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Union pour la Méditerranée


Invité barbaros pacha

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Invité barbaros pacha

C'est bien , très bien...

QD à Sarko....t'inquiètes pas..il parle pas mal mais bosse pas mal aussi... ET MOI AUSSI JE FAIS CONFIANCE à mes dirigeants ;)

cordialement

Biensur, il faut faire comfiance..pour Sarko, je suis d'accord, mais il s'eclate pas mal aussi..lol.

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Les coulisses de l’Union pour la Méditerranée

Le Non irlandais, nouvelle chance de l’Union pour la Méditerranée ?

C’est une bataille sourde qui se mène depuis un an dans les couloirs du pouvoir sarkozyste et de l’Union européenne. Une de ces guerres intestines dont les échos ne parviennent jamais aux oreilles du public. Ce n’est pas une guerre de Troie mais c’est une guerre à trois. Qui partage, certes, l’Allemagne et la France comme on a pu le lire, mais aussi Bruxelles, qui n’est pas restée inactive sur le dossier. Sans parler des divisions franco-françaises.

Une bluette pour eursosceptiques grognons ?

Qui est à l’origine de l’Union pour la Méditerrranée qui sera portée sur les fonds baptismaux le 13 juillet à Paris ? Officiellement, le candidat Sarkozy lance l’idée dans son discours du 12 février 2007, au coeur de sa campagne présidentielle. Très vite, on apprend que l’Union pour la Méditerranée est le dada de son conseiller spécial Henri Guaino. Homme du Sud (il est Arlésien), Méditerranéen militant, resté critique à l’endroit de la technocratie bruxelloise, Guaino y voit sans doute l’occasion de sortir de son rôle de plume et de marquer de son emprunte le quinquennat. Pour lui, l’UPM résonne comme une sorte d’alternative à l’Europe, une Europe des âmes qui s’imposera à l’Europe des billets car elle repose sur la vraie vie.

Mais on aurait tort de percevoir l’UPM comme une simple bluette pour eurosceptiques grognons, comme la presse bien pensante aime trop à le montrer. La quintessence du projet repose d’abord sur l’idée, très partagée au sein des élites, selon laquelle l’économie et la culture peuvent contourner ce que la politique ne parvient pas à dépasser. Cette fameuse méthode Monnet, du nom de l’inventeur, ou, plutôt l’architecte de l’Europe, n’était-elle pas elle aussi fondée sur ce postulat ? Autrement dit, seul le doux commerce des marchandises et des intelligences peut permettre à la Méditerranée de transcender tous les conflits qui émaillent son espace : le conflit isrtaélo-arabe, mais aussi le conflit algéro-marocain et autres rivalités locales comme le conflit chypriote entre Turcs et Grecs. Rappelons ce qu’Henri Guaino disait de ce projet à Marianne2 cet hiver :(vidéo dans le lien)

Un projet politiquement correct

En fait, Henri Guaino n’est pas le seul à avoir travaillé sur un projet qui se situe, finalement, en cohérence avec la logique européenne. Deux ans auparavant, Jean-Louis Guigou avait lancé une idée voisine. Ce haut fonctionnaire a été délégué général de la Datar entre 1997 et 2002. Il est le mari d’Elisabeth Guigou. Le gouvernement Raffarin lui avait confié une mission d’identification et de valorisation des scientifiques travaillant sur la Méditerranée, laquelle a donné lieu à la création d’un Institut de prospective économique du Monde méditerranéen dont il est devenu délégué général. Guigou, proche de Bernard Kouchner qui l’a encouragé à se mêler de l’affaire, est tout sauf eurosceptique. De même le député Renaud Muselier ne fait-il pas partie des derniers nostalgiques du franc. Il est l’auteur d’un rapport sur le thème « Comment construire l’Union pour la méditerranée » dont le projet s’inspire en grande partie.

Autre preuve du caractère « politiquement correct » de l’UPM, à l’automne 2007, Nicolas Sarkozy veut en confier la responsabilité à Michel Rocard. Et c’est l’accident vasculo-cérébral du sénateur socialiste qui conduit Henri Guaino à prendre en charge le projet, sur lequel lorgnait Bernard Kouchner. Guaino récupère d’ailleurs ainsi Alain Le Roy, rocardien, nommé depuis ambassadeur du projet . Autour de ce dernier s’est constituée un Comité de pilotage, soit une équipe d’une douzaine de hauts fonctionnaires qui travaillent assidument — mais dans l’ombre — pour faire du lancement de l’UPM, le 13 juillet prochain un succès. Cette équipe est organisée autour de différents pôles de compétence : Immigration-justice-police, développement durable (transports, énergie), enseignement et recherche, culture. Tout ce petit monde est « logé » à l’hôtel Marigny, dont la vocation est d’accueillir les chefs d’état étrangers, mais qui est vide depuis que ces derniers préfèrent passer leurs séjours parisiens à l’hôtel de Crillon....

A l’origine, le comité de pilotage devait fonctionner jusqu’à la fin de la Présidence française, en décembre 2008. Mais le non irlandais risque de prolonger la mission qui lui est confiée. On arrive ici au cœur de la polémique diplomatique de l’UPM.

Au début de l’année 2008, Henri Guaino se rend en Allemagne pour présenter les contours du projet au gouvernement allemand. Le ministre des Affaires étrangères étant absent, il doit se contenter de rencontrer M. Gernot Erler (SPD), secrétaire d’État. C’est peu dire que l’entretien se passe mal. L’homme se serait montré, selon Henri Guaino arrogant, menaçant voire insultant, accusant la France de vouloir « casser l’Europe ».

Comment Jouyet a joué Berlin et Bruxelles contre Paris

Bref, il y a le feu et le Président français est appelé à la rescousse. Il rencontre Angela Merkel à Hanovre le 3 mars. Il a été dûment briefé par l’équipe de Guaino. Point fort du raisonnement français : l’UPM n’est rien d’autre que la transposition « sudiste » de l’Union baltique que l’Allemagne anime avec des pays voisins « nordistes » de l’Union, comme la Russie. La France ne demande donc rien d’autre que l’égalité : de même que la France n’est pas conviée à l’Union baltique, l’Allemagne n’est pas indispensable à l’UPM, qui réunit des pays européens et du sud sur une base égalitaire : un pays, une voix. Ce fameux 3 mars cependant, Angela Merkel se montre d’une très grande fermeté. Elle y aurait, selon plusieurs sources, été encouragée par le Secrétaire d’État aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet. Ce dernier ne s’est pas contenté d’expliquer la volonté présidentielle. Il a alerté les Allemands sur les dangers que ce projet ferait courir à l’Union européenne. Et surtout, il n’a pas hésité, encouragé en cela par Jean-David Levitte, à expliquer à la Chancelière que le camp français n’était pas homogène et que le Président était sans doute prêt à reculer, tandis qu’il informait le Président d’une fermeté allemande qu’il avait lui-même contribué à forger ! On retrouve d’ailleurs les traces publiques de cette ambivalence.

Au point que certains, à l’Élysée ou à l’Hôtel Marigny, parlent de forfaiture, qui, rappelons-le, consiste, pour un haut fonctionnaire, à violer sciemment certains des devoirs de sa charge. D’autres, et notamment Guaino qui veut « oublier » ce conflit, banalisent l’affaire en rappelant que les diplomates sont assez coutumiers de ce genre de double jeu. Sarkozy doit donc reculer. Le compromis qui en découle n’est cependant pas indigne : d’un côté, les 27 pays de l’Union font partie de l’UPM ; de l’autre, le principe de la co-présidence et de l’égalité entre âys du sud et du nord est maintenue.

En fait, le destin de l’UPM dépend de l’interprétation que l’on fait du compromis franco-allemand. C’est ici qu’intervient Bruxelles dans ce jeu de quilles passablement compliqué.

Qui assurera la co-présidence ?

L’UPM doit être dirigée par un co-président : un Européen d’un côté, un homme ou une femme du Sud de l’autre. Pour la Commission de Bruxelles, c’est naturellement le Président de l’UE, dont le Traité de Lisbonne prévoit la création, qui devait assumer la co-présidence de l’UPM. Et comme il représente 27 états quand les pays du Sud ne sont que 13, l’UPM sera « naturellement » dirigée par l’Union. Oui mais voilà, le non irlandais rend cette option, contestée par les Français, impossible en janvier 2009. Du coup, Bruxelles souhaite que l’UPM soit dirigée par le Président tournant de l’UE. Ce que les Français refusent : comment fonctionner avec une présidence changeant tous les six mois ? La France exige donc que le délégué de l’Union mandaté pour co-président l’UPM dispose de deux ans.

A travers ce différend c’est la nature même de l’UPM qui est en question : soit simple prolongement des accords de Barcelone, qui institutionnalisent l’aide au développement des pays du Nord ; soit création d’un nouveau processus dans lequel les pays de l’Union et ceux du Sud se situent sur un strict plan d’égalité. Le compromis franco-allemand a refroidi les ardeurs de bien des dirigeants du Sud. Ainsi, comme les médias ne l’ont pas noté, les réticences de Kadhafi procèdent d’un rejet du projet initial et non d’une nouvelle pomme de discords avec la France, comme le montre la lecture de son communiqué : « L’initiative de notre cher ami Sarkozy a été rejetée fermement par l’Europe » Un compromis a des chances d’aboutir d’ici au 13 juillet prévoyant une présidence de 18 mois : les Allemands se montrent aujourd’hui plus conciliants que Bruxelles. Avec Bruxelles, le différend ne porte pas seulement sur l’organisation mais aussi sur les projets de co-développements, la raison d’être de l’UPM. « C’est un dialogue de sourds », se plaint l’un des hauts fonctionnaires du Comité de pilotage : « Les gens de Bruxelles nous disent : nous n’avons pas d’argent pour financer des projets trop ambitieux. Mais personne ne leur demande d’argent ! L’UPM peut très bien autofinancer ses projets. » Comment ? Ce n’est pas difficile à deviner. L’espace méditerranéen est un marché important que XXIe siècle. Les grandes entreprises de secteurs d’équipement (eau, télécommunications, BTP, nucléaire) sont prêts à investir à long terme. Par ailleurs, plusieurs pays du Sud sont aujourd’hui dans une situation financière florissante du fait de la hausse du pétrole et des matières premières. Certains fonds souverains sont donc très intéressés par l’UPM. La facilité des financements devrait apparaître lors de la présentation de certains projets comme celui sur la dépollution, qui sera présenté le 13 juillet.

Philippe COHEN

Source :

http://www.revue-republicaine.fr/spip.php?article1644

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Premier écueil s'il en est, la désignation de la ville-siège du secrétariat est le premier casse-tête à meubler l'agenda de l'Union. Six villes sont désormais en compétition: Tunis, Tanger -et non Rabat selon Guaino-, Barcelone, La Valette, Bruxelles et Marseille. S'il est loin de ressembler à une compétition pour l'organisation des Jeux Olympiques, ce challenge inter-villes n'est pas sans enjeux. Chacune caresse le rêve de l'emporter afin d'être à l'Euroméditerranée ce que Bruxelles est à l'Europe.

Dernière à se mettre en lice, Marseille a fait part de sa candidature cinq jours après le sommet de constitutif de Paris. Cette annonce a pris de court les observateurs euroméditerranéens, d'autant que la France n'a cessé de clamer officiellement qu'elle plaidait et défendait la candidature d'un pays du Sud (Tunisie et Maroc). L'ambassadeur de France en Tunisie, Serge Degallaix, a indiqué à la presse que la cité phocéenne n'avait «pas besoin d'une autorisation du gouvernement» français pour postuler à la compétition pour le siège de l'UPM.

A en croire la profession de foi de l'Elysée, l'entrée de Marseille dans la course ne remet pas en cause la position initiale de Paris. «La France a indiqué sa préférence pour une implantation dans un pays du Sud», a rappelé Henri Guaino, «mais cela se règlera par consensus». Le choix sera fait lors de la première rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'UPM, les 3 et 4 novembre prochains, à Marseille.

L'Elysée réaffirme «sa préférence» pour une ville du Sud

Surprise  :O

Ils avaient qu'a lire le PDF suivant: LE PROJET EUROMEDITERRANEE ET L’UNION EUROPEENNE

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  • 3 months later...

http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/10/31/l-union-pour-la-mediterranee-en-difficulte_1113221_3214.html#ens_id=1113301

L'Union pour la Méditerranée en difficulté

LE MONDE | 31.10.08 | 13h51  •  Mis à jour le 31.10.08 | 13h51  Réagir (4)  Classer  E-mail  Imprimer  Partager 

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Lancée en grande pompe en juillet, l'Union pour la Méditerranée (UPM), chère à Nicolas Sarkozy, bute sur des questions politiques, celles-là mêmes que les 44 participants au sommet de Paris avaient éludées, histoire de ne pas gâcher les festivités inaugurales. A la veille de la réunion, lundi 3 et mardi 4 novembre à Marseille, des ministres des affaires étrangères de l'UPM, rien n'est réglé. Pour tenter d'arrondir les angles, le président français s'est entretenu, mercredi 29 octobre, à Paris, avec celui qui copréside avec lui l'UPM, l'Egyptien Hosni Moubarak. Mais les tractations en cours tournent à la confusion de part et d'autre de la Méditerranée.

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  SUR LE MÊME SUJET

Au sud, les modalités de la participation de la Ligue arabe constituent le principal point de blocage. Tel-Aviv accepte que la Ligue arabe soit présente en tant qu'observateur à toutes les réunions ministérielles, mais refuse qu'elle participe aux rencontres préparatoires entre diplomates et experts. "On a l'impression qu'Israël mène la danse. On va de compromis en compromis : la réunion de Marseille est pleine d'incertitudes", s'agace-t-on à Alger, en soulignant que, "dès le début, "on" a voulu évacuer la dimension politique de l'UPM. Résultat : elle revient par la fenêtre !" Le Maroc dénonce, lui aussi, le "blocage" d'Israël, "incompréhensible et absurde", dit-on à Rabat.

Cette question de la Ligue arabe explique l'annulation d'une première réunion ministérielle sur l'eau, entre ministres de l'environnement, qui devait se tenir mercredi 29 octobre en Jordanie.

Les 2 et 3 novembre, à quelques heures de l'arrivée des ministres des affaires étrangères, d'ultimes tractations auront lieu à Marseille, entre hauts fonctionnaires, pour tenter de trouver un compromis. Si la Ligue arabe est exclue de ces préparatifs, les pays arabes pourraient-ils claquer la porte ? Rien n'est exclu. D'autant que la coprésidence égyptienne soutient cette position de principe, au grand dam des pays du Nord.

Autre question ultrasensible : la localisation du secrétariat général de l'UPM. Face aux candidatures de Tunis, La Valette (Malte), Marseille, voire Bruxelles, la ville de Barcelone fait figure de favorite. Mais il n'y a de consensus ni du côté européen ni du côté arabe. La Syrie et le Liban combattent l'idée qu'un pays arabe puisse accueillir le secrétariat. Ce serait indirectement accepter, estiment-ils, une normalisation des relations avec Israël. Dans ces conditions, certaines capitales proposent Bruxelles, "à titre transitoire", pour "sortir de l'impasse".

FORCING ESPAGNOL

De son côté, la diplomatie espagnole fait, depuis plusieurs semaines, un forcing tous azimuts pour rallier à sa cause un maximum de pays, y compris de la rive sud. Des discussions ont été engagées avec la Tunisie pour qu'elle retire sa candidature. En échange, c'est un Tunisien qui pourrait prendre les commandes du bras exécutif de l'UPM et obtenir le poste de secrétaire général. Les Espagnols affichent un optimisme de façade, mais ils savent que la partie n'est pas jouée, Nicolas Sarkozy souhaitant qu'une ville de la rive sud de la Méditerranée soit retenue.

Au nord, les diplomates français doivent batailler ferme pour organiser la coprésidence tournante entre les pays de l'Union européenne. Aux yeux d'Henri Guaino, le conseiller spécial de M. Sarkozy, la France doit assurer la présidence de l'UPM jusqu'à la prochaine réunion au sommet des 44 pays membres, dans deux ans. Mais les deux pays qui doivent piloter l'Union européenne en 2009, la République tchèque et la Suède, ne l'entendent pas de cette oreille et brandissent les traités européens pour faire valoir leurs droits. En pleine crise financière, l'intention prêtée au chef de l'Etat français de présider la zone euro a accru le malentendu, en particulier avec le gouvernement tchèque, qui dénonce une "campagne" malintentionnée à son égard. M. Sarkozy et le premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, devaient tenter de s'expliquer, vendredi 31 octobre à l'Elysée, lors d'un déjeuner organisé pour calmer le jeu.

Florence Beaugé, Philippe Ricard (à Bruxelles) et Jean-Jacques Bozonnet (à Madrid)

Article paru dans l'édition du 01.11.08.

Je sais pas si c'est sa place mais la Russie va ouvrir une base navale en Lybie.

http://afp.google.com/article/ALeqM5iH0qRYtNdHnEzJ0EuLGJcg-T1uCQ

La Libye "prête" à accueillir une base militaire russe

Il y a 10 heures

MOSCOU (AFP) — Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, attendu vendredi à Moscou pour la première visite depuis 23 ans, va proposer à la Russie d'accueillir une base militaire russe sur le territoire libyen, a affirmé vendredi le quotidien russe Kommersant.

"La Libye est prête à héberger une base militaire navale russe", a indiqué le journal, en citant une source liée à la préparation de la visite de M. Kadhafi.

Selon cette source, une telle base pourrait être installée dans le port libyen de Benghazi.

"La présence militaire russe sera une garantie de non-agression contre la Libye de la part des Etats-Unis qui ne se pressent pas d'étreindre le colonel Kadhafi, en dépit de plusieurs gestes de réconciliation", explique Kommersant.

Des navires de guerre russes en route vers le Venezuela pour participer à des exercices en novembre ont déjà fait escale le 11 octobre à Tripoli pour ravitaillement, rappelle le journal.

Selon Kommersant, la proposition que M. Kadhafi va faire aux autorités russes est censée "atténuer le mécontentement du Kremlin" provoqué par "le non-respect" par la Libye de ses accords avec la Russie.

La Libye a obtenu en avril l'effacement de sa dette envers l'ancienne URSS, qui se monte à 4,5 milliards de dollars, en échange d'importants contrats avec des entreprises russes.

Selon Kommersant, Tripoli s'est également engagé à acheter des armes russes, "en manifestant de l'intérêt" pour des chars de combat T-90, des chasseurs Su-30 et des systèmes de missiles sol-air Tor-M1.

Pourtant "en dépit de ses promesses, Mouammar Kadhafi n'a toujours pas acheté un seul char ou avion russe", déplore le journal.

La coopération dans d'autres domaines, dont la construction par les Russes d'une ligne ferroviaire de 600 km entre Syrte et Benghazi, "ne fait pas non plus preuve d'un progrès particulier", a indiqué une source proche des négociations russo-libyennes, citée par Kommersant.

En plus, "les espoirs russes concernant la participation de la Libye à la création d'une Opep du gaz n'ont pas été justifiés", poursuit le journal.

"Tripoli a refusé de participer à l'organisation, mettant en danger tout le projet", souligne Kommersant.

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  • 10 years later...

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/societe-civile-et-volontariat/le-sommet-des-deux-rives-forum-de-la-mediterranee-23-24-06-19/ (avril 2019)

Le Sommet des deux rives s’inscrit dans le cadre du Dialogue 5+5 Méditerranée qui réunit cinq États de la rive sud de la Méditerranée (la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye) et cinq États de la rive nord (le Portugal, l’Espagne, la France, l’Italie et Malte). L’Union européenne, l’Allemagne, mais aussi les organisations pan-méditerranéennes et les principales organisations économiques internationales présentes dans la région sont associés à cette initiative.

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