune opposition armée de ce type. L'une des utilités de l'arrivée au pouvoir de la gauche de gouvernement aura été de déciller ses yeux.

A mon avis, la question n'est pasréglée: quand je vois que 50% des français souhaitent voir O. Besancenot exercer une influence sur la société à l'avenir, je me dis que beaucoup de gens ont refermé les yeux, ou sont trop jeunes pour les avoir ouvert, ou n'ont jamais compris. Mais... ces propos n'engagent que leur auteur.

Attention: O. Besancenot n'a jamais appelé à la lutte armée, soyons clairs. mais je le verrais bien signer les levées d'écrou des militants d'une nouvelle AD. (et d'ailleurs, il s'est prononcé pour la libération des membres d'AD actuellement encore incarcérés).

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Il n'y a pas eu vraiment infiltration mais un "coup d'achat" en clair une provocation en ce sens qu'on provoque la "sortie au grand jour de l'objectif"...

Autrement tout est dit dans ce témoignage

Il faut:

du temps

des moyens humains et matériels

des crédits

la confiance et la tranquilité pour les opérateurs en clair la hierarchie doit lâcher les roustons en exigeants des résultats tous les 4 matins

surtout

Connaissance parfaite des gouts habitudes et mode opératoire des personnes à cocxer

Le travail sur AD est exemplaire c'est une chose mais je trouve "techniquement" celui réalisé sur ETA bcp plus délicat. C'est une véritable hydre qui renaît sans cesse.

AD c'était essentiellement quatre personnes plus des compagnons de route (logistique, artificiers, sonnettes...)

Comme pour l'IRA, ETA la solution sera politique...

a voir sur ETA le film "El Lobo" splendide ode à l'infiltration...

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Mon cher Captain Pif,

Aquel moment j'ai dit que la GP n'était pas "marxiste"? D'ailleurs, "maoiste mai 68 tendance école normale"  :lol: serait plus juste, car à mon sens c'est essentiellement un mouvement libertaire, qui interprete de travers la Révolution Culturelle Chinoise et la critique du structuralisme d'Althusser  =D Voir a ajouter quelqes pincées de Freudo-Marxisme et une note de Lacanisme (très à la mode à cette époque là)  mélanger et agiter avant usage....

Mais la mouvance AD, est très diffèrente  ils ont lien direct avec les MIL et les GARI (qui feront des actions en Espagne sous Franco) c'est un mouvement anarchiste pur jus... C'est de là que sort Rouillan à ma connaissance... Il est vrai que certains membres d'Action Directe sont issus des NAPAP, eux mêmes fils d'un sous-groupuscule mao, eux mêmes fils d'une scission quelquconque de la CP....

Tout ce beau monde baigne dans un milieu un peu indéterminé dit "autonome" et avec quelques références générales "anti-impéralistes", qui ne mangent pas de pain, et ça fait n'importe quoi à l'arrivée...

Enfin, l'objectif de mon précèdent post, n'était pas  de se lancer dans une discussion sur les nuances des gauchistes des années 70. Mais juste souligner, que ce n'était quand même pas des "professionnels" sortant des écoles du KGB ; c'était manière de mettre des bémols à l'exploit policier...

Nb Toulouse était une "pétite ville" à l'époque, il n'y avait que ceux qui ne voulaient pas savoir qui ne savaient pas.  =D  Je ne sais pas si je suis clair....

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C'est vrai qu'on s'éloigne un peu des sujets habituellement abordés sur la Défense, mais c'est intéressant. (J'étais un peu jeune à cette époque et je n'ai que de vagues connaissances sur ces groupes terroristes). Et c'est encore vrai que le renseignement intérieur reste complètement  lié à notre défense nationale d'une certaine manière.

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