jean-françois Posté(e) le 14 septembre 2008 Share Posté(e) le 14 septembre 2008 Je vous mets une copie d'une dépêche parue vendredi sur le site du Figaro Source : AFP11/09/2008 | Mise à jour : 07:49 |Le gouvernement français envisage de vendre les satellites de télécommunications militaires Syracuse, ce qui pourrait lui rapporter au moins 400 millions d'euros, rapporte le quotidien Les Echos.Cette vente se ferait contre une promesse de location de capacité sur le long terme au nouveau propriétaire, rapporte le journal, qui cite des sources concordantes. Cette transaction se ferait dans le cadre d'un partenariat public-privé, détaille encore le quotidien et une décision pourrait être prise à la mi-septembre, lors du prochain Conseil de défense à l'Elysée.Deux groupes seraient intéressés, poursuivent Les Echos. Il s'agit d'Astrium, filiale du groupe européen EADS, ainsi que le franco-italien Thales Alenia Space, selon le journal.Bon, que dire ? Si ça se confirme, c'est à mon avis une catastrophe.Je ne vois ça que comme une vision à court terme, il faut récupérer de l'argent à tout prix, même en faisant n'importe quoi :'( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 14 septembre 2008 Share Posté(e) le 14 septembre 2008 Les britanniques n'ont ils pas auss loué des Satcom publics au privé ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 14 septembre 2008 Auteur Share Posté(e) le 14 septembre 2008 Là, ça serait l'inverse : vendre les satellites pour après les louer. :-[ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 14 septembre 2008 Share Posté(e) le 14 septembre 2008 C'est vrai que cela parait idiots, mais quelle serait le prix de location et sur combien d'années ? La vente serait elle bénéficiaire par rapport à celle ci ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tiger Posté(e) le 14 septembre 2008 Share Posté(e) le 14 septembre 2008 La vente de syracuse est totalement idiote. On les vends 400 millions d'euros, on en dépense 800 pour racheter le droit d'utilisation. Si des compagnies civiles s'y intéressent c'est qu'il y a du profit à faire, donc que l'armée va y perdre... je suis de ceux qui pense que la stratégie de militaire dépendant du civil est idiote malgré les économies à court terme, il faudrait plutot faire l'inverse, les civils dépendant du militaire. En gros : que ce soit l'armée comme une entreprise qui loue ses satellites elle même !Et paf, ça rapporterais de l'argent, tout en fesant que les satellites restent à vocation prioritaire française et à l'armée française qui pourrait si le trafic de communication augmente cesser de les louer tout simplement et les reprendre à 100% pour elle !A la rigueur l'ouverture à des partenaires pourrait rapporter de l'argent, mais pas le fait de les revendre.A nouveau des intérets financiers qui priment sur tout intéret militaire. Et même si ces Syracuse sont de "trop", pourquoi ne pas les ouvrir à l'europe plutot que de les revendre puis d'en réacheter les part ? Je suis sur que des pays comme la Pologne, ou la république tchèque, qui s'impliquent dans des OPEX sous mandat OTAN ou UE souhaiteraient avoir à leur disposition une part d'un satellite de communication militaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 24 mai 2012 Share Posté(e) le 24 mai 2012 Petit déterrage de topic de circonstance. ;) Finalement, après avoir longtemps traîné, ce dossier n'est plus d'actualité. Le projet de cession et de partenariat, nommé "NECTAR", vient d'être officiellement enterré, au plus grand soulagement de tous les acteurs. Plus d'info sur La Tribune Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chevalier Gilles Posté(e) le 24 mai 2012 Share Posté(e) le 24 mai 2012 Petit déterrage de topic de circonstance. ;) Finalement, après avoir longtemps traîné, ce dossier n'est plus d'actualité. Le projet de cession et de partenariat, nommé "NECTAR", vient d'être officiellement enterré, au plus grand soulagement de tous les acteurs. Plus d'info sur La Tribune bonne nouvelle Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 24 mai 2012 Share Posté(e) le 24 mai 2012 C'était un projet pour engraisser "un copain" cette histoire de fou ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 25 mai 2012 Share Posté(e) le 25 mai 2012 [H.S. quasi politique] Non, ce n'était pas une histoire de fou, c'était un projet tout à fait légitime, relevant d'une position libérale assez pure, sans être pour autant extrême. En gros, s'agissant des moyens alloués à/utilisés par la fonction publique (et la chose militaire relève de la fonction publique), deux dogmes s'affrontent, en éliminant toute position intermédiaire au fil du temps : le "tout libéral" qui vise à externaliser tous les services annexes, au prétexte que ce n'est pas le coeur de compétence ni la mission première. Ainsi, cette externalisation permet de ne pas entretenir des moyens et des compétences coûteuses, de dégager du personnel disponible pour les missions principales et de se recentrer avec une meilleure efficacité sur le coeur de métier. Cela fait donc des composantes de l'État un client "comme les autres" de fournisseurs externes de services. Lorsque ces fournisseurs n'existent pas encore, ils sont créés par la mise en vente, en régie ou en concession des services et des infrastructures détenues par l'État à ce propos. C'est un modèle cohérent, ça peut se défendre. le "tout public" qui vise à rassembler dans les services public tous les services et toutes les compétences pour un fonctionnement complet et autonome, pour un coût d'exploitation théoriquement supérieur à l'autre solution. Ainsi, chaque service de l'État détient les compétences nécessaires à tout le support de l'ensemble de ses missions. Si ce support n'est pas complet ou est trop coûteux à mettre en place, il est alors organisé de manière inter-services (avec les inconvénients éventuels de cultures différentes), mais reste sous tutelle gouvernementale afin d'assurer autonomie et indépendance. C'est aussi un modèle cohérent. Entre les deux modèles extrêmes, il n'est pas, actuellement, possible de savoir lequel est pertinent dans la mesure où ils n'ont jamais été exploité ou employé à fond. Certaines tendances gouvernementales ou hiérarchiques ont poussé au premier, et d'autres tendances gouvernementales et syndicales poussent au second, donnant finalement une situation batarde où les avantages de chaque modèle ne se révèlent pas, et où les inconvénients, par contre, s'expriment assez facilement, biaisant la perception que l'on a de chacun. On a donc des courants qui poussent de manière de plus en plus forte aux extrêmes, et une situation sur le terrain qui fait un peu "marée haute/marée basse" selon la couleur politique des locataires de nos palais et selon la pression de l'environnement économique et de politique extérieure. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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