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Investigation / Interventions antiterroristes dans ambassades


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Bonjour à tous,

Je me pose des question très précises dans le domaine du droit diplomatique international.

Je ne passerais pas par quatre chemins, je pense à un cas très particulier :

Une escouade de dix hommes inconnus équipés d'armes légères et de bombes pénètrent dans l'ambassade d'Iran (rien de moins) à Londres, disons aujourd'hui. Ils en prennent tous les occupants en otage et restent à l'intérieur du bâtiment. Aucun coup de feu n'a été tiré. Aucun contact n'a été établi avec les preneurs d'otages.

Les services secrets britanniques n'ont jamais eu vent d'une quelconque menace de ce type. La surprise est totale. Aucune piste n'est privililégiée. Aucune information supplémentaire sur les preneurs d'otages n'est disponible.

Dans ce cas de figure, dans un premier temps, dans quelles conditions, après quelles décisions/négociations/discussions une décisions tactique serait-elle engagée, et à quelle unité se chargerait de cette action ? SAS ?

Ensuite, imaginons l'issue la plus dramatique : les preneurs d'otages ont placé leurs charges explosives (disons un truc balaise, du Plastic). Tous les otages meurent, tout comme leurs agresseurs. Le bâtiment est ruiné.

L'enquête sur les lieux est dirigéé par l'Iran, n'est-ce pas ? dans quelle mesure est-il indépendant, que se passe-t-il tout de suite après le drame au niveau diplomatique (dans une mesure purement conventionnelle et simplement "administrative", ce topic n'est pas un "what if")

Merci beaucoup, n'hésitez pas à demander des précisions.  ;)

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La convention de Vienne sur les relations diplomatiques est très claire, la sécurité de l'ambassade d'un pays revient au pays hôte (sauf disposition contraire mais là c'est un autre débat) Théoriquement, il peut être tenu pour responsable.

Quant à l'enquête, elle sera dirigée par les autorités du pays hôte mais l'accès à l'ambassade nécessite l'autorisation de l'Iran (par ex.) idem si une enquête doit être menée sur un personnel diplomatique ayant l'immunité. En règle générale, des enquêteurs du pays attaqué participe (ou du moins assistent) au déroulement de l'enquête. C'est ce qui s'est passé pour l'attaque contre l'ambassade israélienne en Argentine.

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Ouais, je m'était intéressé à cette histoire il y a un moment, mais j'avoue que je n'avais pas du tout fait le parallèle... maintenant que tu m'y fais penser, ça peut être plus qu'instructif.

Pour tout vous dire, cette "histoire" vient droit de mon imaginaton, je compte écrire un petit truc. Je vous le ferais partager, si vous vouler.

PS : j'adore la première phrase de l'article Wikipédia :

Le 5 mai 1980 à 19h23, le régiment de SAS britannique devient l’unité de force spéciale la plus célèbre du monde.

la classe  ^-^

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Copiez collez sans doute d'un article  :lol:

A signalé également la prise d'otage de l'ambassade japonaises au Pérou de 1996/1997 :

http://le.cos.free.fr/lima.htm

Révélations en 2002, il semble que les terroristes ont était exécuter après s'être rendu  :O

http://www.abc-latina.com/personnalites/alberto_fujimori.htm

...Les révélations en 2002 sur le dénouement de la prise d'otages de la résidence de l'ambassadeur du Japon à Lima parlent également contre le comportement de l'armée. Du 17 décembre 1996 au 22 avril 1997, les rebelles du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru (MRTA) prennent en otage 800 personnes (diplomates, hauts-fonctionnaires et dignitaires du régime) dans la résidence de l'ambassadeur japonais. Malgré la libération de 72 otages, le gouvernement Fujimori a refusé en échange de délivrer des prisonniers membres du MRTA. L'armée prend la résidence d'assaut le 22 avril : deux soldats tués, un otage (le juge de la Cour suprême Carlos Ernesto Giusti), ainsi que les 14 preneurs d'otages. En 2002, il est révélé d'après l'enquête scientifique et les témoignages qu'un seul rebelle est mort ; les treize autres se sont rendus et ont été sommairement exécutés sur ordre de Montesinos....

Si c'est pour un livre, ne pas oublié les ''intermédiaires'' si l'affaire se prolonge comme la Croix Rouge :

http://www.icrc.org/Web/fre/sitefre0.nsf/html/5FZH25

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