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Appel d'offre brésilien


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- Certe le Su 35 est bien adapte a la geographie bresillienne donc a l´armee de l´air, mais si le bresil veut ce doter de PA Catobar neuf, le rafale est la meilleure reponse, et pour des raisons de couts le bresil achetera un avion unique pour ces deux corps d´armees, meme s´ils faut qu´il achete en plus des tankers, ce sera le Rafale, ou un autre type d´appareils, mais pas le SU-35.

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Le Sao Paulo sera sans doute le dernier porte-avions conventionnel du Brésil à mon avis. Le coût d'achat et d'entretien d'un tel navire et le marché de l'occasion actuel, infirment tout projet de renouvellement. Son utilisation par la marine brésilienne est du reste limité... Vu la modernisation de l'armée brésilienne (notamment l'effort pour les sous-marins nucléaires d'attaque), le porte-avions est un luxe que ne peut se permette le Brésil. Il s'orientera certainement vers des bâtiments du type BPC ou ceux hispano-australiens pour remplacer le vieux Foch.

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Tout dépend des ambitions brésiliennes, il ne faut pas oublier que le Venezuela avec ses Su-30 possède désormais potentiellement la force aerienne la plus puissante d'Amérique Latine avec une allonge considerable, et Chavez n'a pas caché qu'il comptait renforcer son aviation avec des Su-35 justement.

Le Bresil veut etre une puissance régionale, et doit donc se mettre au niveau de ses "riveaux", même si ceux ci sont amicaux.

Niveau caractéristiques, et surtout autonomie, le Su-35 me semble bien adapté au Brésil, avec en plus un prix raisonnable. Par contre 3 points me semblent quand même faire pencher la balance en faveur du Rafale.

1, le Brésil possède déjà des Mirages, et aucun avion russe.

2, Dassault possède un pourcentage important d'Embraer (si ça n'a pas changé), donc niveau transfert de techno et production locale, le rafou est nettement favori

3, le Vénézuela a déjà des Su-30 et devrait bientot prendre des Su-35, et je ne pense pas que le Brésil achètera les mêmes avions que son concurrent local.

Pour l'aspect aéronaval, je suis du même avis que Davout, et pour moi n'entrera pas en compte dans le choix.  ^-^

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Concernant le porte-avion, la logique dit en effet que le Sao-Paulo sera le dernier PA brésilien.

Maintenant ce n'est pas la logique qui rentre en compte dans ce genre de décision, mais la politique.

La décision du rachat du Foch était déjà une décision uniquement politique, les militaires n'en voyant pas trop l'intérêt.

La question est celle de l'avenir du Brésil et du rôle qu'il veut avoir dans le futur. S'il ne veut rester qu'une puissance régionale, un PA est inutile. S'il veut prendre une place sur la scène international et protéger plus activement ses intérêts extérieurs ( africain ou asiatique ), un PA peut être utile. Mais dans tous les cas, c'est une décision politique et pas uniquement militaire.

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Niveau caractéristiques, et surtout autonomie, le Su-35 me semble bien adapté au Brésil, avec en plus un prix raisonnable. Par contre 3 points me semblent quand même faire pencher la balance en faveur du Rafale.

1, le Brésil possède déjà des Mirages, et aucun avion russe.

2, Dassault possède un pourcentage important d'Embraer (si ça n'a pas changé), donc niveau transfert de techno et production locale, le rafou est nettement favori

3, le Vénézuela a déjà des Su-30 et devrait bientot prendre des Su-35, et je ne pense pas que le Brésil achètera les mêmes avions que son concurrent local.

Pour l'aspect aéronaval, je suis du même avis que Davout, et pour moi n'entrera pas en compte dans le choix.  ^-^

Un autre point en défaveur de l'achat d'un appareil russe qui pourrait jouer : le mauvais coup qu'ont fait les Russes aux Indiens et à d'autres de leurs clients récemment (retards de livraison, appareils non conformes au contrat, augmentation unilatérale des tarifs,...). Tout cela n'incite pas forcément à la confiance pour un aussi gros contrat.

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C'est pour ça que j'ai bien dit que si le Bresil veut autre chose que des A-4 Skyhawk sur son porte avion, le Rafale est tres bien placé, sinon je vois mieux le Su-35 qui est à mon avis mieux adapté aux besoins brésiliens.

Je vois ca d'ici, Su-35 pour l'armée del'air, Rafale pour la marine. Hugo Chavez, fait attention à tes fesses   :O

Le Sao Paulo sera sans doute le dernier porte-avions conventionnel du Brésil à mon avis.

Ok, dois-je comprendre que le prochain seras nucléaire ?  =|
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La France devrait aider le Brésil à construire des SNA dans les prochaines années. Ce partenariat stratégique en matière navale pourrait comportait un volet aérien consistant en un renouvellement de la force aérienne brésilienne sur Rafales (construit localement ou pas)... Ou du moins à un net avantage pour ce dernier.

Après l'annonce de la signature du contrat des 60 hélicoptères vendus par Eurocopter Marignanne.

D'autres contrats militaires sont susceptibles d'être signés à terme. Le Brésil souhaite s'équiper d'avions de combat et de sous-marins. La France souhaite signer avec le président brésilien Lula da Silva la vente de sous-marin classique de type Scorpene et le Brésil a lancé un RFI ou Request For Information (appel à candidature) pour l'achat de 24 avions de combat. Dassault serait sur les rangs pour une coopération avec Embraer.

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Pour les SNA, il me semble que l'accord d'aide français est déjà signé.

Cet accord comprend une aide technique pour tout le bâtiment, hors réacteur.

En effet, de ce point de vue, le Brésil préfère se baser sur leurs propres technologies, qui ont été développées localement sans aide extérieur ( et qui ont valu des accrochages sérieux avec l'AIEA et les USA en 2003-2204 ).

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  Ça m'étonnerait qu'il y ait de l'espionnage industriel outre mesure si les Français donnent un coup de main, ils maitrisent déjà les technologies. Évidemment, ils connaitraient l'avancement du programme très facilement et auraient les caractéristiques en détail. Si il n'y a pas coopération c'est probablement plus une question d'indépendance nationale.

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Pour les brésiliens, la peur de l'espionnage est basé sur l'expérience.

En 2003-2004, le Brésil a eu des relations TRES tendues avec l'AIEA et les USA au sujet du nucléaire.

L'AIEA voulait contrôler de trés près le processus d'enrichissement brésilien, au motif de lutter contre le prolifération nucléaire. Pour le Brésil, cette raison était fausse et imposée par les USA dans le but de profiter des visites de contrôle pour espionner les matériels nucléaires, sachant que les technologies brésiliennes sont "originales" et différentes des solutions classiques.

Devant le refus brésilien et le ridicule de la situation, les USA ont dû renoncés et réduire leurs exigences.

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