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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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De Courrier International via les-crises.fr :

La SEC couvre-t-elle les délinquants de Wall Street ?

L’autorité boursière américaine aurait systématiquement détruit des milliers de dossiers d’enquête, selon l’un de ses salariés. Une alerte qui lève le voile sur les liens étroitsentre les dirigeants de la SEC et les barons de la finance. Enquête du journaliste qui a révélé l’affaire.

Imaginez un monde où un homme qui a fait l’objet de plusieurs enquêtes pour une série de crimes graves se retrouve blanchi chaque fois que les flics ne parviennent pas à boucler le dossier d’accusation. Finies les reconstitutions de procès de la chaîne Lifetime, où le criminel est démasqué lorsqu’un enquêteur tombe par hasard sur une ancienne affaire en épluchant un vieux dossier : “Dites donc, chef, vous saviez que les deux femmes de ce type sont mortes d’une chute dans un escalier ?” Finies les affaires de cambriolages en série résolues grâce à un fin limier qui voit revenir un peu trop souvent le même nom dans les dépositions de témoins. Dans cet autre univers, bien plus favorable aux délinquants, même les présomptions de malversations disparaissent des archives.

Il semble aujourd’hui que ce soit précisément de cette façon que la Securities and Exchange Commission (SEC), l’autorité boursière américaine, a traité les criminels de Wall Street qui ont fait exploser l’économie mondiale il y a quelques années. Selon un employé de la SEC qui a récemment alerté le Congrès, depuis vingt ans l’organisme détruit systématiquement les archives de ses enquêtes préliminaires dès qu’elles sont classées sans suite. En faisant ainsi disparaître les dossiers de certains des plus grands délinquants financiers du pays, la SEC a privé toute une génération d’inspecteurs fédéraux d’informations relatives à des enquêtes sur des délits d’initié, des fraudes et des manipulations de marché.

Conformément à un accord conclu avec l’agence nationale chargée de gérer les archives des organismes publics (National Archives and Records Administration, Nara), le gendarme de la Bourse est censé conserver pendant au moins vingt-cinq ans toutes ses archives,“y compris les rapports d’enquêtes préliminaires”. Or, usant de pratiques susceptibles de changer le cours de l’Histoire qui, pour une fois, méritent réellement le qualificatif éculé d’orwelliennes, la SEC a instauré un système très complexe et peut-être illégal imposant aux employés de détruire les documents de toute enquête préliminaire que la hiérarchie n’avait pas jugé bon de poursuivre sous la forme d’une véritable enquête formelle. Plus surprenant encore, la destruction pure et simple de ces dossiers d’investigations en cours, les Matters under Inquiry, ou MUI, n’avait rien de secret. Le service chargé de l’application des règles de la SEC (Division of Enforcement) a même décrit la procédure sur l’intranet de la Commission : “Lorsque vous classez un MUI qui n’a pas débouché sur une enquête, vous devez détruire tous les documents obtenus dans le cadre du MUI.” Nombre des dossiers détruits concernaient des entreprises et des individus qui allaient jouer par la suite un rôle clé dans la débâcle économique de 2008. Deux MUI impliquant l’escroc Bernie Madoff se sont ainsi volatilisés, au même titre qu’un rapport de 2002 sur une fraude financière chez Lehman Brothers et une affaire de délit d’initié datant de 2005 dans cette même banque qui allait bientôt faire faillite. Une autre enquête préliminaire de 2009 portant sur un délit d’initié chez Goldman Sachs est également passée au panier, avec au moins trois autres dossiers concernant le fonds spéculatif SAC Capital, de triste mémoire.

Le Congrès a été alerté de ces destructions systématiques en juillet dernier, lorsque Darcy Flynn, juriste travaillant à la SEC depuis treize ans, a décidé de tirer la sonnette d’alarme. En vertu de la loi fédérale sur la protection des lanceurs d’alerte, Flynn n’a pas le droit de s’exprimer dans la presse. Mais, à travers les éléments qu’il a soumis cet été à l’inspecteur général de la SEC et à trois commissions parlementaires, il dresse un tableau surprenant d’un organisme régulateur fédéral dominé par les délinquants financiers sur lesquels il est chargé d’enquêter. Comme l’explique un ancien collaborateur de la SEC, l’autorité boursière compte désormais parmi son personnel tant de grands noms de Wall Street issus de banques ayant fait l’objet d’enquêtes qu’elle a été “gangrenée par la mentalité Goldman Sachs”. Comment les hauts responsables de la SEC se sont-ils débrouillés pour qu’un employé fidèle et expérimenté – un avocat de rang intermédiaire, conservateur, qui n’avait aucune envie de se retrouver dans ce rôle de délateur – aille déballer devant le Congrès les secrets les plus sordides de l’agence ? En un sens, ils l’ont un peu cherché.

Le 18 mai dernier, le directeur du service chargé de l’application des règles, Robert Khuzami, a envoyé à l’ensemble du personnel de la SEC un courriel intitulé : “Ces juristes qui se comportent mal”. Il invitait ses subordonnés à signaler tous les “comportements douteux d’avocats représentant des clients dans le cadre d’enquêtes”. Khuzami voulait des histoires relatives à des juristes extérieurs. Mais Flynn a apparemment compris que son patron visait toutes les pratiques douteuses, y compris au sein de la SEC. Et il en avait justement un exemple flagrant, qu’il gardait sous le boisseau depuis des années. “M. Khuzami a peut-être récolté plus qu’il n’attendait”, a par la suite expliqué au Congrès Gary Aguirre, l’avocat de Flynn, lui-même ancien lanceur d’alerte à la SEC.

Flynn a donc raconté par courrier à Khuzami une histoire qui remontait au début de sa carrière au sein de la SEC, en 2000, époque où il travaillait avec un groupe d’enquêteurs qui pensaient avoir un dossier “en béton” sur la Deutsche Bank, le géant allemand de la finance. Quelques années auparavant, dans une interview au Spiegel, Rolf Breuer, le PDG de la banque, avait démenti des rumeurs selon lesquelles son institution se serait prêtée à des Übernahmegespräche – des pourparlers de rachat – afin de prendre le contrôle de l’un de ses concurrents américains, Bankers Trust. Or Rolf Breuer mentait, ce qui a fait dégringoler le cours de l’action Bankers Trust, réduisant de ce fait le coût de la fusion. Soupçonnant que les investisseurs de Bankers Trust avaient été lésés, Flynn et ses collègues ont alors ouvert un MUI.

Le MUI n’est qu’une sorte de visite d’inspection, une manière pour la SEC de vérifier les innombrables tuyaux qu’elle reçoit sur les transactions suspectes, les manipulations de titres douteux et les résultats truqués, afin de sélectionner les accusations qui méritent une enquête officielle. A ce stade, un inspecteur de la SEC peut engager des entretiens ou demander à une banque de lui transmettre de son plein gré certaines informations. Le passage du MUI à l’enquête officielle est déterminant, car il permet de déployer tout un arsenal de mesures qui frappent dur : les assignations à comparaître, les dépositions et tout le reste, sauf le fer rouge et la simulation de noyade. Dans le cas de la Deutsche Bank, Flynn et ses collègues ont usé de leurs prérogatives pour recueillir des témoignages sous serment et des documents prouvant qu’il y avait bel et bien eu des Übernahmegespräche à l’époque où Breuer les avait démentis dans les colonnes du Spiegel. Forts de ces éléments, ils ont transmis un “mémorandum d’action” à leur hiérarchie, recommandant officiellement que l’agence engage des poursuites contre la Deutsche Bank.

Breuer a réagi à la menace comme le font souvent les grandes banques : il a recruté un ancien directeur de la Division of Enforcement de la SEC. Gary Lynch, l’ancien dirigeant en question, a mis en place une stratégie de défense créative et inspirée, faisant comparaître un linguiste qui affirma que “Übernahme­gespräche” signifiait simplement “stade avancé de discussions”. Plusieurs niveaux hiérarchiques de la SEC ont néanmoins approuvé la demande d’enquête. Il ne restait donc plus qu’à obtenir le feu vert du directeur de la Division of Enforcement, Richard Walker.

C’est alors qu’un étrange incident s’est produit. Le 10 juillet 2001, Flynn et ses collègues ont appris que Walker se dessaisissait du dossier Deutsche Bank. Le 23 juillet, la Division of Enforcement envoyait un courrier à la banque allemande : “L’enquête sur l’affaire mentionnée en objet a été classée sans suite.” Le mystère fut élucidé le 1er octobre suivant, lorsque Richard Walker fut nommé directeur juridique de la Deutsche Bank. Quelques années plus tard, en 2004, il recruta un jeune procureur fédéral, Robert Khuzami. L’un et l’autre sont restés en poste jusqu’en février 2009, date à laquelle Khuzami a rejoint la SEC pour prendre la direction de la Division of Enforcement. En écrivant à Khuzami pour lui signaler les comportements répréhensibles de Walker, Flynn lui avait en fait dénoncé son propre mentor.

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Goldman Sachs - suite. Le billet de Paul Jorion :

Peter Schiff, ancien conseiller économique de Bill Clinton : "La crise à venir aux USA occultera la crise Européenne par sa gravité..." :

Bear versus Bull, ou bulle...

Débat avec intervention de contradicteurs.

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Et Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe au Magazine économique Suisse "Bilan" : "La crise financière, l'état, les banques...".

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Espagne : Supermarchés dévalisés pour distribuer de la nourriture

Que se serait-il passé si Robin des bois avait fait ses courses au supermarché ? Les étals bien garnis de ces temples de la consommation ont en tout cas donné des idées à une centaine de membres du Syndicat andalou des travailleurs (SAT). Les militants sont allés mardi 8 août se servir dans les rayons de deux supermarchés sans passer par la caisse. L’objectif : redistribuer leur vingtaine de chariots remplis de produits alimentaires à des ONG locales.

Un moyen de protester contre la vie chère et les inégalités sociales, alors que l’Andalousie est une des régions d’Espagne les plus touchée par la crise, avec 33,92 % de sa population au chômage.  “Est-ce du vol ? Un acte symbolique ? Une atrocité ? Un fait violent ?” s’interrogeait mardi 8 août El Pais, en relatant la scène.

Et le scénario ne s’est pas déroulé de la même manière dans les deux supermarchés visés. Dans le premier, des affrontements entre les militants et la police ont eu lieu, tandis que le second supermarché a finalement accepté de lui-même d’offrir une dizaine de chariots remplis de provisions, pour une valeur de 1 000 euros.

Mais ce qui provoque le plus de débats dans les médias espagnols, c’est la présence d’élus parmi les militants. José Manuel Sanchez Gordillo, député régional du parti de gauche Izquierda Unida, a en effet dirigé les opérations armé d’un mégaphone. Un journaliste de la radio ABC a ainsi fait la morale à l’élu :  “J’espère que c’est la dernière fois que j’interroge un élu qui vole dans les supermarchés”. “C’est un acte répréhensible à 100 % !” a-t-il insisté. José Manuel Sanchez Gordillo n’a pas manqué de répartie.“C’est cette crise qui est un vaste vol !” a-t-il lancé, à grand renfort de chiffres et de statistiques.

Un acte “intolérable” pour le ministre de l’intérieur, Jorge Fernandez Diaz, qui a lancé un mandat d’arrêt contre les militants. “Nous sommes tous conscients que ça va mal pour les gens, mais la fin ne justifie pas les moyens. Ce serait la loi de la jungle” a-t-il justifié. Un constat partagé par le président socialiste de la Junte d’Andalousie, José Antonio Grinan, “C’est une atrocité d’attaquer un supermarché quand on est député.”

“Prendre de la nourriture et la donner aux familles en grande difficulté, si cela c’est du vol, alors oui je suis coupable” a répliqué le militant Francisco Molero, 23 ans. Après avoir passé une nuit au commissariat de Séville avec un autre militant, il a été remis en liberté hier mais sera poursuivi pour vol et action sous la contrainte. L’élu José Manuel Sanchez pourrait aussi être entendu par un juge. “Si je finis en prison parce que j’ai pointé du doigt les effets de la crise, ce sera un honneur pour moi” a-t-il réagi.

D’après El Mundo, la police a également été dépêchée dans une exploitation agricole du ministère de la défense occupée depuis plus de deux semaines par ces mêmes militants pour réclamer une meilleure répartition des terres dans cette région où se perpétue la tradition des grands propriétaires. L’évacuation s’est faite “sans le moindre incident” note le quotidien.

Le Monde

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J'espère qu'on aura pris quelques précaution, pour atténuer le choc.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20120812trib000714050/un-opposant-allemand-a-merkel-se-dit-favorable-aux-eurobonds.html

L'ex-ministre allemand des Finances Peer Steinbrück est partisan d'une plus grande intégration budgétaire dans la zone euro. Contrairement au discours actuel de la chancelière, farouchement opposée à l'émission de tels titres.

Angela Merkel s'emporte contre les "eurobonds"

La position est pour le moins symbolique : L'ex-ministre allemand des Finances Peer Steinbrück, l'un des adversaires potentiels de la chancelière Angela Merkel aux élections de 2013, s'est dit favorable à l'émission d'euro-obligations, que rejettent le gouvernement actuel comme une majorité de la population du pays.

Peer Steinbrück, membre du parti d'opposition social-démocrate (SPD) populaire auprès des électeurs centristes, a dit au Süddeutsche Zeitung soutenir l'appel de Sigmar Gabriel, président du SPD, à des émissions de dette commune et une plus grande intégration budgétaire dans la zone euro. "Le président du parti a raison à ce sujet, et les développements iront en son sens", a-t-il dit au Süddeutsche Zeitung dans son édition de samedi, estimant que l'Union européenne devrait pouvoir intervenir directement et de façon plus marquée qu'auparavant dans les politiques budgétaires des pays en difficulté.

Franc-parler

Connu pour son franc-parler, Peer Steinbrück s'en est vivement pris à ceux des membres de la coalition de centre-droit d'Angela Merkel qui ont qualifié de "socialisme de la dette" les propositions du SPD en matière d'euro-obligations."Ils sont écervelés", a-t-il dit, estimant que la zone euro était déjà devenue une communauté de responsabilités communes ("Haftungsgemeinschaft"). La crise de la région ne laisse à l'Union européenne que deux orientations possibles, a jugé Peer Steinbrück : soit les Etats consentent à davantage d'intégration européenne, soit ils optent pour une "renationalisation". "Cela serait un choix fatal" pour des pays exportateurs comme l'Allemagne, a-t-il prévenu.

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J'espère qu'on aura pris quelques précaution, pour atténuer le choc.

Quel choc ? Le seul choc que je vois c'est si on s'obstine à ne pas lancer les eurobonds, c'est un excellent outil pour tirer globalement les taux européens à la baisse.

En fait, on a deux bombes à retardement qui nous attendent, les usa et le japon.

mouaip. Bombe à retardement peut-être, mais sans préciser à combien est réglé le minuteur c'est un peu facile 8)

Les types s'évertuent à regarder les mêmes chiffres en disant que ca devrait péter à tout instant, sauf que rien ne se passe, mais jamais ils vont se poser la question de comprendre ce qui cloche, pourquoi leur théorie ne se "réalise" pas... Ils ne remettent pas en cause le moins du monde leurs théories, c'est la réalité qui est fausse.

Toute ce petit monde passe à coté de l'aspect politique, qui est pourtant déterminant, c'est la confiance des marchés dans l'économie d'un pays mais aussi dans son gouvernement, sa capacité à faire sa partie du travail (lever des impots est le premier) et à trouver des solutions. Si les choses deviennent incontrolables politiquement dans un de ces pays, alors effectivement les marchés vont se délester de tout ce qui a un rapport avec, devises, dette, actions...

Pour l'instant on en n'est pas là, sauf peut être en Europe, et c'est bien à cause de l'aspect politique. Imagines comment réagiraient les marchés si au USA on parlait sérieusement à nouveau de sécessionnisme...

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Pour rejoindre amarito, il reste un levier très important aux USA sur l'impôt. Mais on ne peut évidemment rien espérer avant la réélection d'Obama le 6 novembre. Obama, s'il est réélu devra alors pouvoir profiter de son dernier mandat pour agir et lever les taxes. Au niveau de la Fed, les taux à zéro ou quasi-zéro ont quand même montré leurs limites.

On ne pourra rien espérer avant le deuxième quart 2013.

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La «croissance verte» ne profitera pas à l'emploi

Vendredi 10 Août 2012 à 15:23

A chaque époque où le chômage a augmenté à cause de la fermeture d'usines, nos dirigeants ont toujours sorti de leurs chapeaux de nouvelles pistes ou gisements d'emplois. Il y a quelques années, Jean-Louis Borloo s'ébaubissait devant les emplois à la personne qui devaient créer pas moins de 300 à 500 000 postes (majoritairement précaires) qu'on attend toujours soit dit en passant.

Aujourd'hui, en ces temps de saccage industriel, c'est au tour des emplois verts ou verdissants qui seraient susceptibles de nous sortir du marasme. C'est pourquoi notre attention a été attirée par un petit article publié par le site Envirojob portant le titre suivant : « Emploi : grand ménage sur les métiers verts ».

Qui apprend t-on ? Qu'un rapport, remis au gouvernement, « rappelle à l’ordre les métiers " verts " et " verdissants". Il émane de la Commission nationale de la certification professionnelle et de la Délégation auprès du Premier ministre à l’information et à l’orientation (...) Son diagnostic ? Les nomenclatures classiques (code Rome…) sont inadaptées aux métiers de la croissance verte. La certification des compétences professionnelles s’avère tout aussi problématique. La fragmentation des données s’accompagne d’une surabondance d’informations. »

Si les rédacteurs du rapport reprennent les chiffres venus dont ne sais où : « (...) Le potentiel lié à la "croissance verte" est évalué selon les critères de définitions employés et "sous certaines conditions" à plusieurs centaines de milliers d’emplois et environ 600 000 dans la prochaine décennie ». Ils écornent la belle légende des emplois verts en écrivant : « (...) Moins créateur d’emplois et de nouveaux métiers que prévu, la protection de l’environnement en tant que telle affecte toute l’économie et nécessite une adaptation d’un grand nombre de métiers aux nouvelles exigences générées. La  "croissance verte" va essentiellement contribuer à faire évoluer les emplois existants, voire traditionnels »

Et surtout, on apprend que : « (...) le repérage dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) afin d’identifier les métiers de la croissance verte (...) » est quasi impossible. Les rédacteurs ajoutent : « (...) Autrement dit, comment signaler le degré de verdissement des compétences et savoir-faire attestés par chaque certification qu’il s’agisse du stock des certifications existantes créées par des certificateurs publics (les ministères notamment) ou privés (les branches professionnelles, les organismes de formation, les professions…) ou qu’il s’agisse des certifications à venir (le flux) »

En gros, à part les métiers rebaptisé verts, mais qui existent déja comme le traitement des eaux, ordures ménagères, la voirie (cantonniers) ou les eaux et forêts (bucherons, garde champêtre) nul ne sait à quoi correspondront les fameux 600 000 emplois annoncés ! Ce que confirment les rédacteurs du rapport qui prônent : « (...) une signalétique à trois niveaux. Le premier pour les métiers ayant recours à des produits ou services visant à moins polluer, par exemple en application de la réglementation. Le deuxième pour les professions en évolution, intégrant des compétences durables dans leurs coeurs de métiers traditionnels. Le troisième, enfin, pour les éco-activités (...) »

Allez, pas d'inquiétude, dans quelques années, il se trouvera bien quelqu'un pour nous annoncer la découverte d'un nouveau gisement d'emploi ! Jusque là...

Marianne2.fr

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Et si Romney est élu ?

Ben vu l'idéologie mortifère de son vice président "proposé" a qui il vient de poser le ticket ...

http://www.rue89.com/2012/08/12/paul-ryan-le-republicain-qui-veut-faire-chuter-obama-leuropeen-234571

C'est bien mal barré ! En tout cas, si un tel président se retrouverait a la tête des USA : a mon avis, il aura quelques soucis a se faire provenant d'outre atlantique ... (vas y que j'te cogne a grand coup d'idéologie, puis après une fois en place : obligés d'aller cirer les pompes des dirigeants européens pour espérer un minimum d'appui sur leur politique extérieure qui sans appui européen est quasi impossible ou grandement compromise, bon l'opposition de la France n'a pas empéché l'irak 2003 : mais bon bush a fini son mandat en total pestiféré et infréquentable meme dans la politique interne US au final en 2008 ...)

Rien ne s'annonce de beau, et c'est pas avec des gens comme ça qu'il faut s'attendre a ce que des impots soit levés ...

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Le Sénat américain vient d'abandonner les poursuites contre la banque d'affaire Goldman Sachs qui était poursuivie pour son rôle dans la crise des subprimes de 2007 qui fut le point de départ de la crise financière mondiale.

LAMENTABLE : plus que telle ou telle corporatisme professionnel c'est la CORRUPTION et la poltronnerie d'une majorité de nos politiques occidentaux qui empêchent de créer une "dissuasion juridique" à l'encontre des spéculateurs.

Du coup ceux-ci n'ont aucune raison d'arrêter de jouer sans vergogne avec des dizaines de milliards qui viennent de l'épargne des autres (pas toujours riches ...), et si jamais on sort de cette crise financière sans guerre et sans énormes troubles sociaux, eh bien les conditions sont déjà réunies pour que ça recommence 15 ou 20 ans plus tard ! :rolleyes:        

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Plus haut il est dit que le lobby de l'industrie financière aux US a dépassé en influence sur la maison blanche celui de l'armement.

Après de là à dire que tout ce beau monde politique/financier agit de concert... :oops: on crierait à la théorie du complot.

Chiffres comparés, les ratios dette/pib, déficit des US sont bien plus alarmants que ceux des grecs.. ;)

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les Chinois se debarrassent de leur dollars par tout les moyens

La Chine envisage de sextupler ses réserves en or

Une ruée vers l’or commence en Chine. Pékin se prépare à augmenter la proportion de l’or dans ses réserves, et pas de quelques dizaines de pourcents, mais d’emblée de six fois. C’est ce qui ressort de la recommandation des économistes chinois, publiée à la une du journal étatique Renmin Ribao.

Cela ne signifie pas que Pékin se lancera immédiatement à acheter des lingots d’or, mais, de l’avis des experts, signale clairement : la demande du métal précieux de la part de la Chine va sûrement monter en flèche.

La RPC se distingue d’autres grandes économies du monde par ses réserves modestes en or, 2 % sur toutes les réserves chinoises. Actuellement la Chine possède quelque 1.000 tonnes du métal précieux, à peu près autant que la Russie.

Pour le moment, car au début de ce mois la Banque de Chine a publié un rapport, suivant lequel le gouvernement du pays n’excluait pas une seconde vague de récession économique dans le monde. Sur cette toile de fond peu radieuse, Pékin a moins confiance dans ses principales devises étrangères. Pour cette raison, la Chine veut rajouter aux 1.000 tonnes d’or qu’elle possède, 5.000 autres tonnes.

Du moins, à en juger d’après la publication dans Renmin Ribao. Voici le commentaire de Sergueï Sanakoïev, en charge du Centre sino-russe de coopération économique et commerciale :

« Je pense que le chiffre de 5 000 tonnes relève plutôt d’une évaluation analytique. Mais en réalité les achats ne seront pas aussi importants. Ils vont acheter dans des lieux différents, y compris, probablement, en Russie et en Afrique, bien sûr. Pour le temps, cela pourrait prendre au moins un an ».

Dans cet article concernant l’or publié dans Renmin Ribao, certains experts ont entrevu une chose beaucoup plus substantielle. A leur avis, la sortie de la Chine sur le marché de l’or est de nature à porter un coup au dollar US. D’autres estiment que la Chine achètera de l’or graduellement, sans causer de préjudice sensible au cours de change de la devise nord-américaine. Sinon, les Chinois seront les premiers à en souffrir. C’est ce que considère, notamment, Sergueï Sanakoïev, qui dirige le Centre sino-russe de coopération économique et commerciale.

« Les Chinois vont probablement soutenir le dollar US par quelques autres démarches. Puisque son écroulement conduira à la dépréciation de leurs propres réserves en dollars US ».

Quel que soit l’impact de la prochaine manœuvre de la Chine sur le dollar US et sur d’autres monnaies mondiales, les experts sont unanimes à prédire une hausse inévitable du prix de ce métal précieux.

La Voix de la Russie

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ca c'est bizarre

L'Allemagne épinglée pour un excédent commercial trop élevé ?

La Commission européenne pourrait mettre l'économie allemande sous surveillance à cause du déséquilibre de sa balance commerciale.

http://www.lepoint.fr/economie/l-allemagne-epinglee-pour-un-excedent-commercial-trop-eleve-13-08-2012-1495642_28.php

Le problème n'est pas la balance commerciale de l'allemagne ...

Le vrai problème, ce sont les analyses de comment l'allemagne y est parvenu et qui sont catégoriques aujourd'hui :  Que cela s'est fait sur le dos des principaux pays européens durement touchés par la crise éco : italie, espagne, France et GB

Mais aussi sur le dos de sa propre jeunesse et de ses anciens chomeurs qui aujourd'hui doivent bosser pour 1 euro de l'heure ...

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Le problème n'est pas la balance commerciale de l'allemagne ...

Le vrai problème, ce sont les analyses de comment l'allemagne y est parvenu et qui sont catégoriques aujourd'hui :  Que cela s'est fait sur le dos des principaux pays européens durement touchés par la crise éco : italie, espagne, France et GB

Mais aussi sur le dos de sa propre jeunesse et de ses anciens chomeurs qui aujourd'hui doivent bosser pour 1 euro de l'heure ...

Tout à fait, il ne faut pas oublier de le rappeler. La bonne santé économique de l’Allemagne ne c'est pas faite qu'au détriment de ses partenaire, mais aussi d'une partie de sa population.
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Plusieurs chose, il a été à plusieurs reprises démontré que l'Allemagne n'aurait pas pu faire ses réformes si tout le monde l'avait fait, cela aurait tué la croissance (un peu ce que l'on connait en ce moment en faite). L'Allemagne a pu faire sa réforme sans que cela soit trop douloureux uniquement parce-que les autres pays de la zone euro n'ont pas emboîté le pas et ainsi gardé une consommation suffisante pour que les produits allemands trouvent de nouveaux marché après la baisse de leur demande intérieur. A vouloir être ultra-concurrentiel sur ses partenaires en jouant sur le cercle vicieux de la baisse des coûts par le salaire, elle a peut être un peu oublié le jeu collectif.

Et qui ramasse le fruit des efforts en Allemagne ? les salariés qui ont du sérieusement serrer la ceinture ? Pour cela il faudrait aujourd’hui que l'Allemagne augmente les salaires. Si elle ne le fait pas, alors on ne pourra pas dire que c'est l'allemand moyen qui jouira du produit de sa sueur, mais plutôt une certaine classe sociale...

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ne pas oublier non plus les délocalisations en Europe de l'Est Pologne, Rép. Tchèque, Hongrie, Slovénie ... des gains de productivité importants ont été réalisés tant au niveau des salaires que des coûts de transports < au fret maritime Asie

Sur ce dernier point il faut être quand même balaise car un 20 pieds en provenance de Chine en 2011 c'était 1000 euros de frais de transport et 3000 en 2012 depuis que les transporteurs MSC Maersk et CMA se sont mis d'accord pour arrêter un guerre tarifaire suicidaire ce qui est vraiment faible pour 8/10 tonnes de marchandises

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