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Le JSF menacé au Canada !!!!


glevass

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[...]

 

En gros, il est impossible de conclure sur une telle (et simple) comparaison de nombre de lignes de codes.

 

Oui. Et en plus, j'ignore comment sont comptées les "lignes de code". Sans les commentaires, déjà, j'imagine.

Plus sérieusement, on peut écrire du code plus ou moins compact avec le même langage et exactement les mêmes algorithmes, suivant le programmeur et les possibilités du langage, la volonté de pouvoir le relire ou pas. Le cas d'école (hors contexte ici, mais quand même bien rigolo) étant fourni par les concours de compacité de code Perl, consistant à produire un programme donné en le moins de signes possible...

 

Ici, j'imagine que programmeurs sont astreints à produire du code lisible pour favoriser les revues de code et son évolution.

 

Mais comment sont faites les comparaisons de taille de code ? Sur le source ? A tel ou tel stade de compilation ? Sur les binaires ?

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Sur l'un des projets sur de cette nature sur lequel j'avais travaillé, le code n'était pas directement produit par le programmeur ... il était généré par un atelier de génie logiciel.

 

En gros, le programmeur était à un niveau d'abstraction supérieur, assemblant des "boites" et y branchant les "entrées" et les "sorties". L'AGL générait automatiquement le code (2 langages de sortie possible à l'époque) à envoyer en compilation. Il n'y avait donc pas vraiment de variations sur le nombre de lignes en sortie selon les habitudes d'écriture du programmeur ... juste selon la logique et la complexité de ce qui était programmé. Et pour avoir fait de la revue de code et de la recette sur ces modules, je peux assurer que certains programmeurs avaient l'esprit très, très, très tordus (nous les appelions les porc-grammeurs).

 

Le gros avantage de cet AGL, c'était qu'il permettait d'automatiser les tests des modules, de fournir une couverture complète des plages de variation des paramètres, de sortir des spécifications d'interfaces complètes (exhaustives) et fonctionnelles (sans trucs superflus) et de fournir des éléments de preuve de fonctionnement pour alimenter le dossier de recette.

 

J'ai eu la chance de bosser de cette manière mais je sais aussi que ce n'est pas le cas de tous les projets, loin s'en faut.

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Sur l'un des projets sur de cette nature sur lequel j'avais travaillé, le code n'était pas directement produit par le programmeur ... il était généré par un atelier de génie logiciel.

 

En gros, le programmeur était à un niveau d'abstraction supérieur, assemblant des "boites" et y branchant les "entrées" et les "sorties". L'AGL générait automatiquement le code (2 langages de sortie possible à l'époque) à envoyer en compilation. Il n'y avait donc pas vraiment de variations sur le nombre de lignes en sortie selon les habitudes d'écriture du programmeur ... juste selon la logique et la complexité de ce qui était programmé. Et pour avoir fait de la revue de code et de la recette sur ces modules, je peux assurer que certains programmeurs avaient l'esprit très, très, très tordus (nous les appelions les porc-grammeurs).

 

Le gros avantage de cet AGL, c'était qu'il permettait d'automatiser les tests des modules, de fournir une couverture complète des plages de variation des paramètres, de sortir des spécifications d'interfaces complètes (exhaustives) et fonctionnelles (sans trucs superflus) et de fournir des éléments de preuve de fonctionnement pour alimenter le dossier de recette.

 

J'ai eu la chance de bosser de cette manière mais je sais aussi que ce n'est pas le cas de tous les projets, loin s'en faut.

 

Hum ! Joli produit !

 

Son nom est-il confidentiel ? Ça existe encore ? Le développement était réparti entre N sites ou tout sur un seul réseau et un seul dépôt (ou système de) de code ?

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Pour les deux premières questions, ayant quitté le milieu, je ne peux pas répondre.

 

Le développement a eu lieu sur 2 sites pour un projet, 3 pour le second, sans interconnexion - livraison hebdomadaire de cartouches avec le code crypté par une navette de vaguemestre.

 

Ceci dit, à peu de choses près, je parle d'un temps que les moins de ....

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J'interviens juste pour rallumer quelques braises... 8 à 10 millions de lignes de codes, c'était une donnée acquise il y a quelques années déjà. Désormais, c'est 24 millions.

 

Mais sur tout le programme, c'est à dire également les programmes de diagnostics, de préparation de missions, les PLM gérant la vie de l'appareil, etc, etc.

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Pour le noyau Linux, j'en étais resté à 12 millions de lignes. Par contre, celui-ci gère un grand nombre d'architectures matérielles différentes, ainsi que tout un tas d'interfaces diverses et variées dont peuvent se passer les systèmes embarqués.

 

Mais si au noyau Linux on ajoute les lignes de codes destinées à X-Windows et au gestionnaire de fenêtres choisi, ainsi que les applications, on arrive très vite à un décompte astronomique. Accessoirement, le nombre de développeurs associés croit aussi très vite et c'est un des points favorisés par le modèle libre : le partage d'information multiplie l'effort de développement d'une manière que ne peuvent pas atteindre les projets propriétaires.

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A titre comparatif le noyau linux c'est plus de 15 millions de lignes de code.

 

Oui, mais les trois quarts sont dédiés aux milliers de pilotes de périphériques supportés nativement. Ça laisse moins de 4 millions de lignes dédiées au cœur du système.

 

Et dans le coeur, il y a encore la gestion d'un sacré paquet de trucs (multi-architecture, pulseaudio et le reste des couches son, je ne sais combien de types de filesystems, de protocoles réseau, un pare-feu complexe, et j'en passe, et j'en ignore) qui ne sont pas nécessaire a priori dans un avion (encore que le son : on a entendu parler de reconnaissance vocale, et j'ignore si la radio est gérée à part ou pas, si l'avion "cause"...)

 

Maintenant, si on rajoute les libs GNU et le reste du minima-minimorum pour faire tourner une bécane, ça doit rajouter quelques lignes quand même...

 

(partiellement grillé par FATac :-)

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Oui, mais les trois quarts sont dédiés aux milliers de pilotes de périphériques supportés nativement. Ça laisse moins de 4 millions de lignes dédiées au cœur du système.

 

Et dans le coeur, il y a encore la gestion d'un sacré paquet de trucs (multi-architecture, pulseaudio et le reste des couches son, je ne sais combien de types de filesystems, de protocoles réseau, un pare-feu complexe, et j'en passe, et j'en ignore) qui ne sont pas nécessaire a priori dans un avion (encore que le son : on a entendu parler de reconnaissance vocale, et j'ignore si la radio est gérée à part ou pas, si l'avion "cause"...)

 

Maintenant, si on rajoute les libs GNU et le reste du minima-minimorum pour faire tourner une bécane, ça doit rajouter quelques lignes quand même...

 

(partiellement grillé par FATac :-)

Oui mais dans l'avion aussi tu vas devoir avoir des drivers pour les équipements et pas mal de choses liee au matos, au filesystem, etc... Au final ca reste un ordinateur. Meme si dans le cas de l'avion on est sur des solutions critiques ce qui doit aussi faire enfler énormément la partie test.

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Oui mais dans l'avion aussi tu vas devoir avoir des drivers pour les équipements et pas mal de choses liee au matos, au filesystem, etc... Au final ca reste un ordinateur. Meme si dans le cas de l'avion on est sur des solutions critiques ce qui doit aussi faire enfler énormément la partie test.

 

Tu crois qu'ils laissent le kernel encombré de tous les systèmes de traces dans les avions de série ?

Quant aux pilotes, admettons qu'il y en ai 50 ou même 200, mais on doit être loin de la horde de pilotes supportés directement dans le kernel (et que l'on peut d'ailleurs ne pas inclure en recompilant le noyau).

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the winner is ?
 
UPDATE 1-Canada signals decision on replacing jet fighters may come soon
 
 
 
May 29 (Reuters) - Canada signaled on Thursday it is likely to make a decision soon on whether to replace its aging CF-18 fighter jets with F-35 stealth fighters from Lockheed Martin Corp or hold an open competition among aircraft makers.
 

Public Works Minister Diane Finley said on Thursday the Conservative government will finish its review of reports on how to replace its jet fighters in the coming weeks.

 

After running into a storm of criticism, the Conservative government pressed the reset button in 2012 on its original plan to buy 65 F-35 stealth fighters from Lockheed Martin for C$9 billion ($8.3 billion) without holding an open tender.

 

The government has since invited other manufacturers to provide details on their fighters, and the Royal Canadian Air Force alongside an independent four-member panel has evaluated the various options.

 

"Over the next few weeks, ministers will finish reviewing a number of reports relating to the evaluation of options, industrial benefits, costs and other factors," Finley told a defense trade show.

 

The central question is whether to hold a competitive tender or to buy the F-35 because it is the only plane that can meet the military's needs.

 

Pressed by reporters as to when the government would decide what to do, Finley said Ottawa would first review the report and then see if it had any more questions.

 

"We want to get this done soon," she said, declining to be more specific.

 

The F-35 is billed as the only fighter that can avoid radar detection, and advocates say participation in its manufacturing program will allow Canadians to bid on supplying components for the thousands of F-35s to be bought around the world.

 

Opposition parties slammed the decision not to hold a tender to replace the CF-18s, which came into service in the 1980s. The government's spending watchdog said the decision to buy the F-35s had been based on bad data from officials who had downplayed the costs and risks.

 

"We always knew this was going to be a difficult decision. That's why we've taken so much time," Finley said.

Lockheed's competitors promise guaranteed industrial benefits within Canada if their planes are picked.

The three competitors are:

 

- The F-18E/F Super Hornet, made by Boeing Co. It is a proven aircraft used heavily by the United States, but production may stop soon. Boeing says the United States and Australiawill still be flying them for decades and Boeing will still service them.

 

- The Rafale, made by Dassault Aviation SA. France has used it in or over Afghanistan,Libya and Mali, but no country outside of France has bought the plane.

 

- The Eurofighter Typhoon, built by BAE Systems Plc , Airbus Group NV and Italy's Finmeccanica SpA . More than 390 have been delivered to a number of nations. (Editing by Peter Galloway and Marguerita Choy)

 

Modifié par zx
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Quoi qu'il en soit, une mise en compétition ne peut qu'être bénéfique aux Canadiens. 

Soit la compétition leur montre qu'un autre avion peut répondre à leurs besoins, et ils optent pour cet avion.

Soit la compétition leur prouve que le F-35 est vraiment l'avion qu'il leur faut (ou ils décident, pour raisons politiques, de choisir le F-35 même si ce n'est pas le cas) et au moins LM aura été forcé de s'aligner un minimum sur les propositions européennes en matière de tarif et de compensations, et ce sera quand même tout bénèf pour le pays.

Par rapport à un achat sur étagère de F-35 j'entends.

 

Parce que de ce que je sais de la proposition de Dassault, elle envoie vraiment du pâté, et il sera très difficile de s'aligner pour LM (je parle en termes financiers et industriels, pas en termes opérationnels et politique évidemment)

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Quoi qu'il en soit, une mise en compétition ne peut qu'être bénéfique aux Canadiens. 

Soit la compétition leur montre qu'un autre avion peut répondre à leurs besoins, et ils optent pour cet avion.

Soit la compétition leur prouve que le F-35 est vraiment l'avion qu'il leur faut (ou ils décident, pour raisons politiques, de choisir le F-35 même si ce n'est pas le cas) et au moins LM aura été forcé de s'aligner un minimum sur les propositions européennes en matière de tarif et de compensations, et ce sera quand même tout bénèf pour le pays.

Par rapport à un achat sur étagère de F-35 j'entends.

 

Parce que de ce que je sais de la proposition de Dassault, elle envoie vraiment du pâté, et il sera très difficile de s'aligner pour LM (je parle en termes financiers et industriels, pas en termes opérationnels et politique évidemment)

Malheureusement, que ce soit la récente compétition du Rafale en Suisse où un Avion en dessous des standards demandés a été sélectionné ou encore de la compétition pour le Trainer de l'US Navy qui vit sélectionné un monoréacteur quand il était demandé dans les RFP un Biréacteur ou encore plus récemment la compétition avec le VBCI, tout bonnement annulé malgré l'engagement lourd des industriels, probablement car le produit  ayant le plus d'appui politique n'était probablement pas bien placé.

Tout cela démontre la fatuité d'offre même excellente.

 

Le seul espoir serait justement que le F-35 continue de se dégonfler comme une baudruche   :

A un moment, il va bien falloir se rendre compte que le Roi sera nu.

 

Mais il restera encore le F-18 E/F/G sauf si sa ligne de production était aussi down...

 

Cela fait beaucoup de Si....

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J'ai l'impression que Dassault est plus au Canada pour participer à la compétition (et sortir en tête on l'espère) que dans l'espoir de remporter le contrat.

Je parierai plutôt sur les dernières versions du F18.

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J'ai l'impression que Dassault est plus au Canada pour participer à la compétition (et sortir en tête on l'espère) que dans l'espoir de remporter le contrat.

Je parierai plutôt sur les dernières versions du F18.

dans un prospect comme ca il y a toujours Un espoir de l emporter. Néanmoins on peut évidemment se dire qu il est la aussi pour démontrer qu il n y a pas ke le f35 sur terre et rassurer ses futurs clients. ..le f35? Pas peur !!

Et là psychologiquement c'est déjà gagné !

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Humm, la position de Dassault dans cette reponse a appel d'offre est clairement d'obliger la concurrence a baisser leurs frocs, et la DA joue sur du velours car DA gagnera sur un tableau ou un autre: meme si le Rafale ne gagne pas, les concurrents sont obliges de s'aligner, mais si le Rafale gagne, c'est un signal geo-politique d'une force incommensurable (essayons de rever un peu).

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http://www.45enord.ca/2014/05/remplacement-des-cf-18-les-competiteurs-potentiels-affutent-leurs-arguments-a-ottawa/

le ton commence a changer LM n avance plus que des arguments largements sans intérêt et facilement critiquable !! Le rafale semble vraiment jouer le trublion lol ;)

LM subit une Rafale de critiques en ce moment.
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