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Sauvetage de Kolwezi


romy

Messages recommandés

Bon c'est Wiki, mais c'est un bon résumé..

Mais je trouve dommage de masquer le rôle important des para Marocain.

Par exemple en 1977, les Marocains avec l'aide de l'armée Zaïroise ont mis en déroute les rebelles.

Durant l’année 1977, une nouvelle tentative de sécession, menée par des rebelles séparatistes katangais, échoue, grâce aux forces armées zaïroises épaulées par un solide corps expéditionnaire marocain, mis à disposition par S.M. le roi Hassan II.

http://www.fncv.com/biblio/conflits/autres/pays/zaire/zaire.html

Et Kolwezi pareil, une centaine de para Marocain qui avaient déjà affronter les rebelles une année auparavant saute au secours des Européen .

Sauvetage de Kolwezi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le sauvetage de Kolwezi est une opération aéroportée de l'armée française avec une forte proportion de légionnaires, qui a lieu en mai 1978 au cours de la deuxième guerre du Shaba au Zaïre, maintenant République démocratique du Congo, pour délivrer des otages européens et zaïrois retenus dans la ville minière de Kolwezi par des rebelles Katangais. L’opération réussit parfaitement, puisque les otages furent libérés avec des pertes humaines (militaires) relativement légères.

Situation de la ville

La ville de Kolwezi est située au cœur de la région minière du Shaba, maintenant Katanga, dans le sud-est de l'ancien Zaïre, aujourd'hui République démocratique du Congo. Peuplée d’environ 100 000 habitants en 1978, elle est très étendue (environ 40 km²), et divisée en quartiers nettement séparés par des collines. Elle est située sur des voies de communications importantes, sur la route et la voie de chemin de fer reliant Lubumbashi à Dilolo, et est dotée d’un aérodrome à 6 km du centre-ville.

La prise d’otages par les rebelles

En mars 1978, suite à une réunion entre Algériens, Angolais et activistes du Front national de libération du Congo, les services secrets zaïrois sont informés de l'éventualité d'une opération de déstabilisation dans la région de Shaba, région riche en matières premières stratégiques importantes (cuivre, cobalt, uranium et radium). Depuis plusieurs mois, l'Union soviétique achète tout le cobalt qu'elle trouve sur le marché libre. Cette information économique ne sera pas exploitée par les services de renseignements occidentaux. L'homme qui doit mener cette action est Nathaniel Mbumba. Ses miliciens, les « Tigres », sont assistés par des officiers cubains et est-allemands.

La région voisine, le Katanga, s’étant révoltée contre le dictateur Mobutu, le 11 mai 1978, un groupe d'environ 3 à 4 000 rebelles katangais bien armés, venus d'Angola transporté par la 2e division cubaine à travers la Zambie, pays neutre, prend en otage environ 3 000 européens et commet des exactions, surtout depuis le 16 mai, après l'intervention des paras zaïrois[1]. Un peloton de Panhard AML 60 de l’armée zaïroise s’est alors rallié aux rebelles.

Entre 90 à 280 Européens sont tués (selon les estimations). Dès le 15 mai, plusieurs centaines de rebelles quittent la ville dans des véhicules volés, il ne reste que 500 hommes encadrés par des Cubains. La plupart sont installés au quartier Manika et en banlieue.

Le président Joseph-Désiré Mobutu appelle alors à l'aide : la Belgique, la France et les États-Unis, en particulier. Le lendemain de la reprise de l'aéroport de Kolwezi, Mobutu atterrit sur un aéroport jonché de carcasses fumantes pour remonter le moral de ses troupes, rassurer la population et, surtout, pour exhiber les cadavres d'une dizaine d'européens entassés dans une salle de la Villa P2. Cette publicité macabre entraîne un choc psychologique chez ceux qui ne croyaient pas à la thèse de Mobutu d'une agression extérieure, et sert à montrer la barbarie dont peuvent faire preuve les rebelles ce qui rappelle aux occidentaux les massacres de Kisangani en 1964 et les incite à intervenir. Tout cela complété par des commentaires alarmistes de Mobutu de type « Mon Dieu, ce n'est pas possible » dans le quotidien Salongo de Bondo Nsama à Kinshasa. Les opinions européenne et française en particulier, acceptent la décision de l'Elysée de mener une opération militaire parachutée.

Selon Pierre Yambuya[2], ce sont les troupes du colonel Bosange qui auraient reçu l'ordre de massacrer les Européens de la villa P2, lesquels étaient en majorité belges, car complices des rebelles katangais.

Mise en place de l’opération

Le radio à la jeepAfin de protéger les ressortissants étrangers, la France met le 2e REP (Régiment étranger de parachutistes) - commandé par le colonel Philippe Erulin - en alerte le 16 mai à 0 h 45. Une réunion entre les autorités militaires belges et françaises a lieu en Allemagne de l'Ouest afin de coordonner une opération commune. Elle échoue, la France souhaitant sécuriser la ville en neutralisant les rebelles, tandis que la Belgique préfère employer ses forces pour une évacuation des ressortissants étrangers. La Belgique décide donc l'envoi de ses parachutistes dans une opération séparée. Cependant, la prise de décision tardive du gouvernement, les déclarations faites à la presse à propos des futures interventions belge et française ainsi que les rapports sur les mouvements d’aéronefs font craindre une perte de l’effet de surprise, essentiel à l'opération.

Le 17 mai dans la journée, les légionnaires sont envoyés dans quatre DC-8, appartenant à la compagnie civile UTA, de Solenzara vers Kinshasa, suivis par un Boeing 707 emportant le matériel et l’armement. Ils y arrivent à partir de 23 h 15 le lendemain. Les préparatifs sont poursuivis à l’aéroport militaire de Kinshasa, notamment la réception de parachutes militaires américains, pour l'utilisation desquels les compagnies reçoivent une instruction rapide durant la nuit du 18 au 19. Le briefing a lieu également durant la nuit, et permet la définition des détails de l’opération dont les plans sont conçus par l’attaché militaire de l’ambassade de France, le colonel Gras. Les 2 Transall de l'armée de l'air française et les 4 C-130 Hercules zaïrois prévus pour le parachutage décollent dès 11 heures pour emporter la première vague alors que les parachutistes belges se regroupent à Kamina.

Le 18 mai à 13 h 15, le premier C-130 de la Force Aérienne Belge (15e Wing) décolle de l'aéroport militaire de Melsbroek à destination de Kamina via Kinshasa. À ce moment, il n'y a toujours pas d'autorisation de survol du territoire français, les Belges ne l'obtiendront qu'au moment du décollage du troisième C-130. Moins de 36 heures après leur départ, les commandos parachutistes belges seront en place au Zaire, complètement équipés et opérationnels.

Mortier en actionPartis le 17 mai de Solenzara en Corse, les légionnaires de l'opération Léopard se posent à Kinshasa après 10 heures de vol. Le 19 mai ils s'envolent pour Kolwezi situé à 1 500 km et à 14 h 30, une première vague de la force d'intervention française, composée de 405 hommes (le PC et trois compagnies), saute à 250 mètres d'altitude sur l'ancien hippodrome. Six hommes sont blessés par des tirs d’armes légères dès le largage, un autre, atterrissant loin de son unité, est tué et mutilé en pleine rue, sans avoir pu se défaire de son parachute.

Immédiatement, de violents combats de rue s'engagent dans une odeur atroce de cadavres en décomposition[3], . Les tireurs d'élite abattent 10 rebelles de la même manière : une balle dans la tête tirée à 300 mètres. Ces actions permettent de délivrer des Européens retenus en otage ou qui avaient pu se cacher. Une colonne rebelle, avec une AML, est stoppée vers 15 heures à hauteur de la gare par un tir de lance-roquettes. Par des actions débordantes rapides, tous les groupes rebelles sont éliminés.

La ville est sous contrôle de la Légion dès la tombée de la nuit à 18 heures. Les unités s’installent aux carrefours. Pendant la nuit, les rebelles contre-attaquent en s’infiltrant dans le tissu urbain mais sont stoppés par des embuscades de la Légion.

Dans la nuit du 19 au 20, de nouveaux combats ont lieu. Ce n’est qu’en fin de nuit, à 6 h 30, qu’une deuxième vague de 250 parachutistes de la légion est larguée (4e compagnie et section d'éclairage et de reconnaissance), alors qu’elle était initialement prévue pour la nuit du 19 au 20. Sautant à l’est de la ville, elle prend les rebelles à revers et occupe cette partie de la ville dans la matinée. Ses hommes découvriront les massacres du quartier P2.

Le 20 mai, les parachutistes belges atterrissent sur l'aérodrome de la plaine à 5 km de Kolwezi, vers 6 h 30 du matin, font la route à pied vers Kolwezi et ripostent à des tirs effectués par méprise par la Légion étrangère, cet incident n'ayant pas fait de victimes. La Légion laisse ensuite entrer les paras belges dans Kolwezi. Ces derniers ont pour ordre de ne rester que 72 heures. Ils évacuent vers l'aérodrome les ressortissants belges et européens, à l'exclusion des ressortissants africains. Ils laissent aux Français la tâche entière des combats de ratissage. Les troupes belges resteront finalement plus d'un mois au Katanga pour ravitailler en nourriture la population de la région de Kolwezi et assurer, en collaboration avec les troupes marocaines, le maintien de l'ordre.

À midi, les premiers otages sont évacués par le terrain d’aviation.

Dans l’après-midi du 20 mai, le site de Metal-Shaba (Metalkat à l'époque) est lui aussi pris par le 2e REP. Les 200 rebelles sont forcés d’évacuer, mais un sous-officier, le Sergent-Chef Daniel, est tué au cours de l'accrochage.

L’audace et la rapidité d’exécution de l'opération procurent un effet de surprise favorable aux légionnaires qui s'emparent du centre-ville dans la foulée. En deux jours, ils prennent le contrôle de la ville, libèrent les 2 800 ressortissants et les évacuent le 21 mai.

Relève

La région est, elle aussi, sous contrôle des parachutistes, jusqu’à leur relève par une force africaine à dominante marocaine et ses partenaires (Sénégal, Togo et Gabon). Entre le départ des français et l'arrivée de la force inter africaine, Kolwezi est livrée à l'arbitraire des soldats zaïrois qui, au lieu de rassurer la population, procèdent à des centaines d'arrestations et à des exécutions sommaires de prétendus rebelles.[4]

Bilan

2 200 Européens et 3 000 Africains sont sauvés du massacre.

60 Européens et une centaine d'Africains ont été, toutefois, massacrés. Environ 400 rebelles ont été tués, 160 faits prisonniers et 1500 armes lourdes et légères ont été récupérées[5].

L'opération à coûté 5 légionnaires tués et 25 blessés, au 2e REP ; 6 disparus à la mission militaire française, un parachutiste belge [6]et 8 militaires marocains ont péri[7], il y a 14 tués et 8 blessés au 311e bataillon parachutiste zaïrois[8]. Les légionnaires ont également pris un millier d’armes légères, 10 mitrailleuses et 38 fusils-mitrailleurs, 4 canons, 15 mortiers et 21 lance-roquettes, et détruit 2 AML.

Quelque 700 civils africains et 170 européens ont trouvé la mort lors de cette tentative de déstabilisation.

C'est la première fois que l'armée française utilise en opération le fusil de précision FR-F1.

Ce sauvetage montre l’efficacité des troupes légères parachutées, lorsqu’elles bénéficient de l’effet de surprise au cours d’une opération bien préparée (renseignement, rapidité de conception et d’exécution, soutien logistique).

Cette opération a permis de conforter le régime de Mobutu, au pouvoir depuis 1965. Elle a déclenché un accroissement du volume de la coopération militaire franco-zaïroise, qui s'est alors accompagné d'une percée spectaculaire des grands groupes industriels français (Thomson-CSF, CGE, Péchiney) sur le marché zaïrois, sans que la population en tire avantage.

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Justement, j'ai posé la question sur les pertes humaines civiles étrangères et congolaises, personne ne donnent le même chiffre, d'ou trois bilans différants sur le même article.

On à souvent oublié aussi de compter dans les pertes militaires françaises les 6 coopérants français pilotant les hélicoptères zairois tués lors de la prise de la ville par les ''gendarmes katangais''.

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