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Marine : Un troisième BPC pour remplacer la Jeanne d'Arc ?


Philippe Top-Force

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Je vais faire un post un peu bordélique, j'ai pas les idées claires, trop de boulot  O0

D'abord, sur le format, je pensais personnellement qu'un modèle à 2 TCD + 2 BPC + 2 MRV (à la place de Jeanne d'Arc et Jules Verne) sur le modèle du HMNZS Canterbury (http://en.wikipedia.org/wiki/HMNZS_Canterbury_(L421)) mais pas forcément tout pareil (ateliers en plus, un petit peu plus d'aéro) était pas mal pour la Marine. Avec le plan de relance, je pensais qu'on allait se diriger vers un truc comme ça, avec un BPC couteau suisse peut-être plus petit que les deux autres (BPC 140 ou 160). Visiblement, c'est pas le cas, on anticipe un 3e BPC, voire un quatrième, prévus par le Livre blanc-LPM pour 2020. Je trouve ça dommage de pas profiter du plan de relance pour se doter d'un outil low cost mais fort utile pour plein de choses (sauf la guerre, ou alors dans un groupe amphibie). D'autant plus si on se débarasse des TCD. Dans ces conditions, pour la relance, des OPV pour remplacer les P400 et A69 m'auraient paru plus judicieux...

Ensuite, sur le débat BPC-TCD. J'ai pas vraiment d'avis là-dessus, mais des questions, nées du Livre Blanc qui préconisait 2 BPC NG en remplacement des TCD.

On dit normes militaires pour les TCD, normes civiles pour les BPC. Ca veut dire quoi exactement ? Les TCD sont conçus pour supporter des dommages de combat, mais une torpille leur fait du mal quand même, non ? Les BPC sont construits suivant une norme "BV mili" de Veritas. Ca introduit une notion "militaire", mais quoi exactement ? Un BPC touché par un anti-navire pourrait-il continuer ses opérations de débarquement ? Est-ce que l'autoprotection de ce type de bâtiments, qui deviennent de vrais "capital ships" dès qu'ils sont engagés dans une opération chaude chargés à bloc, n'est pas plus importante que la question des normes civiles/militaires ? Est-ce qu'il n'est pas plus judicieux de construire des navires aux normes civiles bien défendus plutôt que des navires de guerre au potentiel inexploité (FLF) ?

Enfin, pourquoi la LPM-Livre blanc préconise deux BPC NG à la place des TCD d'ici 2020 ? Parce que ça coûte moins cher à l'achat et en maintenance et en salaires, sans doute. Pour l'aéromobilité aussi, à condition d'avoir des hélicos à mettre dessus  :-\. Mais pour le reste... Quelqu'un a-t-il des infos laissant à penser que les BPC "NG" seraient plus grands que les actuels, avec un plus grand radier ? Est-ce que le le renouvellement prévu de la batellerie dans la prochaine décennie ne joue pas un rôle important dans le choix TCD/BPC : avec un engin type L-CAT, on débarque plus loin de la côte qu'actuellement, donc on s'exonère des normes militaires pour le bâtiment porteur et on investit plus dans l'engin de débarquement ?

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Enfin, pourquoi la LPM-Livre blanc préconise deux BPC NG à la place des TCD d'ici 2020 ? Parce que ça coûte moins cher à l'achat et en maintenance et en salaires, sans doute. Pour l'aéromobilité aussi, à condition d'avoir des hélicos à mettre dessus  :-\. Mais pour le reste... Quelqu'un a-t-il des infos laissant à penser que les BPC "NG" seraient plus grands que les actuels, avec un plus grand radier ? Est-ce que le le renouvellement prévu de la batellerie dans la prochaine décennie ne joue pas un rôle important dans le choix TCD/BPC : avec un engin type L-CAT, on débarque plus loin de la côte qu'actuellement, donc on s'exonère des normes militaires pour le bâtiment porteur et on investit plus dans l'engin de débarquement ?

LEs BPC tel que nous les connaissons donc sans élevateur vehicule privilégient le coté aéro sur le coté terrestre et battelerie, résultat leur capacité d'emport en batellerie en en véhicule et en personnel est assez faible comparé a des des TCD beacoup plus petit.

En fait c'est plus un probleme d'aménagement et d'objectif qu'autre chose ... en gros deux logique

- Radier pleine longueur et élévateur véhicule lourd, et hangar sur plusieurs niveau, y compris le pont aero, aero reduite au pont supéreur.

- Radier demi longueur acces par rampe pour vehicule moyen, et 2 ponts supérieur exclsusivement dedier a l'aero.

Dans le premier cas on exploite plus d'helo, dans le second plus de transbordeur et de vehicule terretre.

Le fait de disposer des deux configuration est un vrai plus niveau polyvalence, d'autant que le radier des TCD peut transporter vraiment n'importe quoi meme des patrouilleur s'il faut.

Apres si on nous pond deux BPC-NG aménagé comme des TCD pourquoi pas... mais je doute vu les plans des petit modele.

Pour fusilier et ses soucis quand au paquet de mer qui rentre dans le radier et qui se promene comme ils veulent, j'ai eu une illumination ce soir, sur les cabriolet il y a des "filet" anti remou derriere les appui tete ... c'est super efficace avec le vent meme a des vitesse autoroutiere allemande, il sera super simple de mettre un filet de ce genre depliable comme un volet roulant derriere la porte du radier... on pourrait l'abaisser rapidement le chaland rentré et amortir considérablement les mouvement d'eau dans le radier. Une sorte de store roulant en acier tissé devrait rendre ce genre de service parfaitement, ou un modele genre porte de garage se repliant contre le plafond. On peut imaginer le meme systeme mais juste démontable dans le fond avant la rampe sur la moitier du radier pour faciliter le chargement des tranbordeur demi largeur.

[me=g4lly]file deposer son filet anti remou !!![/me]

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J'espère aussi qu'ils vont améliorer l'armement défensif, parce que c'est pas avec 2 Horizons et deux FREDA qu'on va protéger tout ce beau monde...

X2 et les helicos... parce que c'est bien beau tout cela, mais on a rien a mettre dessus... deja que pour les deux qu'on, sur 99% des photos leurs ponts sont vide de chez vide...

A ce train, ils auraient mieux fait de commander un PA2... ca aurait donner du boulot a plus de monde et de secteurs, pour plus longtemps  ^-^

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Tous les articles disent que cet achat serait pour occuper les chantiers pendant la crise.

Pourquoi alors ne pas faire des navires plus utiles comme des pétroliers ravitailleurs ? Pour 400 millions, il doit être possible d'en acheter 2. Comme en plus il n'y a pas d'urgence à remplacer les TDC ...

Par contre, c'est sur que du coté prestige, un pétrolier est moins glamour qu'un BPC..... :lol:

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Fusilier, je te rappellerai que ta chère Royal Navy ;) considère le HMS Ocean comme un navire d'assaut amphibie/porte-hélicoptère, donc destiné à être placé en première ligne, alors même qu'il est construit purement sur des normes civiles. Certes, ses phalanx lui donnent une petite autoprotection, mais c'est pas non plus terrible, et ses structures non plus ne peuvent pas encaisser le moindre dégât un peu sérieux (et sa vie opérationnelle sera plus courte). Seuls l'Albion et le Bullwark sont faits aux normes militaires. Après, je suis bien d'accord, se séparer de nos 2 TCD qui ont une vie opérationnelle de 30 piges, sans doute prolongeable, serait une énorme connerie, ne serait-ce qu'au nom des photos de la Guerre du Golfe (des anciens TCD) qui résument tout, avec leurs énormes empilements de véhicules et de matos sur le pont supérieur.

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@ Tancrede.  Les TDC que l'on vient de retirer du service sont plutôt autour de 40 ans de service et pouvaient encore servir après remise en état. D'ailleurs, il n'y aurait pas eu le problème amiante ils seraient aujourd'hui en ligne chez les Chiliens ou les Argentins, sais plus... Et pourtant ce sont parmi les becanes qui tournent le plus dans la Marine.

Ce qui me parait preocupant avec le "tout BPC" qui semble se profiler, c'est le concept amphibie. Les "normes civiles" ou non des navires c'est un peu secondaire.

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http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-Troisieme-BPC-Brest-veut-sa-part-du-gateau-_loc-769137_actu.Htm

Troisième BPC : Brest veut sa part du gâteau

La construction d'un nouveau Bâtiment de projection et de commandement contribuerait à la relance de l'économie. Reste à savoir où se déroulerait le chantier.

La Marine pourrait très bientôt disposer d'un troisième Bâtiment de projection et de commandement (BPC). Une éventualité qui concerne très directement Brest. C'est là que les deux précédents navires de ce type, le Mistral et le Tonnerre, ont été construits par DCNS. Du moins partiellement.

Le ministère de la Défense doit contribuer à hauteur de 2,3 milliards d'euros au plan de relance de l'économie décidé par le Président Sarkozy. La majeure partie de cette somme sera injectée dans le tissu industriel français sous forme de commande de matériels militaires. C'est à ce titre que la commande d'un troisième BPC est envisagée.

Où aura lieu le chantier si la commande se confirme ? C'est, pour l'instant, un complet mystère. « On ne souhaite pas commenter », se borne à déclarer le siège parisien de DCNS.

Du côté de Saint-Nazaire, on est plus bavard. « Nous avons commencé à travailler avec DCNS pour mettre en route ce projet et présenter une offre », a indiqué Jacques Hardelay, directeur général de STX France (ex-Aker Yards, ex-Chantiers de l'Atlantique).

Avec la crise, le carnet de commandes de STX France s'est brutalement dégonflé. Les croisiéristes gèlent leurs programmes de paquebots. La construction d'un BPC permettrait de combler un creux de charge sensible dès la fin 2009.

STX France réalisera-t-il tout ou partie de ce navire construit aux normes civiles ? Apparemment, à Saint-Nazaire, on est partant pour emporter tout le morceau, si l'on en croit le site Internet spécialisé Meretmarine.

A Brest, tout le monde ne l'entend pas de cette oreille. L'industriel DCNS va lui aussi être confronté à un creux de charge. Même si la refonte de trois sous-marins nucléaires lanceurs d'engins se profile à l'horizon.

« Il n'est pas imaginable pour nous que Brest soit hors du coup si la commande d'un troisième BPC est confirmée, affirme Hubert Polard, au nom de la CFDT. Elle doit apporter de la charge de travail à DCNS. »

Une seule certitude. Cette fois-ci, il ne sera pas fait appel à la sous-traitance à l'étranger comme cela avait été le cas pour les deux premiers BPC. Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a déclaré « qu'un euro dépensé par la Défense le sera dans l'économie française ».

Pour la Marine, un troisième BPC serait un cadeau du ciel. Lors du départ de la Jeanne d'Arc, l'amiral Pierre-François Forissier, le chef d'état-major de la Marine, a déclaré, non sans humour : « L'État nous a demandé de proposer des projets réalisables rapidement. Nous avons fait notre lettre au Père Noël. »

L'État a choisi le projet qui lui paraissait sans doute le plus immédiatement réalisable. Le second porte-avions figurait-il aussi au catalogue ? L'amiral Forissier répond par une pirouette. « Nous avions fait plein de propositions ! »

La construction d'un troisième BPC ne signifierait pas une remise en cause du format de la Marine, tel que l'a défini le Livre blanc de la Défense. Sa mise en service coïnciderait avec la sortie de flotte de l'un des deux Transports de chalands de débarquement (TCD), la Foudre ou le Siroco. Selon l'amiral Forissier, les clients potentiels ne manquent pas pour ce type de navire encore récent.

Olivier MÉLENNEC.

Ouest-France

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Je vais faire un post un peu bordélique, j'ai pas les idées claires, trop de boulot  O0

D'abord, sur le format, je pensais personnellement qu'un modèle à 2 TCD + 2 BPC + 2 MRV (à la place de Jeanne d'Arc et Jules Verne) sur le modèle du HMNZS Canterbury

oui de tel unité seraient utile à notre marine

D'autant plus si on se débarrasse des TCD. Dans ces conditions, pour la relance, des OPV pour remplacer les P400 et A69 m'auraient paru plus judicieux...

Il est possible que d'ici l'été NS lance un autre programme de relance

alors pourquoi pas aussi les 18 OPV

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oui de tel unité seraient utile à notre marineIl est possible que d'ici l'été NS lance un autre programme de relance

alors pourquoi pas aussi les 18 OPV

Dans mes bras LBP !! =) Cette décision d'accroître les commandes à l'industrie française et notamment celles de matériels militaires est une excellente nouvelle ; ça fait longtemps qu'avec quelques autres ici je milite pour une action volontariste de ce genre (dont les ricains sont coutumiers) ! Certains prétendaient ici qu'il n'y avait pas d'argent et qu'on ne pouvait se le permettre, et voilà qu'une grave crise économique qui s'est déclaré fait jaillir l'argent nécessaire. Ces commandes ne seront pas des vrais dépenses mais plutôt des investissements, il vaut mieux dépenser l'argent public à soutenir l'emploi et les compétences développées qu'à verser des aides sociales à ceux qui deviennent chômeurs ...

Effectivement commander dés maintenant au moins la moitié des 18 OPV prévus par le Livre Blanc, donnerait un ballon d'oxygène à nos chantiers navals dont le carnet de commande n'est pas bien garni (sauf DCNS Lorient avec 9 FREMM à construire d'ici 2017).

Et pour revenir au troisième BPC, il serait bien en plus de le commander de donner au passage à ce bâtiment et à des deux jumeaux déjà livrés une véritable auto-protection : VL Mica + affûts télé-opérés Narwhal de 30mm (2 ou 3 par navire). Cette commande serait bienvenue pour MBDA et Nexter.

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Ce qui est dramatique c'est qu'au delà du vieillissement des navires il faut attendre la crise économique pour remplacer les fondements de nos capacités de projection.

Sans l'actuelle crise et les actuelles prévisions combien de temps la Marine conserverait-elle ses actuels ravitailleurs?

Quand le pas du PA2 sera t il franchit ?

Sur le plan politico-social, sur le plan politico-interne, sur le plan industriel, sur le plan homogénéité. C'est plus facile de lancer et de mettre en chantier un troisième BPC puis 1 premier AOR/PR et 2 Ro&Ro (PPP), c'est plus facile de donner un plan de charge plannifié et des heures de travail aux compagnons navals des ex-chantiers de l'Atlantique devenus STX Europe (France) que de lancer un PA2, un bâtiment à un coût unitaire de possession d'un minimum 2500M€ HT par les temps qui courrent.

Les grincheux et râleurs de tout bord préfèreraient une distribution ou une revalorisation salariale.

D'abord, le BPC/PR/Roulier , tous construits aux normes civiles, duales, ce sont 36 mois de travail (BPC) pour les chantiers, moins pour un roulier, alors qu'un PA en fonction du choix propulsif, c'est 5/6/7 ans. Ensuite donner 2500M€ à la MN, c'est alors par ricochet en faire autant pour les autres armes. Les Terriens et les Aviateurs voulant alors leur part de gateau. Si le PR avalise le PA2, les autres voulant aussi bénéficier des largesses présidentielles.

Enfin, si l'on doit lancer correctement le PA2 (chose que je veux de tout coeur), ce sera en adéquation avec une réforme structurelle et une véritable politique industrielle navale et maritime proposées. Cela fera passer mieux la pillule pour tous. Donner une vision d'ensemble de notre géostratégie navale.

Donner du sens à notre visibilité industrielle, si l'on veut vendre des FREMM, des Scorpène ou des BPC à l'export. Le marché des corvettes, des patrouilleurs ou des pétroliers pouvant aussi compléter notre gamme et notre catalogue. Une coopération sur les PR/BCR pouvant être envisagée pour partages des coûts.

Je suis à la place de Sarkozy, je regroupe les chantiers DNCS/STX France/CNM/CINM au sein d'une seule entité navale, je demande à Thales d'achetter les 10 % voire plus de parts sociales de DCNS, et je fais une véritable politique d'acquisition. Ce processus décisionnel de planning et de dépense nationale doit déterminer efficacement les programmes d'équipement, quels sont nos besoins opérationnels à court terme, à moyen terme et enfin à long terme.

Tant d'un point de vue, stratégique qu'industriel ce renouvellement de la flotte ou de son accroissement doit réellement tenir compte du respect et des délais nécessaires, si on a besoin de 120 mois pour sortir un SNA, que celui-ci soit alors livré tous les ans, comme le font les Japonais, si on veut renouveller l'escadrille SNA. Si on a besoin de protection de nos capitals ships, alors que l'on garde les délais de livraisons tous les 7 mois de nos FREMM et non les faire sortir tous 12 ou 15 mois.

11 nouveaux bâtiments de combat de surface de premier rang à délivrer.

2 BPC dont un par anticipation de livraison (pouvant être aussi navire-école) et lancer définitivement un PA2, ainsi 4/6 PR/BCR à renouveller soit 9 grands bâtiments et fort tonnage.

Une mise en synergie des chantiers navals complétant un catalogue à l'export, du SNA (Brésil) ou SSK Scorpène, du BPC domestique et export (Afrique du Sud, Brésil, Argentine, Algérie), des frégates (Grèce, Algérie, Arabie Saoudite) aux patrouilleurs océaniques, la France pourrait encore gagner des parts de marché, et surtout maintenir ses compétences, son savoir-faire industriel naval, donner toujours plus d'activité dans les navires armés, par ailleurs valoriser notre savoir-faire par le lancement du PA Pierre Messmer, et enfin faire une pierre 2 coups retrouver définitivement cette lisibilité du grand large.

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Franchement, ça a quand même de la gueule ! vivement qu'on le construise ce 3ième BPC et qu'on envoie à la retraite le vénérable PH Jeanne d'Arc qui le mérite bien !

En plus, un batiment moderne c'est une vitrine du savoir faire de nos chantiers navals et c'est une bien meilleure publicité qu'une maquette sur un salon.

TTU n'avait pas fumé la moquette en parlant des russes qui lorgnaient sur nos BPC ?

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Mouais, voila l'article:

http://www.ttu.fr/francais/Articles/bpcmistralrussie.html

Faut se mefier... Quand je lis l’amiral Vissotski qui n’aurait pas caché son intérêt pour l’acquisition d’un Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) de type “Mistral” faut voire... Moi j'interprete cela comme l'amiral a un interet PERSONNEL pour le batiment et rien de plus.

C'est comme si un grader de l'Adla regarde de pres un F22 ou parle aux martketeux de LM lors d'un bourget... ca veut evidement rien dire.

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Selon les Echos du jour, la DGA a validé les programmes qui vont bénéficier du plan de relance :

"Côté naval, DCNS va fabriquer un bâtiment de projection et de commandement (BPC), qui viendra épauler le « Mistral » et le « Tonnerre », déjà en service. Le groupe naval militaire peut en espérer entre 350 et 400 millions d'euros de chiffre d'affaires. De quoi nourrir l'activité de Brest, mais aussi des ex-Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, partie prenante dans la construction des deux premiers navires."

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http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Herve-Morin-injecte-plus-de-2-milliards-dans-la-Defense_-777931--BKN_actu.Htm

Hervé Morin injecte plus de 2 milliards dans la Défense

Le ministre de la défense Hervé Morin va injecter 2,255 milliards d'euros dans l'économie française au titre de plan de relance. C'est ce que vient d'annoncer son ministère dans un communiqué.

Parmi les principaux secteurs concernés se trouve le secteur naval. Le ministère annonce notamment que "les acquisitions anticipées comprennent, en particulier, un bâtiment de projection et de commandement". Celui-ci pourrait se trouver à Nantes ou Brest.

Des engins de débarquement amphibie et des petits bâtiments destinés aux manoeuvres portuaires, au soutien des navires en service et à la formation des équipage sont également prévus.

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Des engins de débarquement amphibie et des petits bâtiments destinés aux manoeuvres portuaires, au soutien des navires en service et à la formation des équipage sont également prévus.

c'est Fusilier qui va être content !!!!  :lol:

au soutien des navires en service

des remplaçants  du BSM Loire ?

et à la formation des équipage sont également prévus.

des remplaçants  Bâtiment-école Tigre ? (8 unités lancé en 81/82)

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Hervé Morin détaille la contribution du ministère de la Défense à l'économie

http://www.e24.fr/entreprises/defense/article34442.ece

Hervé Morin, ministre de la défense, a détaillé la contribution de son ministère au plan de relance économique. La Défense compte injecter 2,255 milliards d'euros dans l'économie française. Dès le début 2009, le programme "équipement des forces" de la mission "défense" bénéficiera d’une autorisation de consommation de reports de crédits, pour un montant de 500 millions d'euros. Celle-ci sera ciblée sur le règlement des dettes vis-à-vis des PME, qu’elles soient fournisseurs directs ou sous-traitants de donneurs d’ordre.

Une enveloppe supplémentaire de 110 millions d'euros au titre des études en amont, à répartir en 2009 et 2010, renforcera la compétitivité des entreprises françaises. "Elle financera des études dans des secteurs clefs pour l’exportation, comme l’aéronautique ou l’électronique, ou prometteurs de développements futurs, comme la sécurité des systèmes d’information ou les matériaux innovants", précise le ministre dans son communiqué.

Ensuite, les programmes d'équipement - prévus par le Livre Blanc - vont être accélérés. Une enveloppe supplémentaire de 1,425 milliard d'euros (répartis entre 2009 et 2010) viendra ainsi soutenir les secteurs plus fragiles comme la filière munitionnaire, l’industrie automobile ou la construction navale.

La contribution de la Défense au plan de relance va permettre de soutenir particulièrement le secteur naval, (acquisitions anticipées d'un bâtiment de projection et de commandement, des engins de débarquement amphibie et des petits bâtiments destinés aux manœuvres portuaires), le secteur terrestre, (achat de blindés le VBCI de Nexter et le PVP de Panhard), et le secteur aéronautique et espace (achat de l'hélicoptère Caracal, accélération de la production de deux avions Rafale ou achat de stations de réception du satellite de télécommunication Syracuse). Les 220 millions d'euros restants permettront de remettre aux normes les infrastructures des sites de la défense avant de procéder à l’externalisation progressive de leur maintenance.

E24

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L'Etat va commander un BPC, des engins de débarquement et des navires d'instruction

Dans le cadre du plan de relance de l'économie annoncé par Nicolas Sarkozy, le ministère de la Défense a été autorisé à injecter, en urgence, 2.25 milliards d'euros afin de soutenir les entreprises du secteur. Sur cette enveloppe, 1.4 milliard d'euros sera directement consacré à l'équipement des forces, dont environ un tiers pour la marine. Hier, au ministère, on confirmait la commande, « rapidement », d'un troisième bâtiment de projection et de commandement (BPC), destiné à remplacer le transport de chalands de débarquement (TCD) Foudre, mis en service en 1990. Le nouveau BPC sera, sans nul doute, réalisé à Saint-Nazaire, aux chantiers STX, ce qui permettra de combler le creux de charge prévu en 2010 suite à l'annulation de la commande d'un paquebot. DCNS devrait, de son côté, une fois la coque achevée, assurer l'intégration du système de combat et des armes. Le coût de ce navire est estimé à 400 millions d'euros.

Outre ce BPC, le ministère de la Défense va passer commande, en 2009, de nouveaux engins de débarquement destinés à remplacer la batellerie des BPC et TCD. Plusieurs chantiers français sont en lice pour ce contrat, qui pourrait porter sur une dizaine d'unités. Les Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée (CNIM) semblent très bien placées avec leur concept de catamaran de débarquement (L-CAT), répondant aux spécifications formulées en 2003 par la Délégation Générale pour l'Armement (transport de 100 tonnes de fret à 20 noeuds notamment). L'acquisition de L-CAT par la marine permettrait, en outre, de donner un coup de pouce aux chantiers Gamelin, dont le site de La Rochelle a réalisé le prototype. L'entreprise rencontre en effet, actuellement, des difficultés financières liées aux investissements consentis sur de nouveaux concepts, dont le L-CAT.

Enfin, le plan de relance prévoit la réalisation de « petits bâtiments destinés aux manoeuvres portuaires, au soutien des navires en service et à la formation des équipages ». Alors que la question du renouvellement des 8 bateaux écoles (BE) de la marine se pose, ces nouveaux navires pourraient dans un premier temps succéder aux vénérables bâtiments d'instruction à la manoeuvre (BIM) de l'Ecole navale, les Chimère et Fardadet. Conçus pour avoir « l'inertie d'un escorteur d'escadre », pour reprendre les propos d'un marin, ces bâtiments de 30 mètres ont été livrés par les chantiers SCIMA de Bayonne en 1970 et 1971.

Outre les équipements navals, on notera aussi que, dans le secteur aéronautique, l'enveloppe issue du plan de relance permettra l'achat de rechanges et de munitions aéroportées. Parmi les acquisitions anticipées relevant de ce secteur, on peut citer des hélicoptères Caracal, l'accélération de la production de deux avions Rafale ou l'achat de stations de réception du satellite de télécommunication Syracuse.

Dans le domaine terrestre, le ministère de la Défense va notamment faire accélérer la production des véhicules blindés du type VBCI et des petits véhicules protégés (PVP). Au cours d'une visite à l'usine Panhard de Marolles-en-Hurepoix, dans l'Essonne, Hervé Morin devrait d'ailleurs, aujourd'hui, détailler les mesures du plan de relance pour l'industrie militaire.

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