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La situation au Soudan


Messages recommandés

Une journaliste soudanaise employée des Nations Unis risque 40 coups de fouet pour "port d'une tenue indécente" : un pantalon.

Ban Ki-moon, secrétaire général des Nation-Unies s'est déclaré profondément préoccupé...  :rolleyes:

http://www.liberation.fr/monde/0101582805-coup-de-com-contre-coups-de-fouet-le-combat-de-loubna-hussein

et pendant ce temps...

LA HAYE (AFP) - La Cour permanente d'arbitrage de La Haye a modifié les contours de la région disputée d'Abyei au Soudan, et le gouvernement de Khartoum a aussitôt affirmé avoir désormais le contrôle des champs pétroliers au détriment des autorités du sud.

Les deux protagonistes, Khartoum et l'ex-rébellion sudiste, qui avaient saisi la Cour permanente de La Haye après de violents affrontements en mai 2008, ont indiqué accepter la sentence.

La surface d'Abyei a été réduite, passant de 18.500 km2 à 10.000 km2, selon un carte fournie par la Cour. La région est désormais délimitée au nord par le parallèle 10°10' Nord.

Selon le gouvernement de Khartoum, cela signifie qu'il aura le contrôle des territoires au nord de ce parallèle, riches en pétrole, qui faisaient jusqu'ici partie de la région d'Abyei.

Khartoum craignait que si les juges confirmaient que ces territoires faisaient partie de la région d'Abyei sous statut spécial, ils pourraient tomber aux mains du Sud-Soudan, qui devra décider par référendum en 2011 s'il veut l'indépendance.

Craignant de nouveaux combats après la sentence, les Nations unies ont déployé des soldats de la paix supplémentaires dans ce secteur à la limite entre le Nord musulman et le Sud majoritairement chrétien ou animiste du Soudan.

Le ministre d'Etat pour les Affaires humanitaires Abdelbagi Gailaini a dit ne pas s'attendre à des violences. "Si toutefois des violences devaient se produire, elles se limiteraient à une zone restreinte et nous sommes prêts à les contenir".

Sauf erreur, le destinataire réel des chars T-72 du cargo Faina relaché par les pirates somaliens, n'était-il pas la rébellion du Sud Soudan ?  un nouveau conflit en vue ?

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Paradoxalement, l'émissaire américain au Soudan demande un allégement des sanctions

L'émissaire US pour le Soudan prône un allègement des sanctions

Jeudi 30 juillet, 23h06

Reuters

Aucun élément ne justifie la présence du Soudan sur la liste noire américaine du terrorisme, a déclaré jeudi le général Scott Gration, émissaire américain pour le Soudan, en recommandant un allègement des sanctions. Lire la suite l'article

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Le Soudan, de même que Cuba, l'Iran et la Syrie, sont désignés par le département d'Etat comme "Etats parrainant le terrorisme" et ils sont soumis à des sanctions.

Le mandat du général en retraite est d'encourager la pérennité d'un accord de paix de 2005 qui a mis fin à deux décennies de guerre civile entre le nord et le sud-Soudan et de contribuer à rétablir la stabilité du Darfour après des années d'affrontements entre forces gouvernementales et rebelles.

L'accord de paix nord-sud a établi une période d'intérim, avec la constitution d'un gouvernement de coalition entre le nord musulman et le sud chrétien et un partage des ressources pétrolière. Elle prendra fin dans 18 mois avec un référendum dans le sud sur une possible sécession.

Le général Gration a estimé que les sanctions allaient à l'encontre des efforts déployés pour ramener la paix au Soudan.

"Nous portons en fait atteinte aux éléments de développement dont nous avons besoin pour aider le sud à devenir un Etat économique viable, s'ils décident de faire sécession", a dit Gration à des membres du Congrès en notant que Washington ne pouvait introduire de matériel lourd pour construire des routes et des chemins de fer.

Il a déclaré que rien, dans les renseignements recueillis, ne justifiait la présence du Soudan sur la liste des pays parrainant le terrorisme. "C'est une décision politique", a-t-il dit.

Arshad Mohammed, version française Nicole Dupont

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  • 2 years later...

http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Soudan_des_centaines_de_rebelles_tues_dans_des_combats_avec_l_armee_311020111710.asp

Soudan: des centaines de rebelles tués dans des combats avec l'armée

KHARTOUM - Plusieurs centaines de membres de l'Armée populaire de libération du Soudan (SPLA-branche Nord) ont été tués dans des combats avec l'armée soudanaise au Kordofan-Sud, le seul Etat du Soudan producteur de pétrole, a déclaré le gouverneur de la région Ahmed Haroun.

Plusieurs centaines de membres de l'Armée populaire ont été tués ce jour lors de leur attaque sur la ville de Teloudi, repoussée par les Forces armées, a affirmé le gouverneur du Kordofan-Sud, théâtre depuis plusieurs mois d'affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles du SPLA-branche Nord

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  • 2 months later...

KHARTOUM (AFP) — Des rebelles du Kordofan-Sud, qui affrontent depuis juin l'armée soudanaise dans cette région du sud du pays, ont affirmé dimanche avoir enlevé 29 employés chinois après des combats avec les forces gouvernementales.

Un porte-parole de la branche Nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM, ex-rebelles sudistes) Arnu Ngutulu Lodi a annoncé à l'AFP que neuf membres des forces armées soudanaises (SAF, nordistes) avaient également été enlevés dans cette opération. Selon lui, les travailleurs chinois, employés sur un projet de construction de route, et les soldats ont été capturés samedi lorsque les rebelles ont attaqué un convoi de l'armée soudanaise entre la localité de Rachad et al Abbassiya, dans le nord-est de la province.

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  • 4 weeks later...

Des rebelles du Darfour ont annoncé lundi 20 février avoir capturé quarante-neuf soldats de la mission de maintien de la paix ONU-UA (Nations unies-Union africaine), baptisée la Minuad, ainsi que trois agents présumés des renseignements soudanais pour "enquête", après leur entrée dans une zone rebelle.

Le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), le groupe rebelle le plus militarisé de cette région en guerre de l'ouest du Soudan, a capturé dimanche des membres de la force de maintien de la paix, principalement des Sénégalais, a affirmé Gibril Adam Bilal, porte-parole des rebelles. "Ils sont entrés dans une zone contrôlée par le JEM sans permission et sans en avoir informé le JEM", a indiqué M. Bilal, sans préciser le lieu.

Les rebelles les retiennent le temps d'enquêter sur les raisons de leur entrée sur leur territoire, en particuler "sur les trois Soudanais, car on pense qu'ils sont membres des services de renseignement et de sécurité du Soudan", a-t-il dit.

Une porte-parole de la Minuad a pour sa part fait état d'un "événement en cours" sans donner plus de détails. M. Bilal a assuré que les membres de la Minuad ainsi que leur équipement étaient saufs, précisant que quarante-six d'entre eux, dont deux officiers, sont sénégalais et les trois autres yéménite, ghanéen et rwandais.

Les soldats sénégalais opèrent principalement dans le nord-ouest du Darfour, près de la frontière tchadienne. Cinq Turcs retenus par le JEM pendant plusieurs mois ont été libérés début février. Ils avaient été embauchés pour forer des puits pour les forces armées soudanaises et ont été enlevés par le JEM près de la frontière du Soudan avec le Tchad, avait alors indiqué M. Bilal.

Le nouveau chef du JEM, Gibril Ibrahim, avait affirmé le 26 janvier que son mouvement ne dialoguerait pas avec Khartoum et continuerait à œuvrer pour faire tomber le régime du président soudanais, Omar Al-Bachir, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour.

Les rebelles affirment lutter pour la "démocratie et les droits civiques" contre un régime dominé par les Arabes qui ne représente pas, selon eux, la diversité politique, ethnique et religieuse du pays. Le JEM a refusé de se joindre à l'accord de paix conclu en juillet à Doha entre Khartoum et le Mouvement de libération pour la justice (LJM, une coalition de petites factions rebelles).

Il estimait notamment que cet accord ne résolvait pas les problèmes clés du partage du pouvoir et des richesses, des violations des droits de l'homme, et du sort des 1,8 million de déplacés. Au moins 300 000 personnes ont été tuées, et 1,8 million déplacées depuis le début en 2003 de la guerre entre rebelles et forces gouvernementales soutenues par des milices locales arabes, selon une estimation des Nations unies. Khartoum évoque de son côté le chiffre de 10 000 morts.

La Minuad compte quelque 17 000 soldats et 5 000 policiers ayant pour mandat de protéger la population civile.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/02/20/au-darfour-des-rebelles-annoncent-la-capture-de-49-soldats-de-l-onu_1645999_3212.html

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Des rebelles du Darfour ont annoncé lundi la libération d'une cinquantaine de membres de la mission de maintien de la paix ONU-UA dans cette région du Soudan, précisant qu'ils retenaient toujours trois civils soupçonnés d'être des agents des renseignements soudanais.

Les rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) avaient auparavant annoncé la capture dimanche de 49 soldats de la mission ONU-UA (Minuad) et trois Soudanais membres présumés des services de renseignements de Khartoum. Une porte-parole de la Minuad a affirmé que ces trois personnes travaillaient pour la mission de maintien de la paix de l'Union africaine-ONU, et non pour le gouvernement soudanais. "Ce ne sont pas des espions", a-t-elle assuré.

"Nous avons relâché les soldats de maintien de la paix car notre enquête a confirmé qu'ils étaient venus dans la zone sans savoir qu'elle était sous notre contrôle", a déclaré à l'AFP le porte-parole du JEM, Gibril Adam Bilal.

Selon Sawarmi Khaled Saad, le porte-parole de l'armée soudanaise citant la Minuad, les soldats de la force de maintien de la paix "ont été encerclés par des forces du JEM à bord de 20 véhicules, qui leur ont demandé d'abandonner leurs armes".

Le porte-parole des rebelles avait indiqué plus tôt que le groupe était "entré dans une zone contrôlée par le JEM sans permission et sans en avoir informé le JEM". Une majorité des soldats de la Minuad sont sénégalais, avait-il dit.

(AFP)

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  • 1 month later...

Nouveaux bombardements soudanais sur des zones pétrolières au Soudan du Sud

JUBA - Des avions soudanais ont bombardé mardi, pour le deuxième jour consécutif, l'Etat frontalier d'Unité, une zone pétrolifère au Soudan du Sud, au lendemain de combats au sol dans la zone entre les armées de Khartoum et Juba, a annoncé à l'AFP un ministre de l'Etat d'Unité.

Ce (mardi) matin, nous avons entendu le retour de (bombardiers) Antonov, ils ont lâché deux bombes, a déclaré Gideon Gatpan, ministre de l'Information de l'Etat d'Unité.

Nous pensons que ces frappes aériennes visaient des champs pétroliers, a-t-il ajouté. Il a précisé penser que les bombes, tombées à environ 35 km de Bentiu, la capitale de l'Etat, n'avaient pas fait de victime ou infligé de dégât aux infrastructures pétrolières.

Le président du Soudan du Sud Salva Kiir avait accusé lundi le Soudan d'avoir attaqué son pays, en bombardant des positions et en menant des attaques au sol dans l'Etat d'Unité.

Il avait affirmé que les forces sud-soudanaises avaient contre-attaqué et traversé la frontière pour s'emparer de l'important champ pétrolier d'Heglig, situé en territoire soudanais, mais revendiqué par les deux pays.

Heglig est exploité par le consortium GNPOC (Greater Nile Petroleum Operating Company), détenu à 40% par le chinois CNPC.

A Khartoum, le porte-parole de l'armée soudanaise, Sawarmi Khaled Saad, avait tenté lundi soir de minimiser ces violences en évoquant des affrontements limités entre les deux armées le long de la frontière commune.

Dans la soirée, le président soudanais Omar el-Béchir a néanmoins suspendu sa visite au Soudan du Sud, prévue le 3 avril pour un sommet avec le président Kiir, visant à faire baisser les tensions entre les deux pays et à signer des accords.

Et le ministre soudanais de l'Information, Abdullah Ali Massar, cité par l'agence officielle SUNA, a haussé le ton en estimant que l'attaque de Heglig reflétait la haine extrême à l'égard du Soudan des autorités de Juba.

Celles-ci se sont engagées dans des activités trompeuses en signant des accords avec Khartoum en Ethiopie sous l'égide de l'Union africaine (UA) et en invitant le président Béchir à participer au sommet à Juba, a ajouté le ministre.

A l'issue d'un nouveau cycle de négociations à Addis Abeba à la mi-mars, les deux pays avaient signé plusieurs documents et prévu ce sommet pour faire progresser les questions des revenus pétroliers et des zones frontalières contestées, principaux sujets de tensions entre les deux pays.

La guerre civile entre Khartoum et Juba a duré 20 ans et a fait plus de deux millions de morts. Elle a pris fin en 2005 avec un accord ayant conduit à la sécession du Soudan du Sud.

En devenant indépendant le 9 juillet 2011, le Soudan du Sud a hérité des trois-quarts de la production de brut du Soudan d'avant la sécession (soit environ 350.000 barils/jour), mais reste tributaire des oléoducs soudanais pour l'exporter.

Faute d'accord sur les redevances de transit, Khartoum a prélevé du pétrole sud-soudanais, déclenchant la colère de Juba qui a stoppé sa production en janvier.

Les tensions pourraient dégénérer si les questions des revenus pétroliers et des zones contestées ne sont pas résolues, avait récemment averti le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a appelé lundi soir les deux pays à mettre fin aux affrontements.

(©AFP / 27 mars 2012 11h38)

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  • 2 weeks later...

Mig 29 soudanais abattu ou pas ...

Le Soudan du Sud affirme avoir abattu un MiG soudanais, Khartoum dément

ADDIS ABEBA - Le Soudan du Sud a affirmé que ses forces avaient abattu mercredi un chasseur MiG-29 de l'aviation soudanaise au-dessus de son territoire, une information aussitôt démentie à Khartoum par l'armée soudanaise.

Le négociateur en chef sud-soudanais à Addis Abeba, Pagan Amum, a accusé l'aviation soudanaise d'avoir bombardé mercredi après-midi la ville frontalière de Panakuach, en territoire sud-soudanais, raid au cours duquel l'appareil a été abattu.

Alors qu'ils (la délégation soudanaise) partaient d'ici, le ministre de la Défense lui-même a ordonné à son aviation de bombarder le Soudan du Sud et en effet une escadrille de l'aviation soudanaise a attaqué le Soudan du Sud et la garnison de Panakuach (...) à 15H30 (12H30 GMT), a affirmé M. Amum à la presse, à l'issue de pourparlers infructueux avec les représentants de Khartoum à Addis Abeba.

Les forces de la République du Soudan du Sud ont pu abattre et détruire un MiG-29 dont les débris reposent devant la caserne de Panakuach, a-t-il ajouté, estimant que cela démontrait très clairement la position et la posture belliciste du gouvernement du Soudan.

A Khartoum, le porte-parole de l'armée soudanaise, Sawarmi Khaled Saad, a démenti ces allégations, qu'il a qualifiées de totalement incorrectes, affirmant qu'aucun MiG-29, un chasseur de construction soviétique, n'était pas utilisé au-dessus de la zone concernée.

Le ministre soudanais de la Défense, Abdelrahim Mohammed Hussein, faisait partie de la délégations soudanaise aux pourparlers de sécurité ouverts depuis lundi à Addis Abeba, une semaine après des combats frontaliers entre les armées des deux voisins, les plus graves depuis l'indépendance du Soudan du Sud en juillet.

Ces négociations ont été ajournées mercredi sans accord formel, Juba accusant la délégation de Khartoum d'avoir quitté la table des discussions.

M. Amum a attribué l'échec des négociations à ces nouvelles violences. C'est leur propagande belliciste qui les a empêchés de signer (un éventuel accord) et rien d'autre, a-t-il affirmé, à propos des représentants de Khartoum.

(©AFP / 04 avril 2012 19h53)

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Les acteurs locaux ont la fâcheuse tendance de parler de MiG-29 pour tous les appareils soudanais abattus ou prétendument abattus. Ainsi, depuis 2007, un total de sept MiG-29 ont été déclarés abattus par les mouvements rebelles (dont un seul vraiment abattu, lors d'un rezzou contre la grande base aérienne de Wadi Sayyidna, au nord de Khartoum), et ce sans compter celui revendiqué aujourd'hui.

De surcroît, les MiG-29 dont disposent les Soudanais n'ont encore jamais été observés sur les aérodromes du sud du Soudan septentrional, les principaux étant El-Fasher et Nyala. On trouve sur ces aérodromes des hélicoptères armés, des appareils de transport (parfois convertis en bombardiers) et enfin des A-5C d'origine chinoise.

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Le Parlement du Soudan a décidé mercredi de suspendre les négociations avec le Soudan du Sud et de rappeler la délégation de Khartoum participant aux pourparlers à Addis Abeba, a rapporté la radio officielle soudanaise.

"Le Parlement a décidé d'arrêter les négociations et de retirer immédiatement la délégation d'Addis Abeba", a rapporté Radio Omdurman après une deuxième journée de combats entre le Soudan et le Soudan du Sud dans une région pétrolière disputée à la frontière.

(AFP)

Les combats se poursuivent et maintenant que les négociations sont rompues, la situation risque de s'aggraver encore plus !  =(

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Le Soudan mobilise son armée.  :O

ADDIS-ABEBA/KHARTOUM (Reuters) - Le Soudan a lancé un ordre de mobilisation générale contre le Soudan du Sud et a suspendu les négociations avec Djouba en raison de nombreux contentieux liés au pétrole et de nouveaux affrontements, a annoncé l'agence de presse officielle soudanaise Suna, sans donner plus de détails.

Les Soudanais du Sud affirment pour leur part que leur armée a agi en état de légitime défense après avoir été attaquée par les forces nordistes à partir d'Heglig, où Khartoum contrôle un grand gisement pétrolier vital pour son économie.

Le Soudan, amputé de sa moitié méridionale, riche en pétrole, depuis l'indépendance proclamée en juillet 2011 du Soudan du Sud, accuse les sudistes d'attaquer la région de Heglig.

Les Etats-Unis et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon ont appelé à la fin des affrontements, qui risquent de replonger la région dans une guerre fratricide. Le département d'Etat américain a condamné l'attaque du Soudan du Sud contre Heglig, la qualifiant "d'action allant au-delà de la légitime défense". La diplomatie des Etats-Unis a également critiqué Khartoum, l'accusant de mener "un bombardement aérien continu dans le Soudan du Sud". L'Union africaine a demandé de son côté au Soudan du Sud d'évacuer ses troupes de la région litigieuse d'Heglig.

(Reuters)

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Et ce qui devait arriver arriva  O0

En créant l'état le plus pauvre du monde avec juste quelques puits de pétrole qui étaient la seul ressources du pays (nord comme sud) avant son démembrement faut pas s'étonner si le nord veut les reprendre.

M'enfin m'étonnerai pas non plus que le Soudan du nord montre juste les crocs sans mordre finalement...

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Et ça commence....

(AFP) Le Soudan a bombardé jeudi Bentiu, capitale de l'Etat sud-soudanais d'Unité, frontalier et riche en pétrole, premier bombardement aérien sur une localité d'importance du jeune Soudan du Sud, a affirmé une source gouvernementale sud-soudanaise.

L'aviation soudanaise a de nouveau bombardé une zone contrôlée par l'armée sud-soudanaise, à la frontière contestée entre les deux voisins, dont les armées ont échangé d'intenses tirs d'artillerie, a constaté une journaliste de l'AFP.

Cette journaliste, qui se trouvait en compagnie des troupes sud-soudanaises dans le village de Tashwin, a entendu des tirs d'artillerie lourde qui ont duré près d'une heure.

Selon le ministre sud-soudanais de l'Information, Barnaba Marial Benjamin, quatre civils, dont un enfant, ont été blessés, lorsque des appareils soudanais ont bombardé la localité d'Abiemnom.

"Des avions ont bombardé Abiemnom, bien à l'intérieur du territoire souverain du Soudan du Sud. Selon les premières informations, quatre civils ont été blessés, dont un petit enfant", a déclaré M. Benjamin.

"La cible visée était un pont stratégique à Abiemnom", sur la route stratégique menant à Abyei, a-t-il ajouté.

Le ministre a par ailleurs accusé l'armée soudanaise de faire mouvement en vue de s'emparer des champs pétroliers de l'Etat sud-soudanais d'Unité, dans lequel se trouve Abiemnom, sans préciser clairement si des soldats soudanais avaient d'ores et déjà pénétré en territoire sud-soudanais.

"Deux brigades des Forces armées soudanaises (SAF) appuyées par 16 tanks et des (...) milices pro-Khartoum avancent en direction de l'Etat d'Unité, avec l'intention de capturer et d'occuper les champs pétroliers", a-t-il affirmé.

Les deux pays ne parviennent pas à s'entendre sur les indemnités que le Sud doit verser à Khartoum pour faire transiter le brut, issu des gisements dont il a hérité à l'indépendance, dans les oléoducs du Nord.

Ils s'opposent aussi sur le tracé de leur frontière commune et s'accusent mutuellement d'alimenter une rébellion sur le sol de l'autre.

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KHARTOUM (Reuters) - Le Parlement soudanais a qualifié lundi le Soudan du Sud d'"ennemi" et a réclamé que l'armée reprenne rapidement la région pétrolifère d'Heglig, un des points chauds des relations entre les deux Etats.

Le Soudan du Sud, qui a accédé à l'indépendance en juillet dernier, a pris le contrôle de cette zone contestée il y a une semaine.

Les gisements pétroliers d'Heglig sont cruciaux pour l'économie du Soudan: ils représentent la moitié environ des 115.000 barils de brut par jour qui restent sous son contrôle depuis la partition.

Lors d'un débat à l'assemblée, le président du Parlement soudanais, Ahmed Ibrahim al-Tahir, a accusé le parti au pouvoir à Juba, le Mouvement de libération du peuple du Soudan (SPLM), de menacer la sécurité du Nord.

"Nous proclamons que nous affronterons le SPLM jusqu'à ce que nous mettions un terme à son règne sur le Sud et nous oeuvrerons à unir nos ressources pour parvenir à ce but", a-t-il dit.

"Nous sommes engagés dans une bataille qui ne s'arrêtera pas avec la reprise d'Helgig mais avec la levée du danger qui provient du Soudan du Sud", a-t-il ajouté.

Pour le gouvernement de Juba, la région d'Heglig relève de la souveraineté territoriale du Soudan du Sud et il n'est pas question d'en retirer ses troupes à moins que l'Onu n'y déploie une force neutre pour surveiller un cessez-le-feu.

Les deux pays partagent 1.800 km d'une frontière commune dont le tracé reste l'objet de litiges territoriaux.

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La force tripartite et des casques bleus pris pour cible.

BANGUI (Centrafrique) - Onze militaires centrafricains en mission au Soudan pour la force tripartite (Soudan-Tchad-Centrafrique) de surveillance des trois frontières ont été tués mercredi à l'arme lourde, a appris l'AFP vendredi de sources concordantes centrafricaines mettant en cause des rebelles venus du Sud-Soudan.

On déplore 11 morts et 9 blessés du côté centrafricain. L'attaque visait l'état-major de la force tripartite basée au Soudan dans la région d'Am Dafok (trois frontières), a déclaré une source gouvernementale centrafricaine à Bangui sous couvert de l'anonymat à l'AFP, attribuant l'attaque à des rebelles venus du Sud-Soudan.

http://www.romandie.com/news/n/_Onze_soldats_centrafricains_en_mission_au_Soudan_tues_mercredi_93200420121428.asp

Les troupes du sud-soudan se replient de la zone pétrolière de Heglig.

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120421.AFP3946/crise-entre-les-soudans-juba-affirme-poursuivre-son-retrait-de-heglig.html

KHARTOUM — Quatre Casques bleus togolais ont été blessés vendredi dans des embuscades tendues par des hommes armés au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile, a indiqué samedi la mission de maintien de la paix de l'Union africaine-ONU (Minuad).

"Une patrouille de police de la Minuad, originaire du Togo, a été attaquée par des hommes armés non identifiés le 20 avril juste avant midi alors qu'elle effectuait une patrouille de routine", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5genovhAH2Nt4BBcJecBC2CNdGs0A?docId=CNG.44d6a9e9bc006d51397b4d83804faa30.171

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Le président Chinois Hu Jintao, dont le pays a beaucoup investi dans l'exploitation pétrolière, prie les deux États de renoncer à la guerre.

Le président chinois, Hu Jintao , a appelé mardi à la paix entre les deux Soudans , à l'occasion de la visite à Pékin de son homologue soudanais du Sud Salva Kiir. «L'objectif le plus urgent» est pour le président chinois de «coopérer activement aux efforts de la communauté internationale» pour «arrêter le conflit armé dans les territoires frontaliers».

Hu Jintao a pu mesurer aussitôt la difficulté de la tâche. À peine arrivé, Salva Kiir a accusé le nouvel État du nord, qui a conservé le nom de Soudan, de lui avoir «déclaré la guerre». Un pas de plus dans l'escalade, Khartoum n'ayant pas officiellement lancé de déclaration de guerre. Mais pendant ce temps-là, sur le terrain, les opérations continuaient. Après avoir repris les champs de pétrole de Heglig, situés au Soudan et occupés brièvement par le Soudan du Sud, l'aviation soudanaise a bombardé mardi Panakwach et Lalop , deux localités situées en territoire sud-soudanais, ainsi qu'un poste frontière.

Bataille autour du seul oléoduc disponible La Chine n'a pas l'habitude d'endosser le rôle de médiateur international. Mais ses intérêts sont en jeu dans le conflit qui menace d'embraser les deux pays issus de la partition du plus vaste État africain . Pékin, traditionnel soutien de Khartoum, est obligé de rattraper le temps perdu avec le nouvel État du Sud-Soudan, qui a hérité des deux tiers de la production du pétrole , estimée à près de 500 000 barils par jour, et gérée par des opérateurs chinois. Du moins jusqu'à ce que Juba arrête la production en janvier, accusant Khartoum de lui «voler» son pétrole. La production du Soudan du Sud est exportée par le seul oléoduc disponible, qui remonte vers le nord. Le gouvernement du Soudan a rétorqué qu'il se servait afin de récupérer des droits de transit impayés.

La dispute cache en fait l'absence d'accord sur les tarifs. La mauvaise volonté des deux États dans les discussions cacherait une stratégie des extrémistes des deux parties, qui cherchent à revenir sur la séparation à l'amiable entérinée en juillet 2011 après des années de négociations, parrainées principalement par les États-Unis. Le Soudan du Sud menace aujourd'hui de construire un nouvel oléoduc vers la côte kenyane, un chantier difficile d'au moins quatre ans.

Ce projet inquiète la Chine, qui avait construit l'oléoduc sud-nord et toutes les installations pétrolières du pays, ce qui avait représenté un soutien économique crucial pour Khartoum, à l'époque isolé par les États-Unis. Dans la guerre civile Nord-Sud, aussi bien que dans celle du Darfour, Pékin avait également pris le parti du gouvernement soudanais, auquel il livrait des armes.

L'indépendance du Sud-Soudan oblige Hu Jintao a se tourner vers Juba, sans abandonner Khartoum. Et à jouer un rôle de médiateur qui n'est pas dans sa culture. Mais les dirigeants chinois sont peut-être en train de se rendre compte qu'ils ne peuvent se contenter de faire la chasse aux matières premières africaines en restant en dehors des conflits, alors que les ressortissants chinois sont de plus en plus nombreux à s'installer en terre africaine - ouvriers des champs de pétrole, commerçants et entrepreneurs. À Juba, la capitale du Soudan du Sud démunie de tout, on va se faire soigner à la clinique chinoise et on loge à l'hôtel Pékin. Une présence qui crée toutes sortes de liens et d'obligations.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/04/24/01003-20120424ARTFIG00642-la-mediation-imposee-de-pekin-au-soudan.php

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Khartoum lance une contre-attaque pour reprendre Heglig

Alors que les puissances du G8 ont appelé les deux voisins à la retenue et qu'une accalmie prévalait à la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, Khartoum a fait part vendredi de son avancée vers la zone pétrolière contestée de Heglig.

AFP - L'armée soudanaise a lancé vendredi une contre-attaque pour reprendre la zone pétrolière contestée de Heglig, occupée par les troupes sud-soudanaises, malgré les appels internationaux à la retenue.

Après trois jours d'intenses combats à la frontière entre les deux Soudans, le front avait semblé calme le matin jusqu'à un communiqué dans la soirée du porte-parole de l'armée soudanaise, Sawarmi Khaled Saad, annonçant l'offensive.

"En ce moment, nous avançons en direction de Heglig" et nous sommes "tout près. La situation à Heglig sera terminée dans les prochaines heures", a assuré M. Saad à des journalistes à Khartoum.

Un porte-parole de l'armée sud-soudanaise, Malaak Ayuen, a confirmé la contre-attaque, assurant qu'elle était attendue: "Oui, nous savons qu'ils avancent en direction de Heglig. Mais ce n'est pas un problème (...), qu'ils viennent!"

Aucune des parties n'a fourni de bilan des combats des derniers jours, mais selon un soldat sud-soudanais à Bentiu, la capitale de l'Etat frontalier sud-soudanais d'Unité, "il y a tant de corps à la frontière, tant de morts, qu'il est impossible de les enterrer ou de les ramener".

Redoutant une nouvelle guerre, après le conflit dévastateur (1983-2005, 2 millions de morts) qui a abouti à la partition du Soudan en juillet 2011, les membres du G8 -Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Italie, Japon, Russie- ont appelé les deux pays à faire preuve de "retenue maximale" et à la "fin immédiate des bombardements des zones civiles".

Les deux Soudans ont en effet connu cette semaine leurs affrontements les plus violents depuis la partition, accompagnés d'une surenchère verbale, les deux présidents s'accusant mutuellement de chercher la guerre.

Dès l'attaque sud-soudanaise sur Heglig mardi, la deuxième après une brève incursion fin mars, Khartoum avait promis de réagir "par tous les moyens" à cette "agression".

La région de Heglig, revendiquée par les deux pays, est d'autant plus stratégique pour Khartoum qu'elle referme la majeure partie de son pétrole.

Le pétrole est un point de contentieux majeur: le Soudan du Sud dispose de la majorité des réserves mais dépend des infrastructures du Nord pour exporter, et les deux pays ne parviennent pas à s'entendre sur des frais de transit qui permettraient un partage de ces revenus essentiels pour leurs économies.

Depuis la partition, l'incapacité à résoudre par la négociation cette question et d'autres cruciales comme le tracé de la frontière ou le statut de leurs citoyens réciproque ont accru les tensions.

Jeudi, l'ONU, l'Union africaine et l'Union européenne ont à nouveau appelé le Soudan du Sud à évacuer Heglig, mais les autorités de Juba ont posé des conditions, en particulier un retrait de l'armée soudanaise de la province d'Abyei, voisine de Heglig et également revendiquée par les deux pays.

Le Soudan du Sud a également dénoncé une multiplication des bombardements aériens soudanais sur le nord de son territoire. Jeudi, les autorités de la région d'Unité avaient dénoncé un bombardement sur leur capitale Bentiu.

Cette frappe, si elle est avérée, serait la première de l'aviation soudanaise sur une localité d'importance depuis l'indépendance du Soudan du Sud. Ces mêmes autorités n'ont en revanche signalé aucun raid soudanais vendredi.

A New York, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont à nouveau exprimé "leur inquiétude grandissante devant l'escalade du conflit" qui "menace de faire replonger (les deux pays) dans une véritable guerre".

Le coordinateur humanitaire de l'ONU au Soudan, Ali Al-Za'tari, a fait part de sa "profonde inquiétude concernant l'impact sur les civils de la récente escalade dans la zone d'Heglig".

http://www.france24.com/fr/20120413-khartoum-annonce-contre-attaque-zone-petroliere-heglig-soudan-sud

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Guerre entre le Soudan et le Soudan du Sud.

(AFP) Un flot croissant de réfugiés affamés fuit les combats entre le Soudan du Sud et le Soudan, qui aurait mené de nouveaux raids aériens pendant le week-end, poussant la Russie à brandir la menace de sanctions économiques contre les deux pays.

Le nombre de ces réfugiés victimes de "pénuries alimentaires" et fuyant les combats au Kordofan-Sud, dans le sud du Soudan, a connu une "augmentation notable" ces dernières semaines, s'est alarmé lundi le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha)

En avril, 234 personnes ont franchi en moyenne chaque jour la frontière du Soudan du Sud contre 84 par jour en février et mars, selon l'agence onusienne, qui s'inquiète de la dissémination dans la zone de mines et de munitions non-explosées.

Certains d'entre eux "ne se nourrissent plus qu'avec ce qu'ils peuvent trouver dans la nature", n'étant plus en mesure de cultiver ou d'acheter des denrées alimentaires en raison de l'intensification des combats.

Le Soudan du Sud a accusé lundi l'armée du Soudan d'avoir mené de nouveaux bombardements sur quatre points de la zone frontalière qui abrite notamment l'important champ pétrolier d'Heglig. Des combats au sol auraient également eu lieu dans la région.

Le porte-parole de l'armée soudanaise a toutefois démenti ces accusations, affirmant que Khartoum n'avait "bombardé aucune zone".

La région disputée d'Heglig a été récemment au coeur des plus violents affrontements entre les deux voisins soudanais depuis la partition du pays en juillet 2011. Le 20 avril, Khartoum avait repris cette zone que Juba avait conquise dix jours plus tôt.

Les deux Soudans ne parviennent pas à s'entendre notamment sur le tracé de la frontière et le partage des revenus pétroliers et s'accusent mutuellement de soutenir des groupes rebelles sur leur territoire.

Signe des tensions croissantes, le Soudan a déclaré dimanche l'état d'urgence dans trois de ses Etats frontaliers et a ordonné l'expulsion de 12.000 Sud-Soudanais.

La communauté internationale multiplie les pressions pour éviter que ces combats ne dégénèrent en un nouveau conflit ouvert après les décennies de guerre civile (1983-2005)

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a exigé lundi que les combats cessent "immédiatement et sans conditions" et prévenu que le Conseil de sécurité de l'ONU, saisi d'un projet de résolution, pourrait prendre des sanctions économiques contre les deux pays.

Le projet de résolution dit que "le Conseil de sécurité va examiner les agissements des deux parties et qu'il pourrait discuter d'éventuelles mesures supplémentaires" dans l'hypothèse où les engagements ne sont pas tenus, a souligné M. Lavrov.

L'Union africaine (UA) a déjà exhorté la semaine dernière les deux pays à reprendre les négociations sous peine de prendre "des mesures appropriées".

Lundi, le président de la commission de l'UA, Jean Ping, s'est félicité que le Soudan du Sud ait accepté sa feuille de route, prévoyant l'arrêt des hostilités, et a dit attendre avec "intérêt" la réponse du Soudan, qui a déjà refusé toute intervention de l'ONU dans le conflit.

Par ailleurs, les quatre étrangers, dont un employé de l'ONU, qui avaient été arrêtés samedi par l'armée soudanaise le long de la frontière avec le Soudan du Sud sont "en bonne santé", a assuré lundi à l'AFP l'ambassadeur de Norvège à Khartoum.

Un porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères Khartoum a assuré lundi que les quatre hommes --un Britannique, un Norvégien, un Sud-Africain et un Sud-Soudanais-- étaient visés par une enquête pour avoir illégalement pénétré dans la zone d'Heglig avec des équipements militaires.

Plusieurs organisations avaient au contraire soutenu que ces quatre personnes ne se trouvaient pas à Heglig mais au Soudan du Sud où elles effectuaient une mission de déminage pour le compte des Nations unies. L'un d'eux est directement employé par l'ONU.

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  • 2 weeks later...

http://fr.news.yahoo.com/ni-lonu-ni-lunion-africaine-ne-peuvent-imposer-105626208.html

Le président soudanais Omar el-Béchir a averti jeudi que son pays ne se soumettrait pas à l'ONU et l'Union africaine, compromettant davantage l'application d'une résolution enjoignant Khartoum et Juba à cesser leurs hostilités.

Cette première réaction de M. Béchir à la résolution de l'ONU du 2 mai intervient alors que des combats ont été rapportés mercredi le long de la frontière contestée.

"Nous appliquerons ce que nous voulons. Personne ne peut nous imposer ce que nous ne voulons pas, ni le Conseil de sécurité de l'ONU, ni le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine", a déclaré M. Béchir dans un discours à Khartoum.

La résolution, qui soutenait une initiative de l'UA, appelle le Soudan et le Soudan du Sud à cesser leurs combat à la frontière sous peine de sanctions.

Elle avait également exhorté les deux pays à établir une "zone démilitarisée sécurisée" à la frontière. Et les deux voisins avaient jusqu'au 9 mai pour éloigner leurs militaires de 10 km de la frontière.

A l'expiration du délai mercredi, le Soudan du Sud a affirmé avoir retiré ses hommes de la frontière, mais le Soudan a jugé qu'un accord sur la frontière était nécessaire avant tout retrait.

M. Béchir s'exprimait devant un millier d'ouvriers du secteur de l'industrie pétrolière pour marquer la "libération" le mois dernier de la zone pétrolifère de Heglig, à la frontière, après sa capture pendant dix jours par les troupes sud-soudanaises.

Juba avait démenti en avoir été chassé, affirmant s'en être retiré sous la pression internationale.

Cet épisode avait fait monter les tensions d'un cran entre les deux voisins qu'une guerre civile a opposés entre 1983 et 2005, faisant près de 2 millions de morts.

Le Soudan du Sud s'était engagé à appliquer la résolution de l'ONU et son voisin en avait fait de même, tout en prévenant qu'il pourrait y avoir "quelques difficultés" dans sa mise en oeuvre.

Dans son texte, l'ONU, qui avait qualifié la situation à la frontière de "grave menace pour la paix et la sécurité internationales", avait donné jusqu'au 4 mai aux protagonistes pour cesser leurs combats, et trois mois pour résoudre leurs différends.

Mais mercredi, l'armée soudanaise a annoncé avoir attaqué des troupes sudistes et des rebelles alliés à ces dernières, les repoussant hors de deux secteurs dans l'Etat du Darfour-Sud, au Soudan, juste sur la frontière avec l'Etat du Bahr el-Ghazal occidental, au Soudan du Sud.

Le Sud avait confirmé l'incident, la première violation recensée du cessez-le-feu.

L'armée sud-soudanaise avait accusé le même jour le Soudan d'avoir de nouveau bombardé les Etats du Haut-Nil, de l'Unité et du Bahr el-Ghazal occidental, sur son territoire.

Il n'était cependant pas possible d'obtenir une confirmation indépendante sur ces bombardements. Quant au Soudan, il dément régulièrement tout bombardement sur le Sud.

Dans son discours jeudi, M. Béchir a indiqué que le gouvernement du Sud avait parlé de renverser son régime. Si tel est leur but, a-t-il mis en garde, le Soudan va aussi chercher à faire tomber le pouvoir à Juba.

"Et s'ils soutiennent les rebelles, nous soutiendrons les rebelles", a-t-il ajouté.

Dans sa résolution, l'ONU demande justement aux deux parties de cesser d'appuyer les rebelles de l'autre.

Elle les exhorte en outre à entamer, d'ici le 16 mai, des négociations pour régler les problèmes en suspens depuis l'indépendance du Sud en juillet dernier, parmi lesquels la délimitation de la frontière commune, le partage des revenus pétroliers et le statut de zones contestées.

Mais là encore, le président Béchir a averti que si les dossiers relatifs à la sécurité n'étaient pas d'abord réglés, le Soudan "ne négocierait sur aucun sujet".

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  • 4 months later...

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