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Le président Zelaya est détenu par des militaires


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Des militaires ont arrêté dimanche le président du Honduras, Manuel Zelaya, qui serait détenu dans une base aérienne, a annoncé son secrétaire Enrique Reine à des médias locaux.

"Des militaires sont allés chercher le président à son domicile pour le conduire à la base de l'armée de l'air. Nous sommes en train de rédiger une protestation", a déclaré le secrétaire.

Le chef de l'Etat avait décidé d'organiser ce dimanche une consultation populaire, malgré l'opposition de l'armée, du Parlement et de la Cour suprême, qui avait jugé ce vote illégal.

M. Zelaya, élu en 2006 pour un mandat de quatre ans non renouvelable, avait convoqué les électeurs pour ouvrir la voie à une révision de la Constitution qui lui permettrait de briguer un deuxième mandat le 29 novembre.

Selon un témoin interrogé par la chaîne de télévision Radiocadena Voces, quatre commandos d'environ 200 soldats se sont rendus au domicile de M. Zelaya aux alentours de 06H00 du matin (12H00 GMT).

Les militaires ont tiré "quatre coups de feu", puis sont repartis à bord de trois véhicules en direction de la base aérienne.

La maison du chef de l'Etat était entourée par des dizaines de militaires fortement armés, a confirmé un photographe de l'AFP.

Les retransmissions de la chaîne de télévision Ocho, pro-gouvernementale, ont été brièvement interrompues. "Il semble que les militaires se dirigent vers ici", a ensuite annoncé le présentateur du journal.

Il a ensuite demandé à la population de se rassembler sur la place de la Liberté.

http://www.france24.com/fr/20090628-honduras-president-manuel-zelaya-enleve-militaires-domicile-reforme-constitution

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http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/06/28/putsch-au-honduras-chavez-place-son-armee-en-etat-d-alerte_1212764_3222.html#ens_id=1211761

Putsch au Honduras : Chavez place son armée en état d'alerte

Le président vénézuélien Hugo Chavez a placé, dimanche 28 juin, ses troupes en état d'alerte à la suite du coup d'Etat survenu au Honduras et a fait savoir qu'il riposterait militairement au cas où son ambassadeur dans ce pays serait attaqué ou enlevé et qu'il ferait tout pour"faire avorter" le putsch (lire aussi : "Coup d'Etat militaire au Honduras").

Chavez a déclaré que des soldats honduriens avaient emmené l'ambassadeur cubain et abandonné celui du Venezuela au bord d'une route après l'avoir frappé durant le coup de force contre le président hondurien Manuel Zelaya, son proche allié. Le représentant du Venezuela auprès de l'Organisation des Etats américains avait affirmé un peu plus tôt que des soldats honduriens avaient "enlevé" les ambassadeurs alliés de Zelaya - à savoir ceux de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua - ainsi que le chef de la diplomatie hondurienne.

"Derrière les militaires putschistes se cachent la bourgeoisie hondurienne, les nantis, les riches qui ont transformé le Honduras en une république bananière, en une base politique, militaire et terroriste de l'empire nord-américain", a ajouté Hugo Chavez. "L'empire yankee a beaucoup à voir avec cela". En écho, le président hondurien a déclaré à une chaîne de télévision : "Si (Washington) n'apporte pas son soutien à ce coup d'Etat, il peut empêcher cette attaque contre notre peuple et contre la démocratie".

OBAMA "PROFONDÉMENT PRÉOCCUPÉ"

interpellé par les deux chefs d'Etat, le président américain Barack Obama s'est dit "profondément préoccupé" par la situation, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué. Il a appelé "tous les acteurs politiques" au Honduras à "respecter les règles démocratiques et la loi".

La présidente argentine Cristina Kirchner a quant à elle qualifié le coup d'Etat de "retour à la barbarie" en Amérique latine et exigé que le président Manuel Zelaya "soit rétabli dans ses fonctions". "C'est un moment très sombre qui nous rappelle les pires moments de l'histoire de l'Amérique latine", a-t-elle ajouté faisant allusion aux nombreux coups d'Etat qui ont eu lieu dans les pays sud-américains pendant des décennies. L'Organisation des Etats américains (OEA), qui devait tenir une réunion d'urgence au siège de l'organisation régionale à Washington, a elle aussi condamné le "coup d'Etat", tout comme l'Union européenne.

Dimanche à l'aube, des militaires ont arrêté le président du Honduras, qui était sur le point d'organiser le jour-même une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême qui devait lui permettre de se présenter pour un second mandat. Conduit de force par des militaires honduriens au Costa Rica, où il a demandé l'asile politique, Manuel Zelaya a déclaré à la chaîne latino-américaine Telesur avoir été victime d'un "enlèvement", d'un "coup d'Etat".

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Même si ce président faisait un coup de force en tentent de refaire la constitution à son avantage, il aurait mieux fallut que la cour suprême ou le gouvernement le destitue ''proprement''. Bon, il n'y a pas eu de sang versé, c'est déjà un progrès par rapport au coups d'état ''traditionnels''.

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Il faudrait peut être changer le titre du post et indiqué ''Le président Zelaya à était expulsé par des militaires''  8)

Au dernières nouvelles, cela s'est fait sous ordre de la cour suprême locale, et le président du Sénat est devenu président de la république à titre provisoire.

Mais même les impérialistes Yankee reconnaissent toujours Zelaya comme seul et unique ''El Presidente''  :rolleyes:

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Le président a enfreint la constitution, la totalité des partis politiques se sont opposés à lui, même son propre parti l'a laché.Il a demandé à l'armée de le soutenir et de l'aider à organiser le referendum alors que la cour constitutionnelle l'a déclaré anticonstitutionnel.Vu que l'armée refusait, il a viré le chef d'état-major.

Si quelquun a tenté de faire un coup d'état, c'est bien Zelaya.

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Çà va plus loin qu'un simple problème de type constitutionnel, c'est surtout un problème politique, Zelaya a été élu sur un programme plutôt classique et assez libéral, et c'est quand il a commencé à se rapprocher de Chavez et de l'ALBA que ça à coincé pour les principales forces économiques et politiques au Honduras.

Sinon pourquoi cette hostilité envers les ambassadeurs vénézueliens, nicaraguayens et cubains ?

Le Honduras a servi de base pour le coup d'état contre Arbenz au Guatemala et pour les contras au Nicaragua, et ça c'est pas des suppositions, mais des faits établis.

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L'OEA donne 72 heures pour rétablir Manuel Zelaya à la présidence

AFP - L'Assemblée générale de l'Organisation des Etats américains (OEA) a donné mercredi 72 heures au Honduras pour rétablir à la présidence du pays Manuel Zelaya, destitué dimanche par un coup d'Etat militaire.

Dans une résolution adoptée mercredi, l'OEA prévient que le Honduras sera exclu de l'Organisation si le président Zelaya n'est pas "rétabli dans ses fonctions" (...) "dans les 72 heures".

Le président hondurien Manuel Zelaya, au pouvoir depuis 2006, a été destitué dimanche pour avoir tenté d'organiser une consultation populaire ouvrant la voie à une possible réélection, un scrutin jugé illégal par la Cour suprême. Des militaires l'ont arrêté au saut du lit et expulsé vers le Costa Rica.

Roberto Micheletti a été désigné comme président intérimaire à la place de M. Zelaya, qui a obtenu mardi le soutien de l'assemblée générale de l'ONU devant laquelle il s'était exprimé.

"Les Etats-Unis m'appuient dans ma démarche de retourner au Honduras", a déclaré mardi le président déchu, sans plus de précisions.

Le procureur général du Honduras, Luis Alberto Rubi, a annoncé mardi depuis Tegucigalpa, la capitale du pays, que M. Zelaya serait "immédiatement" arrêté s'il revient au Honduras, où il est accusé de dix-huit crimes ou délits, dont ceux de "trahison" et "usurpation de fonctions".

http://www.france24.com/fr/20090701-oea-donne-72-heures-ultimatum-retablir-fonctions-president-manuel-zelaya

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Ce n'est pas une dictature sanguinaire.

Nous avons d'un côté un président qui ceux faire un coup d'état à travers le peuple. Facile à manipuler le peuple surtout quand son éducation vole pas haut et plus dur de le faire avec une élite cultivé.

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Il y a vraiment 2 poids,  2 mesures dans ce type d'affaire. Au Niger, c'est le président qui dissout la cour constitutionnelle et l'assemblée qui lui avait donné tord pour faire aussi son petit référendum et resté à la tête du pays  >:( C'est aussi un ''coup d'état'' et personne ne dit rien  :P

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Dans les années 70 la dictature brésilienne a été d'un soutient décisif au coup d'état de Pinochet.

Et plus tard en Argentine les méthodes utilisé par Pinochet seront à nouveau employés mais plus discrètement.

La c'est diffèrent, les pays latino-américains ont clairement fait savoir qu'ils ne reconnaitront pas les putschistes, ça avait déjà été décisif avec la Bolivie, quand une menace de séparatisme avait failli aboutir à un coup d'état contre Morales.

Et inutile d'être méprisant avec le populo, ils sont peut être peu instruits, mais ils ne sont pas idiots, ils voient bien que ces gens agissent dans leur intérêt propre et non pas pour leur pays.

http://video.google.fr/videoplay?docid=7658830544320971019

A voir absolument avant de répéter les mensonges qu'on nous raconte ici sur la liberté des médias et le rôle qu'ils jouent dans le jeu politique.

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En même temps, les autres membres de l'organisation voulaient que Zelaya récupére son siège. On trouve mieux pour commencer des négociations ...

Tiens, le Honduras fait comme Cuba et se retire l'OEA. Qui vas soutenir ce pays contre ''l'Impérialisme'' ? :lol:

Selon un documentaire sur Castro, ce sont les autres membres de OEA qui ont exclu Cuba, non ?

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