Charles XII Posted October 9, 2008 Share Posted October 9, 2008 1382 bataille de Roosebeke : la chevalerie savait encore remporter des victoires http://bataillesdefrance.free.fr/periode_2/roosebeke.html Citation Déroulement de la bataille Le lendemain au point du jour, le téméraire d'Artevelde quitta la position qu'il occupait, et rangea son armée en colonne. un brouillard épais couvrait les deux camps, de manière que l'on voyait à peine à quelques pasdevant soi. Le régent de Flandres était à la tête d'un corps de 10 000 gantois en qui il avait toute sa confiance. Derrière lui marchaient, bannière déployées, les contingents et les corps de métiers des autres villes, tous couverts de casques de fer, de hoquetons, de brassards, et armés de lances, de coutelas et de maillets ; l'artillerie était placée au centre et sur les flancs de ces profondes colonnes ; et soixante archers anglais, arrivés la veille de Calais, formaient l'avant-garde. Un page, que l'on distinguait près de d'Artevelde, tenait en main un superbe cheval que celui-ci devait monter lorsqu'il aurait mis les français en déroute. Le sire de Beaumanoir qui vint au devant des flamands avec un corps de 2 000 cheveaux, fut vivement attaqué et repoussé en désordre. Encouragés par ce premier succès, les flamands continuèrent leur marche, et quand ils furent à portée des français, ils firent feu de toute leur artillerie et se précipitèrent sur eux avec furie. Fortement ébranlé par ce choc terrible, le centre de l'armée française où combattait le roi, recula en désordre, mais se rallia de suite et parvint à resister aux efforts des flamands. Alors, le connétable de Clisson les chargea à la tête d'une nombreuse cavalerie, les pris en flanc, pénétra dans leur masse et en fit un carnage affreux. Enfoncés de toutes parts, ne voyant plus leur vaillant chef, ne recevant des ordres de personne, la terreur les saisit ; voyant le combat perdu, de nombreux flamands jettent armes et armures et prennent la fuite. Ils sont aussitôt pris en chasse et pour beaucoup rattrapés et massacrés par les hommes d'armes français qui ont sauté en selle pour la poursuite. Les flamands laissent 20 000 morts sur le champ de bataille. On trouva parmi les morts une femme qui avait promis la victoire aux flamands s'ils voulaient lui laisser porter la bannière de Saint-Georges. Après cette victoire, le roi, qui voulut voir, mort ou vif le fameux d'Artevelde, fit publier dans le camp qu'une récompense de cent livres était promise à celui qui le livrerait. On le chercha parmis les morts, et un flamand grièvement blessé le montra près d'un monceau de gantois qui s'étaient fait tués pour le défendre. Il fut trainé devant la tente du roi ; il avait été étouffé sous le poids des hommes et des chevaux, et portait encore les guêtres de toile écrue qu'il avait chaussées la veille. Le roi fixa quelques temps temps le cadavre de cet homme ; puis le repoussant du pied, il ordonna qu'il fût pendu à un arbre voisin. Pendant ce temps, la cavalerie française poursuivait les fuyards et s'empara de Courtrai qui était sans défense. Irritée à la vue des éperons dorés, des enseignes et des armes suspendues dans l'église de cette ville depuis la glorieuse journée des éperons, elle se livra à la plus atroce vengeance. Elle égorgea tous les habitants sans distinction d'âge ni de sexe, et réduisit la cité en cendres. La plupart des villes, effrayées de la barbarie des français, cédèrent à la terreur et se soumirent. Les conséquences Les français ne surent pas recueillir le fruit de la victoire de Roosebeke. Au lieu de profiter de la terreur des flamands pour marcher sur Gand, et mettre fin à la guerre en s'emparant de cette ville, ils s'amusèrent à parlementer avec les autres places, laissèrent à ceux qui assiégeaient Audenarde le moyen de se retirer dans la capitale, et aux gantois le temps du découragement où ils étaient plongés. Les gantois, malgré les pertes subies, allaient encore resister trois longues années avant que le duc de Bourgogne ne parvienne à imposer une solution négociée lors de la paix de Tournai (décembre 1385). Link to comment Share on other sites More sharing options...
BPCs Posted March 2 Share Posted March 2 Contrairement à l'imagerie d'Épinal, la chevalerie ne meurt pas à Crécy et Azincourt, au contraire les modifications techniques vont en faire l'instrument de domination terrestre qui va mettre la Pâtée aux Archers Anglais sur la fin de la guerre de 100 ans. Citation Des recherches récentes, menées par l’historien anglais Michael Harbinson[1], montrent qu’à partir de la seconde moitié du XIVe siècle, la cavalerie lourde va améliorer sa capacité de choc contre les rangs ennemis et développer une meilleure protection face aux volées de flèches adverses. Ce sont des évolutions capitales pour les noblesses françaises et bretonnes qui combattent avant tout à cheval contre les Anglais. Citation Des recherches récentes, menées par l’historien anglais Michael Harbinson[1], montrent qu’à partir de la seconde moitié du XIVe siècle, la cavalerie lourde va améliorer sa capacité de choc contre les rangs ennemis et développer une meilleure protection face aux volées de flèches adverses. Ce sont des évolutions capitales pour les noblesses françaises et bretonnes qui combattent avant tout à cheval contre les Anglais. Citation Avec ces innovations militaires, la cavalerie française retrouve sa prédominance sur le champ de bataille et vainc à plusieurs reprises les Anglais notamment à La Gravelle (1423), Gerberoy (1435) et surtout à Patay (1429) où une centaine de chevaliers mettent en déroute par une charge brutale l’armée anglaise composée cinq milles d’hommes. Cette victoire capitale pour la France permet de détruire l’élite de l’archerie anglaise, l’expression mettre la pâtée vient de là. La cavalerie retrouve un rôle prédominant sur le champ de Bataille, et fini par détrôner définitivement l’archer anglais notamment à la Bataille de Formigny en 1450 et enfin à la bataille de Castillon en 1453 où, avec l’appui de l’artillerie, deux cents cavaliers franco-bretons mettent en déroute l’armée anglo-gasconne composée de près de 10 000 hommes. https://theatrum-belli.com/la-victoire-de-la-chevalerie-francaise-sur-larcherie-anglaise-un-tournant-decisif-a-la-fin-de-la-guerre-de-cent-ans/ 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
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