collectionneur Posté(e) le 16 août 2009 Share Posté(e) le 16 août 2009 Une fois n'est pas coutume, je suis tombé sur un article optimiste concernant l'avenir du genre humain =) :http://www.slate.fr/story/9177/vers-la-fin-des-guerresLes statistiques donnés depuis la préhistoire sont assez impressionnantes et le fait qu'une société policé génèrent moins de violence que civilisation ''barbare'' mais il faut vraiment être confiant dans la nature humaine pour penser que l'homme cessera d'être un loup pour l'homme en cas de nécessité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 16 août 2009 Share Posté(e) le 16 août 2009 On pourrait pas plutôt conclure qu'aujourd'hui, le développement d'armes "défensives" tels que les bazookas et MANPADS permet à un camp en position défensive d'infliger des pertes disproportionnées à l'attaquant ce qui augmente le caractère hasardeux de la bataille et donc encourage à réfléchir ? A noter qu'on ne tient pas compte des pertes civiles. les blessés et le trouble social que génère une guerre dans au moins l'un des deux camps peuvent-ils être aussi rattachés aux pertes ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mauser Posté(e) le 16 août 2009 Share Posté(e) le 16 août 2009 Ne vous inquitez pas la guerre à un bel avenir elle va juste muer une fois de plus . Je parie pour des conflis locaux de basse intensité avec de temps en temps l'intervention d'un puissance externe.Pour les armes défensives sauf les mines et les IDE toutes les autres sont des armes point SI je vous tire un missile dessus sans motif apparent c'est une agression maintenant si je tire sur un missile sur un drone qui survole mon jardi c'est de la défense ... NB la défense a toujours été avantagé par rapport à l'offensive en effet elle conserve Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 16 août 2009 Auteur Share Posté(e) le 16 août 2009 Il y a aussi le fait que la guerre est désormais trop couteuse économiquement. Avant on envahissait des pays pour avoir de l'or ou des conquérir des marchés, mais qui aujourd'hui à part les USA pourrait dépenser un minimum de 70 milliards de $ par an en Afghanistan sans rien en retour ?C'est, littéralement, à fonds perdu... Je pense que l'invasion du Koweit en 90 à était la derniére fois ou un Etat espérait trouver un bénef en pillant son voisin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 16 août 2009 Share Posté(e) le 16 août 2009 Et tu crois que ça ne coûtait pas la même chose avant? Je peuxte donner tous les exemples que tu veux: la guerre a toujours engagé plus que ce que les Etats pouvaient payer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 16 août 2009 Auteur Share Posté(e) le 16 août 2009 Pourquoi donc les guerres de l'opium en Chine ? La, c'était strictement économique 8) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mauser Posté(e) le 16 août 2009 Share Posté(e) le 16 août 2009 Oui mais c'est vieux Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 16 août 2009 Share Posté(e) le 16 août 2009 C'était l'un des rares exemples et la taille gigantesque du marché par rapport à l'importance de l'aresseur jouait. Les grandes guerres européennes n'avaient aucune rentabilité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 17 août 2009 Share Posté(e) le 17 août 2009 Les guerres sont très loin d'avoir toujours été livrées pour les richesses: ça a pu être rituel, ça peut encore être religieux, ou plutôt religio-politique, ca sera toujours politique, ça se fait pour des raisons de sécurité et de la perception qu'on en a (selon une gille d'analyse qui va de gentiment préventif à carrément parano), ça se fait pour détourner l'attention de sa population de problèmes intérieurs, ça se fait pour unir un pays, ça arrive par accident dans un contexte un peu tendu, ça se fait pour sécuriser ses approvisionnements et/ou ses débouchés (les 2 passant par les mêmes axes commerciaux), aider ses alliés/clients/Etats dépendants.... Mais même pour le côté purement pognon, faut pas délirer avec une espèce de raisonnement coût-bénéfice global que personne ne fait jamais (et qui n'est généralement possible que des décennies après): ça se fait pour satisfaire des intérêts particuliers qui eux feront du beurre dessus. La "guerre contre la terreur" en Irak et Afghanistan, avec tout le redéploiement stratégique autour de la région (sans doute autour d'une stratégie d'enveloppement des réserves pétrolières contre la Chine) a trucidé les finances américaines et limité leur capacité à répondre à la crise économique (comme le Vietnam les avait empêché de lutter contre la crise monétaire de la fin des années 60 et les a contraint, coup sur coup, à renoncer à la parité or du dollar et imposé le flottement des changes). Mais c'est pas pour ça que les grosses boîtes qui pèsent à Washington ont fait de mauvaises affaires dans ces histoires: paraîtrait même qu'elles en redemandent. C'est d'ailleurs ce qui tire la sonnette d'alarme de nombreux analystes qui soulignent le risque de voir l'Amérique, dont l'économie dépend en partie du secteur militaire et de tous les secteurs d'activité qu'il impacte à divers degrés, directement ou non, devenir un facteur d'instabilité majeur faisant une sorte de business de la guerre, d'autant plus que ce rôle serait la seule manière de la voir garder un certain niveau de leadership face aux nouveaux géants émergents. Le schéma est vieux comme tout: même si quelqu'un se préoccupait à l'avance du coût d'une guerre (ce qui arrive rarement dans les sphères influentes; ceux qui font ces calculs sont rarement des gens de poids quand l'atmosphère prête à la guerre), on calcule toujours pour une guerre courte. C'est la plus dangereuse et pourtant la plus tenace des illusions humaines depuis que les Etats existent, que cette croyance qu'une guerre courte et victorieuse et possible. Et pourquoi y croit-on? D'une part, parce qu'on le veut (personne n'aime imaginer une horreur qui s'éternise), et d'autre part, parce qu'il y a toujours un tas de gens qui ont intérêt à encourager cette idée. La guerre sera toujours là parce qu'il y aura toujours quelqu'un qui y aura intérêt, que cet intérêt soit matériel ou non, et parce qu'il y aura toujours des gens pour croire ce qu'on leur en dit. Mais plus largement, il y en aura toujours parce que c'est dans la nature des communautés humaines que d'avoir des intérêts différents: pas assez de ressources, trop de monde (masses et groupes spécifiques) à satisfaire, trop de difficultés à garder un groupe uni, insatisfaction de la façon dont on est gouverné, croyances différentes et manipulations d'ordre spirituel ou politique, injustices et réaction contre elles (avec au final d'autres injustices).... Croire à la fin de la guerre, c'est croire à la fin de l'Histoire. Avant on envahissait des pays pour avoir de l'or ou des conquérir des marchés, mais qui aujourd'hui à part les USA pourrait dépenser un minimum de 70 milliards de $ par an en Afghanistan sans rien en retour ? Tu as une vision très limitée de la façon dont on chiffre les choses: comment chiffre t-on en valeur de bilan annuelle le fait d'essayer de créer un pôle de stabilité en Asie centrale, de couper l'accès russe aux mers chaudes, d'empêcher le Pakistan de sombrer dans une guerre civile partielle, de limiter l'accès par terre de la Chine au Moyen orient, de satisfaire les financeurs de campagne et divers lobbies qui permettent d'avoir une majorité? Ce sont là des calculs que des gens font, et ils peuvent les faire en dollars même s'il ne s'agit pas que de ça. La différence est qu'un Etat, contrairement à une boîte, calcule à plus long terme et ne calcule pas qu'en argent proprement dit. Plus généralement, faut arrêter avec cette thèse très américaine que les guerres ont toujours été des sortes de hold up pour du fric ou des marchés: c'est foutre aux orties les 3/4 des guerres de l'histoire. Et pour les guerres de l'opium: c'étaient pas des guerres, juste du business. Mais au final, c'est bien ce que disait l'autre teuton: on continue le business avec d'autres arguments. Juste une histoire de dealer qui n'aime pas que le client moufte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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