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La PEGP : politique d'emploi et de gestion des parcs


Manu

Messages recommandés

Je lance ce nouveau sujet pour parler de la Politique d’Emploi et de Gestion des Parcs (PEGP) qui se met en place progressivement dans l'AdT.

La PEGP permet (entres autres) de limiter les mouvements de véhicules et par conséquent gagner du temps, de faire des économies (sur les frais de transport), de mieux gérer la maintenance.

Il y aura 4 types de parcs :

- le parc d’entraînement (PE) : dans certains camps pour l’entraînement des forces et des écoles.

- le parc en service permanent (PSP) : affecté dans les régiments.

- le parc d’alerte (PA) : pour les projections en urgence.

- le parc de gestion (PG) : pour l’entretien programmé, la préservation de certains potentiels, le renforcement planifié et la respiration des autres parcs.

Il y aura 2 grands PE :

Le PE Champagne avec :

A Suippes :

- 8 AUF1 TA

- 16 VAB mortiers de 120

A Mourmelon :

- 65 Leclerc

- 96 AMX 10P (puis 96 VBCI)

- 48 VAB infanterie

- 31 VAB génie

- 8 MPG

Le PE Provence à Canjuers avec :

- 24 Leclerc

- 20 AMX 10RC

- 8 ERC 90 Sagaie

- 12 AMX 30

- 10 AMX 10P (puis 19 VBCI)

- 10 VAB HOT

- 8 AUF1 TA

- 8 TRF1

- 16 VAB mortier de 120

Source : TIM n°193 (avril 2008)

Vous pouvez lire l’article complet en téléchargant librement ce numéro ici :

http://www.defense.gouv.fr/terre/mediatheque/bibliotheque/terre_information_magazine_archives/terre_information_magazine_n_193_avril_2008

A lire aussi, l’article paru dans le numéro 195 :

http://www.defense.gouv.fr/terre/base/tim/terre_information_magazine_n_195_juin_2008

Et aussi dans le numéro 180 :

http://www.defense.gouv.fr/terre/base/tim/terre_information_magazine_n_180_decembre_2006

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N'y a t'il pas risque que certains matériels soient usés plus vite que d'autres avec cette politique ? Ou que certains matériels soient stationaires durant 1 ou 2 mois, et donc horriblement soumis aux pannes ensuite ?

Est-ce un problème si des hommes s'entrainent avec un matériel qu'ils ne connaissent pas, et partent en OPEX avec un autre matériel? Tout les VAB sont un peu différents. Certains ont des pannes récurentes que l'équipage pourrait régler seul s'il connaiterais sa machine.

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@ Tiger.   Comment ça se passe aujourd'hui....? 

Une fois déployés sur un théatre, les matériels restent et  les personnels changent tous les 4 mois... Non?

C'était le cas en Yougo, mais comme les engins s'usent 3 à 4 x plus vite en théatre d'opérations, on les fait également "tourner". Pas aussi vite que les personnels, mais les engins tournent également.

Les matériels sont aussi appelés à tourner de parcs en parcs. Ainsi dès qu'un engin sera de nouveau "ops" en parc gestion, il ira rejoindre un autre parc.

Le problème pour les équipages et qu'il n'y a plus de "lien affectif" avec l'engin, c'est simplement un blindé du pool, et pas "le" blindé du groupe. Un peu comme les voitures de location dont l'usure est beaucoup plus forte care les multiples conducteurs s'en foutent, c'est pas la leur ...

Clairon

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Le problème pour les équipages et qu'il n'y a plus de "lien affectif" avec l'engin, c'est simplement un blindé du pool, et pas "le" blindé du groupe. Un peu comme les voitures de location dont l'usure est beaucoup plus forte care les multiples conducteurs s'en foutent, c'est pas la leur ...

Oui, mais comment faire autrement en pratique, sans multiplier les coûts de transport....?

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Je lance ce nouveau sujet pour parler de la Politique d’Emploi et de Gestion des Parcs (PEGP) qui se met en place progressivement dans l'AdT.

La PEGP permet (entres autres) de limiter les mouvements de véhicules et par conséquent gagner du temps, de faire des économies (sur les frais de transport), de mieux gérer la maintenance.

Il y aura 4 types de parcs :

- le parc d’entraînement (PE) : dans certains camps pour l’entraînement des forces et des écoles.

- le parc en service permanent (PSP) : affecté dans les régiments.

- le parc d’alerte (PA) : pour les projections en urgence.

- le parc de gestion (PG) : pour l’entretien programmé, la préservation de certains potentiels, le renforcement planifié et la respiration des autres parcs.

Il y aura 2 grands PE :

Le PE Champagne avec :

A Suippes :

- 8 AUF1 TA

- 16 VAB mortiers de 120

A Mourmelon :

- 65 Leclerc

- 96 AMX 10P (puis 96 VBCI)

- 48 VAB infanterie

- 31 VAB génie

- 8 MPG

Le PE Provence à Canjuers avec :

- 24 Leclerc

- 20 AMX 10RC

- 8 ERC 90 Sagaie

- 12 AMX 30

- 10 AMX 10P (puis 19 VBCI)

- 10 VAB HOT

- 8 AUF1 TA

- 8 TRF1

- 16 VAB mortier de 120

Source : TIM n°193 (avril 2008)

Vous pouvez lire l’article complet en téléchargant librement ce numéro ici :

http://www.defense.gouv.fr/terre/mediatheque/bibliotheque/terre_information_magazine_archives/terre_information_magazine_n_193_avril_2008

A lire aussi, l’article paru dans le numéro 195 :

http://www.defense.gouv.fr/terre/base/tim/terre_information_magazine_n_195_juin_2008

ça c'est une bonne idée !!!

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Pour l'usure, on verra ça à l'usage; mais on peut imaginer que la MCO de ces parcs sera bonne. Ceci dit, pourquoi le parc de Canjuers est plus petit que ceux de Mourmelon ou de Suippes? Y'a plus de surface là-bas!

Mais si tout le monde va s'entraîner là-bas, va y avoir du mieux; plus de matos à transporter, juste des hommes. Quelqu'un a t-il une idée de l'économie?

Ce qui va immanquablement se poser après ça, c'est la question de l'intérêt des garnisons sans grand camp d'entraînement, garnisons qui doivent venir à Mourmelon ou Canjuers pour avoir leur entraînement. Entre Mourmelon-Moronvilliers, Suippes, Mailly, Sissonne, Le Valdahon, Bitche, La Courtine et Caylus, y'a de quoi faire quelques grosses bases à l'américaine, sans doute pas aussi gigantesques (quoique Canjuers, Mourmelon et Suippes.... On pourrait y foutre Paris et avoir encore un espace d'entraînement immense), mais pouvant concentrer le plus gros des brigades de combat. Y'aurait aussi eu les Garrigues, mais y vont le vendre.

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Ceci dit, pourquoi le parc de Canjuers est plus petit que ceux de Mourmelon ou de Suippes? Y'a plus de surface là-bas!

Il me semble que le camps de Canjuers et principalement destiné au tir avec des munitions réelles alors que celui de Mourmelon et destiné à l'entraînement au combat de haute intensité avec des moyens de simulation. Donc les besoins ne sont pas les mêmes.

De plus la majorités des régiments sur Leclerc et AMX 10P (puis VBCI) sont dans la moitié nord de la France (et presque tous dans la RTNE).

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Mourmelon/Suippes/Mailly/Monrovilliers sont quasiement les uns à côté des autres et servent essentiellement à l'entrainement tactique, le fameux CENTAC de Mailly, d'abord essentiellement tourné vers les unités de mêlée.

Canjuers est un camp plus pour le tir (seul camp permettant des tirs de 155 mm à quasi portée complète), or les entrainement CENTAC mobilisent plus d'engins que des entrainements au tir.

Clairon

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J'entends bien les spécialisations actuelles des grands camps; mais plus le temps passera, plus la logique d'implantation des unités à un endroit et des grandes zones d'entraînement où on peut tout faire à un autre paraîtra absurde. Que le gros des matériels soit prépositionné près des zones d'embarquement est on ne peut plus logique. Mais que les unités soient cantonnés dans des endroits où l'entraînement est contingenté par la superficie et les plaintes en nuisance de la part des autorités locales relève du non sens. A quoi sert d'avoir une base de régiment de cavalerie (ou d'infanterie quand on y pense) sur un camp de moins de 2 km carrés?

Je posais en fait la question de l'idée de grandes bases militaires en fonction des terrains existants: Mourmelon-Moronvilliers, Suippes, Mailly, Sissonne, Le Valdahon, Bitche, La Courtine, Canjuers et Caylus (et les Garrigues si on les vendait pas) sont des endroits fabuleux pour y implanter des brigades entières. Y'a de quoi y foutre de véritables villes sans que la surface d'entraînement en pâtisse.

La spécialisation de certains n'aurait pas à en pâtir; je pense avant tout au CENTAC et au CENZUB, mais aussi au champ de tir de missiles de Canjuers. Pour l'artillerie, il me semble que Mourmelon, par exemple, peut s'y prêter aussi, même pour les MLRS (mais pas dans toutes les directions). L'élément important est la surface, et, au moins pour Mourmelon (et Moronvilliers), Mailly, Suippes et Canjuers, on parle de camps de plus de 100 km carrés. Les autres que je cite font un minimum de 60 Km carrés. On peut d'ailleurs s'entraîner au tir (roquette, 155, 120, 105, 90, missiles et frappes air-sol) à Suippes sans avoir à descendre à Canjuers. Sur le tryptique Mourmelon/Moronvilliers/Suippes (voire Mailly qui n'est pas trop loin), y'aurait de quoi concentrer les brigades lourdes et leur entraînement, ou au moins une partie, par exemple. On parle de 3 camps très proches (sans compter les autres du coin) représentant plus de 260 km carrés!!

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Le regroupement d'unités autour de grands camps serait en effet une bonne chose pour l'entrainement. 2 RI méca et un RC avec 3 à 10.000 hec de terrain tout prêt serait un choix judicieux.

Certains grands camps sont même assez proches de grandes agglomérations (Mourmelon/Reims, Les Garrigues/Nimes, Le Ruchard/Tours, ...) donc cela permettrait aussi aux familles des engagés de s'installer sans trop de problèmes.

Clairon

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Cela veut-il dire que 90 leclercs seront immobilisés dans le PE ?   :rolleyes: Et qu'il n'en restera grosso modo que 150 en régiments soir 2RC80 ?

ARRETONS DE REGARDER L'ARMEE COMME DU TEMPS DE LA GUERRE FROIDE !!!

A l'heure actuelle l'armée de terre française compte environ 100.000 militaires en unités de combat, et générallement 25.000 sont en phase de déploiement/OPEX, le reste est en repos-entrainement-alerte.

on a 4 RC80 officiellement, mais l'on peut en deployer maximum 1, voir 2 dans le contexte actuel, jamais les 4 ne seront envoyer en même temps.

C'est l'énorme différence entre la 3e guerre mondiale prévue durant 50 ans ou toutes les forces allaient être mobilisées et utilisées en max 3 semaines, et le contexte actuelle qui se base plus sur le "corps expéditionnaire" mais qui se fait dans un contexte de plusieurs années (Afgha, CI, Kossovo, Tchad, ...) avec des relèves tous les 4 à 6 mois.

Donc même si il ne reste que 150 Leclerc "près au combat", c'est parfaitement suffisant avec le plan opérationnel actuel.

Clairon

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Cela veut-il dire que 90 leclercs seront immobilisés dans le PE ?  :rolleyes: Et qu'il n'en restera grosso modo que 150 en régiments soir 2RC80 ?

Non ils ne seront pas immobilisés, le therme est mal choisi. D'après le petit schéma dans le TIM n°193, les véhicules peuvent être prélevés sur le 4 types de parc pour les OPEX.

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Enfin une excellente chose qui se dégage pour le maintien en condition de la mobilité terrestre  ;)…

Le chapitre de la problématique MCO suite à la professionnalisation de 1997 vient enfin de faire l’objet d’un cadre d’ordre. Il était temps et je m’en réjouis.

Il aura fallu attendre d’être pied au mur avec une indisponibilité opérationnelle inouïe pour que ce sujet «de petite noblesse » soit prit en compte par la nation. De Richoufftz  parlait il y a peu de la pratique du « salvage » des pièces qu’il autorisait sous son temps de commandement avant de partir en opération, pour palier ainsi à l’indisponibilité endémique des parcs auto. Le terme est assez bucolique, moi j’aurai plutôt dit cannibalisme sauvage. Cela dit rendons grâce à cet officier général pour avoir relaté ces faits sans vergogne sur une chaîne de télévision, en clair  =).

D’une manière général le parc automobile de l’armée de terre est surdimensionné, notamment dans sa composante VUTC et VUTT. On croule sous le poids des vieilleries poly-carburants et autres Sumb/P4/Simca qui grèvent significativement notre budget MEC. La première chose à faire, selon moi, c’est de très vite planifier des sessions massives au service des domaines permettant ainsi de rapidement dégager de notre dispositif cette verrue que représente une partie préhistorique de notre parc roulant. Le gain de cette session à court terme sera énorme concernant les rechanges, les visites techniques, mais aussi et surtout en heures de main-d’œuvre.

Le contrat (juteux) de RTD pour la mobilité terrestre va devoir impliquer plus qu’auparavant le commandement sur cette fameuse PEGP. Cette gestion opérationnel/soutien devra de loin dépasser le simple exercice de chaises musicales des matricules sur un tableur et prendre enfin en compte le moyen et le long terme dans un contexte global.

Il est ici question de la gestion des potentiels, du ratio homme/matériel du MEC, des heures pondérées de la maintenance appliqué à chaque type de véhicules, la redéfinition probable des NTI, de la prise en compte de la valeur vénale « militaire » et non commerciale des véhicules, de la nécessaire redéfinition de l’entretien 1er échelon et de son impact sur les équipages.

La monté en puissance de cette PEGP et sa conduite opérationnelle m’incite à penser que par delà l’impact matériel du parc doit s’accompagner un réel recentrage des personnels maintenanciers sur leur cœur de métier. Un personnel doté d’une spécialité AEB doit certes partir comme tout un chacun en OPEX (environ une par an), mais alors de service en base arrière ou métropole doit être de manière privilégié posté le plus possible à la maintenance. Le ratio main d’œuvre/homme/année doit absolument revenir sur le cap des 900 heures.

De cette manière et à l’avenir on veillera à être plus regardant quand à envoyer ces personnels en OPINT. Il faut faire des choix. Je milite farouchement sur ce recentrage de spécialité car je ne crois plus beaucoup à l’aspect préventif du 1° échelon et redoute des dérives encore plus sensibles. Ainsi je rejoins clairon dans ses propos concernant la désaffectation des équipages pour leur véhicules dès lors que ceux-ci ne leur sont plus attribués. La PEGP, pas son découplage en 4 types de parcs va accentuer cet effets déjà très présent actuellement au sein des formations.

Le découplage du parc en 4 types distinct tel qu’il est décrit laisse présager que le PG sera la 5 ème roue de la charrette, le parc des mollusques spongieux et autres mal lotis. Du reste quoi de plus naturel puisque c’est ici que l’on va effectuer les plus grosses opérations curatives. Cependant attention à ne pas se retrouver dans la cour des miracles.

Ce parc ne doit pas faire obstruction aux autres parcs quand à l’application du MEC sous le prétexte qu’il soit engorgé. En fait c’est l’application stricte des critères de DTO qui maintiendra la cohérence des parcs. Par exemple, de facto la DTO du PE doit-elle être supérieur à 70% ? Le PG doit-il faire l’objet d’une application de DTO ou plutôt de DTI ?

Les indicateurs synthétiques des tableaux de bord de la DCTMAT vont sacrément varier dans la phase monté en puissance de cette PEGP…

Le défi est rude et pas mal de hauts galonnés vont devoir revoir leur copie (notamment certains de la génération « guerre froide » ). Tout porte à croire que cette mise en place sera de toute façon besogneuse car ici ce sont des wagons entiers de mentalités qui vont devoir évoluer. L’exercice de la prospective est dur en haut lieu, surtout son application.

De fait, la nation par le biais de la MCO a entendu (et répondu) au cri hululent du cambouis de sa basse fosse de vidange, mais alors attention. A l’heure de disettes budgétaire, les gestions à la petite semaine et la gabegie type guerre froide seront aussi peut-être elles-mème l’objet de plus d’attention de la part de la nation.

J’espère de tout mon cœur que l’on ne verra plus des spectacles effarants tels que celui récent de GBC8KT débarquant au Liban  ;).

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Oups, mes plus humbles excuses concernant les acronymes indigestes de l'EMAT  :-[...

VUTC; véhicules utilitaires tous chemains

VUTT; véhicules utilitaires tout terrains

MEC; maintien en condition

DTI; disponibilité technique immédiate (ne prend en compte que les aspects techniques de l'immobilisation)

DCTMAT; direction centrale du matériel de l'armée de terre

AEB ; Auto Engins Blindés, signifie la spécialité technique lié à la mobilité terrestre

NTI; Niveau Technique d'Intervention (il en existe 3, du simple conducteur allant jusqu'au constructeur)

GBC8KT ; ancètre du GBC180, encore partiellement vivant...

Pitié, pas la tète.... O0

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  • 7 months later...

Le CEMAT en visite à Miramas

Le 11 février 2009, le détachement du 4e régiment de matériel (4e RMAT) à Miramas a reçu la visite du général d’armée Elrick Irastorza, chef d’état-major de l’armée de Terre, pour une présentation de cette plateforme stratégique pour l’armée de Terre.

Cette plateforme se compose d’une zone de regroupement de personnel avec une capacité d’hébergement de 1200 hommes, d’un parc d’alerte de type Guépard de 122 véhicules pour la projection opérationnelle ainsi que d’un dépôt de munitions.

Aujourd’hui des hommes et du matériel sont implantés sur de nombreux théâtres d’opérations comme l’Afghanistan où 650 véhicules dont 500 blindés sont déployés. Le 4e RMAT joue un rôle important dans la maintenance de ces équipements. Il a pour objectif de fournir aux unités en opération les moyens nécessaires à l’accomplissement de la mission.

Source avec vidéo :

http://www.defense.gouv.fr/terre/breves/le_cemat_en_visite_a_miramas_video

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  • 3 months later...

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-mec/08-09/c0809029.asp

M. le Général Bertrand Clément-Bollée. Auparavant, les unités partaient se déployer sur un théâtre d’opérations avec leur propre parc, livré sur place, ce qui représentait un coût mais comportait aussi des avantages en termes de visibilité de la présence militaire. Ainsi par exemple, en Côte d’Ivoire lors de l’opération Licorne, les importants convois de logistique liés au remplacement des unités, intervenant tous les quatre mois, rappelaient à la population et à l’opinion la présence militaire, ce qui pouvait contribuer à maintenir la stabilité de la région et le règlement des affaires de manière apaisée. Aujourd’hui, l’armée s’adapte et participe à l’économie générale des moyens : nous avons adopté la politique d’emploi et de gestion des parcs, et le matériel est désormais sectorisé sur les théâtres d’opération.

Auparavant, une unité comme le 1er régiment étranger de cavalerie, quand j’en étais chef de corps, pouvait disposer des 48 véhicules AMX 10 RC pour son entraînement, ce qui serait inconcevable aujourd’hui. Désormais, le parc en service permanent permet l’entraînement courant des unités au niveau « compagnie plus », qui est celui de la compagnie ou de l’escadron, complété de quelques éléments d’infanterie, mais pas au-delà, et un régiment ne pourrait s’entraîner en garnison avec tous ses matériels.

Le parc total en OPEX est important (il compte 2 500 véhicules dont 900 blindés) ; quelque 500 VAB sont stationnés en Afghanistan. Pour éviter l’éventualité d’une destruction totale du matériel, des mandats ont été donnés à une mission d’audit menée par la direction centrale du matériel de l’armée de terre, la DCMAT, de faire le tour des théâtres, afin de prendre les décisions nécessaires de relève du matériel. Les décisions de relève sont prises au cas par cas, en fonction du taux d’usure du matériel, afin d’éviter de se trouver dans la situation de ne pas pouvoir maintenir ce matériel en condition opérationnelle. On s’impose un taux de 90 % de disponibilité en dessous duquel on ne doit pas descendre pour les engagements en opération. La situation des parcs majeurs est transmise chaque matin au CEMAT, qui prend les décisions nécessaires. Nous sommes globalement au-dessus de ce taux de 90 % sauf cas particulier comme au Tchad, où on a appliqué ponctuellement un taux inférieur pour un type de véhicule.

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  • 4 years later...

Amusez vous avec la PEGP ... qui "obsoletise" les véhicules quelle stocke.

http://forcesoperations.com/2014/04/30/equipements-retour-sur-lengagement-au-mali-partie-2/
 

Suite du retour sur expérience des équipements français engagés au Mali durant Serval 1. Première leçon intéressante : l’effet PEGP (Politique d’Emploi et de Gestion des Parcs). Ce système, qui vise à réduire les coûts d’entretien des matériels tout en leur assurant une plus longue longévité, scinde les flottes de véhicules de l’armée de terre en deux principaux parcs : celui qui sert quotidiennement à l’entraînement des forces dans les régiments, et un parc d’alerte, constitué de véhicules stockés mobilisables pour les opérations extérieures. Problème, les véhicules de ce parc ne roulent que très peu. Durant l’opération Serval, des véhicules issus des deux parcs ont été engagés. Les forces prépositionnées en Côte d’Ivoire par exemple, sont venues avec leurs véhicules, qui roulant régulièrement, n’ont pas rencontrés de nombreuses pannes. Par contre, de nombreux tracas techniques, au début de l’engagement de l’opération Serval ont été enregistrés pour les véhicules du parc d’alerte, ces véhicules n’étant jamais utilisés…

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C'est un peu comme une voiture qui ne roule pas , des dépots se forment dans le reservoirs,colmatage, batterie décharge, pièces mobile séche ,... avec ici bien plus d'electronique , de systeme hydraulique.

Je pense que s'est encore pire avec les véhicules moderne et les systemes anti-polluants....

Il faudrait faire "tourner" le parc pour eviter se probleme 

Modifié par Stalker
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Une armée chanceuse est une armée qui fait bien les choses mais là quand même:

Mais pas seulement : plusieurs tirs de RPG ont été enregistrés, ils ont tous glissés et rebondis sur les angles du véhicule[VBCI] !

 

pourvu que ça dure.

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Amusez vous avec la PEGP ... qui "obsoletise" les véhicules quelle stocke.

http://forcesoperations.com/2014/04/30/equipements-retour-sur-lengagement-au-mali-partie-2/

 

 

 

C'est un peu comme une voiture qui ne roule pas , des dépots se forment dans le reservoirs,colmatage, batterie décharge, pièces mobile séche ,... avec ici bien plus d'electronique , de systeme hydraulique.

Je pense que s'est encore pire avec les véhicules moderne et les systemes anti-polluants....

Il faudrait faire "tourner" le parc pour eviter se probleme 

 

 

on a connu sa avant ,lorsqu'on parté en opex 4 ou 6 mois ,nos véhicules à la Cie ne tourné pas et au retour on avait souvent des surprises ,grosse flaque d'huile en dessous du VAB  (les durites lâché ) ,batterie HS alors qu'on démonté les câbles .

 

par la suite on s'arrangé avec la base arrière (personnel non partant ) et les autres cies pour les faire tourné .

 

pour la RCI ,effectivement le matos tourne (mais tombant en panne quand même ) .mais là s'est plus du fait de la vieillesse .

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Il faut d’abord accepter le fait selon lequel conditionner un lot véhiculaire roulant en mode stockage implique que chaque unité de ce parc soit à plus de 90% en « « DTI », et non en « DTO ». Cette différence sur le critère de validité est essentielle.

Un exemple ; tel véhicule a un arbre de transmission BV/BT qui a du jeu au manchon (point faible reconnu des transmissions acatènes sur tous types de véhicules à roues intégrant ce système). Ce jeu n’immobilise pas le véhicule, donc DTO OK. En revanche, et selon la qualification du jeu, il peut être mis indisponible en DTI car techniquement ce jeu peut entrainer (dans combien de temps ?) une rupture du manchon. Ainsi après rupture l’arbre brisé conserve d’un coté la transmission du couple dans la chaine cinématique et ainsi jouer du « moulinet » dans le châssis.

L’image qui me vient est celle du jardinier avec son coupe-fil sur les bordures d’une pelouse, mais là avec « un fil » de diamètre 90mm en acier….Tout repose sur l’appréciation du jeu et donc de celui qui le détecte, et aussi de ce que va en faire l’échelon supérieur en terme de disponibilité (rester prudent ou jouer son va-tout car il y a urgence).

La loi de Murphy sévit pareillement dans le milieu AEB, aussi ce véhicule prélevé en urgence pour aller je ne sais ou en mission va forcément faire parler de lui, si possible loin d’un NTI1 qui d’ailleurs, lui, sera en rupture à ce moment là dans son stock d’un arbre.

On peut se poser alors la question ; « pourquoi avoir déclaré dispo ce véhicule ? » ou plutôt « pourquoi ne pas avoir changé cet arbre lors de la détection du jeu ? ». Sauf que la réalité peut entrainer un tout autre résultat parce que ;

  • le temps est compté à un instant T et l’enclenchement d’un départ flash impose des décisions très rapides (à tous les échelons)
  • la pièce de rechange n’est pas dispo ou hors délais en appro (donc remise de l’intervention dans le temps)
  • le diagnostique du tech AEB est erroné (hé oui, ça arrive)

-     le prélèvement de pièces sur un autre véhicule à ses limites

Il est séduisant dans l’action et par manque de temps de pratiquer le prélèvement d’une pièce sur un véhicule non prioritaire pour rendre disponible un autre. C’est même devenu une pratique courante parce qu’à un moment donné on n’a plus le choix. Cette politique de « wrecker »(piller) systématiquement fait momentanément oublier le besoin d’origine ; la pièce.

Le jeu de chaises musicales à grande échelle qui s’en suit est énergivore pour les équipes et gonfle artificiellement l’entretien curatif. Il désorganise le peu de moyen dispo (heures pondérées allouées et lots de pièces dispo en dotation initiale) et migre les personnels AEB en pompiers au feu.

Seule l’application stricte de la DTI dans la PGEP peut permettre une gestion correcte des missions, mais elle met immédiatement en exergue les défauts de flux d’approvisionnement. Défauts qui pour la majorité des cas est lié originellement au cout.  

Pour moi la stratification des parcs roulants (réserve, alerte, dispo, indispo, mob…ect…) est en soi une excellente façon de gérer la disponibilité du MEC, notamment sur les codes VUTC et VUTT, mais elle implique une « politique » suivie jusqu’à son terme.

 

PS

DTI; disponibilité technique immédiate

DTO: disponibilité technique opérationnelle

AEB; auto engin blindé

MEC; maintien en condition

BV/BT; boite de vitesse/boite de transfert

VUTC; véhicule utilitaire tout chemin

VUTT; véhicule utilitaire tout terrain

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