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Des français pris en otages par des pirates au Cameroun


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Après la Somalie, c'est au large du Cameroun que les pirates attaquent les navires français :

AFP : Dix personnes, dont sept Français travaillant dans le secteur du pétrole pour Total, ont été enlevées dans la nuit de jeudi à vendredi par des pirates dans les eaux territoriales camerounaises au large de Bakassi (frontière du Nigeria), a-t-on appris de sources concordantes. Il s'agit de dix membres d'équipage, sept Français, deux Camerounais et un Tunisien, qui se trouvaient sur un navire du groupe français Bourbon opérant sur un terminal pétrolier, a-t-on appris vendredi auprès du groupe à Marseille.

Aucune des personnes enlevées n'a été blessée lors de l'attaque, cinq autres membres de l'équipage ont pu rester sur le bateau, selon le groupe Bourbon.

Les pirates ont attaqué vers minuit un bateau de service affrété par Total et qui relie les plate-formes pétrolières du secteur. "C'est le même mode opératoire" que lors de différents enlèvements d'étrangers dans le sud du Nigeria, selon une source diplomatique.

"Des individus armés à bord de trois "fly boat" (hors bord) ont abordé le navire et sont repartis avec 10 des 15 membres de l'équipage", a déclaré une porte-parole du groupe Bourbon.

L'enlèvement s'est produit alors que le navire, le "Bourbon Sagitta", était "en support d'une opération de chargement de brut sur un terminal pétrolier offshore à 180 kilomètres au large de Douala", selon le groupe Bourbon.

Une réunion de crise avait lieu vendredi matin au siège de la compagnie pétrolière Total, a-t-on appris auprès du groupe pétrolier français.

La péninsule de Bakassi est une région de mangrove très instable qui grouille de groupes armées. Officiellement rétrocédée au Cameroun par le Nigeria le 14 août après quinze ans d'un différend frontalier entre les deux pays, elle est potentiellement riche en pétrole et gaz.

Plusieurs incidents ont opposé ces derniers mois, les forces camerounaises à des groupes armés dans la péninsule. Depuis novembre, vingt-huit militaires, un sous-préfet et une vingtaine d'"assaillants" ont été tués à Bakassi, une zone de mangrove, dans des attaques de ces groupes dont les motivations restent floues.

Le 18 octobre, un chalutier avait également était attaqué par des fly-boats dans les eaux territoriales camerounaises dans des conditions similaires, selon le ministère de la Défense qui s'était targué d'en avoir coulé une des vedettes rapides.

Des précisions supplémentaires :

AP : Des individus armés ont abordé un bateau de l'entreprise Bourbon au large du Cameroun dans la nuit de jeudi à vendredi, avant de repartir avec dix membres d'équipage dont sept Français, a-t-on appris auprès d'une porte-parole de la société spécialisée dans les services maritimes. L'opération a eu lieu dans la nuit "vers minuit", a expliqué Stéphanie Elbaz à l'Associated Press. Des individus armés sont arrivés à bord de trois vedettes et ont abordé le "Bourbon Sagitta", un remorqueur en opération sur un champ pétrolier au large des côtes camerounaises. "Les individus sont montés à bord et sont repartis avec dix des 15 membres d'équipage": sept Français, deux Camerounais et un Tunisien, "tous des personnels Bourbon", a expliqué une autre porte-parole Christa Roqueblave sur France Info. L'opération s'est déroulée sans blessés, a souligné Stéphanie Elbaz.

Joint par l'AP, le ministère des Affaires étrangères ne faisait aucun commentaire dans l'immédiat.

Le "Bourbon Sagitta" est un remorqueur de près de 65m de long, qui a été construit en Chine et livré à Bourbon Offshore en 2006. Il a été conçu pour accueillir 28 personnes, selon le site Web du groupe. Il s'agit d'un navire remorqueur ravitailleur releveur d'ancres; un type de bateau assurant la mise en place et le maintien des plates-formes pétrolières.

L'enlèvement des dix membres d'équipage intervient après la diffusion d'un communiqué dans lequel Bourbon a annoncé mercredi qu'il adaptait son "dispositif de sécurité au regain d'insécurité constaté dans la région du Delta du Niger".

Samedi dernier, selon le site Web du groupe, "l'Ajax", un navire remorqueur de la flotte Bourbon opérant au Nigeria, a été "abordé par des hommes en armes qui, après plusieurs heures à bord", ont quitté le bateau "en ayant volé des effets personnels et du matériel". "L'équipage, qui n’a subi aucune blessure ou maltraitance physique, a immédiatement ramené le navire vers une zone sécurisée".

A la suite de cet incident, Bourbon a décidé de suspendre tout mouvement de navires dans la zone de Bonny River, et ce jusqu'à la mise en place de mesures de sécurité "complémentaires et adaptées". L'activité devait reprendre progressivement dès jeudi, selon le groupe.

"Avec 5.000 professionnels et une flotte détenue en propre de 266 navires", l'entreprise dont le siège social se trouve à Paris explique être présente "dans 28 pays". AP

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Un groupe rebelle camerounais, les Bakassi Freedom Fighters, a affirmé par téléphone à l'AFP détenir les 10 personnes enlevées vendredi au large de Bakassi et a menacé de les "tuer tous" dans trois jours si le gouvernement camerounais ne négociait pas avec lui. Joint par téléphone depuis Libreville, un "Brigadier" du mouvement a affirmé à deux reprises à l'AFP: "Les 10 sont entre nos mains. Si vous ne dites pas au gouvernement camerounais de venir ici (à Bakassi) discuter avec nous, nous les tuerons tous dans trois jours". Il a ensuite raccroché sans donner d'autres détails sur le sort de otages.

Dix personnes, dont six Français travaillant dans le secteur du pétrole pour Total, ont été enlevées dans la nuit de jeudi à vendredi par des pirates dans les eaux territoriales camerounaises au large de Bakassi (frontière du Nigeria).

Il s'agit de dix membres d'équipage d'un navire du groupe français Bourbon opérant sur un terminal pétrolier. Deux Camerounais, un Tunisien et un Sénégalais, sont parmi les otages.

Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé dans un communiqué "l'attaque d'un navire français par des individus armés dans les eaux camerounaises ce jour" (vendredi). "Dix des quinze membres d'équipage dont six ressortissants français sont retenus en otage", a-t-il indiqué.

A Marseille, l'armateur français Bourbon a fait également état de six Français parmi les personnes retenues, après avoir évoqué le nombre de sept.

Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, "a demandé que soit immédiatement activé le Centre de Crise du ministère", annonce le communiqué. Le Quai d'Orsay "se mobilise à Paris ainsi qu'au Cameroun à Yaoundé et à Douala pour travailler à leur libération dans les délais les plus brefs", ajoute-t-il.Les Bakassi Freedom Fighters sont un groupe rebelle membre du Niger Delta Defence and Security Council (NDDSC) qui a notamment revendiqué les attaques de juin et juillet dans la péninsule qui avaient coûté la vie à 7 soldats camerounais et un sous-préfet.

Quels moyens avons-nous sur place pour intervenir en moins de 3 jours en toute sécurité ?

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Quels moyens avons-nous sur place pour intervenir en moins de 3 jours en toute sécurité ?

He bien, selon la carte des OPEX du Mindef, on pourrait songer aux soldats présents dans le golfe de guinée (une centaine d'hommes), aux éléments d'Epervier (le Tchad a une frontière avec le Cameroun), ou encore les soldats présents en RCA (200 hommes). Sinon, c'est aussi possible de faire  transiter par la RCA des éléments de Licorne pour rejoindre le Cameroun… En tout cas, ça fait du monde disponible.
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He bien, selon la carte des OPEX du Mindef, on pourrait songer aux soldats présents dans le golfe de guinée (une centaine d'hommes), aux éléments d'Epervier (le Tchad a une frontière avec le Cameroun), ou encore les soldats présents en RCA (200 hommes). Sinon, c'est aussi possible de faire  transiter par la RCA des éléments de Licorne pour rejoindre le Cameroun… En tout cas, ça fait du monde disponible.

Et tu vas les chercher comment dans la mangrove à la nage?  :lol:

Si non ce n'est pas les bases qui manquent dans le coin : Gabon, Coté d'Ivoire, Senegal... En plus il y a le Jules Verne sur zone..

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Et tu vas les chercher comment dans la mangrove à la nage?  :lol:

Oui je sais bien, mais je ne faisais qu'évoquer les troupes présentes dans la région, et qui ne sont pas trop loin des évènements, après leur acheminement j'en sais rien du tout…
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ah mais c'est pas forcément pour faire parler la poudre mais bien pour montrer que ce genre de petite combine ne passe plus et qu'on est prêt à les rayer de la carte s'ils continuent. Personnellement je serai pour une élimination pure et simple des preneurs d'otages, et que cette mesure soit systématique histoire de vacciner les guignols en mal de revendication ou de dollars faciles.

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Je reste malgré tout assez sceptique face à cette idée qu'une intervention refroidira les ardeurs de personne qui sont régulièrement confronté à la mort et à la misère.

Pour ma part, tant qu'il n'y aura pas d'Etat fort et ayant des moyens en Afrique, on aura encore droit à ce genre d'attaque. (en plus la crise financière n'arrange pas les choses)

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Personnellement je serai pour une élimination pure et simple des preneurs d'otages, et que cette mesure soit systématique histoire de vacciner les guignols en mal de revendication ou de dollars faciles.

Pas très évident nous sommes dans un cas de figure totalement différent du cas Somalien ou des ripostes sont envisageables, ici il y a des entreprises (infrastructures et personnel) sur place, la situation est plus proche de se qui se passe au Nigeria qu'en Somalie, et au Nigeria la consigne donnée par les états aux grand groupes pétroliers est de payer,  par an cela doit leurs revenir infiniment moins cher que louer les services de contractors, et surtout si la situations dégénérée "adieu" le pétrole de cette partie de l'Afrique (ils achètent aussi souvent  la sécurité aux chefs locaux, une sorte de rackette, mais vu l'argent que se font les groupes pétroliers la bas....)....

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Un des dix otages enlevés la semaine dernière au large des côtes camerounaises a été tué lors d'une tentative de libération, a annoncé mercredi le chef de la milice détenant les captifs, parmi lesquels sept Français.

Cette information n'a pas été confirmée dans l'immédiat de source indépendante. Aucune précision n'a été fournie pour le moment sur la nationalité de l'otage tué et les circonstances de sa mort.

Les hommes armés qui ont enlevé dix membres d'équipage d'un bateau de l'entreprise Bourbon avaient affirmé le 1er novembre qu'ils ne menaçaient plus de tuer les otages, mais qu'ils les retiendraient prisonniers jusqu'à ce que le gouvernement camerounais accède à leurs demandes de pourparlers.

Le commandant Ebi Dari, du Conseil de sécurité et de défense du Delta du Niger, avait déclaré samedi que les otages étaient "en bonne santé". Le 31 octobre, le Conseil de sécurité et de défense du Delta du Niger avait revendiqué l'enlèvement des dix personnes, affirmant avoir agi avec une autre milice. Ebi Dari avait alors brandi la menace de tuer les otages si les demandes de discussions des miliciens sur l'autonomie avec les autorités camerounaises n'étaient pas entendues. AP

Une tentative de libération ? qui, quand et comment ?

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Une tentative de libération ? qui, quand et comment ?

Et surtout pourquoi on a laissé faire alors qu'ils n'ont pas l'air d'avoir d'expérience dans la libération d'otage ?

Qu'est ce qu'on attends pour taper du point sur la table et faire le boulot nous même ?

Enfin c'est  vrai quoi ! Un français enlevé à Kaboul y'a quelques jours, 6 français otages au Cameroun il y a une semaine, deux françaises enlevée en Somalie aujourd'hui même, ça a assez duré !

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Et surtout pourquoi on a laissé faire alors qu'ils n'ont pas l'air d'avoir d'expérience dans la libération d'otage ?

Qu'est ce qu'on attends pour taper du point sur la table et faire le boulot nous même ?

Enfin c'est  vrai quoi ! Un français enlevé à Kaboul y'a quelques jours, 6 français otages au Cameroun il y a une semaine, deux françaises enlevée en Somalie aujourd'hui même, ça a assez duré !

1- l'armée nigérienne est reconnu comme une des mieux formé d'Afrique, leurs fs sont formées par les SAS, ce ne sont pas des charlots.

2- le Nigeria fait partie du Commonwealth et est anglophone, il ne fait pas partie de la sphère d'influence française, alors leurs donner des ordres....

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1- l'armée nigérienne est reconnu comme une des mieux formé d'Afrique, leurs fs sont formées par les SAS, ce ne sont pas des charlots.

2- le Nigeria fait partie du Commonwealth et est anglophone, il ne fait pas partie de la sphère d'influence française, alors leurs donner des ordres....

Qui a dit que c'étaient des forces nigerianes?

Il me semble que la zone est au Cameroun et non au Nigeria ; les demandes des pirates sont d'ailleurs adressées au Cameroun. Par conséquent, je ne vois pas ce que le Nigeria vient faire dans cette histoire.

En ce qui concerne les FS formées par les SAS ; si l'on devait prendre au sérieux toutes les FS "tiers-monde" formées par les armées occidentales... :lol:

L'efficacité des FS n'est pas la seule conséquence de l'entraînement ;  il y a aussi tout le reste : renseignement, satellites, guerre éléctronique, soutien helico / avions, etc....

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2- le Nigeria fait partie du Commonwealth et est anglophone, il ne fait pas partie de la sphère d'influence française, alors leurs donner des ordres....

Je ne parle pas de leur donner des ordres, mais disons que si il y a une chance que des otages soient tués dans un autre pays parce que les autorités locales vont tenter de les sauver eux mêmes, alors qu'il n'en ont pas les moyens, ont peut tout de même donner notre avis. La Somalie est sous influence française ? Non et bien nous sommes intervenus quand même ! Certes la Somalie n'est pas vraiment un Etat avec des frontières claires et un gouvernement relativement compétent, mais l'idée est là même.
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Sur le site Mer et Marine :

"Des éléments de l'armée camerounaise auraient tenté, aujourd'hui, de libérer les dix membres d'équipage du Bourbon Sagitta, enlevés dans la nuit de jeudi à vendredi dernier au large du Cameroun. Cette tentative, qui se serait soldée par un échec, aurait fait une victime parmis les otages. Les informations sont néanmoins contradictoires depuis la fin de matinée. Dans un premier temps, des sources locales évoquaient la mort de l'un des marins. Puis, en milieu d'après-midi, le chef du groupe Bakassi Freedom Fighters, milice qui retient les otages, a affirmé à des journalistes camerounais qu'il était seulement blessé. On ne connaît pas pour le moment la nationalité de la victime. Sur les 10 collaborateur de BOURBON, deux sont Camerounais, un Tunisien, un Sénégalais et six Français. Aucune information officielle n'a pour le moment été communiquée. Le remorqueur Bourbon Sagitta était en opération sur un champ pétrolier exploité par Total et situé à 15 milles au large de la péninsule camerounaise de Bakassi lorsqu'il a été attaqué."

Tué ou blessé, on n'est sûr de rien. Et il s'agit de l'armée camerounaise.... du grand n'importe quoi !

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les deux (marine du Nigeria et Cameroun) démentent l'information qu'il y aurait eu un assaut.

Aucune confirmation n'a pu être obtenue de source indépendante. Le gouvernement camerounais n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat.

"Si le gouvernement camerounais pense qu'il peut s'entendre avec le Nigeria et libérer les otages par la force, il commet une très lourde erreur. Et le monde ne devrait pas s'étonner si tous les otages se faisaient tuer", a poursuivi Dari.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/un-otages-tue-au-large-cameroun-selon-leurs-ravisseurs_81249.html

un des dix otages, dont 7 Français enlevés le 31 octobre dans la région de Bakassi, a été "légèrement blessé" dans une attaque tôt dans la matinée de mercredi "par des éléments de la Marine nigériane", a affirmé le chef des rebelles à un journaliste camerounais du journal Le Jour.

Le Nigeria a toutefois "catégoriquement démenti une quelconque opération" de tentative de sauvetage des otages.

"Des éléments de la Marine nigériane ont lancé une attaque tôt ce (mercredi) matin pour tenter de libérer les otages. Un d'eux a été légèrement blessé", a affirmé au journaliste Denis Nkwebo, le général Basuo, chef du Niger Delta Defense And Security Council (NDDSC) auquel appartiennent les ravisseurs, les Bakassi Freedom Fighters (BBF).

Le général a précisé que l'attaque avait duré "une trentaine de minutes" et que sans cette "provocation, il ne serait rien arrivé" aux otages, selon les propos que Denis Nkwebo, spécialiste du sujet, a rapportés à l'AFP.

Le général a précisé qu'il n'avait "rien contre les otages" et que ceux-ci étaient "bien traités". Selon lui, les BFF n'ont subi aucune perte au cours de l'attaque.

Le général a indiqué au journaliste camerounais que les BFF et le NDDSC ne feraient plus de déclarations aux "médias occidentaux". Les BFF, qui avaient parlé à plusieurs reprises à l'AFP ainsi qu'à d'autres médias, n'ont plus répondu aux appels téléphoniques de l'AFP depuis 36 heures.

Dix personnes - 6 Français, un Franco-Sénégalais, un Tunisien et deux Camerounais - ont été enlevées par les BFF dans la nuit du 30 au 31 octobre au large de la péninsule de Bakassi alors qu'elles se trouvaient à bord d'un navire français travaillant dans le secteur pétrolier.

Selon des sources concordantes, les otages sont détenus sur le territoire nigérian, près de la frontière camerounaise.

Le gouvernement camerounais observait un mutisme presque total depuis un communiqué diffusé le 31 octobre, et dans lequel il assurait "mettre tout en oeuvre" pour leur libération.

La compagnie Bourbon, pour laquelle travaillent les otages, a pu entrer en contact mardi avec deux d'entre eux. Ceux-ci avaient alors assuré être "bien traités" et être "en bonne santé", selon la compagnie.

Le groupe des BFF a revendiqué l'enlèvement, et a indiqué lundi être prêt à garder les otages jusqu'à l'ouverture de négociations avec Yaoundé.

La péninsule de Bakassi, dont les eaux sont potentiellement riches en pétrole et gaz, est une région de mangrove instable dans le delta du fleuve Niger où de nombreux groupes armés sont actifs. Elle a été rétrocédée au Cameroun par le Nigeria le 14 août après quinze ans d'un différend frontalier. Les BFF estiment que cette rétrocession s'est faite sans consulter les populations.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-37511976@7-60,0.html

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