Wallaby Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet https://www.iris-france.org/187452-lautonomie-differenciee-des-regions-vers-une-italie-federale/ (1er juillet 2024) Un nouveau système de décentralisation demandé depuis des années par la Lega : l’autonomie différenciée. C’est aujourd’hui chose faite par une nouvelle loi qui augmente les pouvoirs régionaux par un format atypique. Elle est à mi-chemin entre un système régional et fédéral, tout en laissant la possibilité de rester dans le schéma actuel national. Les régions italiennes pourront avoir plus de pouvoir décisionnel sur des politiques qui étaient jusqu’à présent contrôlées par Rome, mais pourront aussi décider, pour d’autres catégories, de rester dans le système central : un genre d’autonomie à la carte ou chaque région peut choisir et changer le panel de ses compétences. Cette loi est en totale opposition avec le programme politique soutenu par Giorgia Meloni durant les dernières années. Elle était contre une réforme de l’autonomie des régions jusqu’en 2014. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gianks Posté(e) le 8 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 juillet Le 02/07/2024 à 12:09, Patrick a dit : Chacun son tour! Pas mal le votre! A ce stade, entre les hypothèses d'un « governo tecnico» à l'italienne ou d'une « grosse koalition » à l'allemande, en Italie nombreux analystes politiques (y compris des professeurs d'université français travaillant en Italie) se demandent quelle sera la capacité personnelle au compromis politique de les protagonistes de la scène politique française, et leur propension aux « byzantinismes » qui semblent nécessaires et auxquels la politique française n'est plus habituée. Mmmmh en plus du popcorn il faut des chips et une bière fraîche 1 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 8 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 juillet Il y a 1 heure, gianks a dit : une bière fraîche ? ??!! Il s'est trahi, il n'est pas vraiment italien ! Probablement un séparatiste tyrolien ! 1 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet la Péroni pour la réhydratation peut précéder le spritz en climat plus chaud que le tyrol ( le latium par exemple ...) ce n'est pas incompatible. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet il y a 9 minutes, ksimodo a dit : la Péroni pour la réhydratation peut précéder le spritz en climat plus chaud que le tyrol ( le latium par exemple ...) ce n'est pas incompatible. Alcoolique, va ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet Il y a 2 heures, gianks a dit : A ce stade, entre les hypothèses d'un « governo tecnico» à l'italienne C'est possible à condition de trouver des gens de chaque nuance qui puissent travailler ensemble. Il y a 2 heures, gianks a dit : ou d'une « grosse koalition » à l'allemande, Je ne vois pas comment: aucun des camps miscibles l'un dans l'autre ne pourraient dégager une majorité suffisante. Il y a 2 heures, gianks a dit : en Italie nombreux analystes politiques (y compris des professeurs d'université français travaillant en Italie) se demandent quelle sera la capacité personnelle au compromis politique de les protagonistes de la scène politique française, et leur propension aux « byzantinismes » qui semblent nécessaires et auxquels la politique française n'est plus habituée. Mmmmh en plus du popcorn il faut des chips et une bière fraîche Ah mais rassure-toi, on est pas tranquilles non plus, c'est le bazar. Désormais en France plus personne ne semble présenter la moindre crédibilité politique et le pays va s'enfoncer dans un océan de problèmes. La "grenade dégoupillée" de Macron (sic) aura fait beaucoup de dégâts. De quoi relativiser la situation Italienne en effet. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gianks Posté(e) le 8 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 juillet il y a une heure, Manuel77 a dit : ? ??!! Il s'est trahi, il n'est pas vraiment italien ! Probablement un séparatiste tyrolien ! A mia difesa.... PIZZA e BIRRA niente di meglio nell'estate (ma anche inverno, o primavera o autunno) italiana!!!! Pour ma défense.... PIZZA et BIÈRE rien de mieux en été italien (mais aussi en hiver, ou au printemps ou en automne) !!!! 4 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet il y a une heure, Ardachès a dit : Alcoolique, va ! Révélation l'osmolarité et la diffusion trans membranaires sont des paramètres primordiaux. L'eau pure est dangereuse, tu perds tes précieux minéraux. Donc je préfère éviter le Brawndo et consommer d'autres produits. De l'eau pour arroser les cultures, et pourquoi pas de l'eau pour les humains, tant qu'à pousser le bouchon trop loin ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet Je voudrais poser une question technique pour mieux comprendre la dynamique de la politique française (j'espère sans entrer dans la politique intérieure). Je me souviens que dans les jours qui ont suivi les dernières élections en Italie, certains internautes français du forum avaient été surpris par le fait que le gouvernement Draghi soit resté au pouvoir plusieurs jours après les élections. J'ai ainsi expliqué que dans notre système, le gouvernement sortant est censé rester en fonction pour une durée indéterminée exclusivement pour ce qu'on appelle les "affaires courantes". En effet, dans la démocratie parlementaire italienne, il existe une période de négociation entre les partis élus pour identifier une personnalité susceptible de gagner la confiance de la majorité des deux branches du Parlement (le Premier ministre n'est pas élu directement mais nommé par le Président de la République sur indication des Chambres des Représentants). On a vu aujourd'hui que Macron a rejeté la démission d'Attal "pour garantir la stabilité du pays". Mais s’il ne l’avait pas fait, aurait-il eu des obligations temporelles pour « identifier » le nouveau Premier ministre ? Je veux dire, techniquement, le fait de rejeter la démission est-il une démarche pour gagner du temps et faire face à une situation « imprévue » ou est-ce une des possibilités dont dispose le PdR ? Merci 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet il y a 4 minutes, gianks a dit : Je voudrais poser une question technique pour mieux comprendre la dynamique de la politique française (j'espère sans entrer dans la politique intérieure). Je me souviens que dans les jours qui ont suivi les dernières élections en Italie, certains internautes français du forum avaient été surpris par le fait que le gouvernement Draghi soit resté au pouvoir plusieurs jours après les élections. J'ai ainsi expliqué que dans notre système, le gouvernement sortant est censé rester en fonction pour une durée indéterminée exclusivement pour ce qu'on appelle les "affaires courantes". En effet, dans la démocratie parlementaire italienne, il existe une période de négociation entre les partis élus pour identifier une personnalité susceptible de gagner la confiance de la majorité des deux branches du Parlement (le Premier ministre n'est pas élu directement mais nommé par le Président de la République sur indication des Chambres des Représentants). On a vu aujourd'hui que Macron a rejeté la démission d'Attal "pour garantir la stabilité du pays". Mais s’il ne l’avait pas fait, aurait-il eu des obligations temporelles pour « identifier » le nouveau Premier ministre ? Je veux dire, techniquement, le fait de rejeter la démission est-il une démarche pour gagner du temps et faire face à une situation « imprévue » ou est-ce une des possibilités dont dispose le PdR ? Merci On va avoir le même problème que sur le fil Allemagne mais la réponse est oui on peut faire comme en Italie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet Merci. Pour moi ca suffit! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet Il y a 2 heures, herciv a dit : On va avoir le même problème que sur le fil Allemagn Tu vois quand tu veux 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gianks Posté(e) le 13 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 juillet (modifié) Il y a 19 heures, Lordtemplar a dit : histoire d'amour entre Meloni et Orban? Je reprends cette image (très explicative). À l’heure actuelle, la politique étrangère est le domaine de plus grande friction entre les membres de la majorité gouvernementale en Italie (ce qui démontre que la politique étrangère en Italie est une « composante » de la politique intérieure). Et ils échangent de belles bordées. Meloni trouve son pire adversaire en politique étrangère dans son allié interne Salvini, qui, ne l'oublions pas, est vice-Premier ministre. Le secrétaire de la LEGA le dépasse politiquement à droite en s'alliant à Orban (détruisant ainsi le projet de Meloni de devenir la référence de la fédération de droite au Parlement européen), fait des déclarations contre la poursuite des livraisons d'armes à l'Ukraine au moment même où Meloni est au sommet de l'OTAN et garantit l'envoi d'une batterie SAMP supplémentaire. Comme cela a été dit lors de l'entrée en fonction du gouvernement Meloni, les plus grandes difficultés seront de parvenir à concilier la nature atlantiste de Meloni avec la nature pro-russe de Salvini, et plus généralement le populisme-nationalisme de la pensée de droite avec la nécessité de faire partie des organisations internationales. . Modifié le 13 juillet par gianks 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 13 juillet Share Posté(e) le 13 juillet Il y a 6 heures, gianks a dit : Comme cela a été dit lors de l'entrée en fonction du gouvernement Meloni, les plus grandes difficultés seront de parvenir à concilier la nature atlantiste de Meloni avec la nature pro-russe de Salvini, et plus généralement le populisme-nationalisme de la pensée de droite avec la nécessité de faire partie des organisations internationales. . Peux-tu expliquer dans quelle mesure la Lega Nord a réussi à dérégionaliser ? En d'autres termes, si un électeur de droite de ta région (plaine pontine) doit choisir entre la Ligue du Nord et Fratelli, quels seront ses principaux critères ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gianks Posté(e) le 13 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 juillet (modifié) Je dirais que le doute ne se pose pas aujourd'hui : la LEGA, comme l'ont attesté les récentes élections européennes, est actuellement la troisième force de la coalition de droite et ne recueille que très peu de voix en dehors des régions du Nord. En réalité, ce que Salvini a fait en 2018 n’était pas une véritable dérégionalisation. La LEGA se positionnait comme la seule force de droite acceptable (un héritage que ses prédécesseurs lui ont légué grâce à l'alliance avec Berlusconi). A l'époque Meloni était à 4,5% et risquait sérieusement de disparaître (on se souvient des discours anti-français de l'époque mais elle avait besoin d'arguments de droite plus à droite que ceux de Salvini) et Forza Italia portait le fardeau de son leader Berlusconi au déclin politique. Lors des élections suivantes, la situation s'est inversée. Aujourd'hui, avec le succès politique de Meloni, la LEGA est redevenue une force qui regarde avant tout vers le Grand Nord, et même là, elle connaît des problèmes liés précisément au leadership de Salvini (passant de 33% à seulement 9% en quelques années n'est pas une bonne performance). En Vénétie, par exemple, la Ligue se tourne vers le gouverneur de la région Zaia, très apprécié en tant qu'administrateur et adversaire interne de Salvini. Par ailleurs, les régions du Centre et du Sud administrées par la droite sont contrôlées par Forza Italia ou Fratelli d'Italia. Récemment, la LEGA a fortement souhaité l'approbation de ce qu'on appelle "l'autonomie différenciée", qui permet aux régions de revendiquer des responsabilités qui appartiennent actuellement à l'État central. Les FRATELLI D'ITALIA avec une approche plus étatiste sont venus répondre aux exigences de la LEGA parce qu'ils étaient intéressés à soutenir le projet de réforme constitutionnelle qui verrait une modification très profonde des rôles du PDR et du Premier ministre. Il va sans dire que les régions du Centre et du Sud, même celles dont les présidents sont de droite, ne voient pas d'un bon oeil cette récente réforme et cela crée ou va créer des problèmes pour la coalition gouvernementale. Modifié le 13 juillet par gianks 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 juillet Share Posté(e) le 17 juillet Le 28/01/2024 à 19:38, Wallaby a dit : https://blog.juspoliticum.com/2024/01/02/un-regard-critique-sur-le-projet-de-revision-constitutionnelle-en-vue-dinstituer-un-premierat-en-italie-par-anna-maria-lecis-cocco-ortu/ (2 janvier 2024) Un regard critique sur le projet de révision constitutionnelle La présentation du projet de loi constitutionnelle portant sur l’introduction de l’élection directe du Président du conseil vient d’ouvrir en Italie le chantier de la réforme du régime politique. Présentée comme la recette pour assurer la stabilité et l’efficacité gouvernementales et pour réconcilier les électeurs avec leurs gouvernants, cette réforme apparait pourtant problématique et dangereuse. https://www.telos-eu.com/fr/italie-une-etrange-reforme-constitutionnelle.html (17 juillet 2024) En l’absence même d’un simple brouillon de la loi électorale, il est impossible de se faire une idée de comment serait élu le Premier ministre et grâce à quel mécanisme lui serait garantie une majorité absolue dans les deux Chambres, qui gardent les mêmes pouvoirs et par lesquelles le chef du gouvernement doit obtenir la confiance au début du mandat, malgré l’élection populaire directe. Bref, beaucoup de choses restent à clarifier, et le débat reste ouvert. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gianks Posté(e) le 27 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 juillet L'année dernière, plus ou moins ces jours-ci, j'ai partagé quelques photos que j'ai prises sur les anciennes pierres de la Voie Appienne, le Regina Viarum. C'est à ces heures que tout le parcours de ce chef-d'œuvre d'ingénierie a été choisi comme 60ème site italien du patrimoine de l'UNESCO. https://www.ansa.it/sito/notizie/topnews/2024/07/27/la-via-appia-entra-nel-patrimonio-mondiale-dellunesco_a6794fda-4bd3-41c6-9942-551cedc2429a.html 3 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 19 août Share Posté(e) le 19 août Alors que c'était le grenier à blé de la Rome antique... https://www.theguardian.com/environment/article/2024/aug/19/the-land-is-becoming-desert-drought-pushes-sicilys-farming-heritage-to-the-brink En raison de l'urgence climatique, selon le Conseil national italien de la recherche, 70 % de la Sicile est menacée de désertification. La plupart des lacs de l'île sont déjà presque à sec. Le lac artificiel de Fanaco, dans le centre de la Sicile, avait autrefois une capacité de 20 millions de mètres cubes d'eau, mais n'en contient plus que 300 000 aujourd'hui. Face au rationnement de l'eau, des entreprises ont été contraintes de fermer et des milliers de familles stockent des réserves d'eau dans leurs maisons pour se laver ou cuisiner. Selon la National Association of the Agricultural Water Board, certains réservoirs destinés à l'eau potable ne fonctionnaient qu'à 10 % de leur capacité en mars. 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 octobre Share Posté(e) le 3 octobre https://www.thefp.com/p/giorgia-meloni-western-values-global-citizen (30 septembre 2024) Je remercie Elon [Musk] pour les belles paroles qu'il a eues à mon égard, et pour son génie précieux pour l'époque dans laquelle nous vivons. En tant que responsable politique, vous avez essentiellement deux options : être un leader ou un suiveur, indiquer un cap ou non, agir pour le bien de votre peuple ou agir uniquement en fonction des sondages. Mon ambition est de diriger et non de suivre. Je sais que nous ne devons pas avoir honte d'utiliser et de défendre des mots et des concepts tels que nation et patriotisme, parce qu'ils signifient plus qu'un lieu physique ; ils signifient un état d'esprit auquel on appartient en partageant une culture, des traditions et des valeurs. Pour moi, l'Occident est plus qu'un lieu physique. Par le mot Occident, nous ne définissons pas simplement des pays en fonction d'une situation géographique spécifique, mais une civilisation construite au fil des siècles grâce au génie et aux sacrifices d'un grand nombre de personnes. L'Occident est un système de valeurs dans lequel la personne est centrale, les hommes et les femmes sont égaux et libres, et donc les systèmes sont démocratiques, la vie est sacrée, l'État est laïque et fondé sur l'État de droit. En tant qu'Occident, je pense que nous devons faire face à deux risques. Le premier est ce que l'un des plus grands philosophes européens contemporains, Roger Scruton, a appelé l'oikophobie, des mots grecs oikos, qui signifie maison, et phobia, qui signifie peur. L'oikophobie est l'aversion pour sa maison. Un mépris grandissant, qui nous conduit à vouloir effacer violemment les symboles de notre civilisation, aux États-Unis comme en Europe. Le deuxième risque est le paradoxe suivant : d'un côté, l'Occident se méprise, de l'autre, il se prétend souvent supérieur aux autres. Le résultat ? L'Occident risque de devenir un interlocuteur moins crédible. Ce que l'on appelle le Sud mondial exige davantage d'influence. Les pays en voie de développement, aujourd'hui largement établis, collaborent entre eux de manière autonome. Les autocraties gagnent du terrain sur les démocraties et nous risquons de ressembler de plus en plus à une forteresse fermée et autoréférentielle. En Italie, pour inverser cette tendance, nous avons décidé de lancer, par exemple, le plan Mattei pour l'Afrique [1], un modèle de coopération basé sur l'égalité des chances pour construire un nouveau partenariat à long terme avec les pays africains. Avant tout, nous devons retrouver la conscience de ce que nous sommes. En tant que peuples occidentaux, nous avons le devoir de tenir cette promesse et de chercher la réponse aux problèmes de l'avenir en ayant foi en nos valeurs : une synthèse née de la rencontre de la philosophie grecque, du droit romain et de l'humanisme chrétien. Il y a un discours auquel les régimes autoritaires sont très attachés. Il s'agit de l'idée du déclin inévitable de l'Occident, de l'idée que les démocraties ne parviennent pas à tenir leurs promesses. Une armée de trolls et de robots étrangers et malveillants s'emploie à manipuler la réalité et à exploiter nos contradictions. Mais aux partisans de l'autoritarisme, permettez-moi de dire très clairement que nous défendrons nos valeurs. C'est ce que nous ferons. L'époque dans laquelle nous vivons nous oblige à choisir ce que nous voulons être et le chemin que nous voulons emprunter. Nous pouvons continuer à alimenter l'idée du déclin de l'Occident ; nous pouvons nous rendre à l'idée que notre civilisation n'a plus rien à dire, plus aucune route à tracer. Ou bien nous pouvons nous rappeler qui nous sommes, apprendre aussi de nos erreurs, ajouter notre part au récit de cette marche extraordinaire, et gouverner ce qui se passe autour de nous, pour laisser à nos enfants un monde meilleur. C'est exactement mon choix. Giorgia Meloni [1] https://www.iai.it/en/pubblicazioni/mattei-plan-africa-turning-point-italys-development-cooperation-policy (11 mars 2024) Le plan Mattei consistera initialement en neuf projets pilotes en Algérie, en République démocratique du Congo, en Égypte, en Éthiopie, en Côte d'Ivoire, au Kenya, au Maroc, au Mozambique et en Tunisie[4], axés sur cinq piliers clés - l'éducation et la formation, l'agriculture, la santé, l'énergie et l'eau[5] -, une première mission de suivi en Afrique de l'Est étant déjà prévue pour le mois de mars. https://ecfr.eu/article/beyond-the-mattei-plan-italys-search-for-an-africa-policy/ (22 janvier 2024) Le plan porte le nom d'Enrico Mattei, un administrateur public italien qui, dans les années 1950, a plaidé pour que l'Italie aide les gouvernements d'Afrique du Nord à développer leurs économies et à mettre en valeur leurs ressources naturelles. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 3 octobre Share Posté(e) le 3 octobre il y a 2 minutes, Wallaby a dit : Le plan porte le nom d'Enrico Mattei, un administrateur public italien Et qui fut tué dans un attentat vraisemblablement inspiré par la CIA et certains de leurs sicaires italiens ... Mattei patron de l'ENI gênait beaucoup de monde Y en a qui aujourd'hui ne manquent pas d'air ... Quant à dire que Musk est génie ... autant dire que l'abbé Pierre était un modèle d'abstinence ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) lundi à 12:13 Share Posté(e) lundi à 12:13 (modifié) https://www.ansa.it/sito/notizie/politica/2024/11/04/mattarella-un-pensiero-particolare-ai-nostri-miliari-in-medio-oriente_6209cb21-c4a2-4323-9c52-b40802b45761.html Le Président de la République, Sergio Mattarella, la Première ministre Giorgia Meloni et le ministre de la Défense Guido Crosetto, ainsi que les dirigeants du Parlement et des forces armées lors de la cérémonie à l'autel de la Patrie pour l'unité nationale et la journée des forces armées. M. Mattarella a déposé une gerbe devant le Soldat inconnu. « Le 4 novembre célèbre l'unité nationale et honore les forces armées, dont les réalisations ont contribué à faire de l'Italie une nation indépendante et libre, inspirée par les valeurs démocratiques et la paix. C'est une date qui évoque des événements lointains, des guerres et des batailles sanglantes qui ont dévasté et blessé la société de l'époque [l'armistice de Villa Giusti, le 4 novembre 1918] », a écrit le président Mattarella dans un message à l'occasion de la fête du 4 novembre. « Aujourd'hui, la République regarde avec respect et dévouement le chemin qui, du Risorgimento à la Première Guerre mondiale, à la Libération, au choix de la solidarité européenne et atlantique, a su construire un pays uni et cohérent, porteur de valeurs de paix au sein de la communauté internationale ». « Une pensée particulière va à nos militaires déployés au Moyen-Orient », a écrit M. Mattarella dans son message au ministre de la Défense Guido Crosetto, « où, sur mandat des Nations unies et dans le cadre de missions bilatérales, ils continuent d'assurer leur contribution au maintien de la paix, en soulageant les souffrances de la population sans défense dans une situation humanitaire dramatique, en promouvant le respect du droit international humanitaire ». « L'armée italienne, la marine, l'armée de l'air, les carabiniers et la Guardia di Finanza sont aujourd'hui placés en défense des libertés de la société italienne, des institutions voulues par le peuple souverain pour protéger les droits de chaque citoyen, opérant, sur le territoire national, en collaboration avec les forces de police. Une tâche ardue, dans un contexte international plein de tensions exacerbées après l'agression de la Fédération de Russie contre l'indépendance de l'Ukraine ». « Nos forces armées continuent d'opérer sur des terres lointaines dans le cadre de nombreuses missions, soulignant par leur engagement la vocation de notre pays à cultiver et préserver le respect du droit international ». « Soldats, marins, aviateurs, carabiniers, finanzieri et personnel de la protection civile, a-t-il poursuivi, votre service à la République, à laquelle vous avez prêté serment d'allégeance, mérite les applaudissements et la gratitude de nos concitoyens. Vive les forces armées, vive l'Italie ». Modifié lundi à 13:21 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 10:31 Share Posté(e) vendredi à 10:31 (modifié) Je n'y peux rien. Depuis que j'ai regardé une pauvre vidéo de Mattarella, le maudit algorithme de Youtube n'arrête pas de m'envoyer des vidéos de Mattarella. Ça ne s'arrête pas. Où l'on voit que le métier de "président potiche vase Ming qui inaugure les chrysanthème" est un dur métier : qu'est-ce que ça doit le barber d'écouter l'hymne national tous les deux jours ! 8 novembre 2024. Pékin : le président Mattarella rencontre le président Xi Jinping Modifié vendredi à 10:32 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) vendredi à 17:14 Share Posté(e) vendredi à 17:14 Et pourtant, c'est vers lui que l'on se tournera en cas de crise politique majeure. Potiche en temps normal, Cincinnatus en temps de crise. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) vendredi à 21:55 Share Posté(e) vendredi à 21:55 peut-être que j'ai mal compris, ou peut-être que vous ne comprenez pas le rôle et le pouvoir du président de la République italienne et surtout la profondeur politique de Sergio Mattarella Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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