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Photos SNA et SNLE


Tactac

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Encore de la bonne sauce aujourd'hui.  =)

Sierra - photos d'époque début des années 90.

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Une photo plus récente (deux Sierra sont encore en état de naviguer) :

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Ici, quelques images du nouveau SSK Lada/Amur incluant des vues du Sonar de proue :

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Enfin une photo montrant une base de sous-marins Russes au début des années 2000. Pas très reluisant.

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Quelques photos aujourd'hui.  8)

Project 671RTM Victor 3 :

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Project 671RTM Victor 3 :

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Early Delta en drydock flottant :

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Early Delta en drydock flottant :

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Early Kilo à la sortie du hall :

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Belle photo d'archive du :

K-219 Navaga-M (classe "Yankee") en 1986 après explosion d'un de ses tubes.

Voir page Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Soviet_submarine_K-219

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Classe Los Angeles en drydock :

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Barillet rotatif pour VLS - classe Virginia - upgrade "Block 3" :

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Victor 3 :

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Victor 3 :

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Une paire de Victor 3 à la réforme :

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Ca dépend. Les plus anciennes n'ont pas vraiment de valeur autre qu'historique. Mais il arrive que des photos non contrôlées arrivent jusqu'au public. On a une anecdote pas si vieille d'un journaliste local ayant trompé la vigilance de la bande de branques qui assuraient la sécurité, qui s'est éloigné du cordon, a fait quelques dizaines de mètres et a pris en photo une pompe-hélice non immergée et sans son cache (...). Cache qui ne doit être - normalement - retiré QUE sous l'eau. La photo a de plus été publiée...  =(

Ce genre de truc arrive dans presque tous les pays cependant.

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Je suis surpris par l'hélice à six pales des Kilo, il me semblait que pour la discrétion il valait mieux un nombre impaire de pales... ?

L'hélice en question appartient à la première génération de kilos. Cela date du tout début des années 80 et les Soviétiques étaient "un peu" en retard sur l'ouest au niveau des hélices. Ils ne possédaient pas de moyens informatisés de commandes de machines de polissage et de calibration des pales, machines qu'ils se sont procurés - alors sous embargo- auprès des Japonais grâce à une importante campagne de corruption. Ceci a d'ailleurs donné lieu à des tensions entre les USA et le Japon suite à un scandale retentissant (et la Norvège car la compagnie Kongsberg Vaapenfabrikk était mouillée mais dans une moindre mesure que Toshiba).  La forme de la coque peut aussi déterminer la définition de l'hélice.

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Les Américains, les Allemands, les Anglais et même les Français dit-on. Le champ d'utilisation d'une telle arme est assez limité toutefois. Et sa mise en oeuvre, tout du moins pour sa version Russe, est assez dangereuse.

Ici un Alfa dans la halle de Nerpa côte à côte avec un classe November. Le même vu dans GE en drydock devant la halle. Toujours à Nerpa.

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La base de Gremikha fut conçue en partie pour le service des Alfas et du defueling de leurs réacteurs particuliers au plomb-bismuth liquide.

Greminkha se trouve à l'ouest de la riante bourgade d'Ostrovnoï et des ses charmants paysages de carte postale (...)  :-[

Ici-bas, le lichen le dispute à la rocaille sous des vents à -40° qui s'ils ne vous gèlent pas sur place vous laisseront peut-être le temps d'échapper aux ours polaires affamés. A moins que vous ne disparaissiez engloutis dans un des nombreux marécages qui constellent la région.

Bien sûr, pour se réchauffer il y a la Vodka (frelatée) et les radiations... De toute manière, arrêtez de rêver sur cette destination paradisiaque, il n'existe aucune route qui mène à Greminkha. On y accède que par la mer ou liaison hélicoptère.

En 1930, Gremikha était déjà un goulag pour les prisonniers politiques...

Charmant pays... :

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Une carène dédiée aux Alfas fut construite (drydock SD-10) contre un bâtiment séparé en deux entités distinctes (A1 ; A2) contenant chacune une "piscine" de stockage des éléments combustibles.

Le stockage initial s'opérait à l'air libre sur le même spot car les grues de la carène ne permettaient pas de déposer le combustible plus loin. Les bâtiments de stockage furent aménagés sur un site déjà fortement contaminé.

Des citernes annexes contiennent aussi 2000 mètres cubes de déchets radioactifs liquides. Comme à Andreeva Bay (la décharge la plus contaminée de la mer de Barents), une usine de retraitement des liquides contaminés fut assemblée et comme à Andreeva Bay, elle ne fut jamais mise en service.  

La carène (SD-10) et le double bâtiment de stockage A1,A2 surmonté de son portique jaune :

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Au milieu des années 80, la base de Gremikha était le dépôt de 26 réacteurs entiers (sans defueling) et les sous-marins démantelés furent enfouis dans des tunnels creusés spécifiquement car trop radioactifs pour être recyclés (project 658, project 667A...).

Les bâtiments A1 et A2 peuvent accueillir respectivement 10 coeurs et 8 coeurs.

En 1982, une rupture de l'enceinte de la piscine du bâtiment A1 laissa s'échapper 30 tonnes d'eau radioactive vers la carène SD-10, contaminant gravement le drydock. La boue du drydock fut collectée et grattée puis enfermée dans des fûts qui furent ensuite déposés à l'air libre contre l'arrière des bâtiments A1 et A2. Au final, quatre piscines furent construites mais trois connurent une dégradation prématurée due en grande partie à une fabrication d'une piètre qualité. Seule la piscine numéro 2 resta en mesure d'accueillir les coeurs et combustibles mais son état était jugé désastreux dix ans plus tard.  

Photos d'époque montrant les dégâts, la piscine à sec avec les barres de combustible à l'air libre :

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En 1994, le drydock SD-10 était hors d'usage car l'étanchéité ne pouvait être opérée du fait d'importantes fuites.

Des opérations de restockage, retraitement et dépollution sont en cours ou en train d'être évaluées en ce moment sur site. L'expertise du CEA est à l'oeuvre sur la période 2009-2012 pour déterminer la faisabilité de ces actions. Certains des équipements ont déjà été remis en état et les photos de l'extraction du coeur de l'Alfa proviennent de cette période de travail sous l'égide du CEA.

Petite page du CEA sur leur collaboration à Gremikha sur la dépollution du site et le defueling des Alfas :

http://www-pmg8.cea.fr/en/bilateral-actions

L'Alfa prend place dans la carène :

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L'Alfa après vidage de la carène :

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Levage du coeur de l'Alfa :

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Donc, aujourd'hui, un gros morceau. Les mini "Special Purpose Submarines" de la Marine Russe et en particulier la série des projets 1851, 1083, 1910 et le fameux "Project 210" dont l'existence n'a été révélée qu'en 2003 et dont les premières photos authentifiées ne nous arrivent que depuis très récemment.

Ces sous-marins sont connus pour être fabriqués en Titane, avoir une propulsion nucléaire et pouvoir atteindre les grands fonds. Ces sous-marins peuvent opérer des opérations de sauvetage (toutefois lors de l'affaire du Kursk, un 1910 fut envoyé sur zone mais ne réussit pas à s'arrimer aux trappes endommagées), des opérations de renseignement, de sabotage (Téléphone, Internet, Sosus) ou de "recherche scientifique" (collecte d'échantillons).

Depuis une dizaine d'années, tous les sous-marins de cette famille ont subi des IPER. Notamment à la Zvezdoshka de Severodvinsk. Il faut noter que les photos de ces sous-marins sont encore assez sensibles et les médias Russes n'ont pas le droit de publier autres chose que les trois ou quatre photos officielles.

Ci-dessous la photo du SSAN (Yankee-Notch) "Kazan", Yankee modifié par la Sevmash pour tester différents systèmes destinés aux Boreï et Yasen dont le gros sonar sphérique de proue. La photo d'origine laissait apparaître à gauche un "Kashalot" de 69 mètres et sur la droite un "X-Ray" de 40 mètres sur site pour travaux. En dessous, la photo publiée sur un site Russe.

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La particularité de ces sous-marins de petite taille est aussi d'être transportés sur zone accrochés sous un "mothership". Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de SNLE modifiés - Actuellement un sous-marin de classe Yankee (Navaga-M) et un sous-marin de classe Delta. Ces sous-marins sont désignés "Yankee-stretch" et "Delta-stretch". Ils ont été découpés, rallongés et une tranche missile factice leur à été greffée. C'est sous l'eau que les modifications sont les plus notables avec la création d'un caisson d'arrimage comme montré sur ces schémas.

Yankee-stretch :

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Delta-stretch :

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Yankee-stretch avec X-Ray arrimé :

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Exemple de livre traitant du SSAN Project 1910 et de son mothership (le "not clear" est en fait le Losharik. Mais nous y reviendrons) :

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Ci-dessous trois photos de l'un des Motherships ou porteurs, le Delta 3 - Project 667BDR "KS-129 Orenburg" :

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Ci-dessous trois photos montrant les opérations de découpe. Cela donne une idée de la façon dont les motherships étaient conçus...

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La base navale regroupant tout ce beau monde est la base d'Olenya dans le Murmansk oblast, non loin à l'ouest de Poliarny. Elle est équipée de deux drydocks flottants couverts, ce qui est assez rare pour être signalé dont un destiné au déplacement, entre autres, du Losharik.

Une vue de Google Earth et quelques photos des motherships dont une montrant le Delta-stretch et le Yankee-stretch sur le même pier :

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Comme ce n'est pas facile de s'y repérer dans tous ces noms, je tente une liste récapitulative des noms/numéros projet/noms OTAN :

- Projet 1910 Kachalot (classe Uniform)

- Projet 1851 Nel'ma (classe X-ray)

Une vue d'artiste du X-Ray, qui serait plus ou moins l'homologue du NR-1 américain :

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- Projet 1083.1 / 10831 Paltus * (NORSUB-5)

Infos assez floues sur celui-là, jusqu'à ses noms : pas sûr du numéro, et surtout le terme Paltus est parfois associé au Projet 1851 (classe X-Ray) ou au bien connu Projet 877 (classe Kilo).

Un site du jeu Harpoon où j'ai trouvé la photo dit qu'il y a trois X-Ray et un Paltus, alors que GlobalSecurity donne une liste de trois Paltus (dont un numéro de coque, le AS-35, que le site de Harpoon attribue au X-Ray)... Bref, ca ne s'annonce pas simple.

Photo traînant sur un forum : un 1910 suivi de ce qui serait un 1083.1 (ou pas)

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- Projet 210 Losharik

Le Losharik serait un truc top-secret lancé récemment (même les pontes du chantier naval n'auraient pas eu accès à son hangar couvert). Bref, comme pour les autres soums, on ne sait pas grand-chose.

La seule chose assez claire pour moi pour le moment, c'est l'apparence externe de la partie émergée du Kashalot. C'est d'ailleurs assez malin de faire un "mothership" avec le "daughtership" accroché en dessous et non au-dessus (façon DSRV US... ou la chambre de plongée du USS Halibut).

Sinon, je dérive un peu, comment s'appellent les mini-sous-marins de sauvetages russes de couleur orange transportés par la classe India ?

EDIT : Le site Bellona donne des infos détaillées sur les tentatives de sauvetage du Koursk (http://www.bellona.org/english_import_area/international/russia/navy/northern_fleet/incidents/kursk/18468). Une idée des classes des AS-34 et AS-36 ? Le Naval Institute Guide to Combat Fleets of the World (2007) ne donne que cinq membres de la famille Priz 1855 (AS-26, AS-28, AS-30, AS-32 + un autre), dont au moins un des deux AS-34/36 serait d'un autre type.

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Sinon, je dérive un peu, comment s'appellent les mini-sous-marins de sauvetages russes de couleur orange transportés par la classe India ?

AS-28 classe Priz ?

je note les deux petites hélices sur les gouvernes de profondeur de l'Alfa : elles servaient à petite vitesse en marche silencieuse ?

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Oui les petit moteurs additionnels servaient à la furtivité en marche lente. Ils permettaient de faire un shutdown des machines et fonctionnaient déjà sur batteries. Les Victors ont le même système mais beaucoup plus près de l'arbre d'hélice. Voir photos plus haut (si vous arrivez à distinguer sous les moules...).

Pour Rob 1, oui, AS-35 est effectivement un X-Ray. Je vais poursuivre avec les photos ainsi on pourra jouer au "Qui est Qui ?".

Et les DSRV des classe India sont les "Poseidon" (design bureau Lazurit).

Récapitulons :

- Project 1851 X-Ray : Nucléaire - 40 mètres. 550 Tonnes. Coque Titane. Validé pour + 1000 mètres.

trois unités - AS35 ; AS21 (520 tonnes) ; AS23.  

Utilisent à la fois le Yankee-stretch SSAN et le Delta-stretch SSAN comme mothership.

- Project 1083 Paltus (les Kilos peuvent aussi être dénommés "Paltus", ce qui peut prêter à confusion, ici il s'agit bien d'un SSAN) :

Nucléaire - 60 mètres. 730 Tonnes. Coque Titane. Validé pour + 1000 mètres. Le Paltus a un massif avec arêtes de proue et de poupe à 90° de la ligne de flotaison. Il est donc aisément identifiable.

Une unité - AS12.

Utilise un Yankee-stretch SSAN comme mothership.

- Project 1910 Kashalot (Uniform) : Nucléaire - 69 mètres. 1580 Tonnes. Coque Titane. Validé pour (?) mètres.

Trois unités - AS15 (en réserve), AS16, AS19.

- Project 210 (anciennement 10831K-10832) "Losharik" (Malakhit design bureau - classé secret prioritaire - Built 2003 à Sevmashevskogo shop N42)  :  Nucléaire - 60 mètres - Coque probablement Titane avec utilisation d'éléments alliés tels que l'Iridium ou l'Osmium afin de supporter une pression de quatre tonnes au centimètre, structure mixte batyscaphe multi-sphères/SSAN militaire. Opérations spéciales uniquement. Validé pour 6000 mètres. Système de propulsion (Creepers + Shaft) probablement système aux. dédié aux grandes profondeurs.

L'existence du Loharik fut dévoilée par un article du magazine interne des Chantiers Sevmash, le magazine Korabel, en 2003.

Une unité - peut-être une deuxième unité en construction. Equipage : 25 (officiers uniquement).

Le Losharik est construit selon un assemblage de sphères en titane et les ouvriers de la Sevmash auquels il évoquait le petit cheval "Losharik" en boules de bois multicolores lui ont donné ce surnom.  

Ici, une image d'un feuilleton pour enfants Russe dans lequel un Losharik est animé en motion capture.

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Ici deux blueprints très partiels permettant de se faire une idée de la fabrication "en batyscaphe" du Losharik :

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Ici une vue générale de la Zvezdoshka et une autre vue montrant le bassin et l'entrée du chantier. Sur cette vue (avec les grues rouges) prise depuis les bâtiments de la Sevmash on aperçoit sur la droite deux mini SSAN de tailles différentes mais tous deux équipés de creepers latéraux supérieurs. Le plus grand est un Kashalot et le plus petit un X-Ray. Les photos de détail suivent.

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Commençons par le Project 1910 Kashalot et par cette maquette. Elle permet de distinguer les pieds escamotables qui servent à poser le submersible sur le fond. On aperçoit aussi les coffrages ovoïdes renfermant les creepers. Deux de chaque coté du massif et deux autres à l'arrière de la coque en avant du safran. Les creepers sont ici situés sur la partie supérieure de la coque.

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L'illustration suivante met en scène un Kashalot en opération. Bras manipulateurs, strobes et lampes Par, panier, ROVs, sonars de proue, sonars d'évitement collision (massif) et cornes (interception sonar type eledon ?) :

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Ici, très intéressante photo. Le Kashalot, à droite, tient compagnie au plus petit X-Ray sur sa gauche. Cette photo prise devant la Zvezdoshka (voir photo générale plus avant) montre le Titane à nu (le Titane ne rouille pas) et qu'il n'est pas fait usage de tuiles anéchoïques sur ces sous-marins malgré le pattern en "tuiles" qui apparaît sous la peinture. On y voit l'usage d'un apprêt et d'un revêtement à base de résine polymères carbone classique :

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Un Kashalot vu de coté, le logement babord avant du creeper est bien visible :

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Autre photo très intéressante, un de ces logements ouvert - toujours à Severodvinsk - dévoile le moteur électrique dans son logement. Il s'agit d'un pod qui peut pivoter sur son axe :

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Un Kashalot à la mer :

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Blueprint simplifié d'un Kashalot avec carénage partiel de l'hélice :

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Blueprint simplifié d'un Kashalot avec hélice non carénée :

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Vue de l'avant d'un Kashalot à la manoeuvre à la base d'Olenya :

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Splendide boulot de recherche, Perry !

Jusqu'à aujourd'hui, j'ignorais totalement l'existence de ce genre de sous-marins côté soviétique. Connait-on des exemples concrets d'utilisation de ces engins ? (Mis à part un Kachalot qui auraît été vu lors du naufrage du Koursk)

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Aucun exemple concret. officiellement ce sont des sous-marins de recherche scientifique (...). Officieusement, les Américains râlent car ces engins semblent conçus spécifiquement pour "traiter" le réseau Sosus.

Quelques vues des drydocks couverts de la base d'Olenya :

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Un Kashalot au premier plan et le Losharik dans le Drydock :

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Kashalot avec son massif recouvert d'une bâche :

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Le même, plus près :

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Un Kashalot évolue dans la baie d'Olenya :

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Kashalot ou Paltus ? (probablement Paltus, le nez est bien plus long) :

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Ici, une rare photo du seul Paltus. La forme de son massif est assez différente, il est le seul de sa classe (rapporté à la photo ci-dessus) :

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Encore une du Kashalot devant le dock flottant couvert :

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Première photo d'un sous-marin inconnu évoluant dans la baie d'Olenya :

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En juxtaposant cette photo de mauvaise qualité à d'autres photos de la baie d'Olenya on peut resituer le lieu exact du cliché :

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Un plan un peu plus rapproché de l'engin :

La configuration est un peu curieuse avec un nez long comportant trois excroissances au lieu de deux sur les Kashalot et placées différemment. Deux renfoncements rectangulaires se trouvent à l'arrière du massif. Les bandes blanches ("robes de mariées" en Russe), servent à marquer les zones fragiles (en général les sonars de coque) pour les Tugboats et remorqueurs pour qu'ils n'endommagent pas ces équipements lors des manoeuvres portuaires. Ici, leur présence sur le nez semble indiquer un sonar de proue. Avec 60 mètres de long, le Losharik est à peine plus court qu'un Kashalot et possède un massif d'un dessin assez similaire :

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Une autre photo a fuité est est marquée comme étant le nez du Losharik à quai. On remarquera ici un peu mieux les trois excroissances (cornes) à la disposition différente des Kashalot :

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Enfin cette photo du Losharik à quai - à découvert - devant les Drydocks de la base d'Olenya (la rumeur, invérifiable, veut que la personne qui ait pris cette photo et l'a postée sur le net aurait été emprisonnée. Là encore, aucun moyen de vérifier). Dans tous les cas il s'agit d'un cliché inédit :

http://img535.imageshack.us/img535/4285/losharik.jpg

Une vue plus rapprochée :

http://img641.imageshack.us/img641/1967/as11xrayuniformclass095.jpg

Une autre vue montrant cette fois un sous-marin en drydock à Severodvinsk et qui pourrait bien être notre petit cheval de bois :

http://img34.imageshack.us/img34/8443/severodvinsklosharik.jpg

Alors voici donc ce sous-marin ultra-secret dont la légende veut qu'il soit validé pour 6000 mètres de profondeur et dont les photos étaient et restent au jour d'aujourd'hui rigoureusement interdites. Le "Project 210 Losharik".

Bonne pioche...  =)

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Merci. Je voudrais, à la lumière de ce que nous avons observé sur ces sous-marins de grande profondeur, mettre l'accent sur les équipements du dernier sous-marin nucléaire d'attaque multi-rôle (SSGN) de la marine Russe, project 885 "Yasen/Graney". La tête de classe, le "Severodvinsk" (K-329), est issu d'un project industriel qui a été initié au début des années 90 puisque la construction a commencé en 1993. Il est donc contemporain des Akulas Improved dans sa définition première. C'est pour cela que l'on peut parler de continuité dans certains aspects de sa conception. Les systèmes de contre-mesures acoustiques (similaires à notre "contralto") sont présents sous forme de lanceurs (huit tubes, quatre de chaque coté du massif) du même type que ceux des Akulas de dernière génération et de deux des Typhoons. Ces tubes se chargent par l'extérieur avant de partir en mission. Le système de contre-mesure Russe se nomme Koround "Impostor".

Toujours sur l'extérieur du massif, le désormais familier logement ovoïde des "creepers". Assez imposants, ils sont facteurs de la taille du sous-marin et se rapprochent de ce que les Américains ont installé sur le "Jimmy Carter", le troisième et dernier Seawolf qui fut rallongé pour en faire un sous-marin dédié aux opérations spéciales. Toutefois, ces "creepers", moteurs électriques additionnels reprennent une configuration propre aux sous-marins Russes.

Enfin, les senseurs du SOKS, tout du moins ceux dédiés à la détection des isotopes résiduels, sont présents en grand nombre puisque on en voit trois de chaque coté du massif, plus quatre de chaque coté de la coque, au niveau du massif. Ce qui fait 14 capteurs contre trois fixes sur les Sierra (+ trois sur support récemment en test sur au moins une unité) et trois sur support sur les Akulas. 14 contre trois. En comptant la modernisation des matériels informatiques et la montée en puissance des processeurs, nous avons là un système de détection dont l'exploitation semble être poursuivie et améliorée par la marine Russe.

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Aujourd'hui nous continuons avec quelques captures d'écran montrant l'hélice d'un Gotland Suédois avec ses barres de direction en croix de Saint-André, de nouvelles vues des hélices des Kilos Algériens ainsi que de belles photos assez larges de la base navale Algérienne de Mers-El-Kebir qui abrite les Kilos (pour les archives....  8) ).

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