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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Certes mais la solution c'est quoi ? on peut laisse flamber les prix du carbu qui de toute façon ne vont faire que monter ?

On peut privilégier les transports urbains, les trains de banlieue, le vélo et la marche à pieds mais dans ce cas là on passe pour de dangereux écolos ...

On peut aussi favoriser le carbu vert avec les problèmes que çà pose en terme de cultures et de conso d'eau sans parler du lobby de nos chers pétroliers

On peut aussi diminuer la demande en prenant moins sa bagnole et en privilégiant quand c'est possible l'énergie humaine.

Mais à part çà je ne vois pas ce qui empêchera le litre de dépasser 2 euros à court terme.

Tout ceci est une question de mode de vie d'une population qui à 80% en moyenne vit en ville comprend qui veut

La solution? Laisser faire le signal prix. Il n'y en a pas d'autre.

Le prix du carburant se décompose en deux grandes parties: le producteur/distributeur et les taxes. La baisse comme la hausse viennent de là.

Le producteur/distributeur fait varier selon l'état du moment du marché. Quand la production augmente ou la demande baisse, son prix baisse. Lui demander un effort structurel (pas le genre de truc comme annoncé aujourd'hui ou hier), c'est lui faire courir des risques car il diminue sa capacité à investir. À terme, c'est l'organisation de la pénurie.

Autre partie, la baisse des taxes entraîne la baisse des prix. Le problème de la TIPP (+ de 50% du prix à la pompe), c'est que c'est le troisième poste de revenu de l'état. La blague des 3cts pour 3 mois représente 300 millions €. Donc diminuer les taxes, c'est diminuer les dépenses. Mais quelle dépense voulons-nous diminuer? C'est l'unique question et elle ne se pose pas seulement pour le pétrole mais toute la fiscalité.

La hausse des prix n'est pas un problème.

1- c'est inéluctable.

2- les stocks prouvés sont assez élevés pour voir venir. Donc la hausse ne sera pas brutale hors événements géostratégiques.

La hausse des prix est une bonne chose car elle rend attractive les autres sources d'énergie. De ce fait, cela stimule la recherche chez les producteurs de biens de ces nouveaux créneau. Par cette recherche, on améliore la rentabilité de ces moyens.

Pour ceux qui dénoncent les prix, quelle solution apportent-ils? Aucune et il ne facilitent pas la sélection par l'effet de marché de nouvelles solutions. Enfin, il ne faut surtout pas subventionner les moyens de substitutions car cela crée une pression à la hausse de leur prix. De plus, il peut y avoir constitution d'une bulle artificielle qui va capter infirment des ressources financières.

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"La blague des 3cts pour 3 mois représente 300 millions €. Donc diminuer les taxes, c'est diminuer les dépenses. Mais quelle dépense voulons-nous diminuer? C'est l'unique question et elle ne se pose pas seulement pour le pétrole mais toute la fiscalité."

Euh, diminuer les taxes c'est pas plutot faire diminuer les recettes?  ;)

AMHA, le gouvernement ne pourra pas rectifier la situation actuelle de manque de liquidites a iso-budget, la contention sur les depenses ne suffira pas, il y a pour l'instant trop de frottements dans le fonctionnement de l'etat qu'il faudra continuer de payer en attendant la transition vers une mecanique administrative plus fluide (si tant est que cela soit possible vue les resistances diverses et partisanes), sans parler des restrictions contre-productives comme la "rationalisation" progressive des services de proximite, hopitaux, s/prefectures, ecoles, etc...

Il me semble aussi que les citoyens francais paient bien trop cher les dividendes de la decentralisation et que l'idee n'etait pas si riche que cela quand on voit les resultats et le nombre de municipalites en faillite, beaucoup d'elus locaux n'ayant tout bonnement pas la vision ni la rigueur necessaires a l'exercice de l'autonomie budgetaire...

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Il me semble aussi que les citoyens francais paient bien trop cher les dividendes de la decentralisation et que l'idee n'etait pas si riche que cela quand on voit les resultats et le nombre de municipalites en faillite, beaucoup d'elus locaux n'ayant tout bonnement pas la vision ni la rigueur necessaires a l'exercice de l'autonomie budgetaire...

+1

Ya une vraie réflexion à avoir sur les élus, leurs compétences, leur responsabilité et donc la sanction de ces responsabilités le cas échéant.

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Euh, diminuer les taxes c'est pas plutot faire diminuer les recettes?  Wink

Si on diminue les taxes on diminue les recettes oui. Sauf que ça implique qu'on accepte de réduire les dépenses aussi car il n'y a plus de recette "associée". Je mets des guillemets vu que l'impôt est réputé général.

Diminuer les recettes signifie donc qu'on se prépare à réduire les dépenses sinon ça signifie qu'on scie la branche sur laquelle on est assis, à moins d'emprunter...

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Si on diminue les taxes on diminue les recettes oui. Sauf que ça implique qu'on accepte de réduire les dépenses aussi car il n'y a plus de recette "associée". Je mets des guillemets vu que l'impôt est réputé général.

Diminuer les recettes signifie donc qu'on se prépare à réduire les dépenses sinon ça signifie qu'on scie la branche sur laquelle on est assis, à moins d'emprunter...

Oui ok, j'avais pas ete jusqu'au bout de la ficelle  =)

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Sur l'immobilier en France :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/CS341.pdf

Sur les 34 millions de logements, 82 % sont destinés à être une résidence principale, 9 % une résidence secondaire et les 9 % restants sont des logements vacants, soit environ 3 millions de logements inoccupés, d’où l’augmentation de la taxe sur les logements vacants par le nouveau gouvernement. Parmi ces logements vacants, la moitié quasiment est due à une vacance conjoncturelle (moins d’une année de vacance entre deux occupants), alors que 54 % des logements vacants le sont plusieurs années de suite.

10% de logements vacants hors résidences secondaires.

5% de logements vacants plusieurs années de suite.

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L'Allemagne semble profondément divisée sur la crise de l'EURO.

Angela essaye de ménager la chèvre et le chou entre ses partenaires européens et son parti.

Elle a fait dernièrement fait une sortie pour faire taire les voix discordantes au sein de son propre parti, elle seule et son ministre de l’économie devant commenter l’évolution de la crise désormais.

Ça n'aura pas suffit pour calmer les ardeurs du président de la Bundesbank.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202234003291-pour-le-patron-de-la-bundesbank-la-bce-drogue-la-zone-euro-356363.php

Pour le patron de la Bundesbank, la BCE « drogue » la zone euro

Extraits :

L'hebdomadaire Der Spiegel consacre cette semaine sa couverture au patron de la banque centrale allemande(Bundesbank), Jens Weidmann, qui pose les poings serrés. Et qui se livre à une attaque en règle contre la Banque centrale européenne, dont il est, comme ses homologues des autres banques centrales nationales de la zone euro, l'un des gouverneurs.

L'objet de sa préoccupation est l'annonce par le chef de la BCE Mario Draghi d'actions de grande ampleur sur le marché de la dette publique, dont les contours restent à préciser. Pour M. Weidmann, cela signifie financer les Etats « par la planche à billets », un type de politique qui « peut rendre accro, comme une drogue ».

Sauf que cela n'est pas si simple. L'Allemagne est en effet représentée à la BCE par M. Weidmann, mais aussi par Jörg Asmussen, membre du directoire. Or, ce dernier se distingue par une ligne plus proche de celle de M. Draghi, déclarant que la BCE agit « dans le cadre de son mandat » et qu'il ne voit « aucun danger pour les épargnants allemands ».

Un jeu à deux

« Le jeu joué par Asmussen et Weidmann fonctionne bien, d'un côté le pragmatique, de l'autre celui qui rassure la population allemande. Au final, cela fait les affaires d'Angela Merkel, qui est elle-même une pragmatique », assure à l'AFP Ansgar Belke, professeur d'économie à l'université de Duisburg-Essen.

« Ces deux-là sont comme un avant-goût de grande coalition », c'est-à-dire un gouvernement d'alliance entre droite et gauche, la constellation qui selon les sondages pourrait émerger après les élections prévues pour l'automne prochain en Allemagne, s'amuse-t-il.

Ménager la chèvre et le chou, en réalité les allemands gagnent du temps et ne se ferment aucune porte, pour le moment.

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Pour une fois qu'une agence de notation ne raconte pas n'importe quoi :

L'immobilier belge jusqu'à 60% surévalué, selon une agence de notation

24 Août 2012

L'immobilier belge serait surévalué de 47 à 60%, selon une étude de Standard & Poor's, qui a comparé les prix des maisons au revenu disponible des ménages et aux loyers. L'agence de notation confirme ainsi une estimation déjà avancée par l'hebdomadaire britannique The Economist, relève le Morgen.

Cette bulle immobilière ne risque toutefois pas d'éclater dans l'immédiat, estime Standard & Poor's. "La demande d'habitation reste forte, étant donné que la population et le nombre de ménages augmentent. (...) L'offre reste limitée, car trop peu de nouvelles habitation sont mises sur le marché".

La surévaluation doit en outre être nuancée à la lumière d'autres facteurs, comme les taux faibles, la plus longue durée des prêts et l'épargne importante des Belges. Une fois ces variables prises en considération, l'immobilier ne serait plus que 15% trop cher, calcule S&P.

Pour l'avenir, l'agence de notation table sur une stabilisation des prix, voire une légère baisse, en conséquence de l'incertitude économique.

RTL.be

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Produire? Vendre tu veux dire? Produire c'est bien meme les soviet y arrivaient, vendre c'est mieux ;)

Pour vendre il faut un acheteur ... c'est donc la consommation qui tire les ventes qui tirent la production.

Ca c'est absolument vrai en général plus on est riche plus la part épargnée augmente.

Et oui produire parce qu'il y a une vraie baisse de la production en France...même en agroalimentaire où la France se situait bien....

Investir pour fabriquer mieux et meilleur !

La consommation ? Une fixette de Keynesien... C'est l'internationale qu'il faut viser car seul le marché US est auto suffisant, par l'Europe et encore moins la France...

Ce n'est pas politiquement correct de le dire mais la compétitivité française n'est pas bonne, 35h ou pas, charges sociales ou pas, état trop gros ou pas...

Là sont les questions et la responsabilité des politiciens depuis 30 ans est manifeste ainsi que celle des "grands managers" (je dis bien manager et non patron, il y une grande différence entre celui qui met son blé dans le business et celui qui risque le pognon des autres !!)

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La consommation ? Une fixette de Keynesien... C'est l'internationale qu'il faut viser car seul le marché US est auto suffisant, par l'Europe et encore moins la France...

Pour exporter il faut qu'il y ait des consommateur quand même non?! parce qu'envoyer de la marchandise en Chine pour l'y laisser pourrir dans des hangar ca n'est pas très utile!!!

Et donc fixette keynesienne ou pas il faut des gogos qui paye en echange de ta camelotte d'une maniere ou d'une autre, produire a la soviet ne suffit pas!

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Sauf que relancer la demande en économie ouverte, c'est contre productif. Surtout pour un pays en deficite de sa balance commerciale et qui ne produit plus grand chose.

La seule chose qui compte est et restera toujours la production.

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PEKIN (Reuters) - La Chine est prête à acheter davantage d'obligations d'Etat de l'Union européenne alors que la crise de la dette européenne pèse sur la croissance mondiale, a déclaré jeudi le Premier ministre Wen Jiabao, apportant le soutien le plus marqué depuis plusieurs mois de Pékin à la zone euro.

http://fr.news.yahoo.com/la-chine-continuera-dacheter-la-dette-europ%C3%A9enne-promet-061348556--finance.html

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On peu le craindre si rien n'est engagé contre la pénurie, la crise du logement va mécaniquement empirer du simple fait que la dermographie française se porte bien  :-[

Justement il faudrait aussi que les français arrêtent de faire des gosses à tour de bras car ils n'ont franchement pas de perspectives positives dans ce pays sclérosé et miné par des grosses tensions récurrentes et de plus en plus vives entre différentes "catégories" de la population (salariés du privé/ou du public, "français de souche"/d'origine étrangère/immigrés, pro/anti-mondialisation, et j'en passe ...)

La meilleure perspective d'avenir pour ces gosses est de faire des formations techniques (celles qui te rendent "employable" n'importe où dans le monde) et d'aller bosser à l'étranger (par exemple en Allemagne qui a une démographie en berne depuis 30 ans et qui va bientôt manquer de main d'oeuvre qualifiée).

Mais on sait tous que la plupart des gosses qui naissent depuis l'an 2000 ne pourront pas (ou ne voudront pas) trouver un boulot à l'étranger ; alors selon moi le fameux "dynamisme" de la natalité française relève plus de l'inconscience (ou de l'égoïsme, style : "même si mes enfants sont chômeurs, au moins je ne finirai pas ma vie tout seul") que de causes "positives" ...

Oui je sais il s'agit en France d'une opinion sacrilège et politiquement incorrecte, mais comme on a encore pour l'instant le droit de s'exprimer ...    

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À tour de bras ? Le TN français assure à peine le renouvellement de la population... Enfin un moyen d'échapper à la sclérose est peut-être de ne pas avoir une population vieillissante transformant le pays en gérontocratie...

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Justement il faudrait aussi que les français arrêtent de faire des gosses à tour de bras car ils n'ont franchement pas de perspectives positives dans ce pays sclérosé et miné par des grosses tensions récurrentes et de plus en plus vives entre différentes "catégories" de la population (salariés du privé/ou du public, "français de souche"/d'origine étrangère/immigrés, pro/anti-mondialisation, et j'en passe ...)

La meilleure perspective d'avenir pour ces gosses est de faire des formations techniques (celles qui te rendent "employable" n'importe où dans le monde) et d'aller bosser à l'étranger (par exemple en Allemagne qui a une démographie en berne depuis 30 ans et qui va bientôt manquer de main d'oeuvre qualifiée).

Mais on sait tous que la plupart des gosses qui naissent depuis l'an 2000 ne pourront pas (ou ne voudront pas) trouver un boulot à l'étranger ; alors selon moi le fameux "dynamisme" de la natalité française relève plus de l'inconscience (ou de l'égoïsme, style : "même si mes enfants sont chômeurs, au moins je ne finirai pas ma vie tout seul") que de causes "positives" ...

Oui je sais il s'agit en France d'une opinion sacrilège et politiquement incorrecte, mais comme on a encore pour l'instant le droit de s'exprimer ...    

Je crois que tu te trompes. Faire des enfants est un pari optimiste sur l'avenir certes, mais ne pas en faire signifie qu'on a déjà décidé de baisser les bras, donc qu'on a déjà perdu la partie dans sa tête. Or en économie comme en général dans la vie la perception que l'on a de la situation est aussi importante sinon plus que les faits objectifs eux-mêmes. C'est comme ça que je le sens, du moins. ;)
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Surtout que les politiques de relance par la demande se fondent toutes sur l'emprunt. Il y a donc poperisation du pays au long terme.

Ca fait deja longtemps que la France est sur cette pente sans rien faire pour changer de trajectoire, que le chauffeur soit de droite ou de gauche, la manoeuvre permettant de limiter les degats devenant toujours plus abrupte et perilleuse a realiser.

Sauf qu'avec le legendaire courage de nos politiques, au lieu de prendre les mesures qui s'imposent, je crains que droite et gauche ne passe leur temps a se refiler la patate chaude d'un mandat a l'autre jusqu'a ce que ca pete...

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+1 Bruno

Dans l'état actuel des choses (gouvernance, marché de l'emploi...) deux possiiblités s'offrent aux Français : continuer à faire des gosses qui finiront au chômage ou arrêter d'en faire et transformer le pays en gérontocratie (ce qu'il est déjà dans certains domaines) mais, dans ce dernier cas au moins, de ne pas infliger une vie d'intérim/chômage... à leurs gosses.

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Ben Bernanke - qui ne sait rien faire d'autre que de la fausse monnaie - va probablement annoncer un QE 3.

Tout cet argent gratuit va immédiatement alimenter (jeu de mot) la spéculation sur les matières premières agricoles et donc faire monter les prix des denrées de première nécessité dans nombre de pays (seul le riz est épargné pour le moment).

Bientôt de nouvelles émeutes de la faim ? Des guerres civiles et des révolutions ?

Ben Bernanke et ses promesses de QE3 pourraient faire naître des émeutes de la faim. (par Philippe Béchade - Chronique Agora).

▪ Vous connaissez tous ce petit acronyme “MDR” (comprenez mort de rire) qui émaille les commentaires sur Facebook ou les SMS que s’envoient les ados ?

Eh bien, cette séance du lundi 27 août nous procure une matière abondante pour ponctuer chacun des paragraphes qui vont suivre d’un MDR de plus ou moins bon aloi.

Tenez, pour bien commencer : “il s’est échangé 900 millions d’euros à Paris en tout et pour tout entre 9h00 et 17h30″.

MDR ! Il s’était déjà traité 4 milliards de dollars sur Apple, deux heures après l’ouverture et 6,5 milliards de dollars après trois heures de cotations. Cela représente cinq fois le chiffre d’affaires négocié sur les 40 vedettes du CAC en l’espace de neuf heures et demie.

▪ Plus les nouvelles sont mauvaises, plus ça grimpe !

Continuons dans la même veine : “compte tenu de l’actualité du week-end et des chiffres publiés en Europe en début de matinée — révision à la baisse de la croissance espagnole en 2010, 2011 et 2012, recul de l’indice IFO de 103,3 vers 102,3 — une hausse des indices en Zone euro relevait des fantasmes d’un permabull.

MDR ! L’Euro-Stoxx 50 a repris 1,15% à 2 460 points alors qu’il testait 2 420 points en fin de matinée.

Et que dites-vous de ça : “La Banque centrale chinoise va faire tout ce qu’il faut pour soutenir la croissance et la consommation intérieure”.

MDR ! La Bourse de Shanghai a dévissé de 1,7% lundi matin et l’indice SSE se retrouve au plus bas depuis le 3 mars 2009.

Comme me l’a déclaré un homme d’affaires rencontré à Hong Kong : “nos chiffres économiques sont fantaisistes mais nos cours de Bourse sont rationnels. Chez vous autres, Occidentaux, c’est l’inverse : vos statistiques sont exactes mais vos cours de Bourse sont complètement fantaisistes”. MDR !

Pour résumer le comportement du CAC 40 depuis fin décembre 2011, plus une hausse apparaît injustifiée, absurde, contre-intuitive, disproportionnée plus l’indice grimpe, et ça n’a pas raté ce lundi : MDR !

Qu’est-ce que fait le CAC au-dessus des 3 460 points alors que Wall Street gagnait 0,15% vers 17h35 (et plus rien à deux heures de la clôture) ?

Eh bien il reflète l’anticipation d’une action concertée des banques centrales, répondent en choeur les gérants et stratèges qui se déclarent tous haussiers mais n’achètent jamais un bout de papier, MDR !

Partant du principe que plus la récession s’aggrave, plus les cours grimpent, la Bourse de Paris s’apprête à battre ses records annuels avant la mi-septembre, tandis que le S&P et le Dow Jones viseront — sans succomber au vertige — leurs records historiques de fin octobre 2007, MDR !

En ce qui concerne Apple, un nouveau record absolu a été inscrit à 680,87$ : son concurrent Samsung a été condamné à 1 milliard de dollars de pénalité par un… jury populaire californien ! Autant faire juger un prétendu hérétique cathare par un tribunal de l’inquisition sous la papauté d’Innocent III, MDR !

L’Espagne nous a bien fait rire aussi en ce lundi 27 août. Madrid compte n’utiliser que 60 milliards d’euros pour sauver les banques ibériques sur les 110 milliards d’euros promis par l’Union européenne fin mai. Avec les 50 milliards d’euros restants, qu’est-ce que M. Rajoy compte faire ? Investir en Argentine ? MDR !

▪ Les pays du nord à la rescousse des pays du Sud ?

La BCE s’est fixée comme objectif de renflouer l’Espagne dès cet automne — et l’Italie au début de l’hiver quand tout le monde aura compris que ce pays part lui aussi en vrille. Mais comment Mario Draghi expliquera-t-il à Angela Merkel et aux pays du nord qu’il va falloir racheter de la dette des pays du sud indéfiniment puisque l’austérité exigée des bénéficiaires va engendrer des années de récession et de creusement des déficits ?

Et sans croissance, qu’est-ce qui justifie le niveau actuel des marchés ?

Des taux d’intérêt réels négatifs ?

MDR ! Ils l’ont été de façon permanente au Japon à partir de 1993 et Tokyo n’a cessé de baissier durant une décennie et demie !

Mais les investisseurs, qu’ils opèrent à Paris, Londres ou Wall Street n’entendent pas laisser passer l’occasion de propulser les actions vers des niveaux de valorisation surréaliste avant les présidentielles de novembre aux Etats-Unis. Rappelons qu’en cas de victoire de Mitt Romney, ils devraient dire adieu à leur idole Ben Bernanke, MDR !

Les marchés semblent déjà avoir atteint l’état d’adoration avant la grand-messe des banquiers centraux qui se déroule comme chaque année à Jackson Hole ce vendredi.

Ils entretiennent le ferme espoir que la Fed précisera de quelle façon elle va permettre au S&P de retracer ses sommets historiques de juin et octobre 2007.

▪ Un QE3 déjà dans les cours…

Car Helicopter Ben est pris à son propre piège. Il a si bien su faire rêver Wall Street d’un QE3 que les marchés ont déjà pricé ces deux derniers mois un recours massif à la planche à billets.

S’il ne fait rien, ce sera la douche froide pour Wall Street — et par extension le pétrole et l’or. S’il réaffirme qu’il agira dans le sens espéré, ce sera le retour des bulles de matières premières (le pétrole au-dessus des 100 $ sur le NYMEX et l’or à 1 700 $) — et à brève échéance des émeutes de la faim dans les pays en voie de développement.

Car l’Amérique, frappée par une sécheresse historique, pourrait se retrouver contrainte d’importer d’énormes quantités de céréales (destinées à la nutrition animale principalement) et ses besoins sont tellement immenses que cela peut complètement déséquilibrer le marché mondial.

Malgré ses déficits en tout genre, l’Amérique peut se payer (même au prix fort) absolument toutes les denrées agricoles de première nécessité dont elle a besoin, ce qui n’est pas le cas de l’Egypte, du Soudan, du Pakistan ou de l’Afrique subsaharienne en général.

Et là, fini les morts de rire… car le monde renouerait avec le cycle dramatique des morts de faim !

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Je crois que certains vont devoir réviser leurs classiques économiques, le malthusianisme c'est bien mais sa montre ses limites. Ce n'est pas avec un taux de fécondité d'environ 2 que l'on va créer une génération de chômeurs.

Le dynamisme (relatif) démographique est une nécessité, ce n'est pas tant la courbe des naissances qui encourage le chômage que des questions de formation au sens large et d'adaptation au marché du travail ...

Pour produire il faut vendre et pour vendre il faut trouver des acheteurs, si ces acheteurs on ne les crée pas déjà sur le marché intérieur on ne risque pas de sortir des ronces.

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Ben Bernanke - qui ne sait rien faire d'autre que de la fausse monnaie - va probablement annoncer un QE 3.

Tout cet argent gratuit va immédiatement alimenter (jeu de mot) la spéculation sur les matières premières agricoles et donc faire monter les prix des denrées de première nécessité dans nombre de pays (seul le riz est épargné pour le moment).

Bientôt de nouvelles émeutes de la faim ? Des guerres civiles et des révolutions ?[/i

En complement de Dodd-Franck il faudrait rehausser significativement les appels de marge sur toutes les matieres premieres.

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@ Pascal

ce n'est pas tant la courbe des naissances qui encourage le chômage que des questions de formation au sens large et d'adaptation au marché du travail ...

Mais comme le système de formation et du marché du travail ne sont pas prêts de changer.

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