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Appel d'offre brésilien


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hmmmm, désolé, c'est fou comme le doute revient vite.

Tant qu'on aura pas la peau de l'ours entre les mains, il est pas encore mort.

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-04-01/rafale-au-bresil-decision-imminente/1648/0/440256

Rafale au Brésil : décision imminente ?

Par Jean Guisnel

     

À Paris, nombreux sont ceux croyant dur comme fer que c'est "dans la poche" et que les prochains jours seront ceux de l'annonce officielle de la victoire du Rafale dans la compétition, qui, au Brésil, l'oppose au Boeing F/A-18 E/F Super Hornet de Boeing et au Gripen NG de Saab. Pourtant, plusieurs incertitudes ne laissent pas s'inquiéter les plus prudents. Certes, l'avion français a franchi la plupart des obstacles, et il a la préférence du chef de l'État, le président Ignacio Lula da Silva, ainsi que celle du ministre de la Défense, Nelson Jobim . Les militaires, en revanche, préféreraient le Gripen NG , essentiellement pour des raisons de coût. Et on sait, au Brésil comme ailleurs, que les militaires font ce que les élus du peuple leur demandent de faire. Toute la question est d'évaluer le poids du président Lula. Il a fait un choix stratégique, prenant sa décision en relation directe avec le président Nicolas Sarkozy. Les industriels français ne manquent d'ailleurs jamais de souligner que l'hôte de l'Élysée "a mouillé sa chemise", s'est "impliqué personnellement", a établi un "contact d'homme à homme" avec Lula, "a su trouver des arguments irréfutables", etc. Accessoirement, cette insistance permet aussi de faire comprendre que si le contrat devait finalement ne pas être signé, ce ne serait de la responsabilité de personne d'autre que du politique...

De part et d'autre de l'Atlantique, on souligne en permanence que l'avis des militaires est important, mais vraiment secondaire au regard des intérêts majeurs du Brésil, que le politique décide en fonction de considérations plus vastes que le prix, ou toute autre considération technique. Le ministre brésilien des Affaires stratégiques, Samuel Pinheiro Guimaraes, précise dans la dernière livraison de la revue Défense : "Le partenariat stratégique franco-brésilien concerne aussi des hélicoptères, des transports de troupes terrestres, des sous-marins classiques et une participation à la conception du sous-marin nucléaire d'attaque brésilien à l'horizon 2020."

Présidentielle en vue

Sans doute, mais si les Américains se font discrets sur l'offre de Boeing, ils n'ont pas lâché l'affaire. Quant aux Suédois, n'en parlons pas... La semaine dernière, ils n'ont pas fait se déplacer moins que leur roi, Carl XVI Gustaf, et la reine Silvia pour une visite d'État de quatre jours, qui vient de se terminer. Or, et ce n'est pas un détail, la mère de la reine Silvia était brésilienne, et elle-même a été élevée au Brésil et parle portugais... Du coup, certaines cassandres parisiennes ont des sueurs froides, d'autant plus que cette visite aurait été l'occasion de confirmer une offre suédoise fort alléchante, qui fait beaucoup de bruit dans les milieux industriels français : l'installation au Brésil, non d'une chaîne d'assemblage comme celle que proposent Dassault et Paris, mais bien d'une chaîne de fabrication complète, avec usinage sur place des pièces des avions et transferts de technologie massifs.

Reste enfin la question des pouvoirs réels de Lula dans cette affaire. De longue date, nos lecteurs savent que le Brésil entrera dans deux jours dans le dernier semestre de la campagne pour l'élection présidentielle, qui doit intervenir le 3 octobre, période durant laquelle aucune signature de grand contrat n'est plus légalement possible. À Paris, on table actuellement sur une rapide "déclaration d'intention solennelle" en faveur du Rafale, sans exclure une signature formelle. Bref, le Rafale au Brésil, c'est possible, mais pas gagné.

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Une chaine de fabrication complète...

Si ils font ca avec les brésiliens une fois, ils seront obligés de le faire ailleurs, inde ou autres.

C'est du dumping tous azimuts, depuis qu'ils se sont faits racheter volvo par les chinois, ils font un peu pitié..., un topic sur la suède ? : "le déclin plus vite qu'un avion de chasse : théorie appliquée."

Je suis méchant  >:(, ils ont ikea, le cv90, les wasa, l'archer..et encore qu'il y a BAE dans le coup..sinon ils ont des blondes aux yeux bleus.

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Ca n'en a pas l'air,  de Jean Guisnel ?

c'est plus un résumé des événements.

Mais il souligne une chose, on approche des élections, soit la décision est prise, soit c'est remis aux calandres grecques, c'est un scénario que ne souhaite pas voir l'armée brésilienne.

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la survie du gripen est en jeu : ils viennent de perdre la roumanie, l'inde c'est mal barré vu que le NG ne peut etre testé, l'urgence du moment est donc le bresil

Pour l'Inde, aux dernières nouvelles de ce coté du monde, le gripen tout court a plu aux hommes de terrain et le proto du NG devrait aller y faire un tour.

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Le Rafale aussi avait beaucoup plu. Pascal avait dit "ça bande".

L'Eurofighter aussi.

Bref, une fois j'ai entendu à propos d'une compétition que chaque participant était traité comme s'il était le meilleur.

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Par contre, on peut-être très inquiet pour le Brésil.

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-04-01/armement-vente-du-rafale-au-bresil-decision-imminente/1648/0/440256

Du coup, certaines cassandres parisiennes ont des sueurs froides, d'autant plus que cette visite aurait été l'occasion de confirmer une offre suédoise fort alléchante, qui fait beaucoup de bruit dans les milieux industriels français : l'installation au Brésil, non d'une chaîne d'assemblage comme celle que proposent Dassault et Paris, mais bien d'une chaîne de fabrication complète, avec usinage sur place des pièces des avions et transferts de technologie massifs.

Il est clair qu'un véritable transfert de technologie n'est pas dans l'assemblage mais dans la production des composants et la livraison des codes logiciels sources.Si la France a fait cette erreur et a craint une vraie coproduction, on peut craindre le pire.

A la place, d'un patriote Brésilien, on choisirait une solution qui me donne la maîtrise complète de l'avion.Mieux vaut céder une license de production totale ou presque (préserver les codes du Spectra) et rester en avance sur le Brésil par l'investissement dans de nouvelles technologies, que de perdre et finir par disparaître faute d'exportation.

Si on perd le contrat, c'est une erreur majeure pour la France.

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On le saura pas avant le 5 avril.

http://www.defensenews.com/story.php?i=4558037&c=AIR&s=TOP

But Jobim, the defense minister, said March 25 that the victor would now not be declared before April 5, after Brazil's Easter break.

ouuuu, suspense suspense.... :happy:

Lundi ce sera krisprolls, baguette ou pancake..ca commencait à user les nerfs cette histoire!

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Non le revirement de dernière minute en faveur des suédois , cela ne tient pas la route une minute. Et la je ne parle même pas des avantages du Rafale ou des handicaps du Gripen:  avion de papier , intégration de technologies multinationales non contrôlées, viabilité à moyen et long terme de Saab .. tout cela est secondaire.

D'un point de vue politique cela ne tient pas, Lula et son gouvernement se sont engagés clairement depuis des mois pour le Rafale et en faveur d'un partenariat avec la France. Un virage soudain à 180° ne ferait qu'affaiblir la gauche brésilienne en début de campagne présidentielle en donnant raison a ses opposants et à leur argumentation. Il ne faut pas oublier que F-X2 est avant un combat très politique entre un gouvernement de gauche et des lobbies conservateurs qui débordent largement de la sphère militaro-industrielle. Et je vois mal Lula and co donner raison à leurs opposants juste après avoir obtenu la bénédiction des généraux de la FAB.

C'est la même chose d'un point de vue diplomatique, il y a aussi plus d'inconvénients que d'avantages pour un gouvernement, encore une fois de gauche , ouvertement anti-américain et très attaché a développer son indépendance nationale. Il serait stupide d'apparaitre incohérent et de refroidir les relations franco-brésiliennes pour un gain diplomatique absolument nul. La Suède ne représente pas grand chose et il n'y a rien à attendre des USA dès lors que l'on ne choisit pas le F-18.  

Et de toute manière , dans le pire des cas , s'il y avait eu hésitation, il y aurait au moins eu des précautions oratoires , des ouvertures, éventuellement un changement de ton; mais la rien de rien , pas une seule déclaration officielle de Lula , Jobim ou Amorim en faveur du Gripen, ni même un seul commentaire officieux d'un conseiller voulant faire passer un message par la presse ... il y a eu des critiques sur l'offre américaine et une mise en avant du transfert de technologies sans restriction offert par les français ... et c'est tout.

Le seul véritable risque est lié au degré d'implication du gouvernement brésilien en faveur du Rafale , il y a un monde entre une vague déclaration de principe à confirmer par le prochain gouvernement et un engagement ferme et solennel avec volonté de finaliser rapidement.

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Je peine à voir ce qu'il y avait de neuf dans l'article de Guisnel.

A part qu'il essaie de nous faire peur au dernier moment. "Certaines cassandres", "À Paris, nombreux sont ceux croyant dur comme fer que c'est "dans la poche""... De qui parle-t-il ?

Monsieur Guisnel est-il parmi nous ? Au bistrot ? :rolleyes:

Bon, Pâques c'est maintenant  :|  , et après Pâques, c'est l'annonce...  :-\ (en même temps, ils avait déjà dit "après carnaval !")

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Dans deux mois c'est les vacances, on repoussera donc la décision vers début septembre.

Surtout pas, la coupe du Monde de Football, ce sera de juin à juillet, il vaut mieux que ce soit signé avant.Les brésiliens ont 2 religions, la réligion et le FOOTBALL. :lol: Et si vous suivez le foot et la CM, il faut savoir que chaque fois qu'on les rencontres durant le tournoi, on gagne.

:lol: Pitié évitez de faire le couplet sur Domenech, toute la terre entière sait qu'il est mauvais. :lol:

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