Mani Posté(e) le 6 janvier 2009 Share Posté(e) le 6 janvier 2009 Moi, je vois bien des pressions diplomatiques sur : 1) la fin du conflit israélo-palestinien 2) une accélération des traités de non-prolifération d'armes nucléaires (CTBT, TNP) pour contrer l'Iran et obliger l'Inde et le Pakistan à signer 3) maintenir l'hégémonie américaine (intérêts militaires et commerciaux) sur le monde 4) tension avec la Russie Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
probus Posté(e) le 6 janvier 2009 Share Posté(e) le 6 janvier 2009 Moi, je vois bien des pressions diplomatiques sur : 1) la fin du conflit israélo-palestinien 2) une accélération des traités de non-prolifération d'armes nucléaires (CTBT, TNP) pour contrer l'Iran et obliger l'Inde et le Pakistan à signer 3) maintenir l'hégémonie américaine (intérêts militaires et commerciaux) sur le monde 4) tension avec la Russie 1 espérons 2 espérons, mais en auraient ils les moyens ? 3 ça c'est bien la seule chose sure et certaine 4 je crois qu'ils vont etre plutot plus souples avec la Russie; les façons de faire à la Bush n'ont fait que renforcer la Russie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 6 janvier 2009 Share Posté(e) le 6 janvier 2009 1) = c'est un voeu pieux, limité la casse serait une stratégie plus raisonnable.2)= why not!3)= voeu pieux, préserver l'hégémonie, ne sera pas sa priorité, il va se centrer sur les problèmes internes et délaissera surement l'international.4)= Il n'a pas de raison de s'énerver avec la russie, c'est la russie qui est énervée de caractère en ce moment, le target sera de ménager les russes au profit des targets prioritaires que je verrai plutôt être ceux-ci :_Préserver la situation économique des US, et limiter les risques du système financier, retour à la croissance, voir protectionnisme._Sortir de l'irak dignement, surveiller l'iran qui ne doit se sentir pousser des ailes._Régler la question afghane, sacré challenge, y a le pakistan dans l'équation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephanesh Posté(e) le 7 janvier 2009 Share Posté(e) le 7 janvier 2009 A Washington, le président américain élu Barack Obama a assuré mercredi qu'il s'engagerait sur la situation à Gaza "immédiatement" après son investiture le 20 janvier mais a répété qu'il laissait à George W. Bush le soin de conduire la politique étrangère jusqu'à cette date. C'est ce qui s'appelle faire preuve de courage politique, m'étonnerait pas que le conflit va durer jusqu'au 20, et là Obama dira stop, et les israéliens auront atteint tous leurs objectifs d'ici là, mais Obama prendra tout de suite une carrure internationale pour résoudre les conflits :lol: :'( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 7 janvier 2009 Share Posté(e) le 7 janvier 2009 En tout cas il a bien raison de laisser Bush se coltiner les emmerdes tant que c'est possible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 7 janvier 2009 Share Posté(e) le 7 janvier 2009 C'est ce qui s'appelle faire preuve de courage politique, m'étonnerait pas que le conflit va durer jusqu'au 20, et là Obama dira stop, et les israéliens auront atteint tous leurs objectifs d'ici là, mais Obama prendra tout de suite une carrure internationale pour résoudre les conflits :lol: :'( Pour un président US , c'est déjà trés engagé comme propos de plus, à moins de prendre les zones urbaines, israél aura bien du mal à atteindre tous ces objectifs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 7 janvier 2009 Share Posté(e) le 7 janvier 2009 Israel, nonobstant les échéances électorales qui forcent Livni et Barak à frapper sévère pour ne pas passer pour des mous de la b... et faire obstacle au Likoud, se doit de faire vite pour régler son compte au Hamas avant l'investiture de Barack Obama à la Maison Blanche. On se retrouve dans une situation délétère avec latence du pouvoir en Israel - status quo jusqu'aux élections - et latence du pouvoir aux USA avec un George-Walker qui fait ses cartons et un Barack qui bachote ses fiches avant le grand oral...Problème numéro 1 : - La Crise Financière mondiale. (appendice a - prioritaire - : "La Crise Financière mondiale... aux USA"). Action numéro un : Nommer Leon Panetta à la tête de la C.I.A. et Dennis Blair à la tête de la D.N.I.Objectifs. a) restaurer un appareil d'état efficace et réactif. b) utiliser cet appareil pour torpiller - by any means necessary - tous les concurrents des appels d'offres industriels à l'export auquels répondront les grandes entreprises US (Boeing par exemple...). Tous les autres problèmes sont considérés comme secondaires. >:( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 9 janvier 2009 Share Posté(e) le 9 janvier 2009 1) la fin du conflit israélo-palestinien 2) une accélération des traités de non-prolifération d'armes nucléaires (CTBT, TNP) pour contrer l'Iran et obliger l'Inde et le Pakistan à signer 3) maintenir l'hégémonie américaine (intérêts militaires et commerciaux) sur le monde 4) tension avec la Russie 1) Bah, déjà plus ou moins répondu plus haut même si le premier souci d'Obama sera à mon avis de sortir d'Irak pour plonger en A*Stan, conflit ayant une meilleure aura médiatique. On y mènerait une guerre plus noble dit on 2)Se fera envoyer bouler à mon avis 3)Ca il l'a dit. Il faut que les USA reste compétitifs (dit haut et clair à propos d'internet donc sous entendu pour tout le reste) 4)Monde multipolaire en cours d'instauration donc bof il gardera des rapports normaux je pense. Par contre l'UE puissance atomique de ce monde multipolaire on peut rêver. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mani Posté(e) le 13 janvier 2009 Auteur Share Posté(e) le 13 janvier 2009 Avant la passation au pouvoir le 20 janvier 2009, son vice-président voyage beaucoup actuellement : Irak, Afghanistan, ... En tout cas, G.Bush lui a conseillé de se méfier de ses collaborateurs les plus proches et d'être vigilant quant aux menaces terroristes qui pèsent sur les Etats-Unis encore. P.S. : pourquoi les Etats-Unis maintiennent-ils toujours leur présence militaire au Japon et en Corée du Sud, alors que ce sont des pays stables et bien armés ?! Barack Obama pourrait les faire rentrer ou les envoyers ailleurs dans le monde notamment l'Afghanistan. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 13 janvier 2009 Share Posté(e) le 13 janvier 2009 P.S. : pourquoi les Etats-Unis maintiennent-ils toujours leur présence militaire au Japon et en Corée du Sud, alors que ce sont des pays stables et bien armés ?! rolleyes Barack Obama pourrait les faire rentrer ou les envoyers ailleurs dans le monde notamment l'Afghanistan. China, principe, se sont des vassaux, faut quand même pas lâcher tout le monde. Obama à mon avis va plutôt demander leur participation en Afghanistan comme pour l'Allemagne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mani Posté(e) le 13 janvier 2009 Auteur Share Posté(e) le 13 janvier 2009 China, principe, se sont des vassaux, faut quand même pas lâcher tout le monde. Obama à mon avis va plutôt demander leur participation en Afghanistan comme pour l'Allemagne. Généralement, les Etats-Unis leur demandent le plus souvent une énorme participation financière pour couvrir leur frais militaire. Une chose qui serait amusante : c'est la rencontre entre Obama et Berlusconi, je serais curieux de voir ce qu'il en pense lorsque Berlusconi avait déclaré :"Il est beau, jeune, Bronzé" http://www.dailymotion.com/video/x7btbj_berlusconi-obama-est-beau-et-bronz_news Un article intéressant : Obama, ou l’amorce d’une politique de la main tendue http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article555 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 13 janvier 2009 Share Posté(e) le 13 janvier 2009 rappelons que Berlusconi (que je n'aime pas vraiment) à fait cette plaisanterie avec Medvedev qui rappelons le est plus jeune qu'Obama. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mani Posté(e) le 14 janvier 2009 Auteur Share Posté(e) le 14 janvier 2009 Hillary Clinton va suivre +/- la politique étrangère de son mari : poursuivre la non-prolifération d'armes nucléaires, dialogues ou négociations avec des pays hostiles comme l'Iran et la Syrie, ... et accent mis sur le climat (le réchauffement) sans doute pour faire plaisir à leur ami Al Gore ^-^Je me demande si la Chine va bénéficier d'un traitement de faveur comme au temps de Bill Clinton ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 14 janvier 2009 Share Posté(e) le 14 janvier 2009 En tout cas qu'on le veuille ou non depuis le 11 09 2001 la politique anti terroriste de Bush a contribué à faire que les USA ont échappé à de nouveaux attentat. Si les premiers mois de la présidence Obama connaissent une reprise des attentats contre les intêrets US le nv président sera accusé de laxisme.D'autre part il ne faut pas se leurrer. Barak Obama sera avant tout le pdt es Etats Unis avant d'être le président des Nations Unies Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mani Posté(e) le 28 janvier 2009 Auteur Share Posté(e) le 28 janvier 2009 New Delhi s'inquiète des orientations de la future diplomatie de Barack Obama Frédéric Bobin - "Le Monde". Faut-il s'inquiéter ? Depuis l'entrée de Barack Obama à la Maison Blanche, le 20 janvier, les Indiens trahissent une légère anxiété. "L'Inde doit-elle le craindre ?", questionne en couverture de sa dernière édition, l'hebdomadaire Outlook. "Sourira-t-il pour nous ?", interroge un autre magazine, India Today, sous la photo du président américain au visage radieux. A défaut d'affoler New Delhi, M. Obama y suscite une évidente perplexité et les Indiens guettent le moindre signe pour se rassurer. Ainsi la presse s'est-elle ostensiblement félicitée de ce que M. Obama ait été le "premier président américain à mentionner le mot "hindou" dans un discours inaugural", selon la formule d'India Today. La référence n'avait rien de sensationnel, puisqu'elle figurait à côté de l'évocation d'autres religions, mais elle a plu. C'est dire la soif d'un geste. Les Indiens s'interrogent, car ils consultent l'Histoire : la tradition veut que les présidents républicains - à la notable exception de Richard Nixon et de George Bush père - aient été plus amicaux à l'égard de l'Inde que les démocrates. Le plus chaleureux aura été sans conteste George Bush. Le président sortant est adulé en Inde pour avoir crânement défendu un accord bilatéral de coopération nucléaire civil, qui a mis fin à l'ostracisme international qui visait depuis 1974 les ambitions atomiques de New Delhi. M. Bush est perçu comme celui qui a coopté l'Inde au sein du cercle des puissances respectables. "Faut-il faire son deuil de la fin de l'ère Bush ?", s'interroge déjà un chroniqueur du quotidien Times of India. Quatre sujets sensibles tracassent les Indiens. Le premier touche à la doctrine de non-prolifération qui trouve chez les démocrates ses plus fervents adeptes. M. Obama, qui s'est déclaré favorable à la ratification par les Etats-Unis du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (CTBT), va-t-il remettre en question l'esprit de l'accord nucléaire avec New Delhi ? La même inquiétude perce à propos de deux autres dossiers : les délocalisations d'emplois et la lutte contre le réchauffement climatique. Les Etats-Unis vont-ils durcir leur attitude à l'égard de l'Inde ? Mais c'est surtout un quatrième sujet de friction potentielle - le Cachemire - qui alarme le plus. Quand les Indiens ont noté durant la campagne électorale que M. Obama identifiait l'axe afghano-pakistanais - et non plus l'Irak - comme le principal défi auquel était confrontée la sécurité des Etats-Unis, ils ont tout de suite acquiescé. De surcroît, le durcissement du ton à l'égard du Pakistan, dont le double jeu en matière de lutte antiterroriste était dénoncé en filigrane des discours du candidat, ne pouvait que ravir. Mais là où les Indiens ont commencé à se crisper, c'est quand M. Obama a établi un lien entre la neutralisation du péril djihadiste à la frontière afghano-pakistanaise et la question du Cachemire, contentieux non soldé de la partition de l'Empire britannique des Indes. La thèse de M. Obama est qu'il faut régler le conflit du Cachemire, qui a déjà motivé trois affrontements armés entre l'Inde et le Pakistan (1947, 1965, 1999), afin qu'Islamabad cesse d'être obsédé par la menace indienne à l'est et jette toutes ses forces contre les talibans à l'ouest. Cette simple perspective d'une "internationalisation" de la question du Cachemire irrite New Delhi, où l'on tient cette pomme de discorde pour une affaire strictement bilatérale indo-pakistanaise à placer à l'abri de toute pression extérieure. A défaut de le signifier à M. Obama, qui n'a pas encore confirmé ses propos de campagne, les Indiens s'en sont vivement pris à David Miliband, le secrétaire britannique aux affaires étrangères. Il avait exprimé une idée similaire lors d'une visite en Inde, à la mi-janvier, en établissant un lien entre l'assaut terroriste de Bombay (novembre 2008) et la question du Cachemire. "Nous n'avons pas besoin d'avis non sollicités sur la question intérieure du Cachemire", a rétorqué un porte-parole du ministère indien des affaires étrangères. Barack Obama est averti. Baf, il reste toujours la Russie, Israel et l'U.E. pour compter et s'opposer à l'ingérance de Barack Obama et revoir en baisse les contrats militaires avec l'Oncle Sam. Style acheter Français ou Russe. ^-^ Sinon pas touche à la souverraineté, intégrité, défense et sécurité nationale indienne. D'ailleurs selon les experts, Barack Obama va plus recentrer sa politique étrangère sur l'Amérique (tout le continent, 1ère visite officielle au Canada) et l'Asie. Il délaissera +/- l'Europe (bande de veinards les Européens), cela signifie moins d'ingérance dans les affaires intérieures des états E.U. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Borisdedante Posté(e) le 4 février 2009 Share Posté(e) le 4 février 2009 Armes nucléaires : l'offre ambitieuse d'Obama à Moscou http://www.lefigaro.fr/international/2009/02/04/01003-20090204ARTFIG00548-armes-nucleaires-l-offre-ambitieuse-d-obama-a-moscou-.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 4 février 2009 Share Posté(e) le 4 février 2009 La politique étrangère d'Obama est sous-traitée à H. Clinton. ;)Je pense que ce sera la même chose que ça a toujours été : American First. (Avec un peu plus de dialogues et de compréhension des peuples qu'avec W, mais rien qu'un ch'ti peu ...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 4 février 2009 Share Posté(e) le 4 février 2009 Obama team also offers EU a chance for change Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Borisdedante Posté(e) le 8 février 2009 Share Posté(e) le 8 février 2009 A Munich, Joe Biden donne le ton de la nouvelle diplomatie américaine Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 9 février 2009 Share Posté(e) le 9 février 2009 http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/etats-unis-le-testament-de-ex-directeur-de-la-cia.php LE TESTAMENT DE L'EX-DIRECTEUR DE LA CIA Michael Hayden, le dernier directeur de la CIA de l'ère George W. Bush, a livré, à l'occasion de son départ, les dix préoccupations majeures de l'Agence pour l'année à venir. Par ordre d'importance décroissante, les dix priorités qu'il définit sont les suivantes. 1. Al-Qaida reste le danger numéro un pour les Etats-Unis. Si la CIA considère que le noyau dur du mouvement est considérablement affaibli, cantonné à lancer des messages depuis son repaire situé dans les zones tribales pakistanaise, la franchisation de plus en plus importante de nombreux groupes islamiques fondamentalistes constitue une nouvelle donne d'importance. L'exemple du Laskhar-e-Taiba pakistanais, qui est fortement soupçonné avoir été à l'origine des attentats de Bombay, en novembre 2008, est cité. Ce mouvement qui, dans le passé, dirigeait sa vindicte contre New Delhi, internationaliserait son action en ciblant désormais les intérêts américains et juifs. Le nombre de plus en plus élevé de groupes franchisés fait entraine une diversification des menaces terroristes en fonction de la sensibilité de chacun d'entre eux. Ces groupes sont situés principalement au Yémen, en Somalie et en Afrique du Nord. Curieusement, Hayden ne cite pas les groupes extrême-orientaux. On peut en déduire que selon le renseignement américain, ils ne représentent pas une menace directe et immédiate pour les Etats-Unis. 2. La deuxième menace, par ordre d'importance, est constituée par la situation qui prévaut au Mexique. En effet, l'action des différents cartels de la drogue met directement en péril la stabilité de ce pays, avec des répercussions possibles sur le territoire américain. On ne peut qu'être frappé de la place du Mexique dans l'évaluation des menaces par M. Hayden, car elle précède l'Iran. On aurait pu penser que ce problème relevait plutôt du FBI et de la DEA, mais la CIA paraît être en première ligne dans cette affaire. 3. Le programme nucléaire iranien reste une préoccupation majeure. Les propositions du président Barack Obama d'ouvrir des discussions avec Téhéran, sans condition préalable, semblent actuellement ne pas trouver d'écho favorable en Iran. Il faut peut-être laisser un peu de temps au régime des mollahs, d'autant que le « groupe des 5 » (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Chine et Russie) appuie l'initiative du président Obama. Nul n'ignore que la nouvelle administration américaine est moins favorable à l'approche israélienne sur la question. Bien qu'elle affirme que « toutes les options (dont la militaire) restent sur la table », le spectre d'une intervention préventive en Iran paraît s'éloigner. Téhéran va pouvoir profiter de cette nouvelle donne pour faire monter les enchères et tenter de négocier en position de force. 4. Hayden considère que les approches de plus en plus divergentes entre l'Europe et les Etats-Unis concernant la « guerre contre le terrorisme », représentent la quatrième préoccupation de la CIA. Indéniablement, Les positions de la « vieille Europe » posent un problème aux Etats-Unis. On peut légitimement craindre que, dans un réflexe d'isolationnisme et de protectionnisme - que semble privilégier la nouvelle administration américaine - l'Europe ne se retrouve bien seule face aux différentes menaces sécuritaires et économiques qui pèsent sur elle. 5. L'instabilité provoquée par le faible prix du pétrole. Si Hayden reconnaît que cela n'a qu'un impact limité sur la Russie, qui reste une grande puissance capable « d'accuser le coup », l'ancien directeur de la CIA estime que ce n'est pas le cas pour l'Iran et le Venezuela. Cet état de fait pourrait pousser les dirigeants de ces Etats à des actions inconsidérées. A noter que c'est le seul passage qui évoque le Venezuela et son bouillant président. Il est pourtant à la tête, davantage que les Cubains, d'une fronde contre les intérêts américains en Amérique latine. La Russie et l'Iran l'ont bien compris et se servent de ce pays pour renforcer leur influence aux portes mêmes des Etats-Unis. 6. La sixième préoccupation d'Hayden est la situation au Pakistan, qualifié de « pays ami ». Selon lui, le gouvernement est confronté à des difficultés internes très importantes comme le non contrôle des zones tribales, les difficultés économiques et la montée de l'islamisme extrémiste. Cet état de fait est particulièrement grave pour un Etat qui est détenteur de l'arme nucléaire. Il met là le doigt sur un des points cruciaux de la sécurité mondiale. Le basculement possible de cet Etat dans l'extrémisme islamique représente le risque majeur auquel les Occidentaux aient à faire face. A l'heure actuelle, nul ne voit quelle solution peut être apportée à ce problème dont les portées sont incalculables. 7. L'Afghanistan : la situation à la frontière pakistanaise représente toujours un souci majeur pour la CIA, ainsi que la capture d'Oussama Ben Laden et son adjoint Ayman Al-Zawahiri. Bien que les Américains aient remporté de nombreux succès dans le domaine de la lutte contre cette hydre islamique, ils ne sont pas parvenus à neutraliser ces deux symboles du terrorisme. Certains disent que c'est volontairement car ils n'ont pas voulu en faire des martyrs qui auraient été extrêmement encombrants en devenant des exemples pour tous les exaltés du fanatisme islamique. Plus prosaïquement, l'auteur pense qu'ils n'ont pas réussi à les localiser et cela reste un grand regret pour leurs services. Cela semble logique quand on se réfère au cas de Saddam Hussein. Bien que les forces américaines tenaient le pays, il a fallu des mois pour le repérer et l'arrêter. Les zones tribales pakistanaises ne sont pas sous contrôle (ni américain ni pakistanais) et sont très difficiles d'accès. On atteint là la limite de la capacité tactique des opérateurs des services spéciaux. 8. La Corée du Nord qui semblait être un problème en voie d'être réglé, reste d'actualité. Aucune confiance ne peut être accordée aux dirigeants qui tentent par tous les moyens de noyer le poisson en déstabilisant le processus de négociations sur le nucléaire. Pourquoi feraient-ils ce cadeau aux Américains alors qu'ils sont instrumentalisés par Moscou et Pékin, qui ont trouvé là un moyen de contrer leur vieil adversaire ? 9. La Chine qui a été vue comme une nation émergente sur le plan économique pose une question : comment ce pays communiste tourné vers l'économie de marché va faire face à la crise mondiale ? Autant elle avait un pouvoir économique déstabilisateur, autant elle peut prendre aujourd'hui des décisions qui affaibliraient un peu plus le système financier international. 10. Le Proche-Orient où la situation vient d'être compliquée par l'offensive israélienne contre le Hamas dans la Bande de Gaza reste une zone de tension extrêmement importante. Le nouveau chef du renseignement américain (DNI), l'amiral (à la retraite) Dennis Blair, et le nouveau directeur de la CIA, Leon Panetta, vont prendre en compte cette liste qu'ils modifieront éventuellement en fonction des volontés de la nouvelle Administration américaine. Cependant, si cette liste ne devrait pas être sensiblement modifiée - les risques restent les mêmes, seules les priorités peuvent changer - ce sont les méthodes d'action de l'Agence qui devraient être notablement revues. En effet, le président Obama exige que le renseignement soit désormais exemplaire. Plus question de Waterboarding (simulation de noyade appliqué à des détenus) assimilé à de la torture, fermeture de la prison de Guantanamo et des lieux d'incarcération secrets de la CIA, plus de transparence des opérations de la CIA vis-à-vis des représentants parlementaires, etc. Certains membres de l'ancienne administration Bush prétendent que cette nouvelle politique en matière de renseignement va exposer plus gravement la sécurité nationale à la menace terroriste. C'est ignorer le fait que l'Agence possède d'autres atouts dont les ressources financières qui lui permettent d'acheter la collaboration de repentis, ce qui constitue une arme plus douce mais tout aussi efficace que les méthodes musclées employées jusqu'à aujourd'hui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Borisdedante Posté(e) le 9 février 2009 Share Posté(e) le 9 février 2009 Cherche slogan désespérémenthttp://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=94403Désireuse de donner une meilleure image de la stratégie américaine en Afghanistan, en Irak et au Pakistan, la nouvelle administration revoit son vocabulaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mani Posté(e) le 26 février 2009 Auteur Share Posté(e) le 26 février 2009 Confirmation de ce que je pensais de la politique étrangère des Démocrates - Clinton & cie qui est favorable à la Chine et défavorable à l'Inde. Hillary Clinton souhaite un rapprochement avec Pékin Les droits de l'homme se sont relégués à l'arrière-plan Le président des États-Unis, Barack Obama, avait déclaré lors de son inauguration : «Souvenez-vous que les précédentes générations ont tenu tête au communisme et au fascisme pas seulement avec des missiles et des chars, mais avec des alliances solides et des convictions durables.» Avec le passage de la secrétaire d'État, Hillary Clinton, en Asie ces derniers jours, c'est avec la Chine que les États-Unis souhaitent établir une alliance solide, laissant de côté toutes convictions. Comme l'a déclaré Clinton, la crise économique éclipse les préoccupations en matière de droits de l'homme. Washington dit également compter sur Pékin pour relancer l'économie mondiale. «Nous voulons approfondir et élargir notre relation», a-t-elle déclaré en conférence de presse. «Nous croyons avoir établi une fondation solide, mais il y a encore beaucoup de travail à faire [...] Il est, de notre point de vue, impératif que les États-Unis et la Chine coopèrent dans plusieurs domaines», a-t-elle poursuivi. Ces propos ont été un baume pour les dirigeants chinois, eux, qui avaient montré des signes de nervosité avec l'arrivée d'un président américain aux penchants protectionnistes et se disant préoccupé par les questions de liberté et de démocratie. Les propos du nouveau secrétaire du Trésor, Timothy Geithner, à l'effet que la Chine «manipule sa devise» pour conserver un avantage commercial, avaient choqué Pékin et avaient été qualifiés de bourde monumentale par les partisans des relations sino-américaines chaleureuses. Le coup d'envoi des relations entre Washington et Pékin sous la nouvelle administration Obama augure pour le mieux pour les grandes entreprises et les argentiers du monde, de même que pour les dirigeants chinois qui n'auront pas à accorder trop d'efforts pour contrer les critiques gênantes de leur rival américain. La politique chinoise de George W. Bush convenait parfaitement au régime chinois et voilà que celle d'Obama se montre encore plus avenante. Et cela, malgré la crise couvant au Tibet, la poursuite de la répression à grande échelle de la dissidence et de la spiritualité, du développement militaire, des activités d'espionnage et des attaques cybernétiques intensives contre les États-Unis menant à de graves risques contre la sécurité nationale. Hillary Clinton a candidement expliqué cette position : «J'apprécie fortement la confiance maintenue du gouvernement chinois dans les bons du Trésor américains. Je pense que cette confiance est fondée.» Les économies chinoise et américaine sont à un tel point liées que toutes autres préoccupations sont reléguées à l'arrière-plan. Du point de vue politique et de la sécurité, le gouvernement américain estime également indispensable l'aide du régime chinois dans le dossier nord-coréen. Washington considère Pékin comme un partenaire viable alors que le régime communiste de Pyongyang en est une extension. Dans le jeu politique asiatique, Pékin et Pyongyang font les Bon Cop, Bad Cop. Tandis que l'un profère menaces de guerre et prépare des tests de tirs de missile – coordonnés parfaitement avec la visite de Clinton en Asie – l'autre se présente comme l'interlocuteur idéal pour calmer la situation. Pékin obtient ainsi une légitimité sur la scène internationale qui lui permet à la fois de protéger son régime dictatorial et celui de son allié, la Corée du Nord. Plus cette dernière agite, plus le rôle de Pékin est jugé important. Réactions La communauté de défense des droits de l'homme n'a pas tardé à réagir à la position de l'administration Obama sur la Chine. Amnesty International (AI) a déclaré, le 20 février, qu'elle était «choquée et extrêmement déçue» des déclarations de Mme Clinton à l'effet que les droits de l'homme étaient relégués au second plan lors de sa visite en Chine. «Les États-Unis sont le seul pays qui peut efficacement tenir tête à la Chine sur les questions des droits de la personne», estime T. Kumar d'AI. «En commentant que les droits de l'homme ne vont pas interférer avec les autres priorités, la secrétaire d’État, Hillary Clinton, endommage les initiatives américaines futures pour protéger ces droits en Chine.» Même son de cloche chez Human Rights Watch qui a affirmé que «les propos de la secrétaire d'État renvoient à une stratégie qui a bien fonctionné jusqu'ici pour le gouvernement chinois : isoler la question des droits de l'homme dans un dialogue de sourds sans issue». Étudiants pour un Tibet libre ont également affirmé être préoccupés par les commentaires de Clinton, faisant remarquer que la secrétaire d'État envoie aux autorités chinoises des mauvais signes à un mauvais moment. On rapporte que la Chine a augmenté sa présence militaire au Tibet à l'aube du 50e anniversaire du soulèvement contre l'occupation chinoise, ayant mené à la fuite du Dalaï-lama en Inde. Aux environs du 10 mars, une grave répression pourrait à nouveau déferler dans les régions tibétaines de Chine. Les étrangers n'ont déjà plus le droit de s'y aventurer, de manière à réduire l'impact médiatique d'éventuels troubles. Selon le gouvernement tibétain en exil, la répression aurait déjà commencé. C'est marrant de voir les Républicains préféraient l'Inde et les Démocrates préféraient la Chine. Vivement l'arrivée de "Bobby" Jindal (Républicain d'origine indienne - Gouverneur de Louisiane) en 2012 lors des prochaines éléctions présidentielles pour contrer Barack Obama. ^-^ Comme dit Berlusconi : "Il est beau, jeune et bronzé". :lol: Un affrontement non seulement Républicain - Démocrate mais Afro-américain contre Indo-américain =D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 26 février 2009 Share Posté(e) le 26 février 2009 Je pense plutot qu'il s'agit d'une question politique, l'article explique pour la Corée du Nord, on a déja parlé de l'aspect économique et du fait que ces 2 géants se tiennent par la barbichette mais je ne voit pas pourquoi les Démocrates se détournerais de l'Inde avec son ''marché'' potentielle d'un milliard d'habitants et qui n'a pas l'ambition, elle, de prendre la place des USA dans le concerts des nations et qui en prime est une démocratie qui à une relative bonne presse en Occident. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 26 février 2009 Share Posté(e) le 26 février 2009 Ça serait une rupture dans la tradition des administrations américaines, d'habitude les démocrates étaient les idéologues, et les républicains les pragmatiques, depuis la présidence Bush et peut être même Reagan, cette tendance c'était inversée, et cela semble se confirmer.De toute façon, les américains font bien de traiter maintenant avec une Chine qui n'est pas encore au somment de sa puissance, le temps joue contre eux, plus ils tardent à aborder les vrais problèmes de fonds, plus leur position s'affaiblit face à la Chine.En tout cas, cette approche est encourageante, j'espère qu'elle se maintiendra sur d'autres sujets, notamment vis à vis de la Russie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rom_un Posté(e) le 27 février 2009 Share Posté(e) le 27 février 2009 Obama réformera le budget de la Défense "pour que nous n'ayons pas à payer pour des systèmes d'armes qui datent de la Guerre froide et dont nous ne nous servons pas" Je trouve cette affirmation très sérieuse, s'il y a une justification annoncé avant même la reforme, c'est en général que c'est dur à faire passer. Quel sont les systèmes d'armes visés ? - défense ABM ? - SNLE ? - missiles stratégiques ? (surrement une grosse reduction avec négociation USA/Russie) - la Navy ? (quand a t elle été indispensable depuis 89, la fin de la guerre froide ?) - la CIA ? Ma proposition de liste est volontairement provoc, je prend le president au mot. C'est peut être HS par rapport à 'politique étrangère' (quoique les US font la guerre surtout chez les autres). Si il y a deja un sujet, merci de m'aiguiller. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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