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Le siège de Nice (5 août au 13 septembre 1513)


Invité barbaros pacha

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Invité barbaros pacha

Le siège de Nice (5 août au 13 septembre 1513)



Ce siège de Nice est un épisode de l'interminable lutte qui, dans la première moitié du XVIème siècle opposait les souverains de France à ceux d'Espagne. Les prétentions de Charles Quint sur la Bourgogne, celles de François Ier sur le Milanais et sur la République de Gênes, voilà d'ou nait initialement la lutte entre les deux rois les plus puissants d'Europe.

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Elle se mua en une longue rivalité pour la conquête de la suprématie en occident, se répercuta dans l'Europe entière et jusqu'aux frontières de l'empire ottoman.

Depuis quelques temps, le roi de France avait noué des relations d'abord commerciales, mais qui se transformèrent assez vite en alliance militaire avec Soliman le magnifique...

En 1535, François II Sforza, que l'empereur avait fait duc de Milan, meurt. Aussitôt les troupes impériales occupent la province.
François Ier réplique en envahisant la Savoie et le Piémont, possessions de la Maison de Savoie, qui barrent la route vers Milan. Le duc de Savoie, Charles III, était le frère de Louise de Savoie, et François affirmait qu'à la mort de sa mère son oncle l'avait privé d'un héritage qui lui était dû.

L'occupation prit la forme d'une véritable annexion. L'administration française fut installée à Chambéry et à Turin. L'autorité du duc ne s'étendait plus que sur le Comté de Nice et quelques territoires piémontais. L'empereur intervint, mais après avoir vainement assiégé Marseille, son armée, affamée et ravagée par la dysenterie (car les Français avaient brûlé les récoltes et empoisonné les puits), opéra une retraite désastreuse qui joncha la Provence de cadavres (septembre 1536).


Le pape (depuis 1534 c'était Paul III) parvint cependant à faire conclure à Nice une trève de dix ans aux deux adversairs (1538). Elle fut reompue dès juillet 1542. Les événements s'étaient précipités. Le roi espérait que le Milanais reviendrait à un de ses fils, fût-ce par un mariage ; or, Charles l'attribua à son propre fils Philippe (octobre 1540).

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Bien plus, l'empereur fit assassiner, en Italie du Nord, deux ambassadeurs, dépêchés au sultant par le roi (juillet 1541). Soliman venait d'achever la conquête de la Hongrie et Charles préparait une expédition contre Alger. L'alliance franco-turque lui était odieuse ; pourtant ce crime ne fit que la resserrer.

Un nouvel ambassadeur du roi, Paulin de la Garde, partit immédiatement pour Constantinople et négocia avec le sultant un plan de campagne précis. Pendant que les armées françaises combattaient en Flandre et Soliman en Europe centrale, le sultan mettrait à la disposition du roi sa redoutable flotte qui serait employée librement, selon les besoins de la guerre.

Partis de Constantinople avec Paulin, les 150 navires de Barberousse, dont 120 galères, firent à Marseille leur jonction avec les forces françaises commandées par le jeune duc d'Enghien, le 5 juillet 1543. Il y eut des fêtes somptueuses ; mais Barberousse jugea la flotte française mal équipée, peu disciplinée et les plans de François vagues. On envisagea d'abord d'attaquer les côtes espagnoles ; finalement, le siège de la ville de Nice, dernier obstacle au passage des troupes françaies vers l'Italie, fut décidé.

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Nice était construite sur une colline qui se dresse, proche de la mer, dans une étroite plaine côtière. Depuis qu'à la fin du XIVème siècle (1388) la ville, se détachant de la Provence, s'était donnée à la Maison de Savoie, ses souverains avaient complété, au sommet de la hauteur, des fortifications construites autour d'un donjon médiéval. C'était le castrum, le "château". De fortes murailles le séparaient de la ville qui, en cette moitié du 16ème siècle, s'étendait sur les pentes ouest jusqu'à la petite rivière du Paillon.
Elle était, elle aussi, entourée de remparts, dans lequels s'ouvraient des portes, flanquées de tours. Pas de port naturel, à peine deux petites places marécageuses où l'on pouvait débarquer ; mais à l'est, au-delà du promontoire rocheux du Mont Boron, se déploie l'ample baie de Villefranche. Les 120 galères de Barberousse et les trente bâtiments du duc d'Enghien y jetèrent l'ancre le 5 août.

Pendant que les Turcs installaient leur pesante artillerie sur les collines qui dominent la ville à l'est, à l'ouest l'infanterie française, renforcée de forces toscanes et provençales, passait le Var. Des offres de paix faites à la ville, à condition qu'elle reconnaisse l'autorité du roi de France, furent repoussées. Un ultimatum suivit, porté par un “taborin francoys accoustré d'une casaque de velloux noir, blanc et incarnat”, qui accompagnait un parlementaire savoyard, Benoist Grimaldi, dit Olive. Accusé de trahison, flagellé durant trois heures, il fut égorgé et pendu par un pied sur le glacis du rempart. Le tambour fut, lui, renvoyée avec un ultime refus.

Le siège
L'action s'engagea le 7 août par quelques attaques turques, d'abord repoussées. A partir de 12h00, la canonnade s'intensifia, favorisant de multiples assauts. Le drame culmina le 15 août. “En ce jour de l'Assomption de Notre-Dame, sortirent du port de Villefranche CXX galley, qui se mirent en ordonnance de la pointe de Montboron regardant le château jusqu'au devant de la cité, tirans canonades si impérieuses par contre et au-dessus des dits château et cité qu'il semblait, le ciel, la terre et la mer devoir tout abismer.” Tel est le témoignage de Pierre Lambert, savoisien et haut fonctionnaire du duché, alors présent à Nice.

Les assaillants approchent des murailles, munis d'échelles pour l'escalade, en poussant “un grand cryd à la mode turquesque”. Toute la population, hommes et femmes, s'est portée vers les remparts pour aider les arquebusiers qui les défendent.
Le pilonnage continuant, l'artillerie réussit finalement à ouvrir des brèches dans les murailles et les consuls se décidèrent à capituler.

Le 23 août, français, provençaux et toscans pénétrèrent dans la ville, à laquelle fut cependant épargnée l'immédiate dévastation par les turcs, Paulin ayant réussi à convaincre Barberousse de se retirer à Villefranche.

La ville était prise mais non le château, défendu par une modeste garnison de savoyards et d'espagnols qu'avait rejoint un groupe de combattants de la ville. Ils refusaient de se rendre et les tirs reprirent.
Mais l'entente ne régnait pas entre les assiègeants. Les français, à court de munitions, durent en demander aux turcs, ce qui irrita fort Barberousse. De plus, on intercepta un message adressé aux assiègés annonçant l'approche de forces impériales. Brusquement, le 7 septembre, turcs et français retirèrent leur artillerie : le siège était terminé. La ville n'était cependant pas quitte. les turcs revinrent le lendemain pour piller et les français allumèrent des incendies avant de repasser la frontière du Var. Une galère impériale amena Charles de Savoie à Villefranche : il fit son entréedans sa fidèle ville de Nice le 13 septembre.

Conséquences
L'opération, si dommageable pour Nice se soldait donc par un échec : la route vers l'Italie n'avait pas été ouverte et le déplacement spectaculaire de la flotte de Barberousse avait été inutile.
Le roi offrit au Capoudan pacha d'hiverner à Toulon, avant une reprise des opérations au printemps. Coûteuse charge pour le trésor français qui assura la subsistance de 30 000 hommes et qui du encore payer 800 000 écus pour les décider à partir en mai, sans qu'aucune opération d'envergure eût été tentée. Le scandale était à son comble en Europe et le roi de France jugé “autant ennemi de la chrétienté que le turc même”.
Cependant, quand en 1547 Henri II succéda à son père, il estima lui aussi qu'il fallait “créer en Allemagne la plus grande difficulté qu'on pourra”. Pour mener à bien cette politique, l'alliance turque était souhaitable ; elle fut maintenue.

Source : Extraits de l'article de Michelle Goby (Notre Histoire - juin 1992)

Une anecdote historique:

L'entente ne régnait pas entre les assiègeants : lors du siège, les français vinrent à manquer de munitions.
Ils durent en demander aux turcs, ce qui irrita fort Barberousse.


Le contexte historique:

Au XVIème siècle, ville savoyarde, Nice est rattachée à l'empire de Charles Quint. Ce qui lui vaut de faire l'objet d'un siège en règle du roi de France.


>>> http://bataillesdefrance.free.fr/periode_3/nice.html

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Invité barbaros pacha

Je pense que l'échec est dû aux soldats Français, car Barbaros "jugea la flotte française mal équipée, peu disciplinée et les plans de François vagues." et "lors du siège, les français vinrent à manquer de munitions. Ils durent en demander aux turcs, ce qui irrita fort Barbaros." et aussi un manque de stratégie réelle pour attaquer Nice ou les côtes Espagnoles ou Italiennes...

Les Turcs sont retournés bredouilles, sans avoir ramener d'esclaves a Constantinople...au moins, avec nos alliés les Français, on a put piller la ville...c'est déjà positif comme coopération...la on a bien coopérer...

- Soldat Français: On fait quoi de la ville Mahmoud?

- Soldat Turc: Je veut des esclaves femelles pour mon harem et des petits pour ma garde prétorienne...

- Soldat Français: Toi pille, moi je veut jouer a l'apprenti sorcier en brulant la ville...

- Soldat Turc: Marché conclu mon pote....

- Soldat Français: Mais dépêche toi, les mangeurs de pizza et les buveurs de bière ne vont pas tarder...

- Soldat Turc: Je ferais aussi vite que le vent...

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