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L'accord nucléaire américano-indien : Areva bien placé en Inde !


Mani

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L'accord nucléaire américano-indien lèverait l'interdiction faite aux compagnies américaines de coopérer avec l'Inde en raison de son refus de signer le TNP.

Il permettrait à l'Inde de se fournir sur le marché mondial en matériel et technologies nucléaires, si elle acceptait de séparer ses programmes nucléaires militaire et civil et de placer sous le contrôle international 14 de ses 22 réacteurs nucléaires.

Le Groupe des fournisseurs nucléaires (NSG), qui rassemble les 45 pays fournisseurs d'équipements et de technologies nucléaires, doit se pencher jeudi à Vienne sur le projet d'accord américano-indien. Chaque pays y dispose d'un droit de veto.

Le Japon pourrait ainsi laisser de côté ses désaccords avec la politique nucléaire de New Delhi.

Tokyo demande depuis des années à l'Inde de signer le Traité de non-prolifération (TNP), un texte dans lequel ses signataires s'engagent à ne pas se doter de l'arme nucléaire (en dehors des cinq puissances nucléaires reconnues: Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France).

Le porte-parole du gouvernement japonais, M. Machimura a souligné que "les émissions de CO2 des pays émergents comme la Chine et l'Inde (devenaient) un problème" avec le réchauffement climatique.

"Il est important que l'Inde développe le nucléaire comme source d'énergie propre", a-t-il estimé.

Ce pacte constitue la pierre angulaire du rapprochement diplomatique entre les Etats-Unis, principal allié du Japon, et la puissance émergente indienne.

En visite à Tokyo en avril, le président de la société publique gérant le nucléaire civil indien avait plaidé pour une coopération avec le Japon dans ce domaine.

"Un accord serait bénéfique aux deux pays et à la lutte contre le réchauffement climatique", avait estimé S.K. Jain, président de Nuclear Power Corporation of India (NPCIL).

Selon la presse locale, le groupe français fait partie des quatre candidats sélectionnés pour une coopération avec l'Inde dans le nucléaire civil.

Selon le supplément économique Business Line du quotidien indien, The Hindu, l'agence atomique indienne, NPCIL, a pré-sélectionné quatre fournisseurs de réacteurs nucléaire civils, dont le français Areva mais aussi l'américain Westinghouse, le consortium General Electric-Hitachi, et l'agence d'énergie atomique russe Rosatom.

Selon certaines sources locales, New Delhi privilégierait les candidatures russe et française au nom de leurs coopérations antérieures avec l'Inde dans le domaine énergétique.

Areva en lice pour le nucléaire indien

L'Inde a sélectionné 4 constructeurs, dont Areva, pour la première phase de son programme de construction de 40 000 MW de capacité nucléaire.

Selon les informations relatées par le quotidien hindou Business Line, le monopole nucléaire indien Nuclear Power Corporation of India (NPCIL) aurait retenu Westinghouse Electric Company et son réacteur AP 1000, GE Hitachi (ABWR), Areva (EPR), Rosatom (WER 1000) pour figurer sur sa 'short list'.

Objectif : construire 40 000 MW de capacité nucléaire à l'horizon 2020.

4 sites ont été identifiés : Gujarat, Andhra Pradesh, Orissa et le Bengale occidental. Ils accueilleront chacun 2, puis 8 réacteurs d'une puissance unitaire de 1 000 MW.

Selon le quotidien indien, le gouvernement a d'ores et déjà affiché sa préférence pour les constructeurs russe et français.

Les réacteurs VVER de Rosatom ont déjà été déployés sur le site de Koodankulam, à Tamil Nadu, tandis que le site de Jaitapur à Maharashtra fait l'objet d'une collaboration entre le Departement de l'Energie Atomique (DAE) et le gouvernement français.

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Nucléaire : le NSG n'a pas trouvé de consensus avec l'Inde

VIENNE, 22 août (Xinhua) -- Le Groupe des fournisseurs  nucléaires (NSG), qui contrôle l'exportation et la vente des  technologies nucléaires dans le monde, n'a pas trouvé de consensus vendredi sur la levée de l'interdiction concernant le commerce  nucléaire avec l'Inde. 

Les 45 pays membres du NSG ont décidé de se réunir à nouveau  début septembre pour essayer de résoudre leur différend sur  l'autorisation d'exportation de combustible et de technologies  nucléaires à l'Inde pour usage civil. 

Les Etats-Unis, la Russie et la France sont en faveur de la  levée de l'interdiction sur le commerce nucléaire avec l'Inde,  alors que d'autres pays, notamment l'Autriche, l'Irlande, la  Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et la Suisse insistent  sur des amendements à un projet d'accord américain concernant la  levée de l'embargo contre l'Inde

L'Inde a procédé à un essai nucléaire en mai 1974 et n'a pas  signé le Traité de non prolifération nucléaire (TNP). Les règles  du NSG interdisent tout commerce avec les pays n'ayant pas signé  le TNP. 

Selon l'accord nucléaire Inde/Etats-Unis signé en mars 2006,  New Delhi sera autorisé à acheter des technologies et des  combustibles nucléaires s'il accepte de séparer ses installations  militaires et civiles et de placer celles-ci sous la supervision  de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). 

Le Parlement indien a approuvé l'accord nucléaire avec les  Etats-Unis, qui a également obtenu l'approbation de l'AIEA. Le  Congrès américain attend l'approbation du NSG pour approuver  l'accord. 

Cependant les critiques estiment que l'accord nucléaire entre  l'Inde et les Etats-Unis sapent les efforts de lutte contre la  prolifération.

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  • 3 weeks later...

INDE : Samedi 6 septembre, après de longues négociations, les 45 pays fournisseurs de nucléaire ont accepté que l’Inde développe sur son territoire du nucléaire civil. Certains pays s’y opposaient car l’Inde n’a pas signé le traité de non-prolifération. L’accord a pu finalement intervenir car le gouvernement du Premier ministre Manmohan Singh a accepté de prolonger son moratoire sur les essais nucléaires. Un nouveau marché s’ouvre et plusieurs pays y sont déjà intéressés dont la France, les Etats-Unis et la Russie.

Areva se félicite de l'accord nucléaire entre l'Inde et les Etats-Unis

Le groupe public, champion français des centrales nucléaires, espère du coup vendre des réacteurs à New Delhi.

Le groupe nucléaire français Areva, leader mondial du secteur, s'est "réjoui" lundi de l'approbation samedi, par les pays fournisseurs de technologie nucléaire, d'un accord nucléaire entre les Etats-Unis et l'Inde et s'est dit à nouveau "très intéressé" par ce pays.

Areva "se réjouit de cette décision du NSG (groupe des fournisseurs nucléaires, ndlr) permettant la signature d'accords bilatéraux entre les pays fournisseurs et l'Inde" qui "ouvriront la voie aux échanges dans le domaine nucléaire avec ce pays", dans une déclaration transmise à l'AFP, l'Agence France Presse.

Le groupe, "déjà bien implanté en Inde dans le domaine de la transmission et distribution d'électricité et celui des énergies renouvelables, est très intéressé par le marché indien dans le domaine du nucléaire", ajoute Areva dans sa déclaration.

Areva a déjà été présélectionné par le gouvernement indien aux côtés d'autres groupes nucléaires pour une éventuelle coopération dans le nucléaire civil.

L'Inde, aux besoins énergétiques colossaux, compte tenu de son rythme de croissance et de sa dépendance au pétrole, voudrait se doter d'ici à 2020 de 40.000 mégawatts de capacité installée en termes de réacteurs nucléaires.

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  • 2 weeks later...

France/Inde : accord sur le nucléaire

L'Inde et France sont sur le point de signer leur accord dans le nucléaire civil, a indiqué aujourd'hui le secrétaire d'Etat du ministère indien des Affaires étrangères, dix jours avant la visite en France du Premier ministre indien.

"Nous travaillons à la signature de cet accord", a déclaré Shiv Shankar Menon, sans vouloir donner de date exacte.

En fait, des responsables officiels indiens et français laissent entendre depuis une semaine que le texte devrait être signé à Paris le 30 septembre, à l'occasion de la venue en France du Premier ministre Manmohan Singh pour le sommet Inde-Union européenne à Marseille le 29 septembre et des entretiens bilatéraux dans la capitale le lendemain.

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Vers des accords sur le nucléaire civil

Dix jours de visite à l'étranger pour le Premier ministre indien, Manmohan Singh. Direction d'abord les Etats-Unis où il participera ce mardi à l'Assemblée générale de l'ONU à New York. Puis il rencontrera George Bush avant de s'envoler pour la France. Un sommet Union européenne-Inde est également prévu le 29 septembre à Marseille (sud de la France). Obectif de ce voyage : boucler deux accords de coopération dans le nucléaire civil.

Avec notre correspondant à New Delhi, Pierre Prakash

Que ce soit aux Etats-Unis ou en France, une chose est certaine, c'est le dossier du nucléaire qui dominera la visite de Manmohan Singh à l'étranger ces dix prochains jours bien plus que son intervention à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies.

Le Premier ministre indien compte en effet sur sa rencontre avec le président George Bush, jeudi, pour finaliser l'accord de coopération bilatérale en matière de nucléaire civil ; accord qui doit permettre à l'Inde d'importer des technologies américaines dans ce domaine ultrasensible après deux ans d'âpres négociations.

Avant cela, le texte doit cependant être ratifié par le Congrès américain, ce qui n'est pas encore gagné, d'autant que celui-ci est quelque peu occupé par la crise financière en cours.

Manmohan Singh se rendra ensuite à Marseille pour assister au sommet indo-européen, puis à Paris pour rencontrer Nicolas Sarkozy. Là aussi, le principal objectif de la visite consistera à signer un accord bilatéral sur le nucléaire civil.

Le texte est d'ailleurs déjà prêt et sa signature est suspendue à la décision du Congrès américain. New Delhi ne souhaitant pas froisser Washington en signant d'abord avec la France.

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  • 4 weeks later...

''Le grand pari sur l'Inde'' :

http://alternatives-internationales.fr/nucleaire---le-grand-pari-sur-l-inde_fr_art_630_40465.html

En plus des intérêts économique (100 milliards de $ sur 15 ans, cela ne se refuse pas), ce petit article explique les intérets géopolitique de cette accord pour surveiller l'évolution de l'Inde qui n'a pas signé le TNP.

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Boutons radioactifs: retrait dans plus de 500 ascenseurs, investigation à l'étranger

Le fabricant d'ascenseurs Otis, principal client de l'entreprise iséroise qui a livré des boutons de commande radioactifs, a entrepris une vaste opération de retrait de ces pièces dans plus de 500 appareils, même si celles-ci sont a priori sans danger pour les utilisateurs.

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) tente de son côté de remonter la filière d'approvisionnement de la société iséroise Mafelec.

Celle-ci faisait en effet venir d'Inde les pièces métalliques utilisées pour fabriquer les boutons dans lesquels des traces de cobalt 60, substance radioactive, ont été retrouvées.

D'autres pays pourraient également avoir reçu des produits contaminés, selon l'ASN qui a pris contact avec certains de ses homologues étrangers.

Aux Pays-Bas et en Suède, les autorités ont ainsi découvert récemment des courroies en acier contaminées par la même substance et également importées d'Inde.

En France, la filiale du groupe américain Otis, numéro un dans le secteur des ascenseurs, est la seule société à avoir reçu les boutons incriminés, a assuré Mafelec.

Sur les "milliers de boutons" fournis à l'ascensoriste par Mafelec, environ 20% se sont révélés radioactifs, selon un responsable d'Otis.

L'ascensoriste va retirer à la demande de l'ASN les boutons de 500 à 600 ascenseurs, sur les 2.500 qu'il a "installés, modernisés ou réparés entre le 21 août et le 9 octobre". L'opération devrait débuter la semaine prochaine et prendre environ un mois.

Outre les boutons déjà installés dans les ascenseurs, d'autres ont été retrouvés sur les sites de production d'Otis à Gien (Loiret), Argenteuil et Roissy (Val-d'Oise), et doivent être prochainement détruits. Selon l'ASN, un quatrième site, à Goussainville (Val-d'Oise), serait également concerné.

Ces boutons ne présentent toutefois pas de danger pour les utilisateurs, assurent Otis et les autorités nucléaires.

Leur retrait "n'est pas une question sanitaire", mais "de principe, explique l'ASN. "On n'expose pas des personnes à la radioactivité s'il n'y a aucun bénéfice".

Le risque sanitaire est "extrêmement faible" et "ne devrait pas avoir de conséquences sur la santé du personnel exposé", dit aussi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

D'après ses premières évaluations, douze personnes chez Mafelec ont reçu "une dose comprise, au plus, entre 0,1 et 0,4 millisievert", 18 "une dose comprise, au plus, entre 1,4 et 1,8 millisievert", et 4 une dose maximale de 2,7 millisieverts". Soit des expositions "inférieures à l'exposition moyenne de la population française".

Cette affaire a débuté le 7 octobre avec la détection par les douanes de faibles traces de cobalt 60 dans des colis contenant des boutons d'ascenseurs que Mafelec expédiait à l'étranger.

Une inspection de l'ASN à l'aéroport de Roissy, le 10 octobre, a permis de déterminer que la contamination était le fait de pièces métalliques provenant d'un fournisseur indien, qui travaille également avec une société belge.

Otis ne devrait pas faire l'objet de poursuite car l'incident n'est pas "de son fait", selon l'ASN.

1 - on vante la sous-traitance dans les pays à bas-prix.

2 - on leur vend de la technologie dangereuse.

3 - le retraitement des déchêts coûte cher, autant les disséminer dans l'acier produit.

4 - ça nous retombe sur la gueule ... :-\

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  • 1 month later...

Areva va livrer 300 tonnes d'uranium à l'Inde

Areva va livrer 300 tonnes d'uranium à l'Inde dans le cadre de l'accord de coopération sur le nucléaire civil signé fin septembre entre ce pays et la France, indique le groupe français jeudi dans un communiqué.

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  • 1 month later...

http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/02/04/l-inde-achete-deux-reacteurs-epr-a-areva_1150367_3234.html

Areva va livrer des réacteurs EPR à l'Inde

Le groupe français Areva a annoncé, mercredi 4 février,  la signature d'un protocole d'accord pour livrer deux à six réacteurs nucléaires de 3e génération, dit EPR, à l'Inde.

"Areva et Nuclear Power Corporation of India Limited (NPCIL) ont conclu aujourd'hui à Delhi un protocole d'accord (...) portant sur l'implantation de deux à six réacteurs EPR", écrit le groupe dans un communiqué. "Sur ces six réacteurs, deux devraient être contractés dans l'année", a déclaré Anne Lauvergeon, présidente du directoire du groupe nucléaire.

Les deux premiers EPR, d'une capacité de 1650 Mégawatts chacun, devraient être opérationnels vers 2017. Les quatre autres réacteurs pourraient ensuite être construits mais avec, cette fois, davantage de partenaires locaux.

Avec une croissance économique qui devrait se situer aux alentours de 7,5 % lors de l'année fiscale qui se termine au 31 mars 2009, le géant asiatique doit faire face à d'importants besoins énergétiques. D'après les prévisions du cabinet de conseil McKinsey, la demande devrait dépasser les 3 000 Gigawatts dans 10 ans, obligeant le pays à quintupler sa capacité de production.

L'industrie manufacturière, forte consommatrice en énergie connaît une croissance rapide, et 44 % des foyers indiens, répartis dans 125 000 villages, ne sont pas encore raccordés au réseau électrique. Le pays est confronté à un problème d'approvisionnement. La demande en électricité est actuellement supérieure de 9 % à l'offre. Pour réduire cet écart, l'Inde devra augmenter sa production énergétique à un rythme compris entre 6 % et 7,5 % par an.

OBJECTIF : LE QUART DE LA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE

Le choix du nucléaire permet à l'Inde, troisième pollueur de la planète, de limiter ses émissions de carbone et de réduire sa dépendance vis-à-vis des matières premières. 70 % de ses besoins en pétrole sont importés. Pour le moment, les 17 réacteurs nucléaires en activité ne produisent que 4120 MW d'électricité, soit 2,9 % de la consommation énergétique du pays. Faute d'approvisionnement en uranium, les centrales ne fonctionnent qu'à 47 % de leur capacité.

La levée de l'embargo sur le nucléaire civil, va permettre à l'Inde, qui ne dispose que de 0,8 % des réserves mondiales, d'augmenter sa production sur le court-terme.

Areva a déjà promis, en décembre 2008, la livraison de 300 tonnes d'uranium et le Kazakhstan, deuxième producteur mondial d'uranium, a également signé, le 26 janvier, un accord d'approvisionnement avec New-Delhi. La dixième puissance économique mondiale souhaite tirer le quart de sa consommation énergétique du nucléaire.

La fédération indienne des chambres de commerce et d'industrie (FICCI) estime que la production pourrait atteindre les 60 000 Mégawatts d'ici à 20 ans, moyennant un investissement d'au moins 100 milliards d'euros. Outre la construction de centrales, ces investissements concernent la création et la modernisation du réseau de transport et de distribution. Les pertes dans l'acheminement de l'électricité varient entre 18 % et 62 %, selon le ministère indien de l'énergie.

Areva a déjà signé un accord d'entreprise commune avec l'indien Bharat Forge pour fabriquer des équipements destinés aux centrales électriques et à charbon. Reliance Power a prévu d'investir pour pénétrer ce nouveau secteur de la production d'énergie nucléaire.

"Il s'agit pour les entreprises indiennes de passer de la construction à l'ingénierie nucléaire, explique Ajit Gulabchand, de Hindustan Construction company. Les efforts doivent également être poursuivis dans la création du réseau de distribution d'électricité.

Reste à financer ce vaste programme de construction de centrales nucléaires. L'Inde, dont le déficit budgétaire devrait atteindre 6 % du PNB, mise sur les partenariats public-privé. Jusqu'à présent, la loi de 1962 sur l'énergie atomique n'autorisait qu'une participation minoritaire des investisseurs privés dans la construction de centrales nucléaires. Selon Anil Kakodkar, le président du commissariat indien à l'énergie atomique, la loi devrait être amendée prochainement pour accélérer le rythme de construction de centrales.

Les autres secteurs, comme la transmission et la distribution d'électricité sont déjà ouverts à 100 % aux investissements privés, y compris étrangers. Les biens d'équipement servant à la construction de centrales nucléaires d'une capacité supérieure à 1000 MW seront exemptés de droits d'importation.

Julien Bouissou

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  • 4 weeks later...

http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/03/04/l-allemagne-et-la-russie-s-associent-pour-creer-un-concurrent-d-areva_1163135_3234.html#ens_id=1159097

L'Allemagne et la Russie s'associent pour créer un concurrent d'Areva

LE MONDE | 04.03.09 | 14h25  •  Mis à jour le 04.03.09 | 14h25   Réagissez (5)  Classez  Imprimez  Envoyez Partagez   

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Areva a sans doute trouvé son grand concurrent de demain. Un mois et demi après avoir rompu son partenariat avec le groupe nucléaire français, le conglomérat allemand Siemens a annoncé, mardi 3 mars, la signature avec l'Agence fédérale russe de l'énergie atomique (Rosatom) d'un protocole d'accord pour créer une entreprise commune. Elle sera présente sur toute la chaîne de l'atome civil, depuis la fabrication du combustible jusqu'au démantèlement des centrales, un modèle intégré dont Areva était jusqu'à présent le champion mondial.

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Sur le même sujet

Edition abonnés Archive : Paris et Rome vont signer un accord de coopération nucléaire

Le premier ministre russe, Vladimir Poutine, avait fortement poussé à une alliance germano-russe dans le nucléaire civil (Le Monde du 5 février). Les choses se sont accélérées en quelques semaines. Mais il est évident que Siemens avait préparé le terrain avec ses partenaires russes avant sa rupture avec Areva, qui souhaitait le maintient d'un partenariat franco-allemand.

GUÉRILLA JURIDIQUE

Le groupe russe devrait contrôler la coentreprise avec 50 % du capital plus une action. Celle-ci s'appuiera sur la technologie russe du réacteur à eau pressurisée (VVER). Depuis l'explosion du réacteur numéro quatre de Tchernobyl, en 1986, les centrales russes souffrent d'un lourd déficit d'image. Même si leurs réacteurs sont différents de ceux de la centrale ukrainienne et si des études indépendantes ont démontré "la fiabilité des réacteurs russes", rappelle Siemens.

La coentreprise va construire de nouvelles centrales dotées de réacteurs VVER et moderniser des tranches anciennes. "Nous voulons devenir le leader mondial sur le marché de l'énergie nucléaire", a souligné Sergueï Kirienko, patron de Rosatom. Pour Peter Löscher, président du directoire de Siemens, cet accord avec "un partenaire fort et expérimenté" signifie que sa société n'a pas renoncé à ses ambitions dans un secteur prometteur. "En 2030, il y aura environ 400 nouveaux réacteurs dans le monde, ce qui représente un investissement de plus de 1 000 milliards d'euros", estiment les deux groupes.

L'émergence d'un axe germano-russe est vécue comme un échec - tant politique qu'industriel - par les dirigeants du groupe français. L'heure semble à la guérilla juridique. Areva rappelle que Siemens détient, jusqu'en 2012, 34 % de sa filiale qui construit les réacteurs (Areva NP). En outre, le pacte d'actionnaires de 2001 prévoit une "clause de non-concurrence" interdisant à Siemens toute activité nucléaire jusqu'en 2020. "Il y a rupture des obligations contractuelles et nous ferons valoir nos droits", prévient Jacques-Emmanuel Saulnier, porte-parole d'Areva.

Jean-Michel Bezat

Article paru dans l'édition du 05.03.09.

Areva se retrouve seul face à une alliance germano-russe et sur une partie du secteur une alliance américano-japonaise. Aie aie aie ça va faire mal...

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Quoi qu'on en dise, la décision de "casser" l'alliance avec siemens a été prise par les français. Soit on ne s'attendait pas à ce retour des choses et il faut retourner sur les bancs d'école, soit on s'y attendait et on a estimé malgré tout qu'on était mieux tout seuls.

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  • 3 weeks later...

'France Competing with US on Nuke Biz in India'

France and the US will fight it out to have a slice of India's 150 billion dollar nuclear pie, French Prime Minister Francois Fillone said, adding this competition will go on "to the end."

"Yes, we are competing with the United States in terms of our nuclear agreement with India," Fillone said in response to a question at the Carnegie Endowment for International Peace, a Washington-based think tank on competition between the two countries over bagging commercial deals for the civilian nuclear plants in India.

"Let me tell you that this competition will go on to the end. That is to say, until one of us has won -- or both of us maybe. There could be two winners. But we are often competing with the United States," he said.

Fillone said this means that both the countries have performing companies which are in competition with firms from other major powers.

"Of course, we are going to keep on fighting and competing loyally with the United States in order to supply India with nuclear power plants for the future -- and high-speed trains," Fillone said.

"You forgot high-speed trains," the French Prime Minister said in lighter vein. France is known for its high speed train and is eyeing India as its Railways plans to enter the next phase of introducing high-speed trains in the country.

Following the successful conclusion of the Indo-US civilian nuclear deal and signing of India-specific safeguard agreements with India, New Delhi is now planning to thousands of megawatts of nuclear power in the next decade. It has already conveyed a letter of intent up to 10,000 MW of nuclear power reactors in India. This is expected to translate into a business of USD 150 billion worth of projects for US companies.

"In terms of nuclear power, everybody knows that we are very performing. France chose a long, long time ago to use nuclear power. We have never changed. This choice of nuclear power allowed us to constantly improve on the efficiency of our nuclear systems both in terms of security and in terms of financial and energetic yield. We do not regret having made this choice today," Fillone said.

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  • 11 months later...

La Russie va construire seize centrales nucléaires en Inde

La Russie va construire seize réacteurs nucléaires pour des centrales électriques en Inde, a annoncé vendredi 12 mars à New Delhi le vice-premier ministre russe, Sergueï Ivanov. Six de ces réacteurs seront construits entre 2012 et 2017, et la construction de la centrale de Haripour, dans l'Etat du Bengale-Occidental, débutera probablement après 2017.

L'Inde a par ailleurs signé avec la Russie un accord pour acquérir vingt-neuf avions de chasse russes Mig, a annoncé l'avionneur, qui évalue la transaction à environ 1,5 milliard de dollars. Cette annonce a été faite lors d'une visite du premier ministre russe, Vladimir Poutine, en Inde.

Selon des responsables russes, M. Poutine devait en tout signer vendredi plus d'une dizaine de contrats d'un montant global d'environ 10 milliards de dollars. La Russie, qui entretient des liens étroits avec New Delhi depuis les années 1950, fournit 70 % de l'équipement militaire du pays. Mais depuis quelques années, l'Inde s'est tournée vers d'autres pays, en particulier Israël et les Etats-Unis, pour se fournir en armement.

Source : journal "Le Monde"

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  • 1 year later...

Clinton demande à l'Inde de faciliter l'accès au marché du nucléaire civil

NEW DELHI - La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a demandé mardi à l'Inde de faciliter l'accès de son marché du nucléaire civil aux entreprises américaines, en retard sur ce juteux marché par rapport à ses concurrents français et russes.

Concernant notre accord sur le nucléaire civil (...) nous devons résoudre les problèmes qui restent et nous pourrons récolter les fruits de notre solide partenariat dans l'énergie, a déclaré Hillary Clinton lors d'une visite de trois jours en Inde.

Promulgué fin 2008 par l'ancien président américain George W. Bush, un accord autorise les Etats-Unis à vendre à l'Inde des réacteurs nucléaires ou du combustible à usage civil.

En contrepartie, l'Inde s'engage à ouvrir certaines de ses installations nucléaires aux inspections de l'ONU. Cet accord a permis de mettre fin à des décennies d'interdiction de collaboration nucléaire avec l'Inde décidée après le premier test nucléaire indien en 1974.

Mais en dépit des efforts diplomatiques de Washington pour mettre en oeuvre cet accord, les groupes privés tels que le consortium japonais-américain Hitachi GE Nuclear Energy ou Westinghouse n'ont pas décroché de contrats pour construire de nouveaux réacteurs en Inde.

Dans le même temps, des groupes publics français (Areva) et russes ont déjà conclu des accords de plusieurs milliards de dollars avec New Delhi.

Le principal problème pour les opérateurs américains réside dans une clause incluse dans une loi indienne sur la responsabilité nucléaire civile qui demande aux fournisseurs de se porter responsables pour une durée de 80 ans en cas d'accident dans une centrale.

Alors que les groupes publics étrangers n'ont pas cillé, bénéficiant du soutien de leur gouvernement respectif, les firmes privées renâclent à signer cette clause, s'estimant incapables de se couvrir en termes d'assurances en cas d'éventuelles demandes écrasantes de dommages.

Le nucléaire ne fournit pour l'heure qu'à peine 3% de l'électricité en Inde. Le poids lourd asiatique voudrait porter la part du nucléaire à 25% à l'horizon 2050.

GENERAL ELECTRIC

AREVA

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