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Quelle sera la politique étrangère du Président américain Barack Obama ?!


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Obama réformera le budget de la Défense "pour que nous n'ayons pas à payer pour des systèmes d'armes qui datent de la Guerre froide et dont nous ne nous servons pas"

C'est peut être HS par rapport à 'politique étrangère' (quoique les US font la guerre surtout chez les autres). Si il y a deja un sujet, merci de m'aiguiller.

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"4. Hayden considère que les approches de plus en plus divergentes entre l'Europe et les Etats-Unis concernant la « guerre contre le terrorisme », représentent la quatrième préoccupation de la CIA. Indéniablement, Les positions de la « vieille Europe » posent un problème aux Etats-Unis. On peut légitimement craindre que, dans un réflexe d'isolationnisme et de protectionnisme - que semble privilégier la nouvelle administration américaine - l'Europe ne se retrouve bien seule face aux différentes menaces sécuritaires et économiques qui pèsent sur elle."

Bah ca nous obligera à nous prendre en charge, ensuite je relativiserai, c'est pas comme si les US assurait notre protection.

OBAMA fera de l'american first avec plus d'hypocrisie que les republicains c'est tout! si ils ont besoin de nous alors faudra obtenir des contreparties, plus de troupes en aghanistant? laisse nous vendre nos rafis ou outre chose, faut être pragmatique.

Quant aux chinois, c'est du "payes mes bonds pendant un an au moins" (1700 milliards de deficit en perspective!) on en reparlera quand ils auront bouclé leur plan de relance. Somme toute ce discours pro-chinois doit nous servir pour avancer nos pions avec les indiens pendant l'intermède.

Moi perso j'attends vraiment OBAMA sur l'afghanistan, car c'est peut etre bien le prochain bourbier US si ils revisitent pas leur stratégie, notamment avec le pakistan "pays ami"  =D! ils vont aller droit dans le mur, si ils pensent qu'ils pourront faire un copier coller de leur stratégie en IRAK, ils se trompent.

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HS : mais cela m'étonnerait que les bombardiers (qui permettent justement à un gvt isolationniste de pouvoir frapper depuis sa métropole), disparaissent de l'inventaire de l'USAF;

On prévoit même la réactivation d'un nouveau Strategic Air Command , le ''Global Strike Command'', le nom en lui même est tout un programme :

http://en.wikipedia.org/wiki/Global_Strike_Command

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HS : mais cela m'étonnerait que les bombardiers (qui permettent justement à un gvt isolationniste de pouvoir frapper depuis sa métropole), disparaissent de l'inventaire de l'USAF;

On prévoit même la réactivation d'un nouveau Strategic Air Command , le ''Global Strike Command'', le nom en lui même est tout un programme :

http://en.wikipedia.org/wiki/Global_Strike_Command

Je parlais pas d'une disparition mais d'une réduction ... du moins dans la flotte B52 et B1.

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Chine et USA d'accord sur des échanges militaires

samedi 28.02.2009, 09:27

La Chine et les Etats-Unis ont convenu de reprendre des échanges militaires à haut niveau, a indiqué samedi un responsable américain de la Défense, au deuxième jour de discussions militaires entre les deux pays à Pékin.

L'idylle a débuté et se poursuivra.

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"dont nous ne nous servons pas"

oui mais lesquels ?

http://art-ds.blogspot.com/2009/02/le-pentagone-va-revoir-les-programmes.html

Le Pentagone va revoir les programmes d'armement!

Le nouveau budget donne naissance à une véritable révolution au Pentagone!

En effet, Robert Gates a annoncé que les programmes d'armement vont faire l'objet d'une nouvelle évaluation. Le but du pentagone est de faire face aux deux guerres qui demandent beaucoup de soutient financier mais aussi de revoir des programmes qui ne sont pas forcément adaptés aux réalités de l'armée américaine notamment pour la contre-insurrection ou contre-guérilla.

Une liste des programmes suceptibles d'être victimes de cette ré-évaluation a été dressée par le Pentagone. Sont visés: les nouveaux destroyers littorales de General Dynamics, le F-22 raptor , et les super hornets de boeing mais aussi de nouveaux systèmes de télécommunication ainsi qu'une grosse surprise: des sites ABM en Pologne et en République Tchèque!

Mais les Projets véritablement montrés du doigt par robert gates sont le F-22 raptor trop cher à son goût [ que dire alors de l'étude qui traine en longueur du F-35 qui sera certainement d'ailleurs hors de prix à ce train là!], et la nécessité de nouveaux porte-avions américains....Tout un programme donc. J'espère que les généraux et amiraux américains vont supporter le nouveau régime...

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  • 1 month later...

Et quel sera la politique intérieure du Président Obama pour éviter les prédictions cataclysmique d'éclatement de l'Union ?  :lol:

Voir l'article mit en ligne par les Carnets de Clarisse ou en autre un russe prévoit le retour de l'Alaska vers la Russie tandi que le pays éclate en 5 blocs :

Le Texas va-t-il faire sécession ? :

http://www.lescarnetsdeclarisse.fr/?p=896

Image IPB

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ben s'est simple ,on peu toujours se radibocher en gardant le flingue dans l'étui,d'ailleurs la technique d'obama est pas con dans le sens ou l'image des USA étant plus que négative par le passé ,lui il arrive et sert la main à chavez comme si ils étaient de vieux potes .le pére obama a comprit que le temps des guerres idéologique s'est fini ,qu'il n'y à plus besoin d'avoir une marionette des USA en place dans un pays (quand sa marchait )ou de montrer les muscles .on peu avoir des relations en s'arrangeant bien du gus en place(une nouvelle maniére de voir la "démocratie"dans les autres pays  au lieu d'imposait un modéle  ),même si le gus par la suite présente à son peuple que s'est une victoire face à l'impérialisme américain ,se ne sera que de la facade ,du moment que le bizness (pour les deux) reprend et que personne ne perd la face au niveau mondiale ...

d'un côté s'est contrôlé sans donner l'impression de le faire (je pense que les comptes perso de chavez vont encore allez mieux )

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Chavez a réussi une opération de comm, désormais ça va être très dur de l'accuser de se fermer au dialogue, et en plus il fait une promo littéraire d'un livre de gauche aux USA, la subversion par la lecture, avant il avait fait la promo de Chomsky à la tribune de l'ONU.

Si ça se trouve, il arrivera a propulser Karl Marx en tête des vente aux USA la prochaine fois, le KGB n'y était jamais arrivé durant 50 ans.

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Si ça se trouve, il arrivera a propulser Karl Marx en tête des vente aux USA la prochaine fois, le KGB n'y était jamais arrivé durant 50 ans.

Au moins ca ferait comprendre aux bisounours ce qu'est le capitalisme :)

Pour la baisse des tension entre USA et l'amérique du sud c'est mieux pour tout le monde... La politique aggressive de Bush soutenant les coup d'états et autres destabilisation a montré ses limites ... cela a fait réélire Chavez.

D'autant qu'a priori il n'y a pas de contencieux grave actuel entre Cuba ou le Venezuela et les USA ... il n'y a donc pas de raison qu'il n'y ait pas de normalisation du dialogue, il n'y a surtout pas de raison que la population de Cuba paye deux fois le poids de la dictature.

Y a plus qu'a espérer que cela se poursuive dans le bon sens, et que l'amérique du sud voit enfin un période de calme politique et économique.

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Un événement largement commenté. L'intervention d'Ahmadinejad à Durban II et la sortie en catastrophe des délégations des pays de l'UE. A votre avis, quelle influence aura ce discours sur les négociations à venir avec le groupe 5+1 et la main tendue d'Obama?

Ce que je pense, c'est que le discours de Mahmoud n'avait pas sa place et les mots choisis étaient très provocateur mais il dit en substance ce que d'autre comme Israel Shahak, ancien président de la Ligue Israélienne des Droits de l'Homme et professeur à l'université hébraïque de Jerusalem, dans son ouvrage "Le racisme de l'Etat d'Israël", Jmimy Carter, Conddie Rice ou encore Ehoud Olmert ont pu dire sur le racisme ambiant en Israel sans pour autant être comparé à Hitler. D'ailleurs tous les pays européens/occidentaux, dénoncent (à juste titre à mon avis) la criminalisation des critiques contre l'Islam mais on accepte aucune critique même implicite contre le sionisme. c'est quoi ces 2 poids 2 mesures.

Pour revenir à ma question, je pense que la politique globale d'Obama pour le M-O ne peut se passer de l'Iran donc globalement, ces discours n'auront d'influence sur cet accord global mais c'est vrai que l'Iran ne rend pas la tache du bureau des communications de Washington facile. Maintenant, ils doivent transformer un "Hitler" musulman en gentil petit agneau droitl'hommiste.....

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Au moins ca ferait comprendre aux bisounours ce qu'est le capitalisme :)

Pour la baisse des tension entre USA et l'amérique du sud c'est mieux pour tout le monde... La politique aggressive de Bush soutenant les coup d'états et autres destabilisation a montré ses limites ... cela a fait réélire Chavez.

D'autant qu'a priori il n'y a pas de contencieux grave actuel entre Cuba ou le Venezuela et les USA ... il n'y a donc pas de raison qu'il n'y ait pas de normalisation du dialogue, il n'y a surtout pas de raison que la population de Cuba paye deux fois le poids de la dictature.

Y a plus qu'a espérer que cela se poursuive dans le bon sens, et que l'amérique du sud voit enfin un période de calme politique et économique.

Ah oui mais non.

Ca va faire plein d'emploi en moins en Europe si y a plus d'embargo des USA sur Cuba.

C'est un vrai business européens de fournir plus ou moins directement Cuba avec des produits européens car les USA refusent de vendre ou de faire transiter l'argent.

Tout proche de moi, ils sont 25 à vivre de ça, 50 millions d'euros de CA en passant par Saint Domingue et la République Dominicaine. Client principaux : Peugeot, saint-gobains, toute l'industrie chimique pharmocologique européenne, du matos de communication Alcatel, des produits finis lourds allemands (tubes en alliage, machine outils)...

Fais chier Obama là !

(en plus je suis sérieux, cette boite prévoit des jours sombres et Cuba a déjà ralenti ces transferts de devises vers l'Europe suite au déclaration d'Obama)

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je me demandais si justement obama ,avec sa maniére de faire avec pas mal de pays n'est pas une maniére de préparer une stratégie à long termes en se mettant un maximum de pays dans la poche (je parle des nombreux pays ayant jusqu'à maintenant un antagonisme avec les USA,je sais il y en a beaucoups  :lol:) mais se simplifier la vie en y gagnant économiquement en étant peu regardant sur les autres états du moment qu'ils ne sont pas une menace ,et de créer des liens économique .le but final étant de pouvoir faire face à la chine montante (d'ailleurs on parle beaucoup de la chine ,qui fut une puissance par le passé avec son empire ,mais se qui la aussi détruit s'est quand même le probléme de corruption et de dessous de table , qui malgrés le communisme a perduré (des membres du parti en poste dans les régions s'en mettant plein les poches dans la vente de terrain appartenant à des paysans par exemple ) alors avec l'ouverture au capitalisme on peu se poser la question ,si justement sa ne sera pas non plus se qui fragilisera la chine future).

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C'est tout simplement une politique étrangère pragmatique, à quoi bon entretenir des contentieux inutiles et contre productif ?

Le gouvernement chinois a l'obsession du contrôle de sa croissance et de sa société, avec comme modèle à surtout éviter, le bordel post soviétique.

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  • 1 month later...

http://www.lefigaro.fr/international/2009/06/06/01003-20090606ARTFIG00109-l-europe-d-obama-un-continent-banalise-.php

L'Europe d'Obama,

un continent «banalisé»

Renaud Girard

Le président américain est populaire dans une Europe qu'il connaît très peu et où il privilégie le symbolique sur le politique.

Barack Obama déborde de sourires et de propos aimables à l'en-droit des deux vieilles grandes puissances d'Europe continentale et de leurs dirigeants, mais, en temps passé, il n'accorde à ces dernières qu'un service minimum. On est loin de l'époque où, en visite d'État à Paris, un Kennedy insistait pour avoir au moins trois entretiens en tête-à-tête avec le général de Gaulle à l'Élysée.

Le camp de Buchenwald et la plage de Colleville : Obama a choisi le champ du symbolique pour son voyage en Allemagne et en France ; le politique passe au second plan. Auprès de Merkel et de Sarkozy, le président américain estime qu'il n'a ni conseils à prendre (ou à donner), ni aide particulière à prodiguer (ou à solliciter). « Pour Obama, l'Europe n'est pas un problème, ni même une solution à ses problèmes », résume l'ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine.

Dans la hiérarchie des urgences, la résolution de la crise économique et financière et la stabilisation de l'ensemble Afghanistan- Pakistan viennent en premier aux yeux du président américain. Dans le premier dossier, c'est la relation avec la Chine qui est devenue cruciale. Au début de la semaine, Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale (banque centrale américaine), s'est publiquement inquiété des conséquences à moyen et à long terme de l'énormité des déficits publics des États-Unis. À cet égard, l'Europe, minée par ses propres déficits, ne peut être d'aucune utilité à l'Amérique. En revanche, il est vital que la Chine continue à acheter des bons du Trésor américain, même si tout le monde a compris que Pékin avait entamé un désengagement progressif à l'égard des titres libellés en dollars, pour une politique d'accumulation de matières premières stratégiques.

Unilatéralisme doux

En plaçant son voyage européen sous le signe symbolique de l'hommage au sacrifice (celui des soldats américains ayant débarqué en Normandie pour libérer ensuite les camps de concentration nazis), Obama adresse, concernant le second dossier, un message à peine codé à l'Allemagne et à la France : vous devriez faire plus dans la « grande guerre pour la civilisation » qui se joue actuellement en Afghanistan et au Pakistan. Mais, depuis le sommet de l'Otan de Strasbourg, le président américain sait que les Allemands et les Français ne sont pas prêts à envoyer des troupes supplémentaires dans les montagnes afghanes. Obama s'est résigné à l'américanisation croissante de la guerre en Afghanistan. Il a internalisé la faiblesse militaire des pays européens. Sur l'« Af-Pak », la Maison-Blanche est revenue sans illusion à ce que le géopoliticien américain Robert Kagan a appelé « the soft unilateralism of low expectations », c'est-à-dire un unilatéralisme doux, fondé sur très peu d'attentes à l'égard de l'Europe.

Spécialiste des relations transatlantiques et chercheur à la Brookings Institution (grand think-tank, plutôt démocrate, de Washington), Justin Vaïsse confie qu'il n'y a « aucune raison pour s'étonner de ce que l'Europe ne figure pas dans les priorités du président américain. L'agenda d'Obama en Europe est déjà réalisé. Il fallait tourner la page des mauvaises relations transatlantiques de l'ère Bush-Cheney : cela a été fait ». Qu'il s'agisse de l'Irak, de l'Iran, du conflit israélo-palestinien ou du changement climatique, il n'y a plus de divergences fondamentales entre Washington et les grandes capitales européennes. Au sommet de Copenhague sur le climat de décembre prochain, Obama se présentera avec une ligne très proche de celle des Européens, car son Administration est convaincue de la nécessité de diminuer drastiquement les émissions de CO2 de l'Amérique. Simplement, faute d'avoir obtenu un accord préalable du Congrès, le président américain ne sera pas en mesure d'impulser un nouveau protocole, plus ambitieux que celui que les États-Unis avaient repoussé à Kyoto.

Allié tranquille, un peu passif

Lors de son premier mandat (janvier 2001-janvier 2005), le président George W. Bush avait, à l'occasion de l'affaire irakienne, divisé l'Europe en profondeur. Son secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, avait vanté l'audace des pays de la « Nouvelle Europe » face à la « Vieille Europe », qu'incarnaient la France et l'Allemagne, résolument opposées au projet néoconservateur de démocratisation par la force de l'Irak. Rien de tel chez Obama, qui n'a jamais même imaginé de monter les Européens les uns contre les autres. Le nouveau président démocrate souhaite une Europe aussi unie que possible et se satisfait des relations transatlantiques actuelles, apaisées pour longtemps. L'Union européenne (dont la plupart des membres font partie de l'Otan) est vue de Washington comme un allié tranquille, un peu passif, qui ne pose pas de problème particulier. Pour résumer en recourant à un néologisme, on est entré dans une période d'« Obanalisation » de l'Europe.

Concernant les grandes affaires internationales, Hubert Vé­drine regrette que les « Européens se soient montrés totalement inca­pables de s'unir pour proposer des initiatives à Obama avant même son investiture ». De fait, l'Europe n'a pas su, pour imprimer sa marque sur le monde, saisir la « fenêtre d'opportunité » qui s'offrit à elle pendant les deux dernières années de la présidence Bush. Dans le dossier israélo-palestinien, Obama peut ainsi se payer le luxe d'avancer seul. Aucun dirigeant européen n'avait jusqu'à présent osé aller aussi loin que le président américain, qui, lors de son discours du Caire, a qualifié d'« intolérable » la situation de la population palestinienne dans les Territoires occupés. Pour relancer le processus de paix, plus personne ne fait confiance à l'Européen Tony Blair, pourtant délégué officiel du Quartette (États-Unis, Russie, ONU, Union européenne). Tous les yeux sont tournés vers George Mitchell, l'envoyé spécial d'Obama pour le Proche-Orient.

Sur la question du nucléaire iranien, la Maison-Blanche a repris la main, sans intervention de la moindre médiation européenne. Le président américain a tendu un rameau d'olivier à la population et aux dirigeants iraniens, en prenant l'initiative de s'adresser à eux à l'occasion du Nouvel An persan. En 2003-2004, c'était l'Europe, avec son groupe des trois (France, Allemagne, Angleterre), le leader dans les négociations avec l'Iran. Aujourd'hui, le leadership sur cette question est clairement passé à Washington.

À l'égard de la Russie, Obama a forgé une nouvelle diplomatie, sans que l'Europe lui ait été du moindre conseil. Le président américain souhaite rétablir une relation stratégique de qualité avec Moscou. Pour cela, il a relancé avec succès les négociations bilatérales de réduction des arsenaux nucléaires militaires.

Ignorance et ingérence

La politique de soutien actif aux « révolutions de couleur » dans les anciennes républiques soviétiques est terminée ; il s'agit de ne pas accroître le « sentiment d'encerclement » des Russes. L'adhésion de la Géorgie et de l'Ukraine à l'Otan ne fait pas partie de l'ordre du jour d'Obama. La construction d'un bouclier nucléaire en Pologne et en République tchèque est suspendue. En échange, Washington a demandé à Moscou de ne plus réitérer ses incursions militaires dans les anciennes républiques soviétiques (à l'image de l'opération en Géorgie du mois d'août 2008).

La popularité d'Obama est telle dans les pays de l'Union européenne que leurs dirigeants ne réagissent que mollement quand le président américain s'ingère indûment dans leurs affaires, comme lorsqu'il préconise l'entrée de la Turquie dans l'Union. Obama est populaire dans une Europe qu'il connaît en fait très peu. Son plaidoyer du Caire pour le droit des femmes musulmanes à porter le voile en Occident témoigne de son ignorance de la vieille aversion française à l'égard du communautarisme.

L'Europe n'aura de chance de se faire entendre d'Obama que lorsqu'elle parlera d'une voix unie. Le cas s'est produit une fois, lors de la phase de préparation du G20 de Londres, quand Sarkozy et Merkel ont uni leurs voix pour exiger de l'Amérique plus de régulation du système financier international. Parce qu'ils s'étaient exprimés ensemble, le président français et la chancelière allemande ont été entendus : le secrétaire au Trésor américain finalise actuellement toute une série de nouvelles réglementations qui s'imposeront aux banques, aux compagnies d'assurances, aux agences de notation et aux fonds spéculatifs.

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la nouveauté de la politique extérieure US, c'est le soutien affirmé à la création d'un état palestinien avec l'arrêt des colonisations, on en tremble en israel.

son discours du caire est révélateur des futurs inflexions de la politique extérieur US

en premier lieu, une volonté certaine de sortir honorablement du bourbier irakien ( reonnaissance implicite d'une défaite en irak )

sauver le pakistan de l'implosion, et lutter contre les taliban en afghanistan

quoi qu il en soit , son premier souci est économique et intérieur, sortir le pays du marasme économique

après la nationalistaion de Général Motors, CHavez a eu ce bon mot :

"et fidel, mefie toi, dans peu de temps , ils seront plus à gauche que toi !!!"

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