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[Forces de l'ordre] fil d'actu


alexandreVBCI

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Smicard faut pas pousser, c'est 1200+ par mois, net (en début de carrière), le SMIC c'est 1200 par mois, brut... et sans prime évidemment. attention, je ne dis pas que c'est surpayé ou mirobolant, je fais juste le point entre SMIC et salaire d'un nouveau GPX ;)

Disons que par rapport au smicard, le GPX peut mettre un peu plus de viande dans la sauce bolognaise des pâtes :lol:

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Je me doute. Mais tu parles à un ancien masochiste de volontaire payé avec un lance pierre pour se faire transformer en merguez :lol:

Que l'on reproduise le schéma avec les policiers ne me plaît pas vraiment. (concernant les réservistes)

Pour ce qui est des primes, c'est quel genre? déplacement pour aller au turf? intervention dangereuse?

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la principale est communément appelé la "prime de risque", il y a la prime APJ20, la prime de quartier difficile pour certains département (principalement régions parisienne il me semble) dit sensible ainsi que les heures de nuits et dominicales (mais ça c'est vraiment minimes!)

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http://moreas.blog.lemonde.fr/2009/05/14/1-francais-sur-90-en-garde-a-vue/

1 Français sur 90 en garde à vue

Pour nombre de Français, l’augmentation constante des gardes à vue (GAV) devient préoccupante. 577.816 en 2008, pour une population (des plus de 15 ans) d’environ 52 millions d’habitants. Soit une inflation de plus de 35 % en cinq ans (50,70 % d’après un syndicat de police). S’agit-il d’un plus pour notre sécurité ou d’un moins pour notre liberté ?

Afin d’appliquer le précepte souvent énoncé par le président Sarkozy « Je veux protéger les plus faibles », on met la pression sur les forces de l’ordre pour que policiers et gendarmes deviennent plus répressifs – et du même coup on les éloigne de la population.

L’excès en tout est néfaste. L’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme dit que « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ». Il s’agit donc de trouver un équilibre entre notre « liberté » et notre « sûreté ». À ce jour, j’ai l’impression que peu de pays y parviennent…

Pour revenir à la garde à vue, il s’agit bien d’une privation de liberté. Mais à la différence d’une décision de justice, elle est de la responsabilité d’un homme ou d’une femme : l’officier de police judiciaire ou OPJ.

En fait, depuis que le juge d’instruction ne peut plus décider d’une mesure de détention, seul l’OPJ possède maintenant un tel pouvoir au cours d’une enquête*. Et on a l’impression aujourd’hui que cette mesure est appliquée d’une manière trop… automatique, qu’il y a inflation.

L’une des raisons avancée pour justifier cette situation est la « crânite » ou la « bâtonnite » dont seraient atteints certains chefs de service.

La phobie informatique

Dans l’administration comme dans le privé, on ramène tout au système binaire, de 1 à 0. Or l’activité d’un policier est difficilement quantifiable.

Trois gardiens en patrouille peuvent être attentifs au moindre incident ou au contraire complètement déconnectés de leur environnement. Ils émargeront de la même manière au budget de la Nation. Comment contrôler leur travail ? Les technocrates ont horreur de ce vide… Aussi, depuis des lustres, a-t-on pris l’habitude de recenser différents chiffres : dossiers entrés, dossiers sortis, affaires résolues, GAV de moins de 24 heures, de plus de 24 heures, nombre d’écroués, etc.

En fait, c’est le seul moyen qui a été trouvé pour contrôler l’activité du personnel et des services, et cela bien avant le passage de M. Sarkozy à l’Intérieur et la création de son fameux « sarkomètre ».

Donc, il faut faire du chiffre !

Une deuxième raison pourrait être l’augmentation de la délinquance… Mais d’après Mme Alliot-Marie, les chiffres sont en baisse. Je sais, je sais, on peut toujours dire que si la délinquance est en baisse c’est grâce à l’action de la police. Là, on tourne en rond.

Mais puisqu’on parle chiffres…

25% d’OPJ en plus en 6 ans

Il a 6 ans, on comptait 20.794 OPJ. Aujourd’hui, il y en 25.984. Cela ne veut pas dire que le nombre de fonctionnaires de police a augmenté, non, au contraire ! Mais on attribue la qualité d’OPJ différemment. Peut-on dire qu’on la brade ? Aujourd’hui, 44 % des OPJ font partie du corps d’encadrement et d’application (CEA) qui va du gardien de la paix au brigadier major. Cette réforme date d’une loi de 1998 qui a été rajoutée à l’article 16 du Code de procédure pénale. Dans le jargon on les appelle les OPJ 16.

Auparavant, seuls les officiers de police et les commissaires pouvaient être habilités à cette fonction.

Lorsque je suis entré dans la police, il fallait 5 ans de terrain à un officier de police adjoint (OPA) pour accéder au concours d’officier de police (OP), le premier grade qui permettait alors d’être OPJ.

Dans un rapport du Sénat (2005-2006), il est dit : « Il conviendra d’être particulièrement vigilant à ce que l’attribution de la qualité d’OPJ à un plus grand nombre de fonctionnaires ne se traduise pas par une détérioration du niveau moyen des connaissances des OPJ constatée par les magistrats ».

Mais en général, les syndicats ne sont pas d’accord avec cette analyse. Ils estiment que l’augmentation des GAV n’a rien à voir avec l’augmentation des policiers OPJ, car pour eux, bon nombre d’OPJ sont « virtuels ».

Pour UNSA-Police, par exemple, le corps des officiers se rapproche de plus en plus de sa nouvelle mission de commandement et délaisse peu à peu les missions procédurales, les permanences et les astreintes  (Emploi des OPJ  : surchauffe dans les services).

Ce sont donc les gardiens et leurs gradés qui sont le plus souvent à la tâche. Et ils se cognent le boulot à risques ! Mais ont-ils les épaules pour ça ?

N’existe-t-il pas une certaine disproportion entre leurs responsabilités de police judiciaire et leur échelon « administratif » qui les tire vers le bas de la grille indiciaire de la police ?

Rappelons que le policier a comme tout fonctionnaire un devoir d’obéissance. Toutefois, dans l’exercice de ses attributions judiciaires, il ne devrait plus dépendre de sa hiérarchie mais du procureur ou du juge d’instruction, car son action relève directement des règles de la procédure pénale.

C’est la théorie.

Une double casquette !

Mais comment garder la maîtrise d’une enquête lorsqu’on a au-dessus de sa tête tant de monde auquel il faut rendre des comptes ? D’autant que le port généralisé de l’uniforme (dès l’école de police) a engendré, au moins chez les plus jeunes, une sorte de fantasme militaire qui les éloigne chaque jour de l’esprit de la fonction publique.

Cela n’est pas fortuit. Il s’agit d’une volonté politique, au point que certains se demandent si demain ce n’est pas la gendarmerie qui va absorber la police… Je plaisante.

Il semble d’ailleurs que le nouveau Code de procédure pénale actuellement en gestation (Police et réforme pénale, sur ce blog) va conforter l’autorité hiérarchique dans les enquêtes judiciaires. Une sorte de filtre « administratif » entre le magistrat et l’OPJ.

Au final, on se demande quelle marge de manœuvre on laisse à ces policiers de terrain, lorsqu’on les encourage à faire du chiffre !

La raison officielle

Dans son bulletin Grand Angle n° 16, l’Observatoire national de la délinquance, dont le président est Alain Bauer, s’embarbouille un peu dans ses explications : « La cause principale du phénomène observé n’est pas le recours plus fréquent à la garde à vue, même si celui-ci augmente, mais la hausse du nombre de personnes mises en cause. On rappelle que les violences et menaces et les infractions révélées par l’action des services sont les principales composantes de cette augmentation. Ces deux types d’infractions expliquent non seulement plus de 83,1 % de la hausse des mis en cause depuis 2003 mais aussi 75,6 % de celle des gardes à vue ».

Comme ça, c’est clair.

Définition de la GAV

Il n’y en a pas. Disons que c’est une prérogative de l’OPJ qui lui permet de garder une personne à sa disposition contre son consentement. C’est donc une mesure contraignante qui s’applique à un suspect. Ça n’a pas toujours été le cas. Avant les années 2000, un témoin ou une personne susceptible de fournir des renseignements pouvait être placé en GAV « pour les besoins de l’enquête ». Puis la loi sur la présomption d’innocence a changé la donne en précisant qu’il fallait justifier cette mesure par « des indices faisant présumer (que la personne) a commis ou tenté de commettre une infractionDeclaration-droits-homme_dessin-de-serguei-pour-la-France.gif ». Sous la pression des policiers eux-mêmes, quelques mois plus tard, une circulaire faisait machine arrière en appuyant sur le fait que la nouvelle loi ne parlait pas d’indices « graves » et qu’un simple témoignage, des déclarations contradictoires, un comportement anormal…, tout cela pouvait faire l’affaire. En 2005, une nouvelle loi a repris les mots de l’article 5 -1 de la Convention EDH : « raisons plausibles de soupçonner ».

Après tout ce charivari politico-législatif, on peut dire aujourd’hui que l’OPJ va se fier à son flair pour prendre sa décision. Sachant que le simple témoin peut à tout moment devenir un suspect. Mais qu’on se rassure, dans ce cas le temps passé comme simple témoin sera défalqué des premières 24 heures de la GAV.

Le seul moyen pour un témoin de savoir s’il est devenu suspect, serait de se lever et de partir. Si on le retient, il doit être placé en GAV. C’est une boutade, évidemment, car le simple fait de vouloir s’en aller en ferait un suspect… Je-plonge

Combien de temps peut durer la GAV ? Quels sont les pouvoirs de l’OPJ ? Quelles sont ses obligations ? Quels sont les droits de la personne placée en GAV ? Et dans la pratique, ça se passe comment ?… Plein de questions auxquelles je vais tenter de répondre dans un prochain billet.

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Il y a plusieurs facteurs qui influent sur cette augmentations de nombre de GAV :

- augmentation du nombre de personnes qui conduisent sans permis, là direction la GAV

- Le parquet en fait régulièrement la demande : "comment vous n'avez pas placé cette personne en gav, ben faite le et rappelez plus tard et je prendrais ma décision >:(

- pour diminuer la durée des réponses pénales, les parquets on mit en place le traitement en temps réels des procédures, c'est bien sauf lorsque ce service est surchargé et ne s'occupe que des gav en cours...solution, placé la personne en gav et on a une réponse immédiatement (je rassure quand cela est justifié)

Quelques exemples qui reviennent très régulièrement  ;)

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Pour Roland ... je crois que c'est lui qui m'expliquait l'indépendance des Procureurs :lol:

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/05/14/des-magistrats-veulent-porter-plainte-contre-rachida-dati_1193230_823448.html#xtor=RSS-3208

Le principal syndicat de magistrats a dit, jeudi 14 mai, envisager une action en justice contre Rachida Dati pour des propos qui lui sont prêtés et par lesquels elle qualifie les corps de la magistrature et des avocats de "sournois". L'Union syndicale des magistrats (USM) se dit "scandalisée par les propos" de la ministre de la justice, publiés par le magazine Entreprendre, et "exige des explications sur ce qui ne peut pas être un simple dérapage verbal". Le syndicat "s'inquiète de la participation active de la garde des sceaux à l'entreprise de dénigrement de l'image des magistrats auprès de l'opinion publique. L'USM envisage une action en justice pour répondre à cette attaque gratuite, susceptible de recevoir une qualification pénale", ajoute le syndicat.

La ministre de la justice "dément avoir tenu les propos qu'on lui prête", a fait savoir son ministère. La conversation relatée dans l'article se déroulait dans un cadre "informel", assure-t-elle, à propos du communiqué de l'USM. La phrase litigieuse figure dans un article du magazine Entreprendre publié en avril, transcrivant un dialogue entre la ministre et plusieurs convives autour d'une table, dont l'ancien ministre socialiste Roland Dumas.

"PROCUREUR N'EST PAS UNE PROFESSION LIBÉRALE"

Ce dernier félicite Rachida Dati pour la réforme de la carte judiciaire, les corps des avocats et des magistrats étant "très réactifs", remarque-t-il. "Et très sournois. J'ai fait de nombreux déplacements sans aucune difficulté, mais la charge est arrivée par derrière. Je trouve que c'est complètement déloyal", répond Rachida Dati selon la transcription publiée par le magazine. Elle ajoute : "Procureur n'est pas une profession libérale […], le procureur est là pour exécuter les décisions du garde des sceaux et si ce n'est pas le cas, il faut le changer."

Candidate aux élections européennes en Ile-de-France, elle doit quitter son ministère après le scrutin, le 7 juin. Ses affrontements avec les syndicats de magistrats se multiplient. Mercredi, ces derniers avaient critiqué le fait que la ministre utilise des communiqués officiels et le réseau Intranet du ministère pour s'en prendre vivement à son adversaire politique Elisabeth Guigou, qualifiée d'"arrogante".

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http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/14/un-rapport-constate-la-degradation-continue-des-rapports-entre-police-et-citoyens-en-france_1193148_3224.html

Un rapport constate la "dégradation continue" des rapports entre police et citoyens en France

Un rapport fondé sur les conclusions d'une "commission nationale citoyens-justice-police", créée en 2002 par la Ligue des droits de l'homme (LDH), le Syndicat de la magistrature (SM) et le Syndicat des avocats de France (SAF) constate une "dégradation continue des rapports entre les citoyens et leur police".

Ce "constat amer" s'explique notamment, selon le document, par "la disproportion, voire la démesure, entre les moyens nécessaires pour réaliser une interpellation et ceux qui sont réellement déployés", les "menottages quasi systématiques", les fouilles corporelles "intrusives" ou encore les "pratiques, en constante augmentation, qui consistent à placer un individu en garde aux fins manifestes d'intimidation". Des faits étayés par des témoignages contenus dans le rapport. Pour Le Monde.fr, Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l'homme, revient sur ses principaux points.

Un "élargissement" des plaintes de citoyens. Accusés de Tarnac, descentes de police dans un collège du Gers, délit de solidarité : Jean-Pierre Dubois souligne que les plaintes ne viennent plus seulement de quartiers "sensibles", mais concernent de plus en plus de citoyens :

Une "surdité" des autorités. L'Etat, la police et la justice refusent de prendre en compte les recommandations des associations ou des autorités indépendantes, que ce soit la Ligue des droits de l'homme, la Halde, la Commission nationale de déontologie de la sécurité ou encore la CNIL, souligne Jean-Pierre Dubois.

Un risque d'embrasement des banlieues. Le rapport s'interroge sur l'attitude des forces de l'ordre : s'agit-il de dérapages en augmentation ou d'une stratégie délibérée ? Pour Jean-Pierre Dubois, il faut "arrêter la militarisation de la police", et mieux former les policiers. Sans quoi, de nouvelles émeutes pourraient éclater dans les banlieues, et avoir des conséquences dramatiques.

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http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/14/un-rapport-constate-la-degradation-continue-des-rapports-entre-police-et-citoyens-en-france_1193148_3224.html

Un rapport constate la "dégradation continue" des rapports entre police et citoyens en France

Un rapport fondé sur les conclusions d'une "commission nationale citoyens-justice-police", créée en 2002 par la Ligue des droits de l'homme (LDH), le Syndicat de la magistrature (SM) et le Syndicat des avocats de France (SAF) constate une "dégradation continue des rapports entre les citoyens et leur police".

Ce "constat amer" s'explique notamment, selon le document, par "la disproportion, voire la démesure, entre les moyens nécessaires pour réaliser une interpellation et ceux qui sont réellement déployés", les "menottages quasi systématiques", les fouilles corporelles "intrusives" ou encore les "pratiques, en constante augmentation, qui consistent à placer un individu en garde aux fins manifestes d'intimidation". Des faits étayés par des témoignages contenus dans le rapport. Pour Le Monde.fr, Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l'homme, revient sur ses principaux points.

Un "élargissement" des plaintes de citoyens. Accusés de Tarnac, descentes de police dans un collège du Gers, délit de solidarité : Jean-Pierre Dubois souligne que les plaintes ne viennent plus seulement de quartiers "sensibles", mais concernent de plus en plus de citoyens :

Une "surdité" des autorités. L'Etat, la police et la justice refusent de prendre en compte les recommandations des associations ou des autorités indépendantes, que ce soit la Ligue des droits de l'homme, la Halde, la Commission nationale de déontologie de la sécurité ou encore la CNIL, souligne Jean-Pierre Dubois.

Un risque d'embrasement des banlieues. Le rapport s'interroge sur l'attitude des forces de l'ordre : s'agit-il de dérapages en augmentation ou d'une stratégie délibérée ? Pour Jean-Pierre Dubois, il faut "arrêter la militarisation de la police", et mieux former les policiers. Sans quoi, de nouvelles émeutes pourraient éclater dans les banlieues, et avoir des conséquences dramatiques.

De mieux en mieux! c'est évident, si il y a des Émeutes en France, c'est de la faute de la Police!

Enfin, d'un autre coté; c'est sur que quand on demande l'avis à la L.D.H, ou à la CNIL, je ne vois pas bien ce qu'on pourrait attendre de ce rapport... il faudrait demander l'avis à la croix rouge ou à l'ANAFE aussi, je suis sur que leur rapport serait tout aussi éloquent... (j'ai oublié "touche pas à mon pote aussi"!)

Quand on aura des rapports de personnes qui savent de quoi elles parlent et sans parti pris, peut être remettrais je en cause l'institution policière.

En attendant la Police Française doit être bien pourrie et bien merdique selon "Le Monde", car mis à part taper sur du flic, on y voit pas grand chose d'autre...

Tu devrais changer de lecture G4lly ;)

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Ce qui est sûr c'est que les auteurs de ces rapports n'ont jamais quittés la france et vivent à bisounours-land ! la police française est probablement l'une des meilleures du monde et celle faisant le moins appel à la force... contrairement aux rapports, j'ai plutôt l'impression qu'il y a un sentiment national que la justice est laxiste.

Comme d'habitude, pour les journalistes et les avocats, la police est toujours critiquable alors que les criminels ont tous des bonnes excuses (et puis c'est la faute à la société, aux politiques, aux jeux vidéos, à l'esclavage au 17ième siècle....).

Ces rapports haineux appelant à la violence et à la rebellion contre les forces de l'ordre devraient être dénoncés.

Pourquoi les associations de victimes (les vrais, pas celles des criminels qui portent plainte parce qu'ils se sont cassés un ongle en frappant une petite vieille de 90 ans pour lui voler son sac) ne sont jamais citées ?

Pour lutter contre ces mensonges et rétablir la vérité, je crois qu'il faudrait faire comme aux états-unis : des caméras embarqués dans les véhicules ou sur les hommes et la diffusion publique des vidéos y compris celles des magasins ou celles sur la voie publique, RATP, etc... Les français auraient ainsi une vue objective du travail de la police... et qui sont les vrais agresseurs. Et si des policiers abusent, ces vidéos serviront de preuve.

La diffusion récente (condamnée par les avocats des criminels bien évidemment, pour eux une vidéo n'est diffusable que si elle leur est favorable) de la vidéo de l'agression d'un étudiant dans un bus montre que les français souhaitent connaître  la vérité. Il est d'ailleurs choquant qu'on veuille sanctionner la personne qui a revélé au public cette vidéo. Si elle avait été tourné par un passager et mise sous youtube, personne n'aurait été sanctionné, alors pourquoi vouloir dissimuler cette vidéo ?

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Pourquoi lors du sommet de l'otan, les casseurs n'ont agit que du coté français ?

Parce qu'en allemagne on les aurait sanctionnés s'ils avaient eu le moindre geste contre la police.

Dans les autres pays, la justice et la police travaille ensemble pour le même objectif, protéger les citoyens et la société (ce qui évite pas la guéguerre entre la justice et la police).

En france, la justice est fondamentalement anti-police. Les criminels sont des victimes et les vrais victimes sont forcément douteuses. Les témoins ne sont valables que s'ils ont un casier judiciaire et les témoignages policiers ne valent rien, etc... sans compter les confusions de peines (cadeau : 10 crimes pour le prix d'un), la violence "normale" lors des manifestations en tout genre et un système carcéral à la ramasse !

Mieux : des syndicalistes peuvent casser et violenter à tout va... et voilà ce qu'on a comme commentaire lorsque la police intervient pour faire cesser cette violence :

La CGT-énergie a qualifié vendredi de "rafle" l'interpellation jeudi de salariés de GrDF, en dénonçant près de 80 "gardes à vue politiques" dont des dirigeants du syndicat "menottés" et "traités comme des malfrats". Le syndicat appelle à une manifestation vendredi à 13 heures à Paris devant le siège de l'Unemig (Union nationale des employeurs de l'industrie gazière), 62 rue de Courcelles à Paris. "Une nouvelle étape a été franchie dans la provocation et dans l'insupportable" affirme le communiqué de la CGT. La CGT s'interroge "sur cette ridicule et inutile démonstration violente" "qui a choqué les personnes ayant assisté à la scène".

le comble !

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C'est quand meme impressionnant cette mauvaise foi ...

Quand les agriculteur ou les pecheur casse tout ou brule le parlement de bretagne ... tranquille tout va bien ... quand c'est des sale fonctionnaire bolchévique ... au trou :lol:

Poutre paille toussa ;)

Enfin avec la peur du rouge et de la révolution qui assaille a nouveau nos élite :lol: pas étonnant...

Pour la police ... je ne cesse de louer le comportement des CRS dans les manifs, un peu de lacrymo, de la matraque bonne enfant, quelques jet de bidule et voila tout le monde est content, d'un coté c'est le jeu, faut bien que la colere sorte quelques part. Par contre j'ai pas mal de souci avec la maniere de faire des gendarmes mobiles ... et me demande toujours par quelle nécessité absolue il arrosent la foule avec des flashpack, faudra m'expliquer ce que ca vient faire dans du vulgaire MO.

Apres le probleme est infiniment plus politique que policier ... la police fait ce que son employeur lui dit de faire ni plus ni moins ... si elle rempli le STIC de fiche pas plus exacte les une que les autres ... et les recopie aussi inexacte dans ARIANE ... c'est bien qu'on l"encourage a faire comme ca, y a qd meme 5 millions de francais fichés STIC :lol: pour tout, rien, et surtout pour rien.

Ce qui est étonnant c'est que l'usage de cette police de plus en plus pour l'état et de moins en moins pour le peuple ne choque personne. M'enfin si y a que moi que ca tracasse ... c'est que tout doit aller pour le mieux.

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Affligeant! et des comme celle ci j'en ai des dizaines.... Pauvre France :'(

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A faire tourner sans modération !!!

< o:p>

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F lics au bord du gouffre

Mardi 12/05/2009

Yannick Landurain, 28 ans, est gardien de la paix à la compagnie départementale d'intervention de Bobigny. Membre du syndicat Force ouvrière, il livre ici un témoignage d’une rare intensité sur ses conditions de travail et celles de ses collègues. La politique du chiffre fait des ravages, les cités font la loi, la hiérarchie se fout de la base, les dépressions sont légion et les suicides en hausse.

En quoi consiste votre travail ?

Notre mission essentielle, c'est l'anti-criminalité : nous intervenons dans le cadres de violences urbaines comme en 2005, ou quand ça chauffe un peu dans une cité. Parfois, nous assistons la police judiciaire pour des interpellations à domicile ou assistons les effectifs locaux lors de contrôles d'identité, au cas où cela pourrait dégénérer. Sinon, nous partons en patrouille, nous tournons et cherchons le flagrant délit.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

Nous intervenons principalement en renfort des collègues, souvent au sein des cités mêmes. La situation est presque toujours un peu chaude. Il y a un manque d'effectifs locaux. Il n’est pas rare, lorsque nous ne faisons que passer en voitures dans les cités, de recevoir un tas de projectiles sur notre véhicule ; ça, c'est en journée. Mais le plus grave, c'est la nuit, on voit des cocktails Molotov arrivés sur la voiture. Là, je peux dire que ceux qui font ça ont passé un cap. Je suis arrivé il y a 7 ans et demi dans le service, on se prenait alors un légume ou un œuf sur le véhicule, ça restait gentillet. Depuis les violences urbaines de 2005, ça s’est aggravé. On passe dans les cités, on se fait insulter, on se fait caillasser sans raison. On ne vient pas forcément voir les jeunes. On nous tire même dessus au flashball. La cité leur appartient. C'est de plus en plus virulent, ils viennent au contact. Il n’est pas rare qu'on ait des collègues blessés.

Et ces évènements se passent où ?

C'est un peu partout mais le plus critique, c'est les 4000 à La Courneuve, les 3000 à Aulnay-sous-Bois, à Stains au Clos Saint-Lazare aussi, les plus grosses cités du 93. Certains de nos agresseurs sont armés, ils ont notamment des flashballs, un armement de police, en principe. Là, dernièrement, des collègues qui contrôlaient des caves, ont voulu sortir d'un hall d'immeuble de la cité des 4000 et des habitants leur ont tiré dessus au flashball ; ils prennent un peu les mêmes armes que nous. On les retrouve aussi avec des armes de guerre, des kalachnikovs, il doit y avoir une filière parallèle, on pense que ça vient des pays de l'Est.

Ces difficultés sont-elles spécifiques à la Seine-Saint-Denis ?

Il y a un gros turn-over au sein de la police en Seine-Saint-Denis : la plupart des fonctionnaires veulent partir en province. Sur Drancy, il y avait une trentaine de fonctionnaires. Quand il a été mis fin à la police de proximité, les collègues qui partaient en province n’ont pas été remplacés. Quand je suis arrivé en 2002, il y avait 30 policiers à Drancy. Là, ils doivent être 6 ou 7. A Aulnay-sous-Bois, où il y a de 80 à 90 000 habitants, il y a deux, maximum trois voitures de patrouilles qui tournent. C’est bien trop peu. Pour être muté dans le Nord de la France, il faut trois à quatre ans de service. Un policier qui a fait ses 3-4 ans est remplacé par un jeune sorti de l'école. Or un jeune policier a besoin d’être cadré. Là, on lâche les jeunes policiers, comme ça.

Et alors, comment ça se passe ?

A l'école de police, on nous apprend tout ce qui est théorie, c'est-à-dire le code pénal, les moyens légaux d'intervention. Mais quand on intervient dans une cité, s’il y a 10 personnes devant nous, on n'ira pas interpeller l’une d’elles. Il y a tout un aspect psychologique de ces jeunes de cité qu'on ne nous apprend pas du tout. En plus, il y a un manque flagrant d'encadrants en Seine-Saint-Denis. Ils essayent de remettre une police de proximité, ils les appellent pas comme ça mais c'est pareil. C'est les UTEQ (Unités territoriales de quartier). Ils sont très peu nombreux dans les cités; je prends le cas au Franc-Moisin à Saint-Denis, ils doivent être une dizaine. Ils tournent à 6-7 par jour. Le camion les lâche dans la cité à pied et ils tournent dans la cité.

Quels types de situations affrontent-ils ?

Maintenant, c'est les beaux jours et les scooters sont de sortie. On n'a pas le droit de les chasser lorsque ceux qui les conduisent sont en infraction ou font du tapage. Ils nous attendent tout le temps dans les cités. Là, j'ai été à Bobigny, dans la cité de l'Abreuvoir, il y a un gamin qui tournait sans casque, il essayait de nous attirer au milieu de la cité et non pas de s’enfuir. Quand on a un peu d'expérience, on sait, on n'y va pas, mais quand ce sont des policiers de 20 ans, eux, ils vont y aller et ils ne savent pas ce qui les attend. Depuis les émeutes de 2005, les guets-apens sont de plus en plus réguliers. Le ras-le-bol est plus que général au sein des fonctionnaires de la police. La Seine-Saint-Denis, c'est vraiment la Bérézina, on a des véhicules qui ont près de 200 000 km au compteur, nos moyens matériels et humains ne sont pas du tout à la hauteur des missions qu’on nous confie. Quand on attend 10 ou 15 minutes du renfort, quand ça chauffe vraiment, c'est plus que long.

Et l’Etat vous demande des résultats…

La pression sur les chiffres a explosé. Ce sont des objectifs chiffrés écrits. Chaque fonctionnaire de police reçoit les siens. Si on n'arrive pas à atteindre les objectifs chiffrés, on est sanctionnés. Je prends mon exemple personnel : il y a deux ans, il fallait faire quatre interpellations et j'en avais fait deux. J'ai été chez mon commissaire signer une lettre de mise en garde parce que je n’étais pas entré dans ces quotas. Il faut savoir qu'une mise en garde est dans votre dossier administratif. Avant, nous avions notre marge d'appréciation sur le terrain, nous arrêtions qui nous voulions. Maintenant, les chiffres sont précis, nous devons faire des chiffres de violence de voie publique. Parfois, ce sont des « ILE », interventions sur les étrangers...

Les sans-papiers...

Ce mois-ci, il faut interpeller plus de sans papiers. Ras-le-bol là encore des fonctionnaires, qui ont perdu toute capacité d’appréciation des situations. Il faut vraiment arrêter tout ce qui bouge. Le regard de la population sur nous est de pire en pire, la hiérarchie nous met de plus en plus la pression pour remplir les objectifs chiffrés. Le policier a vraiment le cul entre deux chaises et c'est pas facile pour lui.

Comment le policier gère-t-il cette pression ?

Il n'y a jamais eu autant de dépressions dans la police que ces dernières années, les chiffres explosent. Je ne parle pas des suicides qui sont en augmentation constante. Là où je travaille, en janvier dernier, il y a en eu trois en trois semaines sur la Seine-Saint-Denis. Il y avait sûrement des problèmes familiaux mais cette pression permanente du chiffre, ajoutée aux insultes des gens, auxquelles la hiérarchie nous interdit de répliquer... Quand, en plus, dans le cocon familial, ça va mal, alors c'est de plus en plus dur. Un fonctionnaire de police à Stains s'est suicidé en janvier parce qu'il n'avait pas réussi son permis de conduire alors qu'il le faut dans la police.

Pouvez-vous être plus explicite sur ce cas ?

Ce fonctionnaire de police devait passer son permis avant février 2009, c’était une injonction administrative. Or, il a eu une date de passage de permis en mars seulement. L'administration n'a jamais voulu lui accorder 15 jours de répit. Il n’avait que son boulot comme échappatoire à ses problèmes familiaux. Il s'est suicidé à son bureau, alors qu’il y avait des collègues derrière la porte. Eux, ils ont été plus que choqués. Dans ces cas-là, il y a un psychologue qui va venir une demi-journée et après il n'y aura plus de soutien. Il y a un psychologue pour toute l’Ile-de-France. On nous dit « si vous avez un problème, voilà le numéro du psychologue ». Mais pour prendre rendez-vous, c'est très dur. C'est pipeau, quoi. C'est vraiment histoire de dire vous avez des psychologues à disposition, mais ce n’est pas comme ça que ça se passe. En plus, on a peur, car si on va les voir, les psychologues, le chef de la police peut à tout moment désarmer le fonctionnaire s'il sent qu'il ne va pas bien. Et ça sera notifié dans le dossier administratif. Donc ça nous freine. Tout ça fait qu'on ne va pas voir ces fameux psychologues.

Pourquoi la population n'est-elle pas plus au courant de l'état actuel de la police ?

Moi, je vous parle, je suis délégué syndical, mais il faut savoir qu'un fonctionnaire de police n'a pas le droit de parler à la presse. Tout doit rester en famille, tout est étouffé. On nous dit « faut interpeller ». Le problème c'est que s'il arrive la moindre « chiure » au sein d'une cité, on n'est jamais couvert. On va à l'IGS (Inspection générale des services) pour calmer la presse qui pourrait faire monter la pression, on va taper sur le fonctionnaire de police. C'est de plus en plus fréquent, il n'y a jamais eu autant de révocations et de conseils de discipline que depuis 4 ou 5 ans dans la police. Avant, il y avait 1 à 2 conseils de discipline par mois, maintenant c'est tous les mercredis.

Votre expérience personnelle en la matière ?

Il y a trois semaines de cela un scooter m'a foncé dessus et j'avais un flashball dans les mains. J'ai tiré sur le scooter avec le flashball. L'individu, je ne l'ai pas touché, j'ai touché la carrosserie. Il est tombé du scooter, il n'a pas été blessé. On l'a interpellé, il n’y a eu aucune vague. J'ai pris une lettre de mise en garde parce que j'avais tiré sur le scooter au flashball, alors que pour moi, j'étais en état de légitime défense. Encore, il y aurait eu une enquête qui aurait reconnu que je n'étais pas en état de légitime défense, je veux bien. Mais là, le procureur de la République a dit que je n’étais pas en état de légitime défense. Ils ne veulent pas que les tirs des policiers au flashball sur les scooters deviennent une habitude et que ça dégénère en émeutes. Alors que là, j'étais dans mon droit, j'ai pris une sanction. Surtout qu'en Seine-Saint-Denis, si vous avez le malheur de rayez un enjoliveur de voiture de police, c'est une sanction tout de suite. C'est de la sanction à outrance. La police nationale, je la compare à une usine de petits pois. On tape sur les ouvriers pour qu'ils en ramènent le plus possible. Mais, s'il y a un problème, le soi disant fautif, on le dégage.

Vous estimez être traités comme des gamins ?

Je donne un exemple : la brigade anti-criminalité avait serré un mec qui avait 3 kg de cocaïne sur lui. Le commissaire a dit à ses agents qui se félicitaient de la prise qu’ils avaient faite, « moi, je préfère que vous preniez 3000 mecs qui ont un gramme ». Quand vous avez un chef de service qu'il vous dit ça, alors que vous, vous pensez avoir fait votre travail correctement, ça ne peut pas vous motiver. Ils préfèrent qu'on fasse deux jeunes en train de fumer un joint qu'un jeune qui vole une voiture. On ne regarde plus les affaires. C'est des croix dans les cases. Après, ils peuvent se targuer que la délinquance baisse, mais si c'est 5000 fumeurs de joints... La violence augmente. On ne fait plus de travail qualitatif depuis 2004-2005. Les syndicats n'arrêtent pas de le dénoncer. On a fait des tracts...Mais il y a tout cet effet médiatique autour, faut que les chiffres soient là, à la fin de l'année.

Bref, l'ennemi, c'est les chiffres.

Faudrait avoir la source de ces chiffres. Des collègues qui travaillent dans le bureau de ces patrons nous disent que les chiffres sont trafiqués. Un collègue m'avait raconté qu'une personne avait brûlé trois voitures ; trois voitures, ça a donné au final trois rapports différents, pour gonfler les chiffres, et ça c'est tout le temps, tout le temps... Avant, le policier, il aimait son métier. Là, c'est terminé. Le nombre d'indisponibilités demandées par les fonctionnaires n'a jamais été aussi élevé. Environ 80 % sont entrés dans la police par vocation. Mais au bout de 3, 4 ou 5 ans en Seine-Saint-Denis, la vocation disparaît. On a tous été à l'IGS pour un rien. J'ai interpellé quelqu'un deux fois en deux ans : une fois, il roulait sans permis, une autre fois, c'était pour outrage et rébellion. Il a dit que je le harcelais. J'ai été convoqué à l'IGS sans qu'on me dise pourquoi. Et à l'IGS, on vous prend votre carte. Donc, pendant un laps de temps vous n'êtes plus policier. Je me rappelle, j'avais demandé à aller aux toilettes, on m'avait dit : « Non, non. Vous, vous ne circulez pas librement », comme si j'étais un délinquant et on m'y avait accompagné. Si un jeune policier course un scooter et que ce dernier se renverse, la carrière du policier, elle est finie.

A vous entendre, on a l’impression que le discours de l’Etat sur la sécurité est dur, mais que dans les faits, c’est plutôt laxiste.

Pour aller en prison en Seine-Saint-Denis, il faut vraiment être multirécidiviste, et encore, il faut avoir commis des actes très graves. Ça faisait trois semaines que j'étais à Drancy quand un de mes collègues s'est pris un coup de couteau au niveau du cœur. Heureusement, il n'a eu qu'une côte cassée car il avait un gilet par balles, moi j'avais été assommé avec une chaise. On a interpellé la personne sur place. Il a pris deux mois de prison et il nous devait 1000 euros qu'il ne nous donnera jamais, alors qu'il a essayé de tuer un fonctionnaire. N'importe qui vous dira que c'était une tentative d'homicide sur un agent de la force publique, or ça a été requalifié en violence volontaire. Il y a vraiment un régime à deux vitesses en Seine-Saint-Denis. Les juges qui font des erreurs ne sont jamais sanctionnés et nous, si on fait une rayure, on y a droit. Du coup, on ne dépose plus de plaintes, ça ne sert à rien.

Ce qui est étrange, c’est que votre hiérarchie ne se révolte apparemment pas contre les situations que vous décrivez. Pourquoi ?

L'administration a été maligne là-dessus en distribuant des primes. J'ai un ami qui est sorti de l'école de commissaires, il m'a dit que maintenant, pour lui, c'est du management. Il s’agit de rendre l’« entreprise » rentable… Des commissaires se révoltent mais pas très longtemps. Quand vous avez 15 000 à 20 000 euros de primes à la fin de l'année, ça incite à vous taire

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Il s’agit de rendre l’« entreprise » rentable…

et oui pour ceux qui en doutait y compris la Police (dans le même sac que l'hopital/l'enseignement/les medias .... merci à la conférence de Rome d'il y'a quelques années et à la vision tout "management" de nos dirigeants) ....

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Pas certain je vois trop de jeunes policiers en tenue qui se prennent pour Rambo et sont agressifs sans raisons à moins que ce soit la recherche de l'outrage pour arrondir les fins de mois . L'autre alternative serait pire la peur.

Bon les marlous d'en face ne sont pas des anges et connaissent sur le bout des doigts la musique .

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Pas certain je vois trop de jeunes policiers en tenue qui se prennent pour Rambo et sont agressifs sans raisons à moins que ce soit la recherche de l'outrage pour arrondir les fins de mois . L'autre alternative serait pire la peur.

Bon les marlous d'en face ne sont pas des anges et connaissent sur le bout des doigts la musique .

N'importe quoi! je serais curieux de savoir comment un fonctionnaire de police pourrait arrondir ses fins de mois avec des outrages!

mais si, ce sont des anges les gars d'en face! tout le monde sais bien que ce sont les fonctionnaires de police qui cherche la merde! ( mais heureusement, il y a encore quelque bon flic quand même!)

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N'importe quoi! je serais curieux de savoir comment un fonctionnaire de police pourrait arrondir ses fins de mois avec des outrages!

mais si, ce sont des anges les gars d'en face! tout le monde sais bien que ce sont les fonctionnaires de police qui cherche la merde! ( mais heureusement, il y a encore quelque bon flic quand même!)

Pendant un temps pas mal de policier portaient plainte au civil aussi contre les personnes qui les avait "aggressé" en se rebellant ou des c hose comme ca ... au pénal ca faisait des amendes au civil des dommages ... mais visiblement ca se fait moins.

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Déposer plainte contre une personne qui ta agressé, il n'y a rien de plus normal à ce qu'il me semble! Que ce soit au civil ou au pénal! Je ne vois pas pourquoi les policiers auraient moins de droit que n'importe qui d'autre!

De plus, tout se passe pendant la même audience, le juge du TGI demande à la victime si elle se porte parti civil et si oui, combien elle réclame et à quel titre...

Mais vous ne pouvez quand même pas croire que les policiers provoquent exprès un outrage ou une rébellion pour prendre du fric! c'est invraisemblable!

Pour information, les juges ne nous suivent que rarement pour ce qui est des outrages que ce soit au civil... ou au pénal.

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http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-39320609@7-37,0.html

PARIS (Reuters) - Des policiers ont été pris pour cible avec une arme de guerre dans la nuit de samedi à dimanche à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, dans la banlieue parisienne.

Dans un communiqué, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, "condamne de façon absolue l'attaque perpétrée cette nuit avec une arme de guerre sur des policiers de Seine-Saint-Denis qui convoyaient des gardés à vue après un examen médical".

Elle "rend hommage au professionnalisme de cet équipage qui, attendu par les occupants de deux véhicules et subissant le tir d'une rafale d'arme automatique, a réussi à mettre en fuite ses agresseurs et à rattraper un des détenus qui tentait de s'enfuir".

Michèle Alliot-Marie "adresse ses félicitations à ces policiers et exprime son entier soutien à tous leurs collègues confrontés chaque jour à des situations périlleuses pour assurer leurs missions".

Elle assure que "tous les moyens sont déployés pour retrouver les auteurs de cet acte inadmissible et les présenter à la justice".


Accessoirement le mineur de 13 ans qui a poignardé sa prof est placé en détention.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/16/le-collegien-qui-a-agresse-son-professeur-place-en-detention_1194199_3224.html#ens_id=1191792

C'est quand meme étonnant cette incapacité qu'on les mômes - et pas que les momes d'ailleurs - a gérer leur frustration ... a mon époque dans le pire des cas on crevait les pneu de la voiture de la prof ... vraiment dans le pire des cas.

Pourtant il y a des "cours" de gestion du conflit dans nos colleges nan?

En meme temps on a l'école qu'on mérite ... un vulgaire tamis qui fait le tri bon, pas bon ... plutot que de tirer tout monde vers le haut ... forcément c'est pas évident a gérer pour des momes déjà pas tout fini.

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C'est vrai j'aurais du préciser avec les demande de dommages autant au civil qu'au pénal.

Je vous invite à sortir en banlieue parisienne remarquez j'ai connu Lyon et je crois que Marseille ou une autre métropole n'a rien a y envier.

Quand vous voyez deux fliquettes qui à elles deux n'ont même pas mon âge dans les rayons de votre prisunic faire des courses pour un pot. Le jaune reste une valeur sure chez les bleus. L'une se la jouant la main sur la crosse de son PA 3 chargeurs de rab à la ceinture soit 80 cartouches si je sais compter. Passons sur le bâton la lacrymo façon extincteur les menottes inotech manquait plus qu’un raton laveur.

Oui j'ai peur. Vos policiers ils tirent combien de cartouches par an en tout cas sa gaine était si haute que je prends un paris en face à face je lui en colle au moins deux dans la tête avant qu'elle ne sorte son arme.

Et comme je suis vieux jeu j'utilise du 45 en plomb mou ça reste dans la cible pas comme une 9*19 qui vous traverse 3 corps humain.

Alors soit elles se la jouent et on ne laisse pas un gamin avec une arme à feu soit elles ont peur alors il y a quelques choses de pourri.

Il me semble qu'un flic doit faire peur aux marlous ce n'est pas à eux d'avoir peur ni d'inspirer un sentiment plus que mitigé à ses employeurs les citoyens.

En plus un peut d’éducation ferait du bien la voiture était gardé par un minot du même âge il ne pouvait pas laisser l’un d’elle le faire et porter les commissions. Au fait expliquez moi pourquoi le toi viens ici c’est vrai j’étais assez crade mais je ne taille pas la haie de ma mère en costume cravate est totalement différent des formules de politesses lors d’un contrôle policier à Paris avec un ami c’est vrai nous étions en Mercedes et pas une petite et en costume trois pièces.

Pour le reste bof vous êtes des hommes comme les autres relisez soigneusement votre CPP et vous vous apercevrez que votre parole ne vaut pas plus que celle d’un autre hommes sauf quelques cas très précis . En plus cessez de nous prendre pour des C…une bonne part d’entre-vous sont APJ et non OPJ.

Si non bravo pour l’arrestation du ? de la Courneuve mais la question serait plus tôt et la suite.

Si l’on veut éviter une situation à la mexicaine je ne vois pas trop de solutions sauf recours à certaines unités discrète 

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Moi aussi ps j'ai eu comme client un paquet de flic et de gendarme alors vous n'êtes pas des surhommes juste de humains faisant un métier délicat mais qui ne vous donne pas plus de droit qu'un autre français .

Et me faire asticoter par un impoli agressif et armé grace à mes impôts aurait tendance à m'agacer.

Au fait pour l'arrondissement des fins de mois c'est rapporté dans plusieurs ouvrages et articles de presse QUI N' ONT JAMAIS ETE CONDAMNES dont acte

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Déposer plainte contre une personne qui ta agressé, il n'y a rien de plus normal à ce qu'il me semble! Que ce soit au civil ou au pénal! Je ne vois pas pourquoi les policiers auraient moins de droit que n'importe qui d'autre!

De plus, tout se passe pendant la même audience, le juge du TGI demande à la victime si elle se porte parti civil et si oui, combien elle réclame et à quel titre...

Mais vous ne pouvez quand même pas croire que les policiers provoquent exprès un outrage ou une rébellion pour prendre du fric! c'est invraisemblable!

Pour information, les juges ne nous suivent que rarement pour ce qui est des outrages que ce soit au civil... ou au pénal.

Je critique pas plus que ca ... juste que ca peut sembler de l'intimidation ... ou du racket quand parfois c'est équivoque ... avec le poids de l'assermenté contre le quidam.

Visiblement ca se fait moins peut etre parce que ca n'aboutissait pas tant que ca finalement je ne sais pas trop...

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