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Equipement d'urgence


Philippe Top-Force

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Lu ceci lors de l'audition du DGA.

Sur les urgences opérationnelles, je citerai le Général Elrick Irastorza qui a indiqué que les forces françaises déployées en Afghanistan ont un niveau d’équipement n’ayant rien à envier à celui des forces des autres nations présentes. Nous avons ainsi acquis de nouveaux véhicules de déminage et renforcé nos moyens de protection ou de brouillage.

Grâce aux procédures d’urgence, nous avons également adapté certains moyens existants avec l’installation de tourelleaux 12,7 mm sur les véhicules de l’avant blindés (VAB) ou les kits de blindage pour les hélicoptères Cougar. Ces procédures exceptionnelles ne sauraient se substituer au processus normal de définition des systèmes d’armes, qui reste incontournable pour la conception de matériels novateurs.

Ces commandes urgentes devraient représenter cette année près de 260 millions d’euros, dont une bonne part porte sur des dispositifs de protection du combattant. Les personnels de la DGA se sont mobilisés pour assurer les délais les plus courts aux armées, malgré la charge supplémentaire induite par ces opérations. Le délai moyen constaté entre la demande de l’état-major et la commande au fournisseur a été ramené à trois mois cette année. Je crois pouvoir dire que les armées reconnaissent aujourd’hui la grande réactivité et l’efficacité dont la DGA a su faire preuve en la matière.

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Les personnels de la DGA se sont mobilisés pour assurer les délais les plus courts aux armées,

Vu la pression en provenance des étages supérieures du MinDef, le contraire aurait été étonnant !!

Le délai moyen constaté entre la demande de l’état-major et la commande au fournisseur a été ramené à trois mois cette année.

Comme quoi, quand on veut, on peut...
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  • 3 weeks later...

Synthèse parlementaire sur le sujet des acquisitions pour urgence opérationnelle

Dans la pratique, les opérations d’armement ont été d’ores et déjà profondément bouleversées par les acquisitions pour urgence opérationnelle.

L’instruction 1514 de 2007 précise que « la procédure « urgence opérationnelle » est une procédure exceptionnelle. Elle concerne les opérations d’armement qui imposent une réponse particulière en terme de délais en cas de nécessité opérationnelle impérieuse. La décision du recours à la procédure […] est prise par le chef d’état-major des armées ».

En 2008, 104 millions d’euros ont été engagés en urgence opérationnelle sur le programme 146 selon la répartition suivante :

– 46 millions d’euros pour la lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI) (achat de brouilleurs, de leurres massiques et infrarouges et de cinq véhicules d’intervention Buffalo) ;

– 45,5 millions d’euros pour le renforcement de la protection du personnel embarqué (tourelleaux téléopérés sur VAB, kits de surprotection pour véhicules légers, kits de protection tireur pour petit véhicule protégé (PVP), cabines blindées pour camion, 22 camions SCANIA avec cabine blindée) ;

– 12,5 millions d’euros pour l’amélioration de l’efficacité du personnel débarqué (24 lance-grenades de 40 mm et 20 000 grenades, obus de mortiers éclairants, supports de casque pour lunette de vision nocturne).

En 2009, 76,5 millions d’euros ont été engagés en urgence opérationnelle selon le schéma suivant :

– 39,6 millions d’euros pour la protection des troupes (individuellement, au stationnement et contre les EEI) ;

– 14,8 millions d’euros pour l’amélioration du renseignement, de l’observation et de la surveillance (dont 6,18 pour les moyens de guerre électronique) ;

– 7,6 millions d’euros pour l’amélioration des capacités de communication, notamment satellitaire ;

– 4 millions d’euros pour renforcer les moyens de guidage aérien pour l’appui feu air-sol ;

– 7,6 millions d’euros pour l’adaptation des hélicoptères au théâtre afghan ;

– 2,7 millions d’euros pour améliorer la puissance de feu des troupes au sol (mitrailleuses).

Toutes les nations engagées en Afghanistan ont désormais recours à cette procédure dérogatoire. Le besoin opérationnel est remis au centre des préoccupations, consacrant en quelque sorte le retour de l’aléa de la guerre dans les programmes d’armement.

Ces procédures sont-elles des accidents ou annoncent-elles une profonde refonte de la conduite des programmes ? La demande de sécurité croissante laisse présager une sollicitation également croissante des forces sur des théâtres très variables. Aussi la nécessité d’adapter constamment les matériels à des situations imprévues est-elle appelée à demeurer dans les années à venir. On ne peut considérer les acquisitions pour urgence opérationnelle comme une phase exceptionnelle dans le calendrier général d’équipements des forces. À l’opposé, on ne peut affirmer qu’elles constitueront à l’avenir la principale procédure d’acquisition. L’acquisition des tourelleaux téléopérés destinés à renforcer la protection des véhicules de l’avant-blindé entre dans les cas d’urgence opérationnelle : un équipement nouveau venant se greffer à un véhicule déjà dans les forces. 60 VAB TOP ont été livrés en Afghanistan entre le 23 janvier 2009 et la mi-avril 2009, soit un an après la commande du tourelleau, pour un montant de 20 millions d’euros. La conception, le développement et la production de l’intégralité d’un véhicule dédié pour répondre au besoin opérationnel spécifique aurait été une ineptie. Si l’urgence opérationnelle permet de répondre dans l’immédiat, elle n’est pas adaptée pour concevoir les systèmes du futur.

Sommes-nous dès lors face à deux procédures appelées à perdurer avec d’un côté la programmation classique pluriannuelle et de l’autre les urgences opérationnelles ? Les États-Unis semblent répondre par l’affirmative. En février 2006, face à la menace croissante des engins explosifs improvisés (dénommés IED en anglais) en Irak ou en Afghanistan, décision fut prise par le Pentagone de créer une organisation dédiée : le Joint IED Defeat Organisation (JIEDDO) recueille tous les renseignements sur les technologies employées dans les EEI ainsi que les procédures de mise en œuvre ; il développe en liaison avec les forces et les industries les mesures et équipements nécessaires pour s’en protéger ; il acquiert en urgence les matériels ainsi définis. Face à un imprévu opérationnel et technologique, le ministère de la défense s’est doté d’un organisme dédié pour sortir la problématique de la bureaucratie installée au Pentagone dont les capacités à s’adapter ont été estimées trop faibles ou lentes.

Séparer les deux procédures, l’urgente et l’ordinaire, n’est possible que si l’État dispose d’une imposante manne budgétaire lui permettant de développer deux systèmes parallèles allant des études à la production, ce que la France ne peut se permettre. Elle doit faire coexister les deux procédures dans une seule doctrine de conduite de programme d’armement. L’approche incrémentale permet une conciliation optimale en intégrant les modifications issues des acquisitions pour urgence opérationnelle dans l’évolution normale des programmes. Ce ne sont pas des altérations d’équipements achevés ; ce sont des adaptations normales à des équipements en voie d’amélioration

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– 12,5 millions d’euros pour l’amélioration de l’efficacité du personnel débarqué (24 lance-grenades de 40 mm et 20 000 grenades, obus de mortiers éclairants, supports de casque pour lunette de vision nocturne).

Ils sont en or les lance-grenades ?
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Déso je ne peux pas te confirmer, il faudra la réponse des autres je pense pour nous éclairer. Mais je sais qu'effectivement des tests ont été menés ayant vu moi même des montages sur tourelles VAB d'un lance grenade HK L134, d'un LAG-40 et un autre Mk 19 si mes souvenirs sont bons car cela date des années 2002-2003 il me semble.

Déso mais cette fois j'avais pas d'appareil photo sur moi.  :-[

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A quand des nouveaux fusils de précision digne de ce nom? Car nos vieux FR F2 arrivent largement en bout de course?

Des HK 417 devraient bientot etre livrés, bon c'est pas de vrais "fusils de précisions" comme les SR-25 (mais c'est pas le meme prix non plus), mais des fusil d'assault 7.62 dont la précision devrais suffire pour assurer le role de "designated marksman" au sein des groupes de combat.

Sinon quand je demmandait si les LG étaient en or c'etait surtout par rapport au prix, 12 millions pour 24 lance grenade (m'étonerais que ça coute plus de 20k€ piece), 20.000 grenades (qui doivent couter 50€ max en se faisant bien arnaquer), et mettons 5000 supports de NVG (300€ piece en comptant trèèèèssss large), reste les obus éclairants mais ils ont du en commander un paquet !

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Déso je ne peux pas te confirmer, il faudra la réponse des autres je pense pour nous éclairer. Mais je sais qu'effectivement des tests ont été menés ayant vu moi même des montages sur tourelles VAB d'un lance grenade HK L134, d'un LAG-40 et un autre Mk 19 si mes souvenirs sont bons car cela date des années 2002-2003 il me semble.

Déso mais cette fois j'avais pas d'appareil photo sur moi.  :-[

Il y a eu une commande en UO de LG auto, je crois que ce sont des HK, a la base c'était pour la protection des FOB, mais il semble qu'ils vont plutot servir a l'appui des combattant débarqué dorénavant - donc monté sur VAB, potentiellement sur les affut Kongsberg -. Ca fait un bon petit mortier l'air de rien, avec des caisses de 48 pelots y a moyen de saturer vite fait une bonne zone, meme si ca fait pas énormément de dégats ca suffit a empecher de manoeuvrer.

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Des simulateurs counter-IED

L’armée de Terre a acheté –via la DGA- 15 lots de simulation d’EEI (explosifs improvisés), en Amérique du Nord. Cet achat qualifié d’indispensable a été effectué selon la procédure des urgences opérations, qui permet de réduire les délais. Il n’en a curieusement pas été question, lors d’un briefing consacré aux UO, il ya tout juste une semaine.

Le lot comprend trois types distincts : la ceinture/veste façon suicide bomber, l’IED routier, et la voiture piégée.

Les 15 lots ont été affectés aux régiments de génie, premiers livrés, et aux camps de l’armée de Terre (Champagne, Canjuers) qui recevront leur lot dans les semaines à venir.

Le + du Mamouth :

On l’aura compris, ces simulateurs qui produiront des sons et des explosions contrôlées, sans danger pour l’utilisateur, sont sensés marquer les esprits, alors que les spécialistes du domaine contre-IED estiment que l’essentiel de l’efficacité de la lutte repose non pas sur des systèmes (brouilleurs, systèmes de détection) mais sur un système bien plus global d’intelligence, comprenant, à sa base, le soldat. Sa « capacité d’analyse de l’environnement », et « sa curiosité tactique » n’ayant peut-être pas été, jusqu’à maintenant, totalement émulées, du fait de la mise en œuvre de systèmes de lutte sur lesquels, d’aucuns estiment qu’on s’est peut-être abusivement reposé.

http://lemamouth.blogspot.com/

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Tiré du site de la DGA

Comment lance-t-on une urgence opération ?

Le chef d'état-major des armées en liaison avec la DGA déclenche le processus UO. Il s'agit d'acquérir rapidement des équipements sur étagère, ou d'accélérer les programmes en cours. Pour cela, la DGA peut faire appel aux marchés de gré à gré, aux lettres de commande, ou s'appuyer sur les contrats de ses alliés, en particulier les Etats-Unis (contrats FMS). La lettre de commande permet à l'industriel de lancer sa production alors que le marché formel sera notifié un peu plus tard, ce qui permet de gagner deux à trois mois.

Un accord doit également être signé prochainement avec le ministère de la défense britannique facilitant les achats entre les deux pays.

François Coté a rappelé cependant que ces accélérations de procédures ne se faisaient pas au détriment de la rigueur, que les matériels devaient être dûment qualifiés. « Les UO, c'est 5% de procédures et 95% d'engagement des équipes de la DGA » a conclu François Coté.

*Les commandes en UO sont prises dans l'enveloppe budgétaire globale.

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  • 1 month later...

   

crédits: Nexter

 

 

   

Les quatre premiers véhicules “hyper blindés” Aravis ont été réceptionnés le 7 janvier par la DGA et seront remis à l’armée de terre dans les jours qui viennent.

Le programme a été rebaptisé VBHP (véhicule blindé hautement protégé) par l’armée de terre. La livraison des 11 véhicules restants sera achevée en avril (4 en février, 4 en mars et 3 en avril). Le VBHP devrait ainsi partir dès la fin de cette année, pour le théâtre afghan, une fois que les équipages auront été formés et les procédures tactiques achevées.

A noter que le contrat signé entre Nexter et le ministère de la Défense incluait une partie formation (conducteurs, mécaniciens...), qui débutera en février, ainsi qu’une partie soutien d’une année en Opex, avec une option pour une plus longue durée.

Les VBHP (1 véhicule au moins sur les 15 commandés restera à Angers) seront mis en œuvre par les unités du Génie en Afghanistan, comme véhicule ouvreur d’itinéraire avec le Buffalo et autres Souvim, déjà déployés.

Acheté dans le cadre du plan de relance, le programme Aravis aura été mené tambour battant : huit mois auront suffi pour passer de la notification aux premières livraisons ! Un temps record rendu possible par plusieurs facteurs. Tout d’abord, le véhicule a été développé par Nexter, sans qu’aucun besoin n’ait été exprimé, et un prototype produit sur les fonds propres de l’industriel. Le programme n’aura nécessité de phase de développement qu’à la marge (intégration tourelleau...). Ensuite, préfigurant le rapprochement de la STAT (Section technique de l’armée de terre) et de la DGA ainsi que de leurs moyens d’essais, la phase de tests a été réalisée d’une manière intégrée (industriels, DGA et STAT), principalement dans les centres DGA. Résultat : trois mois d’essais auront suffi, contre plus du double généralement.

L’Aravis est un véhicule 4x4 de la classe des 12 tonnes, qui bénéficie d’un très haut niveau de protection contre les mines et IED : niveau 4 Stanag Otan en protection balistique, niveau 4 en protection contre les mines (10 kg d’explosifs), niveau 4 en protection contre les explosions d'artillerie (résiste aux attaques artillerie 155 mm). L’Aravis affiche aussi une haute protection contre les IED (50 kg de TNT ou obus de 155 mm sur les côtés). Il peut transporter jusqu’à 7 combattants. A l’instar des VAB Top utilisés par l’armée de terre en Afghanistan, l’Aravis est équipé d’un tourelleau téléopéré de 12,7 mm Protector réalisé par Kongsberg. Le véhicule dispose, en plus des caméras du tourelleau, de 7 caméras périphériques permettant une bonne vision autour du véhicule. Tout comme sur le VAB Top, le servant est contraint de sortir du véhicule pour recharger la mitrailleuse.

Le label "French army" devrait venir soutenir le véhicule à l'export. Les Emirats Arabes Unis, où l'Aravis a effectué une campagne d'essai suite au salon IDEX, ont manifesté leur intérêt et Nexter présente son véhicule en tant qu'accompagnateur du VBCI dans les marchés en cours (Espagne, Canada...).

http://www.ttu.fr/francais/Articles/Industrie%20%26%20materiels/aravisvbhp.html

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  • 2 weeks later...

Les VAB présents en Afghanistan peuvent tenir encore combien de temps ? Apparemment ils sont soumis à un usage intensif qui provoque une usure accélérée.

Va-t-on envoyer d'autres VAB ou est-il envisagé/envisageable d'acheter un lot de véhicules neufs rien que pour ce théâtre d'opération ? le VBMR n'étant pas prévu pour tout de suite, quel véhicule serait alors une bonne solution ?

Le Bushmaster semble présenter des caractéristiques intéressantes (déjà employé par d'autres forces, il a une coque en V pour absorber le souffle d'explosions de mines ou d'IDE)...

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Les VAB présents en Afghanistan peuvent tenir encore combien de temps ? Apparemment ils sont soumis à un usage intensif qui provoque une usure accélérée.

Va-t-on envoyer d'autres VAB ou est-il envisagé/envisageable d'acheter un lot de véhicules neufs rien que pour ce théâtre d'opération ? le VBMR n'étant pas prévu pour tout de suite, quel véhicule serait alors une bonne solution ?

Le Bushmaster semble présenter des caractéristiques intéressantes (déjà employé par d'autres forces, il a une coque en V pour absorber le souffle d'explosions de mines ou d'IDE)...

Tu sais, des VAB ont doit en avoir un bon paquet encore....Probablemente plus de 2000....

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Tu sais, des VAB ont doit en avoir un bon paquet encore....Probablement plus de 2000....

1700 on été revalorisé au niveau du blindage plaque ou tuile ... donc oui ca laisse de la marge d'usure. Les kit TOP peuvent passer de l'un a l'autre ainsi que le reste des aménagement amovible.

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Je n'aurais pas imaginé que le VAB était plus résistant que le Bushmaster  :O

C'est sûr qu'avec le nombre de VAB en service il nous reste de la marge... Toutefois on ne peut pas laisser nos unités restées en France sans monture (déshabiller Pierre pour habiller Paul ne peut marcher qu'un temps).

Sait-on combien de VAB ont-été envoyés en Afghanistan à ce jour et combien ont été perdus ?

Le taux et le rythme d'attrition pourrait-il nous donner une indication de l'urgence du lancement du programme VBMR. L'Etat-Major semble enclin à faire pression pour avancer le programme.

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Il est plusieurs fois énoncé ça et là que plus de 500 VAB sont actuellement engagés dans des théatres nécessitant une forte disponibilité ... C'est déjà pas mal, même si l'on a un réservoir de 3 à 4.000 VAB, l'attrition peut aller assez vite, d'autant qu'aucun VAB nouveau ne sont construit.

Pour la protection, ne confondons pas la resistance à l'effet de souffle du Bushmaster qui allie plus un aspect "aérodynaqmique" qu'une véritable épaisseur de blindage avec un procéder d'assemblage particulier (pas de soudures à des joints sensibles pouvant "ouvrir" la caisse). La résistance à la perforation du Bushmaster est en effet assez faible, de l'ordre du Stanag 1 ou 2 (cela n'a jamais été clair) en version de base, Stanag 3 en version renforcée.

Clairon

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Quelques éléments:

- Environ 3700 VAB qui furent livrés à l'AdT.

- Il y a les versions troupe, canon de 20mm, missile AC, PC, Trans, VOA, guerre électronique, RATAC, MEPHISTO(135), génie, Reco-NRBC, san.... Une version X ne peut pas être passée en version Y.

- La Direction du Matériel a pour objectif: 80% de véhicules en état. Donc, on est dessous.

- Lors d'une audition devant le parlement, il fut évoqué que 1an afghan, c'est 4ans en France.

- Une compagnie d'infanterie c'est : 1 PC, 8 troupes, 4 missiles, 1 canon, 1 RAV. Il n'y a pas que l'infanterie la-bas.

- Il y a des VAB pour les gendarmes et les OMLT.

- Le taux de perte sans être trop farfelue doit être à 4-5/an (accident, combat, IED)

- Le Matériel réfléchi à une version remorquage/atelier avec un kit interne.

Maintenant coté bruits non vérifiés:

- les Mephistos seraient prévus pour être transformés en version troupe???

- il y aurait chez RTD, des VAB en reconstruction pour l'Afghanistan.

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les Mephistos seraient prévus pour être transformés en version troupe???

faudrait déposer la tourelle et l'ensemble du système hydraulique attenant ainsi que la conduite de tir

et ensuite boucher le trou

autant reconstruire des VAB voir reparer les VAB endommagés par IED ca ira plus vite et coutera moins cher

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Ma source est très sérieuse pour le Mephisto mais on a pas encore pu vérifier. Sachant qu'avec 135 de fabriqués, cela commence à être rentable.

Il y a eu des bruits de réutilisation des méphisto en véhicules à la VOA/JTAC, avec la tourelle hydraulique "discrète" et les capacités d'observation de la bête

Clairon

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