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Situation politique en Amérique Centrale et en Amérique du Sud


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Les dirigeants latino-américains ont lancé, lors d'un sommet de deux jours au Brésil, une nouvelle offensive pour la levée de l'embargo américain contre Cuba, à un mois de l'entrée à la Maison Blanche du président élu Barack Obama. Par ce geste, trente-trois pays d'Amérique latine et des Caraïbes ont affiché une unité par ailleurs mise à mal par leur incapacité à parler d'une seule voix face à la crise économique mondiale, l'un des thèmes dominants de ce sommet qui a pris fin mercredi soir.

Ils se sont réunis dans le complexe hôtelier de luxe de Costa do Sauipe (nord-est), sans la présence des Etats-Unis, mais en fêtant le président cubain Raul Castro, 77 ans, qui a participé à son premier sommet international hors de Cuba depuis qu'il a succédé en juillet 2006 à son frère Fidel Castro retiré du pouvoir pour cause de maladie.

Mercredi, le président bolivien Evo Morales, l'un des plus critiques vis-à-vis de Washington, a proposé de lancer un ultimatum à M. Obama pour qu'il mette fin à l'embargo américain de 46 ans contre l'île communiste.

"Il serait très important de donner une date limite au nouveau gouvernement des Etats-Unis pour qu'il lève le blocus économique. Si le nouveau gouvernement des Etats-Unis ne levait pas ce blocus, nous expulserons leurs ambassadeurs", a dit le dirigeant socialiste, un proche allié du président vénézuélien Hugo Chavez, bête noire de Washington.

Cette proposition a été soutenue par l'Equatorien Rafael Correa mais l'hôte du sommet, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, a pris ses distances.

Lors d'une conférence de presse, au côté de Morales, il a invité ses pairs à attendre avec "prudence" de "voir ce qu'il (Obama) propose pour l'Amérique latine, et comment il traitera Cuba".

La veille au soir, Cuba avait intégré officiellement le Groupe de Rio, devenant le 23e membre de ce forum politique latino-américain fondé en 1986, hors de la tutelle des Etats-Unis.

Cette adhésion est considérée par La Havane comme une preuve de l'échec de la politique d'isolement du régime cubain menée par Washington et le signe d'un ancrage plus à gauche d'une majorité de pays d'Amérique latine.

Les chefs d'Etat ont aussi adopté une déclaration pour réclamer la fin de l'embargo décrété en 1962 par les Etats-Unis contre Cuba, un blocus qui aurait coûté, selon le gouvernement cubain, 93 milliards de dollars à l'île.

"Nous n'avons jamais obtenu l'indépendance à part entière, parce que nous n'avons jamais été autant unis que maintenant", a assuré Hugo Chavez, alors que les pays latino-américains manifestent une émancipation grandissante vis-à-vis de l'influence traditionnelle des Etats-Unis dans la région.

Après huit ans de relations tendues sous l'administration de George W. Bush, ces pays espèrent un changement avec l'arrivée au pouvoir, le 20 janvier, du démocrate Barack Obama qui a évoqué pendant sa campagne la possibilité d'un rapprochement avec les régimes les plus hostiles à Washington.

Il a déjà indiqué que l'embargo contre Cuba n'avait pas contribué à la démocratisation du régime et s'est montré favorable à l'allègement de certaines mesures comme les envois d'argent ou les visites sur l'île des exilés cubains vivant aux Etats-Unis.

En revanche, les chefs d'Etat latino-américains n'ont pu se mettre d'accord pour apporter une réponse commune à la crise économique qui frappe durement leurs économies émergentes. Si la crise a été un thème central dans les discours, il n'y a eu aucun accord sur des mesures communes.

La fin de l'embargo américain contre Cuba, vous y croyez ?

Une Amérique du Sud émancipée de l'influence des USA ?

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:P Cela me fait sourire que l'on ressorte cette vielle lune. Comme je l'écrit dans l'article idoine du wiki :

les États-Unis sont les premiers fournisseurs de produits alimentaires de Cuba. En 2008, entre 35 à 45 % des importations alimentaires à Cuba viennent des États-Unis...qui sont le 3eme fournisseur de Cuba avec 11% des importations en 2006.

Et cela sans compter les sous traitants des sociétés américaines qui au Mexique ou au Canada commerce avec cette île.

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:P Cela me fait sourire que l'on ressorte cette vielle lune. Comme je l'écrit dans l'article idoine du wiki :

les États-Unis sont les premiers fournisseurs de produits alimentaires de Cuba. En 2008, entre 35 à 45 % des importations alimentaires à Cuba viennent des États-Unis...qui sont le 3eme fournisseur de Cuba avec 11% des importations en 2006.

Et cela sans compter les sous traitants des sociétés américaines qui au Mexique ou au Canada commerce avec cette île.

Lol !

J'ai vu dans les modifs de Wiki que ton info n'a pas l'air de plaire à tout le monde !

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C'est clair que l'embargo n'a jamais été respecté dans les faits, pas même par les américains, Cuba étant incapable de s'en sortir avec sa seule production industrielle et agricole depuis si longtemps.

Pour autant, la question est politiquement ultra sensible aux USA et Obama pourrait changer la donne : inonder Cuba de produits américains et devenir le 1er fournisseur de l'île serait plus intelligent que de laisser les autres pays profiter de ce marché.

En plus, l'argent des expatriés feraient plus bouger les choses que les discours anti-castristes.

Un moyen de casser aussi l'axe bolivie-vénézuela-Cuba très anti-américain.

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Je ne voie pas ce qui les gêne de faire du commerce avec cuba, que je sache un embargo est une rupture du commerce entre deux pays alors que le blocus, c'est de tenter de rompre toute activité commercial.

Pour moi, les pays d'Amérique du sud devrait agir avec cuba que de lécher les bottes de tonton SAM.

C'est un aveux des faiblesses économiques des pays de cette zone.

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Reuters : La justice argentine a ordonné jeudi la libération de 12 anciens officiers de marine inculpés pour meurtres et violations des droits de l'homme sous la dictature, parmi lesquels Alfredo Astiz, et la présidente argentine Cristina Fernandez, péroniste de gauche, a vu dans cette décision une honte pour les Argentins et l'humanité tout entière. "Aujourd'hui est un jour de honte pour les Argentins, pour l'humanité et pour notre système judiciaire", a déclaré la présidente dans un discours prononcé dans un lieu hautement symbolique, l'école de mécanique navale, qui, sous la dictature militaire de 1976 à 1983, servit de centre de détention et de torture pour opposants. Certains des anciens officiers dont la libération a été ordonnée sont précisément accusés de crimes dans l'école de mécanique navale, à Buenos Aires. Le déplacement de Cristina Fernandez était initialement prévu à l'école de mécanique navale pour commémorer la signature d'un traité international sur les droits de l'homme.

La décision de justice intervient en vertu d'une loi argentine selon laquelle les personnes inculpées ne peuvent pas être détenues pendant plus de deux ans avant leur procès, ont expliqué à Reuters des sources judiciaires.

Parmi les personnes libérées figure Alfredo Astiz, un des membres les plus connus de la junte militaire argentine, inculpé du meurtre de deux religieuses françaises en 1977.

Surnommé "l'ange blond de la mort", il est accusé d'avoir infiltré des groupes de défense des droits de l'homme et d'avoir signalé à des complices les futures victimes en leur donnant un baiser pendant un service religieux.

Il a été condamné par contumace par la justice française.

"C'est une insulte, une claque sur notre visage", s'est indignée Taty Almeida, responsable de l'organisation de défense des droits de l'homme des "Mères de la Place de Mai".

Selon un rapport gouvernemental, 11.000 personnes sont mortes ou ont disparu pendant la "sale guerre", qui résulta en une traque systématique des militants de gauche et des opposants au pouvoir militaire. Les ONG estiment le nombre de victimes à 30.000.

AFP : Le parlement vénézuélien a approuvé jeudi soir en première lecture un projet d'amendement de la Constitution, prévoyant de supprimer la limitation du nombre de mandats présidentiels. A l'issue des deux lectures, l'Assemblée nationale, contrôlée par les partisans du président Hugo Chavez, présentera la proposition au Conseil national électoral qui convoquera un référendum. "Majorité évidente: l'amendement est approuvé", a déclaré la présidente de l'Assemblée nationale, Cilia Flores, au terme du débat parlementaire qui était retransmis en direct sur des écrans de télévision géants installés dans la rue.

Cette annonce a été immédiatement saluée par des feux d'artifice tirés tout autour du bâtiment où avaient convergé dans la journée des milliers de sympathisants du président vénézuélien.

Les manifestants, vêtus des couleurs du parti socialiste de M. Chavez (PSUV), y avaient déposé les signatures recueillies en soutien au projet d'amendement de la Constitution. Selon le maire de Caracas Jorge Rodriguez, directeur de la campagne pour cette réforme constitutionnelle, quelque 4,7 millions de signatures ont déjà été recueillies pour soutenir symboliquement l'amendement voulu par M. Chavez.

La législation actuelle interdit au chef de l'Etat de briguer un troisième mandat et par conséquent Hugo Chavez, réélu en 2006, devra céder le pouvoir en 2012 si la Constitution n'est pas modifiée.

Seul l'article 230 de la Constitution est concerné, selon Mme Flores, et stipulera que "le mandat présidentiel est de six ans" et que "le président ou la présidente peut être réélu ou réélue".

"Je suis persuadé que, indépendamment de ce que disent mes adversaires, je dois rester quelques années de plus à la tête du gouvernement du Venezuela", notamment pour poursuivre la "révolution bolivarienne", a récemment expliqué le président vénézuélien.

M. Chavez avait proposé que le projet d'amendement soit présenté par l'Assemblée nationale pour accélérer le processus afin qu'un référendum puisse se tenir entre février et mars 2009.

La présentation du projet d'amendement au parlement avait été saluée la semaine dernière par les députés qui ont chanté debout et en choeur "Ouh! Ah! Chavez ne s'en va pas!".

Une réforme de la Constitution peut être proposée par 30% des élus de l'Assemblée nationale, ou, selon le cas, par 15% des électeurs inscrits, ou sur proposition du président en Conseil des ministres.

L'Assemblée nationale avait annoncé qu'elle ne ferait pas de pause en décembre et qu'elle encouragerait à porter les débats dans la rue.

De son côté, l'opposition s'est mobilisée et a resserré ses rangs sous une direction conjointe pour faire campagne contre l'amendement, alertant du risque de voir une même personne se maintenir au pouvoir, sans limitation.

Hugo Chavez, 54 ans, élu il y a dix ans, s'est déclaré "prêt" à gouverner "jusqu'en 2021", année symbolique qui marquera le bicentenaire de la dernière grande bataille pour l'indépendance du Venezuela.

En 2007, les électeurs avaient rejeté par référendum un projet de nouvelle Constitution voulue par le président Chavez, et dont le texte abolissait déjà la limitation du nombre de mandats présidentiels.

Le mouvement estudiantin, très actif contre le projet de réforme constitutionnelle, a annoncé de nouvelles actions.

Associated Press : Le corps criblé de balles d'un haut gradé de la police a été retrouvé au Mexique à l'endroit où avait été laissé auparavant une liste de 26 officiers apparemment à abattre, a indiqué la police mexicaine jeudi. Roberto Ramirez était à la tête de la circonscription de police de Delicias, et c'est le sixième policier tué en une semaine à Ciudad Juarez. Il avait été kidnappé mercredi, et son corps a été retrouvé quelques heures plus tard, a précisé le porte-parole de la police Jaime Torres.

Le corps du policier a été abandonné près d'un circuit de course de chiens, l'endroit où quatre corps de civils avaient aussi été laissés lundi, avec la liste des 26 policiers à éliminer. L'une des quatre victimes était décapitée, avec un bonnet de père Noël sur la tête. Un cinquième homme avait été ligoté près des morts et laissé vivant.

Une quarantaine de policiers engagés dans la lutte contre les gangs de la drogue ont été tués dans cette région proche de la frontière avec le Texas depuis le début de l'année. AP

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Les criminels argentins restent en prison !

ÄP : L'ex-capitaine de marine argentine Alfredo Astiz, accusé de crimes contre l'humanité, dont la cour de Cassation avait ordonné la remise en liberté restera en prison jusqu'à son procès après l'appel introduit par le gouvernement devant la cour suprême. "Le procureur Raul Plee a fait appel devant la Cour suprême de l'ordre de leur mise en liberté (celle d'Astiz et d'autres officiers). Et cela a un effet suspensif automatique (de la libération)", a expliqué à l'AFP une source judiciaire.

M. Duhalde a souligné que la décision gouvernementale visait "à éviter le scandale juridique de la (mise en) liberté de ces personnes, dont certaines ont été condamnées par contumace par les tribunaux français et italiens et dont l'extradition est réclamée par la justice espagnole". Astiz a été condamné par la justice française en mars 1990 à la réclusion criminelle à perpétuité "pour son implication directe dans la séquestration et la torture de deux religieuses françaises", Léonie Duquet et Alice Domon.

Seize Français ont disparu pendant la dictature militaire argentine.

+

HAVANA, Dec 19, 2008 - A group of Russian warships arrived in Cuba on Friday, the first such visit to the Soviet-era ally since the end of the Cold War, an AFP journalist reported.

The flotilla, the destroyer Admiral Chabanenko, arrived at the port of Havana at 9:45 am (1445 GMT) at part of a Latin American tour that has already taken in U.S. foes Venezuela and Nicaragua and seen the ships pass through the Panama Canal for the first time since World War II. Welcoming shots were fired from the colonial fortress San Carlos de la Cabana for the Russian ships before a ceremony with music presided over by officers from the Cuban navy.

It was the first visit by Russian warships to Cuba since 1991 and the dissolution of the Soviet Union, a staunch military, economic and political ally to Cuba for 30 years.

Part of a tour of Latin America, the five-day visit close to US waters is seen as a response to Washington's own moves in areas Russia deems within its sphere of influence, including in the Black Sea.

US officials have said they see no military threat from Russia's naval maneuvers but continue to keep a close eye on the situation.

The naval visit to Cuba, scene of a dramatic 1962 stand-off between Moscow and Washington over nuclear missiles, comes as tensions over U.S. missile defense plans in eastern Europe have prompted talk of a renewed Cold War among some analysts.

The Russian embassy in Cuba told AFP that it was a friendly, working visit designed to "develop" relations and "cooperation" between the two countries' armies.

The visit comes 20 days since Russian President Medvedev met his counterpart Raul Castro in Havana in a tour of Latin America designed to revive he called "privileged relations" from Soviet times.

Cette démonstration de forces va gèner la levée de l'embargo américain sur Cuba.

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  • 2 months later...

AP : Le Costa Rica a annoncé mercredi la reprise des liens diplomatiques avec Cuba, tandis que le président nouvellement élu du Salvador promettait de prendre la même décision à son arrivée au pouvoir. Il s'agit des deux derniers pays d'Amérique centrale qui ne reconnaissaient pas le régime cubain. Le Costa Rica avait cessé ses relations avec La Havane en 1961, et le Salvador n'a jamais reconnu le régime depuis l'arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1959. "J'accomplis ce pas convaincu que les temps changent et que le Costa Rica doit changer aussi", a déclaré mercredi le président Oscar Arias, soulignant que le pays reconnaît de nombreux gouvernements différents sur le plan politique, dont la Chine.

Au Salvador, le président-élu Mauricio Funes a répété sa promesse de campagne de rétablir des liens avec Cuba à sa prise de fonction, le 1er juin prochain. Il souhaite aussi resserrer les liens économiques avec l'île.

On s'achemine de plus en plus vers une levée de l'embargo contre Cuba et la normalisation des relations diplomatiques entre Cuba et les pays d'amérique du sud.

Un rapprochement anti-USA ?

Une possibilité de futur marché commun sud-américain en contrepoids à l'ALENA (alliance mexique-USA-Canada) ?

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Anti-USA je ne crois pas car ils ont tous besoin du "grand méchant gringo" mais qu'ils s'organisent entre eux est une bonne décision mais il faut un leader ou moteur et je crois que là ça va bloquer (entre les ambitions personnelles et le nationalisme de chacun, bon courage !)

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  • 2 months later...

REUTERS : . Réuni au Honduras, le bloc continental, qui compte 34 Etats membres du Nord et du Sud, a abrogé à l'unanimité une décision datant de 1962 suspendant Cuba après la révolution L'Organisation des Etats américains a décidé mercredi de lever la suspension de l'appartenance de Cuba à l'OEA, ouvrant ainsi la voie à un retour de l'île caraïbe dirigée par un régime communiste après 47 ans d'absence castriste installant en pleine guerre froide un régime communiste au large de la Floride et des liens privilégiés avec l'Union soviétique. La nouvelle administration Obama a fait récemment des gestes d'ouverture en direction de La Havane, abrogeant les restrictions frappant les voyages et l'envoi de mandats par les Cubains émigrés aux Etats-Unis.

Pour Washington, Cuba ne devrait pas être réintégré au sein de l'OEA tant que le régime du président Raul Castro ne souscrit pas aux principes démocratiques et ne réalise pas des progrès en matière de respect des droits de l'homme.

Mais aux termes d'un compromis diplomatique, l'OEA a estimé mercredi que la réintégration de l'île serait "le résultat d'un processus de dialogue entamé à la demande du gouvernement cubain et conformément aux pratiques, aux objectifs et aux principes de l'organisation" - allusion, semble-t-il, à la mission que s'est assignée l'OEA de défendre la démocratie dans l'hémisphère.

Mardi, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait essuyé les critiques de ses partenaires régionaux qui réclamaient la réintégration de La Havane au sein de l'OEA.

Le refus de Washington de se rallier à leur demande a dominé la réunion des 34 Etats membres de l'OEA au Honduras.

"Nous ne pouvons quitter San Pedro Sula sans avoir rectifié cette infamie, le moment est venu de corriger cette erreur", avait alors déclaré l'hôte de la réunion, le président hondurien Manuel Zelaya.

Son homologue nicaraguayen, l'ancien guérilléro sandiniste Daniel Ortega, avait souligné que l'OEA avait été "conçue comme un instrument de la domination politique et de l'expansionnisme des Etats-Unis" et que le refus de Washington minimisait les gestes d'ouvertures d'Obama à l'égard de Cuba. "Le président a changé, pas la politique des Etats-Unis", avait-il dit.

Mais Hillary Clinton avait alors maintenu son opposition: Cuba, avait-elle dit, ne pourra réintégrer l'OEA que lorsqu'auront été mis en oeuvre les principes démocratiques et que les prisonniers politiques auront été libérés.

"Il n'y a aucun consensus et il n'y a pas d'accord pour agir", avait-elle dit mardi soir avant de prendre l'avion pour Le Caire, où elle assistera jeudi au discours de Barack Obama au monde musulman.

Cuba répète à l'envi qu'il n'a aucun intérêt à réintégrer l'organisation continentale, qualifiée par La Havane d'instrument de la politique des Etats-Unis en Amérique latine.

Mais les alliés progressistes du régime castriste ont poussé pour une levée de la mesure de suspension.

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  • 4 weeks later...

Des incidents ont éclaté lundi devant le palais présidentiel à Tegucigalpa où des policiers et des soldats faisaient usage de gaz lacrymogènes pour disperser des milliers de personnes protestant contre le coup d'Etat qui a renversé le président du Honduras Manuel Zelaya. Au moins 15 personnes ont été blessées, selon un représentant de la Croix-Rouge et un photographe de l'Associated Press. Des contestataires lançaient des pierres et des bouteilles en direction des forces anti-émeutes qui avançaient, munies de masques à gaz et de boucliers.

Au moins 38 manifestants ont été interpellés, selon la procureure en charge des droits de l'Homme Sandra Ponce.

Christian Vallejo, de la Croix-Rouge, a déclaré qu'il avait transporté 10 protestataires vers des hôpitaux, la plupart pour des blessures liées à des tirs de balles en caoutchouc. Un photographe de l'Associated Press, qui se trouvait dans un autre secteur, a confié avoir vu des manifestants emmenant cinq autres personnes blessées. On ignore de quelle façon elles ont été touchées.

Nombre de dirigeants de la communauté internationale exigent le rétablissement de l'ordre constitutionnel au Honduras et la réintégration dans ses fonctions de Manuel Zelaya, arrêté dimanche matin par des soldats.

Le président du Nicaragua Daniel Ortega a déclaré que son pays, le Salvador et le Guatemala rompraient toute relation commerciale avec le Honduras pendant au moins 48 heures. Son homologue du Venezuela Hugo Chavez a pour sa part appelé la population du Honduras à se révolter contre ceux qui ont renversé son allié, Manuel Zelaya. "Nous sommes prêts à soutenir la rébellion des Honduriens", a-t-il déclaré sans préciser le type de soutien qu'il offrait.

Dans la journée, Manuel Zelaya a assisté au Nicaragua à la réunion d'un bloc de neuf pays, l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA), qui sont convenus de rappeler leurs ambassadeurs en poste au Honduras tant qu'il ne serait pas rétabli dans ses fonctions, et de rejeter les diplomates du gouvernement de remplacement, après la nomination de Roberto Micheletti à la tête du pays par les membres du Congrès.

L'Organisation des Etats américains a de son côté convoqué une réunion d'urgence pour mardi afin de réfléchir à une suspension du Honduras en vertu d'un accord destiné à prévenir les coups d'Etat.

A New York, le président de l'Assemblée générale de l'ONU Miguel D'Escoto Brockmann a déclaré qu'il avait envoyé une lettre à Manuel Zelaya pour l'inviter à venir au siège des Nations unies et informer directement les membres de l'Assemblée de la situation dans son pays.

Exhortant l'Assemblée à dénoncer le coup d'Etat de dimanche, il a souligné qu'il avait convoqué une session spéciale pour examiner les moyens d'"assurer le rétablissement pacifique du gouvernement légitime du président Zelaya dans les heures et les jours à venir". AP

Beaucoup de gesticulation politique car les coups d'états ne sont plus aussi facilement acceptés qu'avant, mais concrètement personne ne veut relancer un conflit en amérique centrale.

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"L'Assemblée générale des Nations unies a condamné mardi à New York le coup d'Etat de dimanche au Honduras et réclamé le retour immédiat du président destitué Manuel Zelaya. Une résolution a été adoptée par acclamations, appelant les 192 Etats membres à ne reconnaître aucun autre gouvernement que celui de M. Zelaya. Celui-ci, qui était présent à New York pour l'Assemblée générale, a été arrêté dimanche matin par l'armée dans sa résidence à Tegucigalpa et expulsé vers le Costa Rica. Manuel Zelaya a remercié l'Assemblée générale pour cette résolution "historique" exprimant selon lui "l'indignation" de la communauté internationale après le coup d'Etat." AP

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  • 2 weeks later...

Il y a un peu plus d'un an était crée l'Union des Nations Sud-américaines (UNASUR) : Organisation supranationale économique et politique qui comprend les douze pays d'Amérique du Sud. Elle a été officiellement créée le 23 mai 2008, lors d'un sommet à Brasilia.

Les douze pays concernés ont signé le 8 décembre 2004 la Déclaration de Cuzco visant à la réunion du Mercosur, de la Communauté andine, du Chili, du Guyana et du Suriname en une seule communauté supranationale, la Communauté sud-américaine des nations (CSN), sur le modèle de l'Union européenne. Celle-ci a été rebaptisée Union des Nations sud-américaines lors du premier sommet énergétique sud-américain organisé au Venezuela à la mi-avril 2007.

Outre une communauté économique, le projet inclut à terme :

- une monnaie commune ;

- une citoyenneté et un passeport commun ;

- un parlement commun.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_des_Nations_sud-am%C3%A9ricaines

Le drapeau de l'UNASUR :

Image IPB

Depuis mars 2009 l'UNASUR a aussi un conseil de sécurité et de défense : http://www.infoguerre.fr/?p=2278

"Près d’un an après sa création officielle, l’UNASUR s’est mise au travail puisqu’un conseil de sécurité commun a tenu sa première réunion au mois de mars afin de déterminer une posture commune en matière de défense. De plus, deux grandes réunions entre les membres de l’UNASUR et ceux de la Ligue Arabe ont eu lieu, la dernière le 31 mars 2009 à Doha, afin de créer des liens entre les deux ensembles, tous deux menacés de devenir des réservoirs de matières premières pour les grandes puissances (USA, Russie, Chine).  Les pays américains et arabes ont ainsi réaffirmé leur autonomie politique en s’exprimant sur divers sujets (Irak, conflit israélo-palestinien) mais aussi en cherchant à se rapprocher sur des problématiques économiques ; Rappelons que le Venezuela est un membre influent de l’OPEP. En matière interne, l’UNASUR a vécu sa première grande crise au mois de septembre 2008 lors de la tentative de déstabilisation d’Evo Morales par des mouvements autonomistes. L’organisation a tout de suite réagi et l’ensemble des gouvernements a immédiatement apporté son soutien au président bolivien, montrant par la même leur unité.

Nul ne sait si l’UNASUR arrivera au bout de ses volontés (monnaie commune, parlement commun) compte tenu des différences de point de vue existant entre ses membres, mais il est certain que la création d’une telle union est un acte fort dans un continent jusqu’ici dominé par un seul Etat."

L'info était passée inaperçue !  le but de l'UNASUR est de s'affranchir de l'Organisation des Etats Américains (OEA) sous domination des USA et dont on peut constater la complète inefficacité économique ou politique (comme dans l'affaire du Honduras par exemple).

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  • 3 weeks later...

Dommage qu'on soit aussi suiviste de la politique américaine vis à vis de Chavez, on aurait pu placer des Rafales et des Leclerc, mais bon, les russes nous remercient de leur laisser un marché exclusif.

En plus ce suivisme ne nous a rien rapporté, à part des insultes.

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"LA PAZ, Bolivia – Iran's top diplomat in Bolivia says the Islamic republic has approved a $280 million low-interest loan for President Hugo Morales' government to use as it sees fit. Gas and oil exploration are possibilities."

Hugo Moralès...

Ça fait pas très sérieux de mélanger Hugo Chavez et Evo Moralès.

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"LA PAZ, Bolivia – Iran's top diplomat in Bolivia says the Islamic republic has approved a $280 million low-interest loan for President Hugo Morales' government to use as it sees fit. Gas and oil exploration are possibilities."

Hugo Moralès...

Ça fait pas très sérieux de mélanger Hugo Chavez et Evo Moralès.

C'est AP quoi  :lol: Ils ont corrigé la bourde peu après

http://blog.taragana.com/n/iranian-diplomat-280-million-loan-approved-for-bolivia-124348/

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  • 2 weeks later...

BRASILIA (AFP) - La tournée d'explications du président colombien Alvaro Uribe sur son projet de mettre sept bases à la disposition de l'armée américaine devait s'achever jeudi au Brésil, sans avoir levé toutes les inquiétudes des autres pays de la région.

Avant même d'être entériné, cet accord de principe, divulgué le 15 juillet par Bogota, a réveillé de vieilles blessures sur ce continent marqué par une longue histoire d'invasions américaines.

Le Venezuela et l'Equateur, fers de lance de la gauche radicale locale, ont dénoncé la politique belliciste de leur voisin colombien, tandis que le Brésil et le Chili, considérés comme plus modérés, ont également fait part de leur "préoccupation".

Brasilia et Santiago ont même demandé la convocation du Conseil de défense sud-américain, probablement fin août.

M. Uribe n'a pas l'intention d'y assister et a préféré se rendre dans sept pays sud-américains de mardi à jeudi, en évitant soigneusement l'Equateur, qui a rompu ses relations diplomatiques avec la Colombie depuis plus d'un an, et le Venezuela, qui vient de les "geler".

Le président colombien n'a fait aucun commentaire après ses différentes visites, mais plusieurs de ses hôtes ont maintenu leurs doléances.

Le président bolivien Evo Morales a appelé à "un rejet unanime" de la présence militaire américaine en Amérique latine, tandis que le principal conseiller international du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a comparé "les bases étrangères dans la région" à une "survivance de la guerre froide".

Le ministre chilien des Affaires étrangères, Mariano Fernandez, s'est montré plus mesuré.

"Plusieurs pays ont des accords avec différents pays en matière stratégique et militaire et il nous semble qu'il ne faut pas ressortir un cas particulier sans examiner la situation dans son ensemble", a-t-il ajouté.

Le Venezuela a notamment proposé en mars de mettre des bases aériennes à la disposition des bombardiers russes et son président Hugo Chavez a annoncé mercredi la signature en septembre d'un nouveau contrat d'armement "important" avec Moscou, comprenant l'achat d'une quarantaine de chars.

M. Chavez entend ainsi renforcer sa "capacité défensive", alors qu'il accuse "l'empire américain" de vouloir utiliser les bases colombiennes pour s'approprier le richissime bassin pétrolifère de l'Orénoque dans le sud-est de son pays.

Bogota assure néanmoins que l'accord avec Washington ne prévoit qu'un soutien technique à la lutte antidrogue et contre les guérillas, comme dans le cadre du "plan Colombie" d'un montant de 5,5 milliards de dollars adopté en 2000 par les Etats-Unis.

Ce projet ne cache "rien de secret" et s'inscrit dans la continuité de la coopération entre les deux pays, a ajouté le conseiller pour la sécurité nationale du président américain Barack Obama, le général à la retraite Jim Jones, en visite au Brésil.

Ce nouvel accord permettrait à l'armée américaine de compenser la perte de sa seule base en Amérique du sud, située à Manta, en Equateur. Elle servait notamment à arraisonner les embarcations transportant des centaines de tonnes de cocaïne colombienne vers les Etats-Unis.

Quito a demandé sa fermeture quelques mois après le bombardement par l'armée colombienne d'un camp de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes) en Equateur, le 1er mars 2008.

La situation se tend entre la colombie (le seul pays pro-américains) et tous les autres.

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Le gouvernement colombien est lui même une partie du problème, son soutien aux paramilitaires d'extrême droite qui pillent, violent, enlèvent des gens et trafiquent de la drogue impunément sont un obstacle à toute évolution de la situation.

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