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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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:rolleyes:

L’économie taiwanaise s’est contractée au 2e trimestre

Vendredi 3 août 2012

Le produit intérieur brut (PIB) taiwanais a baissé de 0,16% au deuxième trimestre 2012 par rapport à la même période l’an dernier, a indiqué le 31 juillet le ministère de la Comptabilité nationale et des Statistiques. Un résultat inattendu qui a conduit le gouvernement à revoir à la baisse sa prévision de croissance pour cette année.

D’avril à juin, l’économie taiwanaise a subi de plein fouet la baisse de la demande mondiale : les exportations ont été inférieures de 2,3 milliards de dollars américains aux prévisions, indique le ministère. Le Fonds monétaire international a quant à lui révisé à la baisse la croissance de l’économie mondiale, à 3,8% pour 2012, soit 0,3 point de pourcentage de moins que sa précédente estimation.

A Taiwan, le fabriquant de smartphones HTC a par exemple vu ses exportations chuter de 20% pendant cette période. Dans le même temps, la demande intérieure, plombée par la faiblesse de l’investissement des entreprises (qui a baissé de 8,35% par rapport au deuxième trimestre 2011), n’a pas permis de contrebalancer cette tendance. De ce fait, le gouvernement s’attend désormais à voir le PIB croître de seulement 2,08% en 2012 – la prévision précédente, qui datait du mois de mai, était de 3,8%. L’inflation devrait par ailleurs atteindre 1,9%.

Des institutions financières étrangères font un pronostic plus pessimiste encore. La banque britannique Barclays s’attend certes à une reprise de la production industrielle et des exportations au troisième trimestre, mais à un rythme très modéré. En 2012, selon elle, la croissance du PIB taiwanais ne devrait être que de 1,7%. Le Crédit suisse table quant à lui sur une croissance de tout juste 1%.

Taiwan Info

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Un article au ton très engagé mais qui a le mérite de pointer des réalités pénibles :

- L'inanité des primes aux voitures vertes

- L'inefficacité des plans d'aide à l'automobile

- L'immaturité des voitures électriques françaises (et le retard sur le Japon)

- Que le secteur automobile en Europe est probablement au bout de sa croissance, sauf certains spécialistes du haut de gamme

La chute de PSA ou la faillite d'un système

Samedi 28 Juillet 2012 à 12:00

L'industrie automobile française va mal. Pour notre blogueur associé SuperNo, l'automobile est enfermée dans un cercle non vertueux. Les salariés du secteur sont sacrifiés sur l'autel d'une compétitivité qui ne peut aboutir qu'à une réduction drastique des salaires et à une politique antisociale.

Ceux qui suivent ce blog depuis ses débuts peuvent en témoigner : si j’ai pu une fois ou l’autre émettre des pronostics hasardeux, il en est un pour lequel je n’ai jamais changé d’avis, et qui se précise hélas avec une particulière acuité : la disparition totale de toute industrie automobile en France en l’espace de quelques décennies. Montebourg, qui avait fait sa campagne des primaires « socialistes » sur le thème de la « démondialisation », est ici en plein dans son sujet. On le voit à l’œuvre, le baratineur. C’est au pied du mur qu’on voit le maçon. Sauf que je n’ai jamais vu un maçon monter un mur en étant enserré dans un carcan. Or les institutions européennes, la « concurrence libre et non faussée », les diktats de l’OMC qui exigent la levée de toute entrave au libéralisme, sont autant de carcans auxquels nos politiciens se sont eux-mêmes attachés.

On a vite compris que l’impuissance des politiques face à l’économie était toujours la même que du temps de Jospin, mais qu’on ne peut plus l’avouer. Montebourg est employé en tant que bouffon, gesticulateur, et manœuvrier dilatoire. Même s’il a posé de bonnes questions (pourquoi les actionnaires se sont-ils goinfrés de dividendes en 2011, pourquoi Peugeot a-t-il dilapidé des fortunes pour racheter ses propres actions ? La première réponse est évidente, la seconde relève de la même logique : soutenir un cours de bourse vacillant pour préserver les actionnaires au préjudice de la cagnotte de l’entreprise…) il a surtout occupé le terrain et brassé du vent.

Résultat des courses : rien ! Des rodomontades et du pipeau, comme la désormais célèbre « absence de licenciements secs » (la vaseline est fournie). Il n’y a qu’à aller voir ce que sont devenus les licenciés lors des plus célèbres plans sociaux de la dernière décennie pour comprendre l’escroquerie… La fermeture de l’usine d’Aulnay et les 8000 licenciements (chiffre à multiplier par 2 ou 3 en comptant les sous-traitants), sont la conséquence inévitable d’une logique libérale froide et implacable : fournir toujours plus de richesses aux actionnaires (la famille Peugeot, pour un quart), quelles qu’en soient les conséquences.

Elle était décidée depuis longtemps, comme l’avait montré un document intercepté par la CGT il y a deux ans déjà, document qui prévoyait même cyniquement d’attendre la fin des élections pour le dévoiler. À ce sujet, il est apparu clairement que les politicards de l’UMP ont bien demandé à leurs amis industriels de différer leurs annonces, et qu’en prétendant le contraire ils ont menti effrontément, ce qui n’étonnera personne. Le gouvernement UMP, qui connaissait donc ce plan, n’a en outre strictement rien fait pour l’éviter : normal, il adhérait totalement. L’UMP a toujours été une succursale du Medef, rien de plus logique.

La main d'oeuvre, variable d'ajustement principale

Le marché automobile, notamment occidental, étant saturé, et la concurrence plus rude, il n’est plus possible de gagner plus d’argent en vendant plus de bagnoles. Comme la croissance perpétuelle des dividendes versés aux actionnaires est un dogme non négociable, il faut trouver autre chose. Alors on fait baisser le prix de revient d’une bagnole. Je me souviens, c’était il y a une quinzaine d’années, lorsque je travaillais encore pour une PME sous-traitante de l’automobile, et dont PSA était le principal client. Début janvier, notre commercial recevait les bons vœux d’un acheteur de PSA, assortis d’une exigence de baisse de 6% de nos tarifs. Faute de quoi, hé hé, ben désolé, mais nous ne pourrons pas poursuivre notre fructueuse collaboration, vous allez crever, et on trouvera bien un autre pigeon.

Et puis il y a bien sûr la variable d’ajustement principale : la main d’œuvre. Que l’on a d’abord remplacée massivement par des machines. Avant que l’actionnaire, qui est un malin, ne se rende compte qu’il pouvait fort bien faire fabriquer ses bagnoles à vil prix par des esclaves dans des pays à bas salaire, comme l’Europe de l’est (opportunément ouverte) ou le Maghreb… Des bouseux qui n’ont pas la culture de la grève, de la revendication permanente, qui ne viennent pas te faire chier toutes les 5 minutes avec des trucs archaïques qui plombent la compétitivité, comme le SMIC, le code du travail ou les RTT, et qui ne réclameront pas de retraite.

La 208 fabriquée en Slovaquie revient à 700 euros de moins que la même fabriquée en France. J’adore ce raisonnement. Au XIXe siècle, le coton récolté dans les champs de Louisiane avait aussi un prix de revient très satisfaisant… D’ailleurs, les téléconomistes ultralibéraux se déchaînent, appuyés par le PDG lui-même : « La France a un problème de compétitivité. » Depuis les années 1980 (les joyeuses années Thatcher-Reagan), l’orchestre des ultralibéraux, avec pour chef le patron du Medef (Gattaz, Périgot, Gandois, Seillière, puis Parisot), avec pour solistes l’ensemble des éditorialistes et téléconomistes, et pour choristes la majorité des « journalistes » de base n’a plus que cette antienne : « il faut baisser les charges des zentreprises pour créer des zemplois ». Ce qui fut fait à de multiples occasions.

Le résultat, on le connaît : malgré le trucage des chiffres, jamais le chômage n’a été aussi élevé. D’ailleurs, j’aimerais bien qu’on me cite une mesure, une seule, parmi ces cadeaux faits au patronat, qui aurait « créé des zemplois ». Allez-y, même pas peur. Par contre, les dégâts collatéraux sont bien avérés, comme la dette publique, le financement de la sécu, des retraites, des hôpitaux et des Services Publics.Le patron de Peugeot, Philippe Varin, technocrate qui ne connaît rien aux bagnoles, a été recruté pour faire baisser les coûts. Les licenciements et les fermetures d’usines étaient dans son contrat. C’est le genre de mec qui gagne des millions (3,3 millions d’euros en 2010, et 1,3 million en 2011) et qui prétend expliquer à ses ouvriers qu’ils coûtent trop cher.

Un raisonnement patrono-actionnarial simpliste

Après avoir annoncé les 8000 licenciements, il s’est répandu dès le lendemain dans la presse en bramant comme un vulgaire Copé « la compétitivité, le coût du travail ». On aurait dit un terroriste qui revendiquait son attentat et faisait du chantage en prenant la foule à témoin : « tu baisses les charges ou j’en licencie d’autres ». D’ailleurs il continue, puisqu’il menace désormais de fermer l’usine “SevelNord” (une joint venture avec Fiat), près de Valenciennes, qui fabriquait naguère les gros monospaces 807, C8, Fiat Ulysse et Lancia Phédra (ce sont les mêmes bagnoles). Dans un cynisme total , il réclame carrément 42 millions d’euros d’aides publiques pour compenser une prétendue différence de compétitivité avec l’Espagne.

Ce raisonnement patrono-actionnarial simpliste se heurte tout simplement à la vérité : le salarié de l’automobile en Allemagne coûte plus cher à son patron que son homologue Français. D’ailleurs la fermeture d’usines n’est pas une particularité française : Opel va aussi fermer une usine en Allemagne (à Bochum), et en Angleterre, après en avoir fermé en Belgique. Auf wiedersehen Europa, il est plus rentable de fabriquer en Corée du Sud (et de baptiser sans honte ses bagnoles “Chevrolet”). Quant à la marque italienne Fiat, qui fabrique déjà la Cinquecento en… Pologne, elle pourrait bien carrément fermer 3 de ses 4 usines italiennes. La gangrène de la cupidité est généralisée.

Je crois que cette hécatombe se passe de commentaires. Il y en a néanmoins, et des plus cons : “Peugeot est obligé de licencier, car contrairement à Renault, il n’a pas délocalisé assez vite…” C’est très subtil, un téléconomiste. Ca s’adresse à la plèbe, mais ça se place toujours du côté de l’actionnaire… Ou encore “pourtant, la stratégie de montée en gamme est très bonne”. Ah ouais, c’est sûr, on voit bien le résultat… Et puis si je peux me permettre un commentaire de travailleur luxembourgeois, aux premières loges pour apprécier les modes automobiles : ici, le consommateur de voiture haut de gamme (et ils sont nombreux) vit toujours comme une punition l’attribution d’une voiture française, dont l’image “bas de gamme” persiste, sans parler de la part de rêve (primordiale sur ce genre de produit) totalement inexistante. Si à 30 ans tu n’as pas une Audi ou une BMW, mais une Peugeot, tu as raté ta vie.

La seule voiture haut de gamme fabriquée en France et qui ait la cote parmi les amateurs est la… Bugatti Veyron. Question montée en gamme, on peut difficilement faire mieux. Un prix de base de un million d’euros qui monte facilement à 2 millions, plus de 1000 chevaux, plus de 400 km/h, 16 cylindres, près de 600g/km de CO2 en roulant doucement, et une consommation supérieure à 100 litres aux 100 à pleine charge. Un OVNI, le comble du grotesquissime, de l’anachronissime et de tous les superlatifs qui vont avec. Le truc qui distingue d’un vulgaire possesseur de Ferrari (la révision la plus chère chez Ferrai, c’est 2800 dollars. Pour la Bugatti, il faut compter plus de 20000…)

Une bagnole bien dans l’air du temps, tout de même. Car au fur et à mesure que les pauvres s’appauvrissent, que les “classes moyennes” glissent vers le bas, le système crée de plus en plus de “super-riches”, des scandales ambulants, profitant de l’impuissance des États et des systèmes fiscaux devant l’économie mondialisée et la fraude fiscale, et dont les frasques alimentent les gazettes (ce qui, comble de la perversion, fascine d’ailleurs bon nombre de pauvres…).

Les usines ferment, les actionnaires s'en fichent

Parmi les propriétaires de Bugatti Veyron (du moins ceux qui n’ont pas honte de l’avouer), on trouve bien sûr des dignitaires des émirats, des dictateurs (tiens, le fils Obiang, celui qui avait déjà un immeuble de 5000 mètres carrés avenue Foch, ou alors celui du Turménistan  (!)), des footballeurs vulgaires (Beckam, Ronaldo, Eto’o… Je suppose que la dernière recrue du PSG, dont le salaire indécent permettrait de payer 1000 smicards parmi les 8000 licenciés de PSA, en a déjà commandé une…), des acteurs dans la même veine (Tom Cruise), des oligarques russes, des banksters, des grands patrons… Un anonyme en aurait commandé “6 ou 7”… Le seul Français déclaré de la clique confesse la “profession” de “marchand de biens”. En clair, il achète des immeubles pour les revendre plus cher… Un parasite, doublé d’un nuisible, qui contribue à la spéculation et à la hausse des prix de l’immobilier, l’un des principaux problèmes des pauvres aujourd’hui.

Je m’égare ? Pas tant que ça. Ce mode de fonctionnement, c’est l’avenir. Au prolo, des pots de yaourts (ou des faux 4x4 qui font “riche parmi les pauvres”) fabriqués en Roumanie, en Turquie, au Maghreb, et bientôt en Chine et en Inde. Aux riches les voitures de luxe, qui dégagent de grosses marges, et pour lesquels les salaires monstrueux (plus de 1000 euros par mois, vous vous rendez compte ?) des ouvriers européens sont moins problématiques.

Certes les usines ferment, mais patrons et actionnaires s’en foutent, tant que les bénéfices et les dividendes augmentent. Il a fallu de longues années pour que les Français, traditionnellement attachés à leurs marques nationales (ce qui autorisait PSA et Renault à vendre leurs saletés à un prix délirant en France) commencent à comprendre qu’il y avait mieux ailleurs. Et cette bouffonnerie de “prime à la casse” a permis le déferlement de machines venant des pays de l’Est, et l’implantation de marques “Low Cost” comme Dacia, qui fait désormais un malheur dans les campagnes. Tout comme les coréennes Hyundai ou Kia, inconnues jusqu’il y a peu en France, et qui pullulent désormais. Sans parler des faux nez, comme “Chevrolet” qui tente de réenchanter le rêve américain en déguisant des véhicules coréens naguère baptisés “Daewoo”. Des ventes que PSA ne reverra jamais.

Hollande, Ayrault, et Montebourg vont se planter car en bon “socialistes” libéraux et productivistes, ils font une erreur dramatique de diagnostic : pour eux, la solution passe par “plus” de production, “plus” de bagnoles, plus grosses, plus chères. Que vont-ils donc faire ? Ils l’ont dit : subventionner ! Faire payer les bagnoles de quelques-uns à tous les contribuables… Oh, bien sûr la leçon de la “prime à la casse” semble avoir été comprise. Nous avions alors payé pour que certains importent des pots de yaourt à mazout d’Europe de l’Est… Tout ça pour que toute la filière replonge dès la sortie du dispositif.

Cette fois, promis, ils vont subventionner les véhicules “propres”, hybrides ou électriques. Ils n’ont donc pas tout compris, puisqu’il y aura, de la même manière que la “prime à la casse” une déprime à l’arrêt de la prime… Où je ne comprends pas, c’est quand Montebourg affirme, avec l’aplomb qui le caractérise, que les constructeurs français sont en pointe sur ce secteur ! C’est au choix de l’incompétence, de l’ignorance, ou un gros mensonge.

L'hybride de PSA, à côté de la plaque

PSA vient à peine de commencer au compte-gouttes la commercialisation de ses hybrides. Alors que Toyota en fabrique depuis 15 ans et en a déjà vendu 4 millions. Elles ne sont certes pas très agréables à conduire hors ville, elles ne consomment pas vraiment moins que les diesels de même gabarit, mais au moins elles ne sont pas vraiment plus chères que des voitures ordinaires, elles sont particulièrement fiables, et on peut être coincé derrière sans risquer l’asphyxie et le cancer du poumon.

L’hybride de PSA est totalement à côté de la plaque. Hors de prix (plus de 40000 euros), beaucoup trop puissant (200 chevaux), il est évidemment diesel, et donc officiellement cancérigène. Vu les retards de sa mise au point, il est à prévoir qu’il donne beaucoup de travail aux garagistes. Vu le prix, personne ou presque n’en achète (sauf Hollande et Moscovici…). Il s’en est vendu quelques centaines le mois dernier… C’est simple, les hybrides, c’est 2% de la production de PSA ! Et ce ne sont pas 2000 euros de ristourne supplémentaire qui vont changer la donne. Cerise sur le gâteau, d’autres hybrides diesel arrivent, notamment chez Volvo (un engin à 60000 euros (sic) qui permettra de faire 50 km en mode électrique ), dont les clients cossus sont plus habitués que chez Peugeot à payer une fortune pour une bagnole.

L’hybride PSA ? Un véhicule idiot, qui n’a rien compris à l’évolution inéluctable du marché vers des véhicules plus petits, moins rapides et moins polluants. En fait, si on veut une hybride fabriquée en France, il faut acheter une… Toyota. La Yaris est certes vendue trop cher (près de 20000 euros), elle a les mêmes petits défauts que les Prius et Auris (et je les connais parfaitement bien pour les subir au quotidien ), mais au moins elle va dans le sens de l’histoire, celui du “downsizing”.

Le comble, c’est qu’on va considérer comme “propres” les hybrides diesel Peugeot, pourtant officiellement déclarés cancérigènes, alors que si on veut éviter un mauvais remake du tabac ou de l’amiante, il faudrait sans tarder interdire les véhicules diesel, au moins dans les agglomérations. On parle de 42000 morts par an, soit plus de 10 fois plus que dans les accidents de la route (qui justifient pourtant des radars tous les km)… Rien que ça… Et donc, en bonne logique, après l’impayable Dominique Voynet, qui avait collé des “pastilles vertes” sur des bagnoles qui crachent en permanence un nuage noir derrière eux, on continue à subventionner ces saletés. Politique, c’est vraiment un métier…

Et faire cadeau de 4000 euros à des bourgeois pas (encore) touchés par la “crise” et capables de claquer 40000 euros dans une bagnole, c’est à peu près aussi pertinent sur le principe que le bouclier fiscal… De toute façon ils n’en profiteront pas, car à ce prix, ils préféreront continuer à acheter des Audi et BMW, socialement plus valorisantes, et qu’ils revendront bien plus cher…

Pour subventionner les voitures électriques, l’État (en faillite) ajoutera 7000 euros (au lieu de 5000) à la dette. C’est du délire total. D’autant que pour revenir à PSA, les voitures électriques vendues sous sa marque sont en fait des Mitsubishi fabriquées au Japon et hâtivement déguisées. Et qu’elles se vendent… par dizaines tous les mois.

L'électrique de Renault : le flop total

Ah oui, mais il y a Renault, le roi du véhicule électrique. Pas de bol, c’est justement aujourd’hui que Renault annonce le report (un de plus) de la commercialisation de la “Zoé”. Pourtant, c’est le véhicule du genre le plus prometteur. Renault a eu une idée de génie : la vendre sans batterie, ce qui diminue le prix de l’engin de moitié, pour le mettre au niveau d’une clio, à laquelle elle ressemble d’ailleurs beaucoup (à part son poids de 1400kg…). Le problème, c’est qu’il faut ensuite louer les batteries, 79 euros par mois pour 12500 km/an. C’est-à-dire le même prix que le gasoil d’une Clio pour un kilométrage équivalent. Auquel il faut évidemment ajouter le prix de l’électricité, environ 30 euros… Inutile de réfléchir beaucoup pour comprendre que du strict point de vue financier, l’électrique ne sera pas rentable…

Malgré une autonomie lamentable (à peine plus de 100 km en hiver) la Zoé a quelques arguments, et notamment le label “Made In France”, car elle sera fabriquée dans l’usine Renault de Flins. Mais il y a ce que Montebourg tait… D’abord, comment peut-on considérer comme écologique un véhicule doté d’une batterie au lithium de 280 kg ? Oui oui, vous avez bien lu, 280 kg !!! (10 fois celle d’une Yaris hybride…). De surcroît cette batterie est de marque LG, fabriquée en… Corée.

Quant au moteur, Renault, bien sûr ? Ah, non, encore raté. Il est Allemand, fabriqué par Continental, le marchand de pneus. Continental, bien connu pour sa contribution à l’emploi français. Demandez à Xavier Mathieu… À l’avenir le moteur et les batteries de la Zoé devraient être fabriqués en France. Enfin, peut-être… (Si les ouvriers français acceptent de baisser leurs salaires au niveau des chinois…). En attendant, Continental fabrique ses moteurs en… Pologne !

Et les autres électriques de Renault ? Le jouet pour bobos “Twizzy” est fabriqué en Espagne, et l’ultraconfidentielle “Fluence”… en Turquie. J’ai déjà expliqué ici ou là que les voitures électriques étaient loin de représenter l’avenir que certains neuneus lui prédisent, qui ne comprennent même pas que ce n’est pas parce qu’on ne va pas à la pompe qu’il ne faut pas produire l’électricité quelque part, et qu’il sera impossible de produire le surplus nécessaire à l’électrification totale du parc. Sauf à relancer à marche forcée un coûteux et suicidaire programme nucléaire… Quelqu’un a-t-il pris la peine d’évaluer le bilan “écologique” d’une voiture électrique ?

Pourtant, tout le monde semble persuadé. Du moins en théorie, car en pratique personne n’achète de voitures électriques. Les ventes sont confidentielles. Et ce sont les collectivités qui font l’essentiel des ventes. La plus vendue est la “blue car” de Bolloré, dans le cadre du programme autolib… Trop chères, autonomie insuffisante, et aucune image (la pub privilégie toujours les 4x4 ou les allemandes qui font broum broum), pas d’infrastructures de recharge : pour l’instant c’est un flop total.

« Améliorer la compétitivité » ?

En France, il se vend environ 180 000 voitures neuves par mois. Quelques centaines d’électriques (dont quelques dizaines de fausses Peugeot-Citroën), et 2000 hybrides, principalement Toyota. La Yaris a pris la tête du classement en juin avec 558 unités. Dans le même temps, il se vendait environ 4000 Dacia Duster, ces “4x4 du pauvre” fabriqués en Roumanie. Montebourg a du boulot pour inverser la tendance….

Si on remonte ce long billet jusqu’au début, on se rappelle que le déclencheur de l’opération est le plan antisocial de PSA. En quoi les salariés qui vont se faire virer sont-ils concernés par le “plan Montebourg” ? J’ai beau regarder, je ne vois pas… Dans l’immédiat, seuls les ouvriers de Toyota Valenciennes vont peut-être faire des heures sup…

De toute façon, le deuxième étage de la fusée est déjà connu. Montebourg ne s’en vantera évidemment pas, mais les socialistes, et notamment leur idéologue DSKolâtre Moscovici, sont déjà contaminés par la propagande patronale, abondamment relayée par l’UMP et par la presse y compris “de gauche” : “il faut améliorer la compétitivité“…

Je l’ai déjà dit, c’est con comme la lune : améliorer la compétitivité, c’est d’une manière ou d’une autre baisser les salaires. Il est assez cocasse d’entendre le perroquet d’élevage de service, en l’occurrence Valérie Pécresse, broder sur ce sujet hier soir à la radio… Surtout quand on sait que son mari gagne plus d’un millions d’euros par an. C’est sûr que si le patron de Monsieur Pécresse ne lui octroyait qu’un salaire d’électeur moyen, la compétitivité de sa boîte en serait sérieusement améliorée… À la prochaine occasion, les “socialistes” vont donc supprimer encore des cotisations patronales, et les transférer vers la CSG. La CSG, c’est “moins pire” que la TVA, puisque l’argent du capital y contribue aussi.

Mais on peut prendre le problème par tous les bouts, on en reviendra toujours à la triste réalité : cela consiste d’abord à faire payer aux particuliers ce que payait l’entreprise. Un vrai casus belli, qui ne semble guère émouvoir quiconque, entre Tour de France et Jeux Olympiques… La CSG frappe les salaires, les allocations chômage, les retraites… Traduit en bon français, les futurs chômeurs de chez Peugeot vont toucher moins d’allocations pour préserver la fortune des actionnaires de leur ex-employeur…

En fait, tous les protagonistes de cette affaire sont victimes de la croissancite aigüe. Une maladie grave, très difficile à soigner, qui provoque une altération majeure du jugement et un voile noir qui empêche toute vision d’avenir pertinente. Qu’ils s’appellent Sarkozy ou Hollande, Bertrand ou Montebourg, tous adoptent un mode de fonctionnement primitif et obsolète qui consiste à penser que l’on va produire indéfiniment toujours plus de voitures. Ils pensent sans doute qu’on en aura un jour douze par personne, et qu’on en changera tous les trois mois pour une plus grosse et plus chère.

Cercle non vertueux

Pire, ils pensent que c’est très bien, et que c’est donc le but que nous devons poursuivre. Comme tous les drogués, ou autres adeptes de religions et de sectes, ils sont inaccessibles à tout argument rationnel. Par exemple, même un enfant de six ans normalement dégourdi comprend que s’il faut baisser toujours plus son salaire pour être compétitif, on ne peut pas acheter de plus en plus de voitures, voitures que de toute façon on ne pourra bientôt plus produire, puisqu’en 200 ans, on a presque épuisé toutes les ressources nécessaires, pétrole et métaux produits par la terre en 4 milliards d’années.

Le même enfant comprend aussi que l’électricité n’est qu’un leurre, et qu’on ne pourra pas produire par milliards des batteries de plusieurs centaines de kilos, bourrées de métaux plus ou moins rares. Il sait enfin que sans pétrole, sans gaz et même sans uranium on ne pourra plus produire autant d’électricité qu’aujourd’hui, alors qu’il en faudrait au contraire beaucoup plus pour charger des batteries voraces. Mais non, nos drogués ne comprennent rien. Ils restent dans leur schéma inextricable et obsolète : travailler plus pour gagner plus pour consommer plus.

Le XXe siècle a été celui du toujours plus, le XXIe sera, qu’on le veuille ou non, celui du moins. Alors autant s’en accommoder et commencer à lire les théoriciens de la décroissance et leurs réflexions sur l’art de vivre. Les faits sont têtus, et toutes les politiques croissancistes du monde n’y pourront rien. Dans ce contexte, il serait plus raisonnable de faire le juste diagnostic concernant l’industrie automobile européenne : elle est foutue. Le même raisonnement s’applique au transport aérien, au moment où Air France annonce aussi des milliers de licenciements. Inutile de faire comme pour la sidérurgie, de dépenser des centaines de milliards pour qu’au bout du compte les usines ferment quand même et des régions entières restent sinistrées.

Il vaudrait mieux se demander quels sont les secteurs d’avenir. On peut en citer quelques-uns : les transports en commun, l’isolation des logements, les énergies renouvelables, l’agriculture bio… De quoi recaser une bonne partie des salariés de l’automobile, non ? Pourtant, rien vu de tout ça dans le “plan Montebourg”. Quoi qu’il en soit, l’avenir est de toute évidence au “travailler moins, gagner moins, mais vivre mieux”.

Marianne2.fr

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Un effondrement ressemblera à la crise de 29. Tout simplement.

La ruine des épargnants, la chute des revenus de la fonction publique....

Un truc intéressant, c'est la remarqué d'O. Delamarche sur les banques américaines. Les seules qui ont de l'importance, les régionales, furent abandonnées par le gouvernement. Ce sont les grosses qui furent sauvées. Or, elles ne font pas vivre l'activité économique.

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C'est en effet expliqué dans l'émission radio.

Les banques qui peuvent tenir sont celles qui ne commercent pas sur les marchés. Celles qui ne font que du dépôt et des prêts. Et encore, si leur clients ont des difficultés à rembourser, cela peut aussi leur faire très mal.

Je ne connais pas le ratio en France de ces petites banques par rapport à l'ensemble de l'activité bancaire.

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...

Un truc intéressant, c'est la remarqué d'O. Delamarche sur les banques américaines. Les seules qui ont de l'importance, les régionales, furent abandonnées par le gouvernement. Ce sont les grosses qui furent sauvées. Or, elles ne font pas vivre l'activité économique.

un petit article d'alternative économique datant de 2010 qui explique le pourquoi de cette injustice http://www.alternatives-economiques.fr/la-strategie-garfield---gros--amoral--incontournable_fr_art_634_50125.html

quant à savoir si les petites banques résisterons, c'est à pondérer avec la teneur de leur portefeuille, leur implantation géographique dans une zone plus ou moins sinistré par la crise/crash (forcement vu leur taille réduite) et surtout que quand viendra le moment de mandier des aides et subventions en tout genres elles seront probablement les dernières servies.

le plus probables est que la plupart disparaisse faillies et rachetés à vil prix par les concurrents qui ont suffisamment de liquides -généralement les très gros- dans un vaste mouvement de concentration oligopolistiques. c'est généralement le destin des entreprises financières et industrielles dans des crises de ce genre qui finissent sur la constitution d'énormes trust.

la Standard Oil ne s'est pas renforcé, et n'a pas constitué sont monopoles autrement de la seconde moitié du XIXème siècle jusqu'au années 10 ; tout comme nombres de secteurs ou il a bien fallu se résoudre a les démanteler. d'ailleurs ça fait écho au sujet lancé sur le forum de la dilution du pouvoir des états.

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Un effondrement ressemblera à la crise de 29. Tout simplement.

Ce qui n'est guère réjouissant, surtout lorsqu'on analyse ce qui aurait pu se passer dans nombre de pays démocratiques de l'époque, y compris aux USA. Cet enseignement, notamment en Amérique, est à mettre à la lumière de l'influence grandissante de certains lobbies à l'image d'Eglises et de l'accès à certains systèmes d'armes très sophistiqués.

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Si c'est comme en 29, il faut avoir le minimum d'argent en réserve sous forme de monnaie ou d'actions, obligations etc., et penser à l'or et à l'argent métaux précieux, qui du coup non seulement vaudront encore quelque chose, mais dont le cours va grimper aux rideaux. L'immobilier aussi, pour le long terme, car si crise grave il y a il va baisser beaucoup et ne remontera qu'après.

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le problème des métaux précieux est de deux ordres; acheter haut comme c'est actuellement le cas signifie souvent revendre à perte une fois passée la tempête car à ce moment là les cours dégringolent car tout le monde veut récupérer des liquidités pour réinvestir sur les marchés des valeurs; de plus actuellement on commence à voir des produits où on achète virtuellement de l'or, sans pour autant le détenir ...

Le cours du fin doit être à 41 000 le kilo c'est déjà très élevé et en cas de ruée tout le monde ne sera pas servi ...

Pour l'or c'est peut être déjà trop tard, peut être pas pour l'argent en revanche.

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Un article au ton très engagé mais qui a le mérite de pointer des réalités pénibles :

- L'inanité des primes aux voitures vertes

- L'inefficacité des plans d'aide à l'automobile

- L'immaturité des voitures électriques françaises (et le retard sur le Japon)

- Que le secteur automobile en Europe est probablement au bout de sa croissance, sauf certains spécialistes du haut de gamme

Article en grande partie à coté de la plaque au sujet des soucis de PSA (un paragraphe entier pour expliquer pourquoi l'hybride PSA est mauvais alors qu'il se vend bien ... no comment).

Le soucis chez PSA (et Renault) c'est que tu te fait parfois foutre dehors quand tu demande à acheter une voiture qui n'est pas en stock. Ca arrive même a des collaborateurs PSA  :oops:

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Les hybrides sont assez chères, la prius 25000 euros pour une voiture de moyenne gamme, mais ca va peut être changer, toyota avait pris beaucoup d'avance dans ce domaine, la nouvelle yaris hybride de toyota, si elle tient ses promesses de petite citadine, elle va faire sensation, surtout si

elle vendu au prix d'un diesel de la gamme. mais c'est pas une routière et ca reste un compromis entre couts et hybride, mais c'est la première

dans cette categorie  et elle n'atteint pas le confort et les performances d'un diesel classique pour le même prix, tout dépend ce qu'on souhaite avoir.

Les électriques ne sont pas matures, chères, durée de vie limité, temps de charge, très limité autonomie, point de recharge,etc..

http://www.youtube.com/watch?v=RBZU2MJXV4E

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Le coût de l'électrique est prohibitif pour une autonomie ridicule. De même que la voiture ne s'est pas imposée en un jour, il fait être patient.

Nous en sommes à un marché de niche. Pas d'autonomie, pas de point de chargement, cela limite. L'innovation viendra de certains pays hautement urbanisés et de petite taille comme Israël, Singapour.. Eux ont un avantage structurel et peuvent faire progresser ces technologies.

Quand je vois une Renault Twizy, cela apporte pas grand chose pour une famille en comparaison du vélo.

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Le coût de l'électrique est prohibitif pour une autonomie ridicule. De même que la voiture ne s'est pas imposée en un jour, il fait être patient.

En effet. L'avenir n'est pas/plus au moteur diesel pur. Les coûts prohibitifs sont ceux d'une technologie balbutiante n'ayant pas encore un grand attrait et donc pas de grand marché. La hausse mécanique des coûts du pétrole liée à la déplétion des productions est en mesure de rendre un tel mode de propulsion de plus en plus attractif.

Il me semble que Porsche expérimente un modèle de voiture hybride.

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Article en grande partie à coté de la plaque au sujet des soucis de PSA (un paragraphe entier pour expliquer pourquoi l'hybride PSA est mauvais alors qu'il se vend bien ... no comment).

Le soucis chez PSA (et Renault) c'est que tu te fait parfois foutre dehors quand tu demande à acheter une voiture qui n'est pas en stock. Ca arrive même a des collaborateurs PSA  :oops:

Je confirme. Avec une collègue du boulot nous avons fait il y a deux ans les concessionnaires Renault et PSA mais aussi Ford, Fiat. Il lui fallait une voiture citadine mais pas trop petite, pas de diesel et un équipement correct. C'est pour faire le trajet maison-bureau. Chez Renault soit tu prends une Clio gris métallisé avec intérieur en atroce plastoc granuleux gris foncé + sièges en tissu affreux des années 70 soit tu dégages. On a fait trois concess Renault en région parisienne : accueil déplorable et disposés à ne vendre que les voitures "en stock" (quasi toutes peintes en gris métal, dans le genre sinistre...). Chez Citron, les prix sont délirants depuis la sortie de la gamme DS. Ils se prennent pour des allemands mais la qualité n'est pas encore la même ! Chez Peugeot : les Champions ! Plus sympas que chez Renault (difficile de faire pire...) mais ils arrivaient encore à vendre des citadines en entrée de gamme avec pour plus de 10 000 Euros des jantes en tôles et pas de radio (du tout... un trou béant dans la console...). Mais par contre l'inévitable plastoc gris granuleux partout ! Beuark !

Finalement nous sommes allés chez Alfa voir la Mito et elle est repartie avec une Fiat Punto EVO. Remise d'à peu près 3000 Euros, alarme périmétrique offerte, pack blue & me (blue tooth, mp3/mp4, slot GPS, etc...) à moitié prix. Grâce au start & stop le moteur (ess. 16S de 105ch) ne consomme pas plus que son ancienne 106 (!!!). Il n'y avait pas photo coté équipement par rapport à la 207 à budget égal.

A 14000 Euros, sa caisse a sept airbags (dont un pour les genoux !), du couir (volant/pommeau), la clim bizone (auto et manuelle), l'ODB avec un logiciel d'optimisation des consos qui affiche les graphiques sur le Tom-Tom, phares à leds, éclairages à leds d'ambiance, jantes alliage, becquet, feux cornering, etc...

Imbattable. Chez les françaises tu rajoutes 5000 Euros facile. Donc en France il y a un réel problème de prix ! J'ajoute que la Punto Evo est très appréciée en Allemagne où elle se vend comme des petits pains.

L'intérieur de sa caisse est exactement le même que sur cette photo :

Image IPB

Voilà, elle partait d'une 106 dont elle était satisfaite et voulait rester plutôt chez Peugeot (les Renault étant selon elle trop moches). Elle a essayé la 206 (qui est horrible à conduire, la 207 qui est tape-cul et très inconfortable). La prime restant toutefois à la Mito de chez Alfa pour laquelle tout est raté : boite, chassis, amortissement.

Bon courage à l'avocat Montebourg. Il va lui falloir préparer une bonne plaidoirie s'il vaut sauver l'industrie automobile française.

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le problème des métaux précieux est de deux ordres; acheter haut comme c'est actuellement le cas signifie souvent revendre à perte une fois passée la tempête car à ce moment là les cours dégringolent car tout le monde veut récupérer des liquidités pour réinvestir sur les marchés des valeurs; de plus actuellement on commence à voir des produits où on achète virtuellement de l'or, sans pour autant le détenir ...

Le cours du fin doit être à 41 000 le kilo c'est déjà très élevé et en cas de ruée tout le monde ne sera pas servi ...

Pour l'or c'est peut être déjà trop tard, peut être pas pour l'argent en revanche.

Je ne partage pas cette analyse. Je considère que pour un particulier, l’Or reste une bonne protection contre le crash. Mais aussi contre les tendances lourdes de déflation.

Alors certes, son cour est élevée, mais si on ne le recherche pas pour spéculer, juste pour se prémunir d’une crise qui dégénère c’est tout bon.

D’une part, quand l’économie se casse la figure et que presque plus rien n’inspire confiance la simple précipitation sur cette valeur que provoque la panique des investisseurs, qui sont prêt à investir  dans tout ce qui est un tant soit peu liquide – et effectivement, dans cette perspective, l’Argent qui n’a pas suivie l’Or dans sa hausse a une très belle perspective de hausse en cas d’Armageddon ;)-.bien entendu, on peut se dire qu’une fois la tempête passé ça retombera comme un soufflet, et se pose en plus la question de trouver le meilleur moments pour s’en débarrasser ; mais là, la situation me semble différente, historique même : et si ça ne s’arrange pas ? Donc, entre nous, immobiliser une partie importante de son épargne à l’heure actuelle n’est pas forcement la pire des idées pour quelqu’un qui veux sécuriser un peu ses revenus et qui craint une longue dépression.

Ce qui nous amène  à la déflation qui parait maintenant évidente, et est la conséquence des plans de rigueurs simultané des pays de l’OCDE et  du ralentissement des émergents ; c’est une spiral infernal qui se déclenche, qui même sans crash - dont je considère l’occurrence comme statistiquement faible…mais significatif-  plongera probablement l’économie mondial très bas et surtout très loin de son potentiel de croissance. Et dans un monde ou tout perd de sa valeur l’Or est le moins affecté.

Dans ma défense passionné de l’Or on pourrait penser que j’ai des parts dans une entreprise aurifère, mais pas du tout. D’ailleurs je conseille de posséder de l’Or physique, pas du papier et surtout de le conserver chez soi.

Bref, je m’arrête là dans ma démonstration et vous laisse seul avec car le silence est d’Or. Mais l’idée reste que même un petit bout de  métal jaune est une valeur en Or ce qui est d’autant plus vraie que malgré les discours rassurants sur une sortie prochaine de crise, ce qui se profile n’est guère brillant ou plutôt tout ce qui brille n’est pas Or  ;)    :oops:

Pour ce qui de l’Hybride, je n’expliquerais jamais à quelle point je désespère de voir un jour prochain une hybride citadine financièrement accessible.

Et en ce qui concerne l’industrie automobile française je m’étonne que les marquéteux n’est pas cherché à capitaliser sur l’image de luxe, de raffinement et de savoir-vivre qui s’attache à la culture du pays et de certaines de ses productions ; contrairement aux italiens par exemples

...

Il me semble que Porsche expérimente un modèle de voiture hybride.

C’est typiquement le genre projet qui ne rime à rien : qu’elle avantage il escompte tirer de l’hybridation ? Et surtout il est clair que sans changement radical de techno –l’introduction de turbine par exemple…- ce genre de voiture ne concurrencerons jamais les performances brut de celle existante…et ce n’est d’ailleurs pas leur vocation.

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Très bonne présentation du scandale du LIBOR ainsi que l'évocation de la crise dans les pays émergents et enfin les points de base de la grande réforme bancaire qui s'impose...

Xerfi Canal a reçu Jean-Luc Gréau, économiste, auteur de « La trahison des économistes »

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Une menace diffuse pèse sur le réseau des 238 sous-préfectures françaises, mis en cause dans le rapport 2012 de la Cour des comptes, pour qui "ce niveau infra-départemental de l'administration de l'Etat devient de plus en plus inconsistant".

Sous-préfets aux champs ou en ville, ils sont actuellement 230 en métropole et 8 outre-mer, à représenter l'Etat à la tête d'un arrondissement, échelon administratif hérité du Consulat de Napoléon Bonaparte.

Le vice-président PS du Sénat et président du conseil général de la Drôme Didier Guillaume a estimé vendredi que des sous-préfectures devraient peut-être fermer pour lutter contre les "doublons qui coûtent cher" dans l'action de l'Etat et des départements. http://fr.news.yahoo.com/pr%C3%A9fectures-menace-diffuse-fermeture-063730909.html

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Les FIAT sont vraiment terribles maintenant ! Avant c'étaient des voitures bas de gamme mais là ce sont des voitures d'excellente qualité et fiables ! Au fait, pourquoi chez Renault on veut vendre uniquement des voitures de stock ?

@ Perry

Je confirme, les Renault d'entrée de gamme sont sinistres et très ternes.

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