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MBT Leclerc : Genèse/Vie opérationnelle/Futur


francois

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il y a 7 minutes, Shorr kan a dit :

Les puissances de pointes c'est utile pour les phases d'accélérations du char. Vous confirmez ?

C'est évident et c'est ce que permettrait une propulsion hybride. Si on a 500 ch de plus disponible pendant quelques seconde, ça suffit pour donner une capacité d'accélération redoutable qui serait bien utile pour la mobilité tactique.

Actuellement les char ont une puissance massique qui varie entre 15 et 30 ch/tonne, avec une propulsion hybride, on pourrait envisager des phases d'accélération avec 35 ou 50 ch/tonne pour une puissance "continue" qui restera comprise entre 15 et 30 ch/tonne.

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Il y a 3 heures, ARPA a dit :

C'est évident et c'est ce que permettrait une propulsion hybride. Si on a 500 ch de plus disponible pendant quelques seconde, ça suffit pour donner une capacité d'accélération redoutable qui serait bien utile pour la mobilité tactique.

Actuellement les char ont une puissance massique qui varie entre 15 et 30 ch/tonne, avec une propulsion hybride, on pourrait envisager des phases d'accélération avec 35 ou 50 ch/tonne pour une puissance "continue" qui restera comprise entre 15 et 30 ch/tonne.

Ou faire l'inverse. Descendre à des GMP de 1000-800 cv, le surplus étant apporté par l'hybridation.

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Il y a 5 heures, Shorr kan a dit :

Ou faire l'inverse. Descendre à des GMP de 1000-800 cv, le surplus étant apporté par l'hybridation.

Dans le cas où le moteur thermique sert de générateur, la puissance aux barbotins est donnée par la motorisation électrique, soit pour un rapport poids/ puissance équivalent, par deux moteurs électriques de 750 cv. Je rappelle que dans ce cas là, la transmission mécanique (réducteur) est considérablement simplifiée. La puissance du moteur thermique ne s’ajoute pas à celle des moteurs électriques.

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9 hours ago, Shorr kan said:

Les puissances de pointes c'est utile pour les phases d'accélérations du char. Vous confirmez ?

Non c'est expliqué juste au dessus... Le Leclerc fonctionne bien à 1500cv en continu dans le sable pr exemple...

Pour faire simple y a pas de gras... Et donc pas d'intérêt à se servir du tampon pour compenser une faiblesse moteur.

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10 minutes ago, rodac said:

Dans le cas où le moteur thermique sert de générateur, la puissance aux barbotins est donnée par la motorisation électrique, soit pour un rapport poids/ puissance équivalent, par deux moteurs électriques de 750 cv. Je rappelle que dans ce cas là, la transmission mécanique (réducteur) est considérablement simplifiée. La puissance du moteur thermique ne s’ajoute pas à celle des moteurs électriques.

La transmission d'un mbt ce sont les chenilles... C'est de loin ce qu'il y a de plus simple.

S'emmerder gratuitement à convertir la puissance mecanique en électricité puis en énergie mécanique a nouveau c'est assez contre productif dans ce cas.

10 minutes ago, rodac said:

 

Et non la transmission ne peut pas être simplifié tu n'auras jamais le couple nécessaire a bouger l'engin. Tu dois nécessairement avoir une boîte.

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il y a 4 minutes, g4lly a dit :

La transmission d'un mbt ce sont les chenilles... C'est de loin ce qu'il y a de plus simple.

S'emmerder gratuitement à convertir la puissance mecanique en électricité puis en énergie mécanique a nouveau c'est assez contre productif dans ce cas.

 

Ce n’est pas emmerdant comme tu écris, quand le moteur électrique remplace une boîte de vitesses. Tous les deux ont un rendement, il y a des contraintes de performances et de coûts à un moment donné et il y a un choix à faire.

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4 minutes ago, rodac said:

Ce n’est pas emmerdant comme tu écris, quand le moteur électrique remplace une boîte de vitesses. Tous les deux ont un rendement, il y a des contraintes de performances et de coûts à un moment donné et il y a un choix à faire.

Ce n'est pas possible !!!

Tu ne peux pas t'épargner de BV sauf à avoir des moteurs et une batterie très largement surdimensionné ... dans un VL. D'ailleurs tous les refit VE conserve la boite de vitesse ... pour se permettre d'avoir une installation électrique plus modeste.

Dans un char même pas en rêve ... on l'a déjà expliqué plusieurs fois ici d'ailleurs.

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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

Ce n'est pas possible !!!

Tu ne peux pas t'épargner de BV sauf à avoir des moteurs et une batterie très largement surdimensionné ... dans un VL. D'ailleurs tous les refit VE conserve la boite de vitesse ... pour se permettre d'avoir une installation électrique plus modeste.

Dans un char même pas en rêve ... on l'a déjà expliqué plusieurs fois ici d'ailleurs.

Dans le cas où le moteur thermique est un « simple » générateur il n’y a qu’un simple réducteur et pour atteindre la même puissance aux barbotins il faut sans doute une grosse batterie tampon. C’est la même configuration de transmission que pour un véhicule purement électrique.

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il y a 6 minutes, g4lly a dit :

Non

Ah bon? Pourquoi les locomotives diesel ont des transmissions électriques ainsi que les dumpers de fort tonnage ?

il est vrai que dans le cas où cela se généraliserait, Renk et ZF auraient du souci à se faire.

Modifié par rodac
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38 minutes ago, rodac said:

Ah bon? Pourquoi les locomotives diesel ont des transmissions électriques ainsi que les dumpers de fort tonnage? il est vrai que dans le cas où cela se généraliserait, Renk et ZF auraient du souci à se faire.

Si tu savais comment c'est compliqué une locomotive électrique tu comprendrais ...

Pour les dumper c'est le même problème qu'avec les transmission hydraulique ... pourquoi n'y en a t il pas dans les char ... tu peux y réfléchir. Sinon la réponse est déjà sur le forum

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RETOUR SUR IDEX : LA MODERNISATION DU LECLERC !

Le souhait exprimé par les autorités émiraties de moderniser leur flotte de chars Leclerc constitue une nouvelle importante pour l'avenir du char dans la région au cours des prochaines années. En dépit de la portée limitée de l'opération de rénovation française, la décision émirienne pourrait permettre de rebattre les cartes pour intégrer sur les Leclerc en service des solutions innovantes permettant au char d'évoluer et de combattre sur les champs de bataille actuels et futurs. Les technologies sur lesquelles reposent ces innovations pourraient faire l'objet de transferts entre les industries des deux pays. 

Dans le domaine de la mobilité, le poste de pilotage pourrait bénéficier d'équipements en service sur tous les chars modernes ou revalorisés, à savoir une caméra de pilotage avant / arrière ainsi qu'un système de vision nocturne. Celui-ci pourrait utiliser une technologie de fusion d'images similaire à celle utilisée par le système Perisight développé par Bertin Technologies. L'intégration de ces équipements permettrait de remplacer l'épiscope de pilotage utilisant seulement l'intensification de lumière pour la vision nocturne. L'ajout de caméras de pilotage avant / arrière se révélant particulièrement utile lors des évolutions du char dans des milieux particuliers. Ces caméras pourraient être intégrées à la protection de l'engin. 

Dans ce domaine, la mise en place de caméras de surveillance couvrant 360° autour du char, utilisant également la fusion d'images contribuerait à améliorer la sureté rapprochée du char. Ces images pouvant être restituées sur différents moniteurs ou épiscopes des membres d'équipage pour leur permette d'assurer la surveillance de l'environnement du char particulièrement quand celui-ci est à l'arrêt. 

Toujours dans le domaine de la protection, la mise en place d'un détecteur d'alerte laser (DAL) capable de distinguer les différents types de rayonnements, guidage, télémétrie, illumination et d'alerter l'équipage de la menace et si besoin de déclencher le tir de contremesures. Ce que réalise déjà le système Galix AOS A&N développé Metravib et Lacroix et présenté à Idex 2021. L'intégration de ce type de protection active Soft Kill constituerait une première brique de protection pour le char avant la mise en service du futur APS français. Le brouilleur Barage déjà prévu équiper les véhicules Scorpion et le Leclerc serait également intégré dans cette modernisation afin d'offrir une meilleure protection du char contre les IEDs. Le blindage du toit de tourelle pourrait être renforcé pour offrir une meilleure protection contre les missiles antichars attaquant par le haut et les munitions rôdeuse. Face à ces dernières et face aux drones, il serait judicieux de prévoir la mise en place d'éjecteurs de munitions Galix sur le dessus du char pour permettre le tir vers le haut

L'intégration d'un système de communication sans fil (Bluetooth ou Wifi)  permettrait aux fantassins évoluant dans l'environnement du char de dialoguer avec l'équipage sans connecter un équipement filaire au boitier latéral prosaïquement appelé "téléphone à biffin". Un tel système permettrait d'améliorer l'efficacité du char pour la réalisation d'actions spécifiques ainsi que la sécurité des fantassins. La société Elno qui fournit déjà les systèmes de communications des équipages blindés et des fantassins de l'armée de terre pourrait réaliser le développement et l'intégration de ce type d'équipements. 

La puissance de feu pourrait être augmentée avec la mise en place de viseurs de nouvelle génération comme les viseurs Paseo développés par Safran. Ces équipements pourraient voir leur efficacité améliorée avec le recours à l'intelligence artificielle pour la détection et l'aide à l'identification des objectifs. Le caractère ami / ennemi pouvant être déterminé par le système de combat collaboratif Scorpion permettant de connaitre la position des engins sur le terrain. 

Avec la fin programmée de l'Engin Blindé du Génie et son remplacement par un engin à roues, il pourrait être judicieux de pré-équiper un certain nombre de chars de systèmes de déminage de type charrue et d'autres d'une lame dozer permettant la réalisation d'embossements au profit d'autres chars. Cette disposition permettrait d'améliorer la mobilité des Leclerc dans les phases dynamiques et leur protection au cours d'action statiques. 

Enfin, on ne peut pas évoquer la modernisation du char sans évoquer celle du système de formation et d'entrainement des équipages. Dans le cas du Leclerc, il pourrait être envisager le développement d'un système de simulation "embedded" qui pourrait être développé par Thales ou Agueris, déjà impliquées dans la fourniture des solutions de simulation pour l'armée de terre. 

Le survol des possibles améliorations pouvant être intégrées sur le char Leclerc dans le cadre d'une modernisation partagée entre les Émirats Arabes Unis et la France permet de constater que toutes les solutions évoquées existent et pour certaines sont déjà en service dans l'armée de terre. Sur le plan économique et industriel, pour la France il y a urgence à agir et à proposer des solutions pour ne pas laisser le champ libre à des concurrents plus entreprenants et prêts à moderniser le char avec leurs propres solutions. Au delà de cette seule vision économique, la modernisation du Leclerc doit être repensée dans la perspective de futurs engagements de haute intensité pour lesquels aujourd'hui l'armée de terre manque singulièrement de moyens. 

https://blablachars.blogspot.com/2021/03/retour-sur-idex-la-modernisation-du.html

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  • 2 weeks later...

Nexter dévoile une nouvelle génération de munitions à hautes performances pour le char Leclerc

http://www.opex360.com/2021/03/10/nexter-devoile-une-nouvelle-generation-de-munitions-a-hautes-performances-pour-le-char-leclerc/

"La SHARD se distingue des munitions précédentes par un « design totalement innovant », élaboré par les équipes de Nexter Munitions à Bourges. Elle est dotée d’un sabot optimisé, conçu avec un nouvel alliage de tungstène développé avec Plansee Tungsten Alloys, ainsi que d’une cartouche combustible et d’une poudre propulsive à haute performance et faible érosivité, fournies par EURENCO [filiale de Nexter, ndlr]"

Modifié par Bon Plan
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  • 2 weeks later...

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/pourquoi-le-leclerc-va-rester-l-un-des-meilleurs-chars-au-monde-881484.html

Citation

C'est un petit peu le "Golden hello" de Nicolas Chamussy. Le jour de son arrivée à la tête de Nexter - le 1er avril -, le ministère des Armées a salué la signature d'un important contrat de MCO (Maintien en condition opérationnelle) portant sur le char de combat Leclerc, appelé Marché de soutien en service (MSS2). La SIMMT (Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres) a dans ce cadre notifié à Nexter un contrat d'un montant supérieur à 1 milliard d'euros pour le MCO du Leclerc et de son dépanneur sur une période de dix ans. Le contrat est entré en vigueur le 31 mars, le jour où a pris fin le précédent contrat MSS1. "La pérennité du char Leclerc est assurée", a assuré le ministère dans un communiqué.

Ce contrat permettra d'assurer "un gain de disponibilité des chars Leclerc", a estimé le ministère. Ainsi, il permettra d'améliorer assez significativement la disponibilité du char Leclerc, qui est aujourd'hui autour de 60% (58% en 2018, 64% en 2017). La disponibilité des chars de combat dans le monde, qui sont bien entretenus, tourne d'ailleurs autour de 60%. Selon nos informations, le contrat de MCO permettrait progressivement d'atteindre une disponibilité du Leclerc à hauteur de 70%. En dépit de son âge (près de 30 ans), le Leclerc impressionne encore et reste l'un des meilleurs chars au monde. En 2019, lors de l'exercice OTAN Iron Spear, organisé en Lettonie, il a terminé premier de cette compétition amicale, qui a rassemblé 44 équipages de chars, représentant 8 pays (Allemagne, Espagne, États-Unis, Italie, Norvège, Pologne, Royaume-Uni et France).

Doublement du nombre de pièces couvertes

Les négociations entre la SIMMT et Nexter se sont étirées en longueur. A tel point que certains observateurs se sont demandés si les négociateurs allaient pouvoir parvenir à temps à un accord avant la fin du marché MSS1. Pourquoi autant de temps ? Nexter et la SIMMT devaient négocier les termes de deux marchés dans un seul contrat (MCO et traitement des obsolescences du char). L'armée de Terre avait également à faire valoir de nouvelles exigences importantes par rapport à MSS1. et finalement, la ministre des Armées, Florence Parly, a pu donner son accord en février lors d'un comité ministériel d'investissement (CMI) à la notification de ce contrat majeur sur le plan capacitaire pour l'armée de Terre.

Comme toujours, les négociations ont buté sur le montant du contrat. Nexter et la SIMMT sont partis de loin, de très loin. Au début des négociations, Nexter demandait au ministère une rallonge de 40% par rapport au contrat MSS1 pour satisfaire les nouvelles demandes de l'armée de Terre, selon des sources concordantes. Notamment celle de soutenir la nouvelle vision du chef de l'état-major de l'armée de Terre, le général Thierry Burkhard, qui souhaite préparer les forces terrestres françaises au combat de haute intensité (entrainements, exercices...). Ce qui implique notamment d'augmenter les stocks de pièces de rechange. Le niveau de la première proposition commerciale de Nexter reste toutefois à pondérer, sachant que le périmètre des deux contrats de soutien n'est pas totalement comparable.

"Il aurait fallu comparer le coût du forfait de MSS1 et des pièces que la SIMMT a acheté au fur à mesure lors des dix dernières années parce qu'elles étaient hors forfait", explique-t-on à La Tribune.

Au final, ce contrat, qui s'appuie fortement sur un retour d'expérience solide de MSS1 (10 ans), permet notamment à l'armée de Terre de doubler quasiment le nombre de pièces couvertes par le forfait négocié, selon nos informations. Ainsi, si une pièce tombe en panne 40 ou 50 fois, Nexter est tenu de la remplacer 40 ou 50 fois pour le même prix que s'il en livrait qu'une seule. Cette disposition a fait enfler la facture du contrat par rapport à celle de MSS1. Toutefois, le contrat MSS2 offre in fine beaucoup plus de prestations que MSS1. Enfin, l'armée de Terre continuera également à acheter des pièces en dehors du forfait.

Un contrat revu à la baisse en 2025 ?

Une grande partie de l'équation de ces négociations complexes émanait de la résolution  des obsolescences majeures à venir du Leclerc (turbomachine, moteur et viseur). Des obsolescences qui n'ont pas jusqu'ici été traitées par le ministère des Armées pour un char pourtant conçu dans les années 80 et mis en service en 1993. Pourquoi un tel retard dans le traitement des obsolescences ? En raison des budgets réduits de la précédente loi de programmation militaire (LPM).

Face à la contrainte budgétaire de l'époque, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian n'avait pas pu intégrer en 2015 le traitement des obsolescences dans le cadre du contrat de modernisation du char, baptisé "Leclerc rénové" (330 millions d'euros). "Cette opération de modernisation ne couvrait pas la résolution d'un certain nombre d'obsolescences", souligne-t-on. Objectif de cette opération : rendre compatible la vétronique des chars Leclerc modernisés avec le programme Scorpion dans le cadre du combat collaboratif, et plus précisément avec le Système d'information et de commandement Scorpion (Sics), développé par Atos. Dans le cadre de ce contrat de modernisation, 200 exemplaires sont prévus d'être rénovés, dont 122 d'ici à 2025.

Résultat, Nexter, qui est tenu d'assurer dans le cadre du contrat MCO un objectif de performances vis-à-vis de l'armée de Terre, a très logiquement souhaité au cours des négociations MSS2 se couvrir financièrement tant que le problème des obsolescences n'était pas résolu. Car elles peuvent provoquer des pannes à répétition et, dans le cadre de ce contrat forfaitaire, le maître d'oeuvre pourrait être amené à changer beaucoup plus souvent des pièces du char. Ce qui ferait alors exploser ses coûts... D'où le montant du contrat à la hausse.

Au final, la SIMMT et Nexter se sont pour le moment accordés sur une hausse du montant du contrat raisonnable. Soit 13% entre MSS1 et MSS2, selon nos informations. Toutefois, le ministère souhaite revoir à la baisse le contrat une fois les obsolescences du Leclerc traitées. "En 2025, on renégociera le contrat à la baisse une fois que les principaux risques majeurs auront été levés. On pourra alors faire des avenants au contrat pour prendre en compte ces évolutions", explique-t-on de source proche du dossier.

Deux marchés, un contrat

Au-delà de son soutien, le char Leclerc, qui arrive à mi-vie (près de 30 ans après sa mise en service), va subir un check-up complet, que l'on appelle dans l'armée une opération de pérennisation. Elle va concerner le traitement des obsolescences du moteur diesel de l'industriel finlandais Wärtsilä ainsi que de la turbomachine (turbine à gaz de l'ex-Turbomeca) et du viseur de Safran. Wärtsilä sait exactement ce dont il a besoin pour refaire le moteur du Leclerc, qui a vieilli depuis son entrée en service. En dehors de ces trois gros chantiers, Nexter en tant que maître d'oeuvre devra également traiter un certain nombre de petites obsolescences beaucoup plus courantes, dont des sous-systèmes optroniques. Dans le contrat, est inscrit d'ailleurs une clause de veille des obsolescences.

Sur le MCO, la SIMMT et Nexter, qui pourra compter sur un socle minimum d'activités, ont négocié un forfait pour un certain nombre d'opérations de soutien. Ainsi, le groupe devra dans un premier temps assurer, par exemple, une disponibilité comprise entre 10.000 et 20.000 heures moteur par an pour le parc de Leclerc de l'armée de Terre. Cette dernière décidera chaque année ce dont elle a besoin au regard de ses activités (10.000, 11.000, 12.000...) mais elle pourra décider en cours d'année d'augmenter le nombre d'heures en cas d'un besoin très rapide de l'armée de Terre. A partir de 2025, l'objectif est d'atteindre un plafond de 30.000 heures moteur, souligne une source proche du dossier. Soit un volant d'heures compris entre 10.000 et 30.000 heures

 

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