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French Foreign Military Sales ?


Tiger

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Les USA exportent presque l'essentiel de leur armement à des pays amis grâce à leur "foreign military sales".

Pour ceux qui ont le dernier DSI, j'ai été marqué par l'abondance de l'utilisation de ce FMS qui exporte tout : de la corvette LCS à la bombe GBU24 en passant par les C130J ou les LAV.

Pourquoi la france ne pourrait t'elle pas se doter d'une telle organisation d'exportation d'armes, parce que les FMS américaines ne sont pas que des exportatrices, c'est l'interface avec le gouvernement (pour les prêts, ou les accords commerciaux et géopolitiques qui ont notamment fait que le rafale même 1er des qualifications n'a pas été retenu face au F15K américain).

Certes, les FMS bénéfiscient d'une aide financière du département à la défense américain, mais en france, on pourrait très bien immaginer un groupe de "commerciaux" et d'économes qui gèrent en direct toute les ventes d'armes avec un interface direct vers bercy pour les prets et vers Mr Kouchner pour les autorisations d'export.

Les "French Foreign Military Sales" pourraient regrouper tout les industriels en mal d'exportation ou en mal de commerciaux compétents : dassaut, nexter, etc.

Avec un soutient de mindef français, on pourrait proposer des contrats géants regroupant des dizaines d'industriels, comme longtemps évoqués avec le libye par exemple : marlin + gowind + tigre + leclerc + ...

Je comprends que DCNS aurait du mal a rejoindre les "FFMS" dans la mesure où ils exportent, mais pour tout les autres industriels qui sont plutot bredouilles depuis le début de l'année ce serait une mane de relance de leure activité, et l'espoir que la france reste parmis les 5 premiers exportateurs d'armes dans le monde.

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Tiger, même si ton post part d'une bonne idée, il révèle une certaine méconnaissance de la question des ventes d'armements.

C'est vrai qu'il n'existe pas une unique interface entre le pays acheteur et le gouvernement français, et il y a clairement des problèmes de coordination intra-étatiques et Etat-Industrie (cf le Rafale au Maroc). Beaucoup d'industriels préfèrent également jouer cavaliers seuls, avec plus ou moins de réussite.

En tout cas, une réforme du soutien à l'export est en cours.

et vers Mr Kouchner pour les autorisations d'export.

Les autorisations d'export sont délivrées (pour le moment) par la Direction des Affaires Stratégiques qui dépend du ministre de la Défense. Quant aux mécanismes d'autorisation, une réforme est en cours.

Les "French Foreign Military Sales" pourraient regrouper tout les industriels en mal d'exportation ou en mal de commerciaux compétents : dassaut, nexter, etc.

Qu'est-ce que tu attends pour envoyer ton CV à Dassault et Nexter ?

Même si c'est vrai que, pour en avoir vu en action, les français ne sont pas toujours les meilleurs vendeurs.

Avec un soutient de mindef français, on pourrait proposer des contrats géants regroupant des dizaines d'industriels, comme longtemps évoqués avec le libye par exemple : marlin + gowind + tigre + leclerc + ...

C'est justement le fait de vouloir forcer de tels "package" qui aurait déplu au Maroc. J'ai cru comprendre que la Direction du Developpement International (la branche de la DGA qui a pour mission de promouvoir les exportations), par manque de personnel, ne soutient pas assez les petites contrats (quelques centaines de milliers ou millions d'euros), mais ces contrats permettent de construire une relation de confiance sur la durée avec l'acheteur, et puis c'est avec les petites rivières qu'on fait les grands fleuves.

Je comprends que DCNS aurait du mal a rejoindre les "FFMS" dans la mesure où ils exportent, mais pour tout les autres industriels qui sont plutot bredouilles depuis le début de l'année ce serait une mane de relance de leure activité, et l'espoir que la france reste parmis les 5 premiers exportateurs d'armes dans le monde.

On mesure pas les performances à l'export sur quelques mois ou une année. Les gros contrats prennent du temps à se goupiller.

L'exemple de DCNS n'est pas bon parce qu'il ont raté des gros contrats comme les BPC Australiens et les corvettes bulgares (même si on en reparle), justement à cause de problèmes de lobbying (pour l'Australie) et de financement (Bulgarie).

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Qu'est-ce que tu attends pour envoyer ton CV à Dassault et Nexter

On ne peut pas dire que le rafale est un succès à l'exportation que je sache, ni même le VBCI, ou le Leclerc. D'où l'intéret de créer un organisme national d'exportation.

Je prends des exemples de ce qu'a vendu le Foreign Military Sales (source, seul DSI N°40) regroupant les contrats pour environ 2 ou 3 mois :

AN/ALQ211, pétrole rafiné et adapté aux exigences militaires, 4 LCS + 9 C130J (israel), Missiles Javelin, obusiers M777, MQ9 reaper (en italie), missiles en pagailles (corée du sud et singapour), irak (hummvee, HEMTT, LAV, AH6,  mortiers 81mm et 120mm), encore C130J (à l'irak), 300 AIM120 (à la finlande), etc.

La france est présente dans TOUT ces secteurs d'armement (gowind, A400M, Milan ER, caesar, mica, AASM, A4/A5 AVXL, VBCI, mortiers brandt (tda), etc), elle est amie avec tout ces pays (sauf israel qui achètera d'office américain), et pourtant : aucun n'a acheté en france. Cela aurait peut être pu en être autrement avec un organisme chargé de promouvoir la technologie française, et les concepts français puis de négocier directement, en gros, un import export de matériel militaire mais bien dirigé par le gouvernement, tout comme le sont les FMS.

Les grands groupes (Boeing, Lockheed etc) ont des équipes commerciales du tonnerre (et aussi du bon matériel a vendre, et surtout pas chère...) et pourtant ils passent par les Foreign Military Sales et surtout, je crois qu'ils exportent beaucoup grâce à ce concept, il n'y a qu'à voir le nombre de C130J vendus rien que dans ce magazine : 9+6, tous par les FMS, alors qu'à côté, l'A400M n'a pas eu 1 seule commande depuis presque 4 ans maintenant !

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elle est amie avec tout ces pays (sauf israel qui achètera d'office américain),

Regardons de plus près la liste de ces pays :

- Israel, tu t'en est occupé ...

- Italie, Muss Berlusconi ferait tout pour se rapprocher des puissants. (en plus, les italiens ne vont plus rien nous acheter vu le positionnement de Silvio au précédent 14 juillet (au fond à droite, on sait recevoir ..., surtout vu l'égo du personnage et des méditéranéens))

- Corée du sud et Singapour, c'est une blague ?, les investissements sont US dans ces pays, on ne peut avoir que sporadiquement des contrats avec eux,

- Irak, pays ami ?,  :lol:

- Finlande, en quoi les Filandais nous apprécient ou ont besoin de nous ? La problématique finlandaise, c'est de se préserver du voisin russe, la meilleure méthode, c'est de faire ami-ami avec les ricains.

Cela aurait peut être pu en être autrement avec un organisme chargé de promouvoir la technologie française, et les concepts français puis de négocier directement, en gros, un import export de matériel militaire mais bien dirigé par le gouvernement, tout comme le sont les FMS.

You dream totally my friend ...

Le prix des matos, l'image de la France, l'image des Français, les intérêts et alliances, les langues, ... tout cela est contre nous. Il y a juste la technologie mais opposer la technologie aux américains ...  :P

On ne peut pas dire que le rafale est un succès à l'exportation que je sache, ni même le VBCI, ou le Leclerc.

Laissons au VBCI le temps de faire ses preuves ...

En Angleterre, on part vraiment de très loin, surtout face à GD.

Image IPB

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En Angleterre, on part vraiment de très loin, surtout face à GD.

Image IPB

C'est dingue un truc pareil.....pendant les JO en plus, coubertin doit s'en retourner dans sa tombe....

Les anglais et leur tradition de haine de leurs voisins les plus proches,..qu'on retrouve latent chez les US par atavisme, pfff j'ai pas souvenir que les francais fassent ce genre de trucs à l'attention de qui que ce soit..

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Suite au déboire du Rafale, notre Président n'a t il pas déja créer un service comparable pour l'exportation de matériel militaires ?

quels deboires, je vous trouve dur, un appareil ne se mesure pas uniquement a ses ventes a l'export, le rafale est une tres tres machine qui remplit plusieurs missions  , il nous permet au contraire d'autres pays amis de ne pas etre a la merci des americains 

, nous sommes autonomes, c'est cher payé mais c'est le prix de la liberté, enfin je crois .

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Évidement quand on se ferme les marché export pour ne pas froisser les américains qui en retour ne renvoient jamais l'ascenseur.

Vers 2000/2001, le Venezuela voulait renouveler ses armements, les russes étaient encore faibles politiquement et n'osaient pas empiéter sur les plates bandes américaines, on pouvait placer au moins 30 Rafales, et avec ça vu que le Venezuela possède du matériel français, Mirage, Puma, AMX-30, on avait un client à qui fournir de tout, mais pour ne pas se mettre à dos Bush et sa clique de dingues, on a préféré en faire cadeau aux russes.

Et à coté on ne trouve aucun problème moral à armer les pétromonarchies du Golfe, bien connu pour leur amour de la démocratie et des droits de l'homme (de la femme aussi).

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on pourrait meme faire comme Ivan et se faire payer en nature  ;)

LE CAP, 17 septembre - L'agence fédérale russe en charge des exportations d'armes Rosoboronexport pourrait proposer à ses clients africains potentiels différents schémas de règlement des livraisons militaires, a annoncé mercredi aux journalistes le PDG de l'agence Anatoli Issaïkine.

"Rosoboronexport est prêt à appliquer des schémas souples de règlements réciproques", a-t-il affirmé, ajoutant qu'il s'agissait notamment de la création de coentreprises et de la mise en valeur de gisements. "Ces schémas offrent aux pays africains une possibilité supplémentaire d'acquérir les armements russes les plus modernes".

De son côté, le porte-parole de Rosoboronexport a fait savoir à RIA Novosti que l'agence accepterait à titre de paiement des articles traditionnels d'exportation africaine: diamants, bois, coton, huile de palme et café.

"Nous serions également intéressés par des quotas de production de ressources minérales et de fruits de mer, ainsi que par la création de coentreprises dans la pêche, les industries minière et pétrolière, ainsi que dans le domaine du déminage des territoires", a souligné le porte-parole.

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  • 4 weeks later...

Autant demander au DGA de vous éclairer.  =)

En 2008, les perspectives de prises de commandes à l’exportation s’élèvent à 6 milliards d’euros. Au vu des résultats que nous connaissons déjà, qui s’établissent à 3,4 milliards d’euros, nous avons de bons espoirs de tenir cet objectif. Cela nous amènerait à un niveau supérieur à celui de notre meilleure année récente, soit 5,74 milliards obtenus en 2006. Cette reprise confirme la dynamique actuelle de la politique de soutien à l’exportation voulue par le ministre de la défense. À ce stade, on peut penser que les mauvais résultats d’une année comme 2004 – 3,4 milliards d’euros – sont derrière nous.

Les principaux contrats signés en 2008 concernent à ce jour : les ravitailleurs britanniques ; la FREMM et des véhicules tactiques au Maroc ; la première tranche des avions MRTT, multi-rôles transport tanker, en Arabie Saoudite ; les avions MRTT et les radars Cobra aux Émirats arabes unis ; les satellites d’observation au Chili ; les missiles ASTER à Singapour. Des prospects majeurs concernent à ce jour le Rafale dans plusieurs pays, ainsi que pour l’hélicoptère Tigre, la Libye ; pour l’hélicoptère SAR EC-725, la Malaisie ; pour la FREMM, l’Arabie Saoudite et la Grèce ; pour les corvettes Gowind et les armements associés, la Bulgarie ; pour les avions ravitailleurs MRTT, les États-Unis,; pour la modernisation de Mirage 2000, l’Inde.

Dans un rapport, un député ici présent avait mis en avant la nécessité que tous les ministères coordonnent leurs actions de manière simultanée autour des grands enjeux nationaux. Cela a été pris en compte par la création de la CIEDES, la Commission interministérielle pour les exportations de défense et de sécurité, annoncée en août 2007 par le Premier ministre. Présidée par le directeur de cabinet du Premier ministre, celle-ci permet à l’ensemble des services et ministères de débattre en amont des grands enjeux. Elle détermine une position commune et un plan d’action idoine. La DGA en assure le secrétariat général en la personne de son directeur du développement international. Elle est en charge de réunir les éléments nécessaires à la commission en relation avec les entreprises, ce qui permet d’assurer un lien étroit entre les enjeux industriels, économiques et politiques.

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La France est le 4e exportateur, d'armes dans le monde dans un marché annuel passé de 55 milliards d'euros en moyenne ces dix dernières années à 67 milliards d'euros en 2006. 

Les exportations françaises d'armes se sont légèrement érodées en 2007, les commandes passant de 5,74 milliards d'euros en 2006 à 5,66 milliards malgré l'expansion du marché mondial, selon un rapport officiel présenté mercredi à la presse. Le montant des livraisons a en revanche progressé, passant de 4,03 milliards en 2006 à 4,81 milliards l'année dernière, d'après le rapport 2007 du gouvernement au Parlement sur les exportations françaises d'armement.

La France a ainsi "consolidé sa position" de 4e exportateur, dans un marché mondial annuel passé de 55 milliards d'euros en moyenne ces dix dernières années à 67 milliards d'euros en 2006. Les principaux pays clients de la France en 2007 ont été, dans l'ordre, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l'Espagne et les Etats-Unis. Par région, le Moyen-Orient a représenté 43% des exportations françaises, l'Europe 20% et l'Asie 10%.

Le rapport souligne l'importance "cruciale" des exportations pour le maintien de l'industrie française d'armement. Quelque 50.000 emplois, selon le document, seraient directement liés à ces ventes aux pays étrangers.

En 2006, les Etats-Unis sont restés de loin le premier exportateur mondial d'armement (54%), devant le Royaume-Uni (13%), la Russie (9,5%), la France (près de 6%) et Israël (5,3%). Aces concurrents traditionnels se sont ajoutés de nouveaux rivaux, en particulier allemand, italien, espagnol et suédois. (Source AFP).

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a fixé pour 2008 l'objectif de 6 milliards de commandes, avant 7 milliards en 2010. Dans un entretien mercredi à La Tribune, Hervé Morin dit viser "à terme" 13% du marché mondial pour la France, qui occupait il y a une dizaine d'années le même rang que le Royaume-Uni

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Les industriels de l'armement retrouvent le sourire. Après 5,7 milliards d'euros de prises de commandes à l'exportation en 2007, l'objectif des 6 milliards cette année devrait être atteint, a confirmé le ministère de la Défense. Ce qui constituerait le meilleur résultat depuis les 8 milliards de 2000, souligne le rapport sur la question remis hier au Parlement. A terme, Paris espère porter les exportations au même niveau que les ventes en France, soit environ 10 milliards par an.

Pour cela, le gouvernement n'a pas ménagé ses efforts, dans la foulée du rapport parlementaire du député Yves Fromion de 2006 : réforme de la politique étatique de soutien, mise en conformité européenne de la liste de matériels soumis à agrément préalable, création d'une commission interministérielle d'appui aux grands contrats, actions ciblées pour les PME et, surtout, présence politique. Hervé Morin martèle que cela ne le gêne pas d'être le « VRP de l'armement français ». « On peut penser que les mauvais résultats d'une année comme 2004 - 3,4 milliards d'euros - sont derrière nous », a récemment déclaré Laurent Collet-Billon, le délégué général pour l'armement, devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale.

Les industriels français, qui occupent la quatrième place mondiale avec 6 % du marché derrière les Etats-Unis (54 %), le Royaume-Uni (13 %), et la Russie (9,5 %) - Israël est juste derrière -, ont donc grand espoir de rattraper une partie du terrain perdu ces dernières années. D'autant plus que d'importantes campagnes commerciales sont bien engagées. Au Brésil d'abord, avec la conclusion attendue en fin d'année d'un contrat de plus de 1 milliard d'euros portant sur 60 hélicoptères de transport. DCNS est bien parti également pour y placer cinq sous-marins. Toujours dans le naval, le résultat des cogitations grecques pour l'achat de frégates est attendu mi-novembre, avec une forte concurrence. En Arabie saoudite, la France bénéficie d'un ancrage historique, et les chances de placer des frégates multi-missions sont réelles.

Prospects pour le Rafale

Mais la principale affaire concerne évidemment le Rafale. Jamais exporté à ce jour, l'avion de combat de Dassault Aviation intéresse plusieurs « prospects majeurs », selon Laurent Collet-Billon. Le plus avancé ? La Libye. Elle pourrait en acheter plus d'une quinzaine. La signature d'un contrat d'ici à la fin de l'année n'est pas exclue. La période de négociation exclusive de six mois concédée par le colonel Kadhafi lors de sa visite à Paris fin 2007 a d'ailleurs été prolongée d'autant. On évoque également la modernisation de 25 Mirage F1 pour 500 millions, et des systèmes de défense antiaérienne pour 700 millions. L'autre prospect « officiel » du Rafale, ce sont les Emirats arabes unis, qui ont engagé des négociations pour remplacer leurs 63 Mirage 2000 dernier cri par autant d'appareils de nouvelle génération.

Sources les échos.fr

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