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armée de l'air égyptienne


Chris.

Messages recommandés

il y a 42 minutes, Patrick a dit :

Donc on est bien dans les clous pour la cadence 3 en 2025?

Sans aucun doute. Après on ne sait pas si c'est tout 2025 ou une partie de 2025 seulement. Trappier annoncera le nombre de Rafale et de Falcon qu'il compte produire lors de la présentation des résultats annuels, il devrait annoncer entre 22 et 33 Rafale et ça nous indiquera quand exactement la cadence passera à trois.

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  • 2 weeks later...

Egypt could arm Rafale jets with Chinese long-range HD-1A missiles

L'Égypte pourrait équiper ses avions Rafale de missiles chinois de longue portée HD-1A
 

Un récent rapport israélien évoque la possibilité que la Chine fournisse à l'Égypte un missile de croisière à longue portée, le Guangdong Hongda HD-1A. Ces missiles, d'une portée supérieure à 290 kilomètres, pourraient être intégrés à la flotte de l'armée de l'air égyptienne, notamment aux chasseurs Rafale de fabrication française.

Cette intégration donnerait à l'Égypte un avantage considérable en matière de projection de puissance régionale. Le rapport souligne les difficultés logistiques et politiques auxquelles le Caire est confronté pour acquérir des armements aussi avancés, tels que les missiles SCALP-EG, qui ont été fortement influencées par les efforts déployés par Israël et les États-Unis pour maintenir la supériorité militaire d'Israël dans la région.

Malgré cela, l'Égypte a réussi à se procurer des missiles SCALP après d'intenses négociations, ce qui témoigne de sa dépendance croissante à l'égard de sources d'armement diversifiées autres que les puissances occidentales.

Le missile Guangdong Hongda HD-1A se distingue par ses capacités de ciblage de précision et sa portée à longue distance, ce qui en fait un ajout potentiellement déterminant aux ressources militaires de l'Égypte. Ces armes doteraient l'Égypte de capacités de dissuasion accrues, en lui offrant la possibilité de frapper des cibles stratégiques bien au-delà de la portée des systèmes de missiles actuels.

Compte tenu du partenariat croissant entre la Chine et l'Égypte, cet accord potentiel sur les missiles est considéré comme faisant partie d'une stratégie plus large du Caire visant à élargir ses options d'approvisionnement en armes, en particulier en s'éloignant des sources occidentales.

Un moment mémorable du salon aéronautique de Zhuhai, dans le sud de la Chine, a suscité un intérêt considérable lorsqu'un modèle d'avion de chasse français Rafale a été exposé, armé de deux missiles Guangdong Hongda HD-1A. Cela a suscité des spéculations, certains considérant qu'il s'agissait d'un gadget marketing destiné à vanter les capacités de la Chine. Dans un premier temps, les experts ont jugé cette hypothèse improbable, invoquant des obstacles politiques dus aux relations tendues de la Chine avec les pays occidentaux.

Toutefois, le rapport israélien suggère désormais un scénario plus réaliste dans lequel l'Égypte, contournant les restrictions occidentales, pourrait acquérir ces missiles chinois. Ce scénario s'inscrit dans la stratégie actuelle de l'Égypte visant à se procurer des armes de pointe auprès de pays non occidentaux, en élargissant ses partenariats militaires avec des pays comme la Chine.

Des rapports récents font également état de discussions militaires croissantes entre l'Égypte et l'Italie, notamment en ce qui concerne l'acquisition de 24 Eurofighter Typhoons, d'une valeur d'environ 3 milliards de dollars. Cet accord, qui implique une collaboration entre le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne, souligne la force de la coopération européenne dans le domaine de l'aviation militaire moderne.

En outre, l'Égypte est sur le point d'atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé de longue date, à savoir ajouter à sa flotte des chasseurs F-15 « Strike Eagle » de fabrication américaine, sous réserve de l'approbation des États-Unis. Si ces accords se concrétisent, l'armée de l'air égyptienne, qui compte déjà 54 avions à réaction Rafale de Dassault Aviation, verrait ses capacités considérablement renforcées, à côté d'un ensemble d'avions plus anciens hérités de l'ère soviétique.

Toutefois, à l'instar de l'accord Rafale, l'Égypte pourrait ne pas recevoir le paquet complet lors de l'acquisition des Eurofighter Typhoons. L'exclusion probable de missiles air-air essentiels tels que le Meteor, ainsi que d'autres armes de pointe, montre bien que le Caire a toujours du mal à obtenir des capacités complètes pour ses nouveaux avions. La France et les États-Unis hésitent depuis longtemps à fournir à l'Égypte des systèmes d'armement à longue portée en raison de leur engagement à maintenir l'avantage militaire qualitatif d'Israël dans la région.

Si Israël ne s'oppose peut-être pas à la vente d'Eurofighter Typhoon à l'Égypte, il est probable qu'il opposera son veto à toute transaction impliquant des missiles air-air tels que le Meteor ou d'autres armes à longue portée. Une résistance similaire a été observée lorsque l'Égypte a acquis des Rafales, Israël bloquant les efforts visant à équiper ces chasseurs de missiles avancés à longue portée.

Malgré cela, la possibilité pour l'Égypte de contourner ces restrictions en se tournant vers la Chine devient de plus en plus plausible. Un accord portant sur le missile Guangdong Hongda HD-1A pourrait devenir réalité, renforçant encore la coopération militaire de l'Égypte avec la Chine et remettant en cause la domination occidentale dans la région.

Le Guangdong Hongda HD-1A est un missile de croisière supersonique développé par la société chinoise Guangdong Hongda Blasting Co. Ltd. Il fait partie d'une famille de missiles basés sur une technologie issue de la rétro-ingénierie du missile ukrainien Bliskavka. Le HD-1A mesure 5,7 mètres de long, avec un diamètre de 375 mm, et a une masse au lancement d'environ 1 200 kg.

Son système de propulsion comprend un statoréacteur à propergol solide qui lui permet d'atteindre une vitesse de Mach 3,5. Il peut ainsi parcourir des distances allant jusqu'à 290 km en quelques minutes. Le missile est équipé d'un système de guidage par imagerie infrarouge pour la variante aérienne et d'un radar actif pour la version de surface [HD-1C], qui est principalement conçue pour des rôles anti-navires.

Le HD-1A s'appuie sur une suite de navigation combinant la navigation inertielle et les mises à jour GPS, garantissant une grande précision avec une probabilité d'erreur circulaire (CEP) de 20 mètres, améliorée à 10 mètres lorsqu'elle est assistée par un guidage infrarouge. L'ogive est un projectile à fragmentation de 240 kg, conçu pour causer des dommages importants aux cibles navales et terrestres. L'autodirecteur du missile est situé à l'avant et est complété par des surfaces de contrôle à l'arrière pour stabiliser le vol.

En termes de déploiement, le HD-1A est généralement lancé à partir de plates-formes aériennes, bien que la variante de surface la plus importante [HD-1C] utilise un système de lancement de bidon monté sur un camion 10×10 avec un transporteur-érecteur-lanceur de quatre missiles [TEL]. Cette configuration permet de déplacer et de tirer rapidement des missiles, offrant ainsi une flexibilité opérationnelle et des temps de réponse rapides. La version HD-1C lancée en surface est dotée d'un propulseur qui accélère le missile jusqu'à des vitesses supersoniques.

Les capacités du HD-1A en matière de radar et de capteurs améliorent la précision du ciblage dans des environnements complexes, avec une probabilité d'abattage d'un seul coup de 75 % contre des cibles navales en mouvement. Dans l'ensemble, le HD-1A est un système de missiles très performant, alliant vitesse, précision et polyvalence pour les frappes maritimes et terrestres.

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Je crois que l'article néglige un point important. Si il est vrai que le SCALP a eu des souci ITAR, çà n'est plus le cas. D'autre part le fait même que Dassault et la France accepte d'intégrer le missile chinois montre bien que le problème n'est un frein politique. En revanche je serais égyptien et j'observerai la guerre en Ukraine, je n'aurai aucun mal à me poser des questions sur les capacités industriels de MBDA à fournir des munitions à la fois en Europe et à moi-même.

Le vrai souci c'est la diversification des approvisionnements et le non alignement. Il est parfaitement compréhensible que les égyptiens s'arrangent dès maintenant pour ne pas se retrouver sans munition longue portée en cas de souci avec les munitions SCALP

Sur ce coup là le geste de la France et de Dassault est plus inattendu. Sans en avoir l'air elle s'inscrit de plus en plus dans la mouvance des non alignés et rajoute au rafale une nouvelle corde marketing qu'absolument aucun autre chasseur ne pourra offrir. D'un côté les chasseur occidentaux non ITAR CATSAA Free ne pourront se rendre compatible par la volonté américaine, de l'autre côté çà sera la volonté russe ou chinoise de ne pas se rendre compatible qui va jouer.

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Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Egypt could arm Rafale jets with Chinese long-range HD-1A missiles

L'Égypte pourrait équiper ses avions Rafale de missiles chinois de longue portée HD-1A
 

Un récent rapport israélien évoque la possibilité que la Chine fournisse à l'Égypte un missile de croisière à longue portée, le Guangdong Hongda HD-1A. Ces missiles, d'une portée supérieure à 290 kilomètres, pourraient être intégrés à la flotte de l'armée de l'air égyptienne, notamment aux chasseurs Rafale de fabrication française.

Cette intégration donnerait à l'Égypte un avantage considérable en matière de projection de puissance régionale. Le rapport souligne les difficultés logistiques et politiques auxquelles le Caire est confronté pour acquérir des armements aussi avancés, tels que les missiles SCALP-EG, qui ont été fortement influencées par les efforts déployés par Israël et les États-Unis pour maintenir la supériorité militaire d'Israël dans la région.

Malgré cela, l'Égypte a réussi à se procurer des missiles SCALP après d'intenses négociations, ce qui témoigne de sa dépendance croissante à l'égard de sources d'armement diversifiées autres que les puissances occidentales.

Le missile Guangdong Hongda HD-1A se distingue par ses capacités de ciblage de précision et sa portée à longue distance, ce qui en fait un ajout potentiellement déterminant aux ressources militaires de l'Égypte. Ces armes doteraient l'Égypte de capacités de dissuasion accrues, en lui offrant la possibilité de frapper des cibles stratégiques bien au-delà de la portée des systèmes de missiles actuels.

Compte tenu du partenariat croissant entre la Chine et l'Égypte, cet accord potentiel sur les missiles est considéré comme faisant partie d'une stratégie plus large du Caire visant à élargir ses options d'approvisionnement en armes, en particulier en s'éloignant des sources occidentales.

Un moment mémorable du salon aéronautique de Zhuhai, dans le sud de la Chine, a suscité un intérêt considérable lorsqu'un modèle d'avion de chasse français Rafale a été exposé, armé de deux missiles Guangdong Hongda HD-1A. Cela a suscité des spéculations, certains considérant qu'il s'agissait d'un gadget marketing destiné à vanter les capacités de la Chine. Dans un premier temps, les experts ont jugé cette hypothèse improbable, invoquant des obstacles politiques dus aux relations tendues de la Chine avec les pays occidentaux.

Toutefois, le rapport israélien suggère désormais un scénario plus réaliste dans lequel l'Égypte, contournant les restrictions occidentales, pourrait acquérir ces missiles chinois. Ce scénario s'inscrit dans la stratégie actuelle de l'Égypte visant à se procurer des armes de pointe auprès de pays non occidentaux, en élargissant ses partenariats militaires avec des pays comme la Chine.

Des rapports récents font également état de discussions militaires croissantes entre l'Égypte et l'Italie, notamment en ce qui concerne l'acquisition de 24 Eurofighter Typhoons, d'une valeur d'environ 3 milliards de dollars. Cet accord, qui implique une collaboration entre le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne, souligne la force de la coopération européenne dans le domaine de l'aviation militaire moderne.

En outre, l'Égypte est sur le point d'atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé de longue date, à savoir ajouter à sa flotte des chasseurs F-15 « Strike Eagle » de fabrication américaine, sous réserve de l'approbation des États-Unis. Si ces accords se concrétisent, l'armée de l'air égyptienne, qui compte déjà 54 avions à réaction Rafale de Dassault Aviation, verrait ses capacités considérablement renforcées, à côté d'un ensemble d'avions plus anciens hérités de l'ère soviétique.

Toutefois, à l'instar de l'accord Rafale, l'Égypte pourrait ne pas recevoir le paquet complet lors de l'acquisition des Eurofighter Typhoons. L'exclusion probable de missiles air-air essentiels tels que le Meteor, ainsi que d'autres armes de pointe, montre bien que le Caire a toujours du mal à obtenir des capacités complètes pour ses nouveaux avions. La France et les États-Unis hésitent depuis longtemps à fournir à l'Égypte des systèmes d'armement à longue portée en raison de leur engagement à maintenir l'avantage militaire qualitatif d'Israël dans la région.

Si Israël ne s'oppose peut-être pas à la vente d'Eurofighter Typhoon à l'Égypte, il est probable qu'il opposera son veto à toute transaction impliquant des missiles air-air tels que le Meteor ou d'autres armes à longue portée. Une résistance similaire a été observée lorsque l'Égypte a acquis des Rafales, Israël bloquant les efforts visant à équiper ces chasseurs de missiles avancés à longue portée.

Malgré cela, la possibilité pour l'Égypte de contourner ces restrictions en se tournant vers la Chine devient de plus en plus plausible. Un accord portant sur le missile Guangdong Hongda HD-1A pourrait devenir réalité, renforçant encore la coopération militaire de l'Égypte avec la Chine et remettant en cause la domination occidentale dans la région.

Le Guangdong Hongda HD-1A est un missile de croisière supersonique développé par la société chinoise Guangdong Hongda Blasting Co. Ltd. Il fait partie d'une famille de missiles basés sur une technologie issue de la rétro-ingénierie du missile ukrainien Bliskavka. Le HD-1A mesure 5,7 mètres de long, avec un diamètre de 375 mm, et a une masse au lancement d'environ 1 200 kg.

Son système de propulsion comprend un statoréacteur à propergol solide qui lui permet d'atteindre une vitesse de Mach 3,5. Il peut ainsi parcourir des distances allant jusqu'à 290 km en quelques minutes. Le missile est équipé d'un système de guidage par imagerie infrarouge pour la variante aérienne et d'un radar actif pour la version de surface [HD-1C], qui est principalement conçue pour des rôles anti-navires.

Le HD-1A s'appuie sur une suite de navigation combinant la navigation inertielle et les mises à jour GPS, garantissant une grande précision avec une probabilité d'erreur circulaire (CEP) de 20 mètres, améliorée à 10 mètres lorsqu'elle est assistée par un guidage infrarouge. L'ogive est un projectile à fragmentation de 240 kg, conçu pour causer des dommages importants aux cibles navales et terrestres. L'autodirecteur du missile est situé à l'avant et est complété par des surfaces de contrôle à l'arrière pour stabiliser le vol.

En termes de déploiement, le HD-1A est généralement lancé à partir de plates-formes aériennes, bien que la variante de surface la plus importante [HD-1C] utilise un système de lancement de bidon monté sur un camion 10×10 avec un transporteur-érecteur-lanceur de quatre missiles [TEL]. Cette configuration permet de déplacer et de tirer rapidement des missiles, offrant ainsi une flexibilité opérationnelle et des temps de réponse rapides. La version HD-1C lancée en surface est dotée d'un propulseur qui accélère le missile jusqu'à des vitesses supersoniques.

Les capacités du HD-1A en matière de radar et de capteurs améliorent la précision du ciblage dans des environnements complexes, avec une probabilité d'abattage d'un seul coup de 75 % contre des cibles navales en mouvement. Dans l'ensemble, le HD-1A est un système de missiles très performant, alliant vitesse, précision et polyvalence pour les frappes maritimes et terrestres.

Donc si je comprends bien, l'Egypte, loin de s'éloigner des fournisseurs occidentaux (puisqu'ils ont récemment modernisé leurs F16-Block52, acquis des Rafale et envisageraient des Eurofighters et F15) cherche surtout à remplacer son fournisseur russe (Mig 29, Ka-52 et feu les Su 35 envisagés un temps) par un fournisseur tiers ... par exemple la Chine. Chine qui est déjà fournisseurs d'avions d'entrainement (une centaine de K 8) et de drones. Bref ...

 

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Je crois que l'article néglige un point important. Si il est vrai que le SCALP a eu des souci ITAR, çà n'est plus le cas. D'autre part le fait même que Dassault et la France accepte d'intégrer le missile chinois montre bien que le problème n'est un frein politique. En revanche je serais égyptien et j'observerai la guerre en Ukraine, je n'aurai aucun mal à me poser des questions sur les capacités industriels de MBDA à fournir des munitions à la fois en Europe et à moi-même.

Le vrai souci c'est la diversification des approvisionnements et le non alignement. Il est parfaitement compréhensible que les égyptiens s'arrangent dès maintenant pour ne pas se retrouver sans munition longue portée en cas de souci avec les munitions SCALP

Sur ce coup là le geste de la France et de Dassault est plus inattendu. Sans en avoir l'air elle s'inscrit de plus en plus dans la mouvance des non alignés et rajoute au rafale une nouvelle corde marketing qu'absolument aucun autre chasseur ne pourra offrir. D'un côté les chasseur occidentaux non ITAR CATSAA Free ne pourront se rendre compatible par la volonté américaine, de l'autre côté çà sera la volonté russe ou chinoise de ne pas se rendre compatible qui va jouer.

Une petite question : Où as tu vu/ lu que que DA acceptait d'intégrer ce missile sous Rafale ?

Ce n'est pas parce que le fabricant dudit missile fait une maquette de Rafale avec son produit qu'il y a un deal avec DA.

D'une part il est probable que cette maquette soit un coup marketing (ils ont peut être pris des cours avec les gars du consortium Eurofighters pour les emports fantasmagoriques :-) ) et quand bien même cet emport serait une réalité, pourquoi les chinois ne pourraient-ils pas le qualifier eux mêmes avec un pays disposant du Rafale ? Cela serait certes plus compliqué ... mais pas impossible (cf. ce que les israéliens ont fait pendant longtemps et même les ukrainiens).

PS : Personne pour parler de cette maquette à Mediapart ?

 

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Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Egypt could arm Rafale jets with Chinese long-range HD-1A missiles

L'Égypte pourrait équiper ses avions Rafale de missiles chinois de longue portée HD-1A
 

Un récent rapport israélien évoque la possibilité que la Chine fournisse à l'Égypte un missile de croisière à longue portée, le Guangdong Hongda HD-1A. Ces missiles, d'une portée supérieure à 290 kilomètres, pourraient être intégrés à la flotte de l'armée de l'air égyptienne, notamment aux chasseurs Rafale de fabrication française.

Cette intégration donnerait à l'Égypte un avantage considérable en matière de projection de puissance régionale. Le rapport souligne les difficultés logistiques et politiques auxquelles le Caire est confronté pour acquérir des armements aussi avancés, tels que les missiles SCALP-EG, qui ont été fortement influencées par les efforts déployés par Israël et les États-Unis pour maintenir la supériorité militaire d'Israël dans la région.

Malgré cela, l'Égypte a réussi à se procurer des missiles SCALP après d'intenses négociations, ce qui témoigne de sa dépendance croissante à l'égard de sources d'armement diversifiées autres que les puissances occidentales.

Le missile Guangdong Hongda HD-1A se distingue par ses capacités de ciblage de précision et sa portée à longue distance, ce qui en fait un ajout potentiellement déterminant aux ressources militaires de l'Égypte. Ces armes doteraient l'Égypte de capacités de dissuasion accrues, en lui offrant la possibilité de frapper des cibles stratégiques bien au-delà de la portée des systèmes de missiles actuels.

Compte tenu du partenariat croissant entre la Chine et l'Égypte, cet accord potentiel sur les missiles est considéré comme faisant partie d'une stratégie plus large du Caire visant à élargir ses options d'approvisionnement en armes, en particulier en s'éloignant des sources occidentales.

Un moment mémorable du salon aéronautique de Zhuhai, dans le sud de la Chine, a suscité un intérêt considérable lorsqu'un modèle d'avion de chasse français Rafale a été exposé, armé de deux missiles Guangdong Hongda HD-1A. Cela a suscité des spéculations, certains considérant qu'il s'agissait d'un gadget marketing destiné à vanter les capacités de la Chine. Dans un premier temps, les experts ont jugé cette hypothèse improbable, invoquant des obstacles politiques dus aux relations tendues de la Chine avec les pays occidentaux.

Toutefois, le rapport israélien suggère désormais un scénario plus réaliste dans lequel l'Égypte, contournant les restrictions occidentales, pourrait acquérir ces missiles chinois. Ce scénario s'inscrit dans la stratégie actuelle de l'Égypte visant à se procurer des armes de pointe auprès de pays non occidentaux, en élargissant ses partenariats militaires avec des pays comme la Chine.

Des rapports récents font également état de discussions militaires croissantes entre l'Égypte et l'Italie, notamment en ce qui concerne l'acquisition de 24 Eurofighter Typhoons, d'une valeur d'environ 3 milliards de dollars. Cet accord, qui implique une collaboration entre le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne, souligne la force de la coopération européenne dans le domaine de l'aviation militaire moderne.

En outre, l'Égypte est sur le point d'atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé de longue date, à savoir ajouter à sa flotte des chasseurs F-15 « Strike Eagle » de fabrication américaine, sous réserve de l'approbation des États-Unis. Si ces accords se concrétisent, l'armée de l'air égyptienne, qui compte déjà 54 avions à réaction Rafale de Dassault Aviation, verrait ses capacités considérablement renforcées, à côté d'un ensemble d'avions plus anciens hérités de l'ère soviétique.

Toutefois, à l'instar de l'accord Rafale, l'Égypte pourrait ne pas recevoir le paquet complet lors de l'acquisition des Eurofighter Typhoons. L'exclusion probable de missiles air-air essentiels tels que le Meteor, ainsi que d'autres armes de pointe, montre bien que le Caire a toujours du mal à obtenir des capacités complètes pour ses nouveaux avions. La France et les États-Unis hésitent depuis longtemps à fournir à l'Égypte des systèmes d'armement à longue portée en raison de leur engagement à maintenir l'avantage militaire qualitatif d'Israël dans la région.

Si Israël ne s'oppose peut-être pas à la vente d'Eurofighter Typhoon à l'Égypte, il est probable qu'il opposera son veto à toute transaction impliquant des missiles air-air tels que le Meteor ou d'autres armes à longue portée. Une résistance similaire a été observée lorsque l'Égypte a acquis des Rafales, Israël bloquant les efforts visant à équiper ces chasseurs de missiles avancés à longue portée.

Malgré cela, la possibilité pour l'Égypte de contourner ces restrictions en se tournant vers la Chine devient de plus en plus plausible. Un accord portant sur le missile Guangdong Hongda HD-1A pourrait devenir réalité, renforçant encore la coopération militaire de l'Égypte avec la Chine et remettant en cause la domination occidentale dans la région.

Le Guangdong Hongda HD-1A est un missile de croisière supersonique développé par la société chinoise Guangdong Hongda Blasting Co. Ltd. Il fait partie d'une famille de missiles basés sur une technologie issue de la rétro-ingénierie du missile ukrainien Bliskavka. Le HD-1A mesure 5,7 mètres de long, avec un diamètre de 375 mm, et a une masse au lancement d'environ 1 200 kg.

Son système de propulsion comprend un statoréacteur à propergol solide qui lui permet d'atteindre une vitesse de Mach 3,5. Il peut ainsi parcourir des distances allant jusqu'à 290 km en quelques minutes. Le missile est équipé d'un système de guidage par imagerie infrarouge pour la variante aérienne et d'un radar actif pour la version de surface [HD-1C], qui est principalement conçue pour des rôles anti-navires.

Le HD-1A s'appuie sur une suite de navigation combinant la navigation inertielle et les mises à jour GPS, garantissant une grande précision avec une probabilité d'erreur circulaire (CEP) de 20 mètres, améliorée à 10 mètres lorsqu'elle est assistée par un guidage infrarouge. L'ogive est un projectile à fragmentation de 240 kg, conçu pour causer des dommages importants aux cibles navales et terrestres. L'autodirecteur du missile est situé à l'avant et est complété par des surfaces de contrôle à l'arrière pour stabiliser le vol.

En termes de déploiement, le HD-1A est généralement lancé à partir de plates-formes aériennes, bien que la variante de surface la plus importante [HD-1C] utilise un système de lancement de bidon monté sur un camion 10×10 avec un transporteur-érecteur-lanceur de quatre missiles [TEL]. Cette configuration permet de déplacer et de tirer rapidement des missiles, offrant ainsi une flexibilité opérationnelle et des temps de réponse rapides. La version HD-1C lancée en surface est dotée d'un propulseur qui accélère le missile jusqu'à des vitesses supersoniques.

Les capacités du HD-1A en matière de radar et de capteurs améliorent la précision du ciblage dans des environnements complexes, avec une probabilité d'abattage d'un seul coup de 75 % contre des cibles navales en mouvement. Dans l'ensemble, le HD-1A est un système de missiles très performant, alliant vitesse, précision et polyvalence pour les frappes maritimes et terrestres.

Bulgarian...

 

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C'est sûr qu'on aimerait bien avoir ce rapport dans les mains. D'un autre côté le problème de la dispo des SCALP pour ses clients ne peut être ignoré. J'imagine qu'il est regardé de plein de manières différentes par toutes les autorités compétentes. Plutôt que les chinois j'aurais d'ailleurs pensé plus aux indiens. Mais bon.

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il y a 17 minutes, Bechar06 a dit :

C est le pb de @Picdelamirand-oil qui "cache" le lien ... du coup on s embarque sans s en rendre comte

Pour moi, ce n'est pas lui qui "cache" le lien (je fais comme lui quand j'ai un lien à mettre), je mettrais plutôt la faute sur un paramètre du forum qui ne change pas la couleur d'un texte (en bleu par convention) lorsqu'il héberge un lien hypertexte (sauf quand on passe la souris dessus) . . .

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  • 1 month later...

Egypt prepares Rafales and F-16s to strike Houthis in Yemen

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

L'Égypte prépare des Rafales et des F-16 pour frapper les Houthis au Yémen

L'Égypte manifeste de plus en plus sa volonté de jouer un rôle actif dans le conflit au Yémen. Les préparatifs des opérations militaires aériennes contre les Houthis s'intensifient après que les milices ont de nouveau soulevé des inquiétudes quant à la sécurité des routes maritimes internationales.

Ces menaces, qui ont un impact significatif sur les voies de transport cruciales traversant la mer Rouge, s'avèrent être un enjeu non seulement militaire mais aussi économique pour l'Égypte.

La perte d'environ 7 milliards de dollars de recettes provenant du canal de Suez à la suite de ces attaques rappelle brutalement la vulnérabilité de la région et les intérêts économiques du pays.

Selon des sources israéliennes qui suivent l'évolution de la situation dans la région, la pression monte sur l'Égypte pour qu'elle joue un rôle plus actif dans l'arrêt des attaques des Houthis, qui menacent non seulement les pays voisins, mais aussi le commerce mondial.

L'analyste israélien Yehoshua Mery Lichter affirme qu'il existe des signes d'une escalade militaire imminente, l'Égypte accélérant les préparatifs de ses forces militaires en vue d'une éventuelle opération au Yémen.

Les séances d'entraînement dans le désert libyen font partie des préparatifs de l'Égypte, l'objectif étant de s'assurer que la puissance aérienne du pays est prête à répondre aux menaces maritimes et aériennes.

Si certains observateurs estiment que ces actions peuvent être motivées par des pressions extérieures, notamment de la part d'Israël, l'Égypte justifie officiellement ces mesures par la nécessité de défendre ses intérêts nationaux et la sécurité de ses voies maritimes.

Selon Mohamed Mahmoud Mahran, expert en droit international, l'Égypte a le droit légitime d'intervenir, en se basant sur l'article 51 de la Charte des Nations unies, qui accorde le droit à l'autodéfense contre les menaces à la sécurité nationale.

Les menaces émanant des Houthis sont certainement considérées comme un danger direct pour l'Égypte, en particulier lorsqu'il s'agit de routes maritimes internationales stratégiquement importantes, notamment le canal de Suez et les voies navigables environnantes.

M. Mahran souligne que les décisions de l'Égypte sont étroitement liées aux intérêts stratégiques du pays, malgré les pressions connues d'Israël et d'autres acteurs extérieurs en faveur d'une escalade militaire.

Il souligne que si la stabilité régionale est cruciale pour tous les pays du Moyen-Orient, les multiples instabilités dans la région, notamment les tensions entre Israël et la Palestine, peuvent avoir un impact sérieux sur la politique égyptienne et la volonté d'intervenir.

Pour réussir, l'Égypte doit équilibrer ses actions afin de garantir la sécurité de son trafic maritime tout en tenant compte des tensions croissantes dans la région et du rôle de la communauté internationale dans le maintien de la paix et de la stabilité.

L'Égypte dispose d'un arsenal impressionnant pour d'éventuelles opérations aériennes contre les Houthis au Yémen, avec le Rafale et le F-16 en tête. Le Rafale n'est pas seulement un chasseur ; c'est une plateforme de haute technologie conçue pour pénétrer des espaces aériens complexes et effectuer des frappes de précision sur des cibles hautement prioritaires.

Avec sa combinaison de missiles de croisière SCALP-EG, de bombes guidées par laser et de systèmes de guerre électronique avancés, cet avion est idéal pour les missions qui exigent une précision absolue et un minimum de dommages collatéraux.

Lorsque ces deux plateformes travaillent ensemble, elles offrent une combinaison unique de puissance de frappe et de flexibilité stratégique. Le Rafale peut détruire des cibles avec une précision chirurgicale, tandis que le F-16 assure la supériorité aérienne et permet de faire face à des adversaires plus résistants.

Cette synergie garantit non seulement le succès opérationnel, mais envoie également un message clair à toute nation observant les actions de l'Égypte dans la région.

L'Égypte dispose de plusieurs autres avions de combat qui pourraient théoriquement être utilisés pour des opérations aériennes contre les Houthis au Yémen, mais leur rôle serait beaucoup plus limité.

Le MiG-29M/M2, bien que bien armé et adaptable à des tâches multirôles, ne possède pas les capacités avancées offertes par le Rafale.

Avec un rayon d'action limité et une avionique relativement faible par rapport aux nouveaux modèles occidentaux et russes, le MiG-29M/M2 serait confronté à des défis importants dans les opérations contre les systèmes modernes de défense aérienne de l'ennemi et serait moins efficace dans les situations nécessitant des frappes de précision ou une interaction avec d'autres plates-formes contemporaines.

Il peut être utile pour des missions de reconnaissance ou des attaques plus simples contre des cibles stationnaires, mais il ne serait pas le premier choix pour une opération nécessitant une domination aérienne totale.

De même, le F-4 Phantom II, qui est toujours en service en Égypte, est un avion plus ancien qui continue à remplir des missions importantes telles que la reconnaissance et les frappes aériennes en profondeur.

Toutefois, dans un scénario comme celui-ci, où la vitesse et la manœuvrabilité sont cruciales, le F-4 a des capacités limitées par rapport à des avions plus modernes. Son avionique et son armement ne sont pas à la hauteur des chasseurs plus récents comme le Rafale ou le F-16, ce qui le place dans un rôle de « seconde ligne » pour des tâches moins complexes.

De même, tout autre aéronef ayant un rayon d'action plus court, comme le T-50 ou les anciens MiG-21, entrerait probablement dans la catégorie des plates-formes de réserve ou de soutien, utilisées uniquement dans des rôles limités.

Dépourvus de systèmes de combat modernes, d'une grande manœuvrabilité et du rayon d'action nécessaire aux opérations à long rayon d'action, ces appareils ne sont tout simplement pas au niveau du Rafale et du F-16 pour de telles missions.

L'arsenal égyptien contient un éventail très diversifié d'appareils, mais ceux qui ne sont pas des Rafale ou des F-16 ne disposent pas de la technologie moderne et de la flexibilité opérationnelle nécessaires pour mener des opérations aériennes complexes dans une situation telle que le conflit au Yémen.


Les avions existants peuvent compléter les efforts principaux, mais leur rôle sera probablement limité, la véritable puissance de combat étant apportée par les plateformes les plus avancées et les plus multicouches.

Compte tenu des tensions croissantes dans la région et de la menace grandissante pour les intérêts économiques de l'Égypte, l'utilisation de Rafales et de F-16 dans les missions contre les Houthis est non seulement probable, mais également nécessaire d'un point de vue stratégique.

L'Égypte devra s'appuyer sur sa puissance aérienne pour reprendre le contrôle de voies navigables d'une importance cruciale et répondre aux menaces régionales susceptibles de déstabiliser le pays.

Le conflit au Yémen est l'un des plus longs et des plus destructeurs de l'histoire moderne du Moyen-Orient. Stratégiquement situé à l'extrémité sud-ouest de la péninsule arabique, le Yémen contrôle le détroit de Bab el-Mandeb, qui relie la mer Rouge au golfe d'Aden et à l'océan Indien. Cette région est essentielle pour le commerce mondial, ce qui confère au pays une importance géopolitique supplémentaire.

Les racines du conflit remontent loin dans l'histoire, puisque le Yémen a été divisé en deux États en 1990, le Yémen du Nord et le Yémen du Sud. Cette division historique a eu des effets durables sur la structure sociale et politique du pays. Après l'unification en 1990, le Yémen a été dirigé par le président Ali Abdullah Saleh, dont le long règne autocratique a créé de l'instabilité.

Si le pays a connu de multiples crises politiques au fil des ans, le facteur clé qui a déclenché le conflit actuel a été la création de nouvelles structures de pouvoir à la suite de la transition politique de 2011.

En 2011, au milieu des manifestations du Printemps arabe, Saleh a été contraint de démissionner et son adjoint, Abd-Rabbu Mansour Hadi, a pris le pouvoir. Cependant, le nouveau gouvernement a dû faire face à de nombreux défis, notamment un mécontentement généralisé au sein de divers groupes sociaux et tribaux, ce qui a conduit à la montée de factions radicalisées telles que les Houthis.

Les Houthis, un groupe chiite du nord du Yémen, ont commencé à se renforcer et, en 2014, ils se sont emparés de la capitale, Sanaa. Non seulement ils ont déclaré la guerre au gouvernement de Hadi, mais ils ont également commencé à recevoir le soutien de l'Iran, qui leur a fourni des armes modernes.

Le conflit a rapidement dépassé le stade de la lutte politique interne lorsque, en 2015, l'Arabie saoudite, déterminée à empêcher l'expansion de l'influence iranienne dans la région, a lancé des frappes aériennes contre les positions des Houthis. Cela a marqué le début de l'intervention internationale au Yémen.

La coalition, soutenue par les États-Unis et d'autres pays occidentaux, comprend plusieurs États arabes qui se sont unis contre les Houthis. Toutefois, le conflit est loin d'être unilatéral, car l'influence iranienne reste forte parmi les Houthis, qui comptent sur le soutien de Téhéran.

Parallèlement, des groupes terroristes comme Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQAP) et l'État islamique ont profité du vide au Yémen pour étendre leur influence. Le pays est rapidement devenu un foyer d'instabilité.

Le nombre record de déplacements internes, le manque de produits humanitaires de base comme la nourriture et les médicaments, et la destruction des infrastructures ont entraîné une crise humanitaire d'une ampleur sans précédent dans la région.

Ces dernières années, les efforts de paix ont donné des résultats limités malgré les nombreuses négociations menées par les Nations unies. Les accords, bien que conclus, n'ont pas été effectivement mis en œuvre et les combats continuent de faire rage dans des zones clés, notamment autour de la ville portuaire de Hodeidah et dans le sud du pays.

Les Houthis contrôlent toujours des territoires importants, tandis que le gouvernement Hadi, soutenu par la coalition, continue de se battre pour les contrôler.

Aujourd'hui, le conflit au Yémen reste l'un des plus complexes et des plus destructeurs au monde, combinant des divisions politiques internes, des rivalités géopolitiques et des interventions régionales. Les conséquences humanitaires sont immenses, des millions de personnes souffrant de la faim, de la maladie et de la violence.

 

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