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L'art de l'épée


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Salut a tous,

Donc voila j'aimerai discuter ici des différente technique d'escrime que l'on peut trouver dans le monde ,comme le Kendo japonais par exemple, savoir qu'elle sont les spécificité de ces techniques, quels ont été les grand combattant que l'histoire a pu connaître et les particularité des armes qui furent utilisé (avantage et inconvénient des armes comme le cimeterre, la rapière, le Katana, Espadon, Laguiole etc) Notamment les secret de leur fabrication.

Quelque lien histoire de ce mettre en jambe :

Escrime

Kendo

Kenjutsu

Rapiére

Cimeterre

Katana

Sabre

Epée

Voila  ;)

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Le kendo n'est qu'un art récent issu de l'interdiction du port du sabre à la fin du XIXème siècle (et ça se fait avec du bambou en faisceaux; pas fait pour le combat): le kenjutsu et le iaijutsu, les arts traditionnels du sabre (le second étant spécifiquement l'art du duel), existent encore et transmettent les techniques de quelques-unes des anciennes écoles les plus prestigieuses, notamment l'école dite impériale issue de la famille Iagyu (Iagyu Shinkage Ryu), illustrée par l'un des 3 plus grands sabreurs de l'histoire du Japon, Iagyu Jubei (personnage borgne quasi mythique représenté dans de nombreux mangas, anime et jeux vidéo). A ses cotés, on trouve aussi le célébrissime Miyamoto Musashi, auteur du Traité des 5 anneaux et des bases du Bushido, mythique combattant qui aurait vaincu un grand maître du sabre alors qu'il arrivait au duel à la bourre, encore un peu beurré et sans sabre; il aurait vaincu avec un simple boken (sabre d'entraînement en bois). Il y a encore pas mal d'écoles différentes.

Pour l'escrime européenne, le chapitre est long et dépend des armes et des époques; à toi de circonscrire le sujet.

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Au Moyen Age, on parle moins d'écoles que de styles liés aux armes employées, avec une coupure au XIVème siècle. Avant le XIVème siècle, il n'y a pas à proprement parler de styles nationaux pour une même arme, seulement des façons de combattre différentes suivant l'arme: lance de cavalerie légère, lance lourde de charge (du type de celles des joutes), épée bâtarde, couple basique épée-bouclier (dérivé de l'art romain de la spatha, ou longue épée à une main qui domine le champ de bataille du IIIème au XIVème siècle), masse d'arme, haches et autres armes de mêlée.... Chaque arme a son art. Après le XIVème commence l'évolution des armes de mêlée vers ce qui deviendra l'escrime (allègement et affinement des lames, apparition du sabre de cavalerie par import), et vers des épées plus lourdes pour la guerre, qui disparaîtront progressivement (flamberge, épées à 2 mains/épées longues/espadon, braquemart  ;)....).

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c'est clair qu'au Moyen age le style il est vraiment fonction de ........rien

le but c'est taper vite et fort et decaniller l'adversaire

quel style veux tu bien avoir avec des armes aussi grossières que les fléaux de fantassin, doloires, bardiches et autres haches d'arme ou bec de corbin

c'est l'arme qui fait le style (à chaque arme sa fonction en fonction justement de l'armure et de l'equipement du mec en face)

après quand on reviendra au plus léger et donc aux possibilités de feinte de corps/esquives/retraites se developpera un veritable art de l'ecrime (en corrélation avec les lames qui vont bien ....)

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Si je me trompe pas il y avait déjà des "écoles d'arme" sous Saint Louis. On enseignait notamment la maîtrise de toutes les armes (la lance, la hache, la dague et le poignard etc ...) et les livres traitant de l'escrime date je crois de la période de la guerre de Cent Ans (Flos Duellatorum).

Et puis les guerrier medièvaux sont assez rapide et beaucoup plus libre de ses mouvements qu'on ne le pense.

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mais un style bien codifié (style quarte, sixte, septime, octave ....) j'en doute .....

Les styles vont apparaitre quand "l'escrime" devient un sport, dans une bataille on n'a pas vraiment le temps de prendre la "pose oréal"  :lol:

L'escrime médiévale étonne surtout par la richesse de son répertoire, contrairement aux idées reçues qui ne laissent place dans l'imaginaire contemporain qu'à des épées énormes et des boucliers lourds et encombrants en acier. On y pratique quasiment toutes les armes blanches et contondantes possibles : l'épée, la masse, le marteau de guerre, la lance, la hache, la dague et le poignard, entre autres. La maîtrise de toutes ces armes découlent directement d'une pratique de l'escrime quasi-exclusivement sur les champs de bataille. Toujours à l'opposé des idées reçues, le guerrier médiéval est assez rapide (cette qualité a toujours été à la base de l'escrime) et beaucoup plus libre de ses mouvements qu'on ne le pense : il n'est pas encore enfermé dans ces carcans d'acier qui caractériseront les réveries chevaleresques du début de la Renaissance. Il s'agit d'être capable d'attaquer vite l'ennemi avec tout ce qu'on peut avoir sous la main. Dans le tumulte des guerres des XIVe et XVe siècles, il est primordial de savoir se battre avec n'importe quoi. Et aussi de savoir se défendre contre n'importe quoi.

L'escrime médiévale s'illustre également par la panoplie de défenses qu'elle instaure sur la personne du combattant : boucliers, cuirasses, armures et ses composants (haubert, cotte de mailles, plastron…), gantelets, jambières, chausses renforcées, heaume enfin. À l'origine, la plupart de ces moyens de défense étaient en cuir bouilli, auquel on a progressivement ajouté des éléments ferreux, pour finalement aboutir à des armures intégralement constituées d'acier, à la toute fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance.

Cependant, cette grande variété a tout de même ses limites : l'arme qui était toujours à la base de l'enseignement était la fameuse épée. Elle était à la fois la base commune à tous mais aussi le pinacle de l'escrime médiévale et la plus estimée des armes de cette époque. Le moyen de défense le plus utilisé pour l'entraînement était la boucle, sorte de petit bouclier de poing, léger et résistant.

Source :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27escrime#De_taille_:_.C3.A9p.C3.A9e_longue_et_large

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Akhilleus

Détrompes-toi, il y avait un vrai enseignement codifié et très élaboré pour toutes les armes: le fléau et la masse d'armes ne nécessitent pas moins de technique que l'épée. La différence, c'est que ce savoir était transmis de manière purement orale et pratique vu la rareté du papier et de ceux, surtout parmi les guerriers, qui savaient lire. Mais après tout, on a bien bâti les cathédrales sur un savoir transmis essentiellement oralement (le Carnet du Bâtisseur est une exception magnifique et ça n'est pas un schéma très poussé; quelques toutes petites pages tout au plus, ça fait peu pour une cathédrale pour laquelle des milliers de pages seraient aujourd'hui noircies).

On le voit très caricaturalement dans Kingdom of Heaven: la posture haute, qui limite la défense mais optimise la vitesse de frappe et l'amplitude du geste, n'est qu'un micro exemple. Il s'agit de l'évolution de l'art de l'escrime romaine développée progressivement depuis le petit gladius jusqu'à la généralisation de la spatha longue, qui nécessitait un apprentissage très long, tant pour le combat individuel que pour le combat en formation. Les différents peuples germaniques et celtes ont apporté la spatha, mais les Romains ont poussé sa technique au paroxysme de l'efficacité militaire en la codifiant, la développant et l'appliquant aussi bien en techniques individuelles qu'en techniques en formation. Le mur de bouclier si pratiqué après le IVème siècle par les peuples dits barbares est un développement autochtone de techniques romaines apprises par l'exemple (subi) et surtout par le passage dans les troupes romaines de nombreux mercenaires. C'est cette même technique du mur de bouclier, combinée avec la maîtrise homogène de ce qu'est devenu la spatha, que le combat d'infanterie se livre encore pendant les croisades, ou lors de la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant. La part de la cavalerie dans le dispositif a augmenté depuis Rome, de même que sa puissance; les archers sont plus présents, plus polyvalents et mieux protégés; les unités de fantassins lours avec lance sont moins nombreuses et entraînées (il se redéveloppera à la fin du XIIIème siècle, notamment en Flandres, en Suisse, en Rhénanie, et même avant en Italie du Nord.... bref partout où les communes sont plus organisées et fortes et la noblesse moins présente), ce qui change la tactique générale et le dispositif; mais le combat des fantassins d'assaut, le combat à l'épée une fois la lance jetée, est le même à quelques évolutions près.

Croire que c'est du bourrinage pur est un grave cliché: maîtriser ces armes est un apprentissage terriblement long; on le voit d'ailleurs dans les armées où seuls les professionnels et les nobles qui ont pu pratiquer depuis longtemps savent s'imposer. De même, les populations qui, pour une raison ou une autre, ont gardé ou recréé un genre de conscription primitive, ont connu des niveaux d'efficacité très élevés: la paysannerie et l'hidalguia en armes du nord de l'Espagne, celle qui a fait la reconquista, constitue l'origine de l'infanterie espagnole des Tercios. De même, les milices communales italiennes ont foutu des branlées mémorables aux Allemands dès le XIIème siècle (contre Barberousse, pas moins). Et on n'évoquera pas la yeomanry d'Angleterre, et plus encore du Pays de Galles qui, depuis les édits d'Edward Ier, devait apprendre des disciplines de combat (en immense majorité l'arc, mais on constatait aussi diverses spécialisations selon les régions), ce qui fournit aux rois anglais une base de vrais professionnels aguerris et entraînés pendant la Guerre de Cent Ans, même si le prix en était justement prohibitif (assurer l'entraînement en vue et pendant la mobilisation, et plus encore leur équipement et leur soutien), et leur perte peu remplaçable.

En France, la monarchie et plus encore les grands féodaux refusaient généralement d'armer et d'entraîner les paysans pour des raisons de contrôle (régions plus grandes et moins maîtrisées qu'en Angleterre); mal leur en a pris. Mais d'un autre côté, les Anglais ont du faire face, entre le XIIIème et le XVIème siècle, à des guerres civiles et soulèvements populaires où la noblesse et la royauté étaient souvent mises à mal (citer les furies populaires scandées de "Kill all, Gif goot knock" à un historien anglais, il vous évoquera des scènes d'horreur), et le pays mis en bordel.

Seules certaines régions, généralement frontalières, avaient des populatiosn entraînées hors cadre militaire: Gascogne, Poitou (entre Bretagne et Acquitaine anglaise), Bretagne, Artois, Champagne.

La guerre est toujours un métier, et le Moyen Age ne fait pas exception; c'est l'effacement de l'Etat et la faiblesse de ses moyens qui empêchent d'avoir des armées permanentes entraînées, laissant l'entraînement à des groupes mercenaires et à l'aristocratie, soit ceux qui en vivent ou peuvent se le permettre. Hors de cela, seules des nécessités locales ont permis le maintien de formes de circonscriptions limitées: zone de guerre, zone frontalière, rareté de la ressource en hommes (ce sont les premiers rois de Castille et des Asturies qui ont organisé la mobilisation populaire pour la Reconquista, face à la faible densité de ces régions)....

Bref, l'art de combattre ne s'improvise jamais, et il ne faut pas penser qu'il suffit d'être une brute qui tape plus fort; combattre en mêlée et essayer de garder une organisation implqiuent moult techniques et discipline.

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Citation : zone frontalière, rareté de la ressource en hommes (ce sont les premiers rois de Castille et des Asturies qui ont organisé la mobilisation populaire pour la Reconquista, face à la faible densité de ces régions)....

Pas seulement, en Aragon c'est un peu pareil (voir Navarre et Pays Basque)  Par exemple, dans la zone d'ou est originaire ma famille, il y avait une institution (le nom m'échappe, "caballeros..." ?) un peu semblable à celle des "caballeros villanos" de Castille. En Aragon, tu trouves des villages entiers avec des priviléges d'hidalguia collectifs (tu est hidalgo par le seul fait de naître dans le village...)  Même dans les zones tenues par les Ordres (Templiers, Montesa, Saint Jean...) qui s'efforçaient de limiter le nombre "d'hidalgos", (dits "infanzones" en Aragon) les villages dévaient la chévauchée (en contre partie de "libertés"...)

Mais, ça ne contredit pas pas ta thèse, bien au contraire, il s'agit des mêmes phénomènes de "frontière"

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c'est clair qu'au Moyen age le style il est vraiment fonction de ........rien

Je pense que c'est une fausse idée, le style il y en a clairement un car tu n'utilise pas une épée même au moyenne age n'importe comment, par contre le style est un peu en fonction du maitre d'armes et il est probablement plus simple que ce que tu trouve dans certains pays a la même période. par exemple rien qu'une parade demande un peu de technique car si tu fais n'importe quoi tu va vite retrouver ton épée en morceau a tes pieds et bien sur l'épée du gars d'en face dans ton crâne.

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notamment l'école dite impériale issue de la famille Iagyu (Iagyu Shinkage Ryu), illustrée par l'un des 3 plus grands sabreurs de l'histoire du Japon, Iagyu Jubei (personnage borgne quasi mythique représenté dans de nombreux mangas, anime et jeux vidéo). A ses cotés, on trouve aussi le célébrissime Miyamoto Musashi

Pff, des p'tit par rapport au grand Kenshin Himura surnommé hitokiri battōsai ("assassin à l'épée divine" je crois) :lol:

Image IPB

Plus sérieusement ...

Comment parler des maîtres du kenjutsu sans parler des membres du légendaire Shinsengumi ! D'abord Okita Soji, l'une des figures les plus populaires du groupe.

Insu d'une famille de samuraï de petite noblesse, Okita fut élevé par sa soeur après la mort de ses parents. Pour des raisons économiques, il rejoind l'école de Isami Kondo (future fondateur et chef du shinsengumi), à 9 ans. Il suivit l'enseignement du Tennen Rishin Ryu par le 4e maître, c.a.d Kondo lui-même. trois ans plus tard, il bat un un maître de kenjutsu dans sa propre ville !

A l'age de 15 ans, il était reconnu comme étant un prodige en sabre et maniant aussi bien le shinaï, le bokken et le katana. A 18 ans il enseigne déjà le kenjutsu dans un dōjō dans les environs d'Edo. Il a la réputation d'être l'un des hommes le plus doué de sa génération, certains disent même que son talent surpassait celui des maîtres des autres écoles et de ses camarades. Sa technique la plus connu est le Sandantsuki, le triple coup d'estoc frappant très rapidement la gorge, l'épaule gauche puis l'épaule droite. Cette technique serait une variante du Hiratsuki, coup d'estoc avec la lame à l'horizontale, créé par Hijikata Toshizo.(autre membre charismatique du shinsengumi)

Après la création du shinsengumi, Okita appris qu'il souffrait de la tuberculose, maladie incurable à l'époque. Durant l'Affaire Ikedaya, il fut pris d'une faiblesse, due par la perte de sang à cause de sa maladie. Mais malgrès cette incident Okita, Hijikata et Kondo ont décidé de cacher la maladie, afin de ne pas altérer le moral du groupe.

Bien qu'il soit capitaine et touché par cette maladie, Okita était un homme bon, qui aimait jouer avec les enfants, adorait plaisanter, et riait fort et se comportait comme un adolescent plutôt que d'arborer la mine grave de ses collègues. Il n'était sérieux que lors des combats. Après la guerre du Boshin, il est envoyé à l'hopital de Edo, spécialisé dans la tuberculose. La légende raconte que même squelettique il continuait à plaisanter et s'enquerir du sort des siens, surtout de Kondo. A la mort de celui-ci, personne n'eut le courage de l'annoncer à Okita.

Il mourut agé de 24 ans le 30 mai 1868.

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Ouiiii! Le Shinsengumi; mais alors aussi les loups de Mibu (aussi représentés dans Kenshin), ce groupe d'experts du sabre tous issus du même village, qui combattirent pour le Bakufu. Mais par rapport à Iagyu Jubei et Miyamoto Musashi, on n'est pas dans la même catégorie. Soit dit en passant, le personnage de Battosai Himura (Battosai faisant référence à sa technique dite de "Battô", c'est-à-dire la frappe en dégainant la lame) a bien existé; en revanche, le nom "Kenshin" est inventé pour l'histoire.

Pour Soji, il faut noter qu'il incarne l'une des dernières figures du sabreur romantique, ce qui explique son succès dans les shôjô (mangas pour gonzesse) sous son nom, sous un autre ou simplement comme icône qui a défini une image très forte: le beau mec un poil efféminé, dédié à une cause et tubard (qui crache ses poumons à l'écart du groupe dans un mouchoir de soie), qui a l'air d'une crevette jusqu'au moment où la castagne commence.

Moi je reste sur Jubei et Musashi; dans le genre géants, on fait pas mieux.

Fusilier

T'as raison, j'avais oublié l'Aragon; ceci dit, le Pays Basque, ils se sont pas vraiment impliqués là-dedans. Pour les y impliquer, l'aurait fallu aller les chercher dans les montagnes et les empêcher de rançonner les convoyeurs et d'attaquer les arrière-gardes carolingiennes. Mais je passais surtout vite sur le fait et la naissance du phénomène et de la politique des paysans en armes. On peut d'ailleurs souligner la similitude de destins et de méthodes de l'hidalguia et des hobereaux gascons (que sont les 3 mousquetaires, Cyrano, les Cadets de Gascogne, les Quarante Cinq.... sinon les directs descendants de ce système?) qui, face à des combats incessants, des aristos abusifs, des terres peu fertiles.... initièrent une tradition guerrière qui perdura pendant des période très longues. De même en Lorraine-Champagne-Belgique (bref, la Lotharingie) et en Italie du Nord, en Pologne et dans les Pays baltes, en Hongrie et en Bohême.... Bref toutes les zones tampons. Après, il y a des destins différents et des modes de combat différents: les régions changeant souvent d'allégeance au gré des victoires et défaites des puissants voisins donnent plus souvent des fantassins réguliers d'excellente facture, tandis que les régions purement frontalières restant dans le même giron fournissent plus souvent des combattants légers hors pair habitués à la "petite guerre" (cavaliers hongrois, montagnards piémontais....). On a évidemment aussi le relief qui joue son rôle (la Belgique et les Flandres n'allant pas généralement produire des montagnards, hors Ardennais bien sûr  ;)).

Mais pour ceux qui veulent apprendre l'escrime, la vraie, y z'ont qu'à aller prendre des cours d'escrime ancienne; je le fais depuis 8 ans et c'est très marrant (bien plus que l'escrime sportive qu'on voit aux JO beeeuuurk!).

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citation : Mais pour ceux qui veulent apprendre l'escrime, la vraie, y z'ont qu'à aller prendre des cours d'escrime ancienne; je le fais depuis 8 ans et c'est très marrant (bien plus que l'escrime sportive qu'on voit aux JO beeeuuurk!).

Ca j'aimerais bien essayer.... =D  J'ai un peu appris l'escrime japonaise avec le Katana et celle de  la pelle bêche aux Fus (rustique mais efficace... =D) mais j'avoue que l'épée et le sabre ça me plairait bien et ça serait plus élègant que le sabre japonais... La dernière fois que j'ai du provoquer quelqu'un en duel, il a invoqué sa méconnaissance des armes exotiques pour se défiler.

Il y avait le sabre d'abordage en option, mais il n'était pas non plus convaincu... =D

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Ah bon, j'ai toujours cru que les japonaises préféraient largement Toshizo Hijikata  

Un fils de paysans, qui devient un vendeur de médicaments et par la suite le bras droite de Isami Kondo au Shinsengumi. Surnommé "Démon du Shinsengumi" à cause de son intransigeance et sa droiture terrible, dans le respect le plus strict du bushido.

"Il choisit d'être un démon face aux autres et lorsqu'il tuait ceux qu'il aimait, il pleurait seul dans la nuit " citation traduite de Moeyoken, le Sabre de feu, de Ryōtarō Shiba.

Eh wouai ... les japonaises aiment bien les mecs torturé et froid :P

Image IPB

Et c'est bien dommage pour moi  :'(

Soit dit en passant, le personnage de Battosai Himura (Battosai faisant référence à sa technique dite de "Battô", c'est-à-dire la frappe en dégainant la lame) a bien existé; en revanche, le nom "Kenshin" est inventé pour l'histoire.

Effectivement, il est inspiré de Gensai Kawakami un assassin lui aussi. Il avait développé sa propre technique de sabre : l'école shiranui (lumière phosphorescente). La jambe droite en avant, la jambe gauche étirée vers l'arrière, le genou touchant presque à terre et il donne un coup de sabre de la main droite

Bref, voici un reportage de ARTE sur la fabrication du sabre japonais :

http://www.dailymotion.com/visited/search/katana%2Bsabre%2B/video/xetk8_le-katana-sabre-de-samourai_creation

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Et moi je vis une relation intense avec ma grosse rapière tolédane (XVIème siècle) et avec ma rapière fine française (XVIIème), pour pratiquer 2 escrimes différentes. J'ai aussi une grosse bâtarde (pas de mauvais blague) pour jouer les bourrins avec des potes qui font de la reconstitution médiévale (mais eux y s'paient des grosses cotes de mailles et des putains de boucliers). Ca fait des années que j'envisage de commencer sérieusement le kenjutsu (j'en ai fait en passant), mais les lames valent une fortune, et les bons dojos sont loin de chez moi, et j'ai la flemme et un tas de mauvaises raisons qui semblent bonnes sur le moment  :lol:. Ceci dit, j'ai un joli bôken (pas donné, mais encore très abordable si on compte pratiquer; ceci dit,par rapport à un équipement de kendô, c'est que dalle) et quelques cours derrière moi, ainsi que les bleus qui vont avec (les doigts et les avant bras morflent un max, à vous faire regretter les câlins d'un adjudant de légion  :lol:).

Jojo

Autour des reconstitutions, y'a des groupes, des compagnies de tarés de l'authenticité qui ont redéveloppé l'usage correct de nombreuses armes; si tu veux des cours de hallebarde ou de pertuisanes, ça existe, même en région parisienne  :lol:.

Rochambeau

Arrête de me contredire: je suis l'héritier du Hîten Mitsurugi-Ryû, alors fais pas chier ou tu te prends un coup de lame inversée dans l'entrecuisse. Ca va bien te niquer ton chî  :P.

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Merci Tancrède, mais la hallebarde c'est Fusilier qui y est acro, pas moi!  =) J'ai fait un peu d'escrime autrefois en école mili, du fleuret, et j'ai fait mes classes à coup d'épées de bois sur les remparts du château fort de ma petite ville d'origine. Y avait pas l'Internet à l'époque... ;)

Sinon Rochambeau a bien du goût, question esthétique féminine... =)

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Tiens, en parlant de nanas, voilà quelques sabreuses japonaises célèbres:

- Nakano Takeko: héroïne de la Guerre de Boshîn, qui a mené une armée autonome de femmes. Véritable combattante, il ne s'agit pas d'une passionaria: elle fut entraînée dès l'enfance au combat par son maître d'armes de père, puis enseigna à son tour les arts martiaux. Morte au champ d'honneur, un naginata à la main.

- Tomoe Gozen: figure absolue au Japon, extrêmement reprise en fiction. Une vraie guerrière qui a fait de vraies guerres entre le XIIème et le XIIIème siècels. Apparemment, elle était plutôt gironde, ce qui doit aider à la popularité du personnage.

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Ahhhh ... Tomoe Gozen

Image IPB

Tomoe combattit auprès de son amant Minamoto no Yoshinaka, notamment lors de la guerre de Gempei. Cette femme était réputée comme étant un samouraï de haut niveau, douée pour l'équitation, le tir à l'arc et en kenjutsu. Dotée d'une force physique, d'un courage peu commun et un don pour se faire "obéir", elle gagna l'admiration des Bushis, alliés comme ennemis.

Après avoir repousser les Taira, son amant Yoshinaka de retour à Kyoto, s'aperçoit que l'empereur c'est aligné a son cousin Yoritomo. Yoshinaka pas content du tout, exerce alors son pouvoir militaire sur la ville, la pillant, emprisonnant l'empereur Go-Shirakawa, et le force à lui donner le titre de shogun. Cette action énerva à tour son cousin, celui-ci envoie ses demi-frères Minamoto no Yoshitsune et Minamoto no Noriyori le tuer.

Tomoe ayant rejoint son copain et d'autre de ses compagnons qui sont parvenus a échapper à sa charmante famille, à Seta. La chasse s'arrête le 21 février à la bataille d'Awazu. La légende veut que les troupes de Yoshinaka combattirent bravement, mais furent largement dépassées par le nombre. Quand Yoshinaka vit sa fin arriver, n'ayant plus que quelques soldats debout, il dit à Tomoe Gozen de fuir au lieu de se faire tuer par Yoritomo.

Il y a plusieurs version sur la fin de Tomoe Gozen, certaine raconte qu'elle est morte avec son compagnon ou encore réussit à fuir emportant la tête de celui-ci ...

Je crois d'ailleurs qu'elle est souvent représentée au Jidai Matsuri de Kyoto, le 22 Octobre.

Image IPB 

Arrête de me contredire: je suis l'héritier du Hîten Mitsurugi-Ryû, alors fais pas chier ou tu te prends un coup de lame inversée dans l'entrecuisse. Ca va bien te niquer ton chî  .

:lol:

Si je ne vous neutralise pas avant, avec mon gatotsu ;)

Image IPB

Les crocs du loup n'ont aucunes faiblesses !

Merde alors ! Vous donnez envie de replonger dans le manga ! :P

Sinon Rochambeau a bien du goût, question esthétique féminine...

C'est l'avantage de grandir dans une famille de fille 8)

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Mais pour ceux qui veulent apprendre l'escrime, la vraie, y z'ont qu'à aller prendre des cours d'escrime ancienne; je le fais depuis 8 ans et c'est très marrant (bien plus que l'escrime sportive qu'on voit aux JO beeeuuurk!).

ouaip

2 ans de ça et c'etait bon

rapière-main gauche ou canne l'éclate quoi (j'ai pas eu l'honneur de tester l'espadon malheureusement on en faisait pas dans mon club)

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Canne? T'as fait de la savate avec?

Rapière main gauche, pour faire les chorés, tu t'énerves pendant longtemps.... C'est bon, hein? Sinon, on avait bricolé des rapières/mains gauches types GN (latex durci, mousse pleine, tiges en fibre de verre lestée de plomb) qui avaient le bon gabarit pour faire du combat libre. Les profs s'étaient pris au jeu s'étaient déchaînés (terriblement impressionnants, mais 2 d'entre eux sont de vrais cadors dans le milieu). Déjà essayé?

Rochambeau

Kenshin, c'est quand même vite lassant: Vagabond est plus marrant. Mais ta posture du Gatôtsu (gâteau d'sus?) est ta faiblesse, jeune scarabée: tu n'en as qu'une; si tu foires, je te cueille avec les milles positions que m'a enseigné mon vieux maître barbu des 13 fleurs du Pic de la Montagne au Lac Bleu qui pue  :lol:.

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En même temps Kenshin et Vagabon ne vogue pas dans les même catégorie ...

Vagabon est plus sérieux, surtout que les phases de combat sont plus lente et "réaliste". Et surtout un héro qui ne sourit que une fois en douze volume. Je dois admettre que Takehiko Inoue a fait du très bon travaille ! Franchement je mis attendé pas après son "Slam dunk", un virage à 180°.

Lien sur l'escrime à l'ancienne :

http://www.parlepee.com/

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Canne? T'as fait de la savate avec?

nan canne à l'ancienne sans le passage savates

en fait c'est avec la canne qu'on apprennait les mouvements de bases un peu plus complexes et enveloppés qu'à l'escrimesportive et ensuite on passait à la rapière main gauche (de la vrai pas de la bricolée, mes bricolages de GN c'etait plutot du style fléau ou masse d'arme  mais bon comme on etait entre nous et jeunes et fous à l'époque des horions faisaient peur à personne =))

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