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AIR-DEFENSE.NET

Chris.

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il y a 43 minutes, FATac a dit :

C'est HS, mais il serait temps d'arrêter avec ce "point".

La France, membre fondateur de l'OTAN, n'a jamais remis en cause sa participation à l'alliance, ni dans sa dimension politique, ni dans celle militaire. On n'en est pas parti, on ne peut donc pas y être retournés.

Nous n'avons quitté que la structure de commandement unifié. Et ce départ était plus symbolique qu'autre chose puisque des accords successifs de coopération ont conduit, peu ou prou, à une situation analogue à celle où nous n'aurions pas quitté cette structure. La conclusion logique était alors de restaurer la participation au commandement unifié, l'absence de présence se montrant finalement plus préjudiciable qu'autre chose du point de vue des opérations.

Et très accessoirement, personne (i.e. aucun citoyen lambda) n'a jamais voté pour la création de l'OTAN, ni pour le retrait de la France du commandement unifié, ni pour les accords de coopération fortement poussés par F. Mitterand et J. Chirac... et il aurait fallu que N. Sarkozy fasse différemment de ses prédécesseurs ???

Fin du HS.

Révélation

Tu as raison de le souligner, j'ai écrit trop rapidement, dont acte. J'aurais dû écrire "retourner dans le commandement intégré dominé par les US".  Ce que je voulais dire, c'est que si le retrait de 1966 marquait une volonté d'indépendance (par rapport à l'empire US) et donc une politique française en conséqeunce, le choix de 2009 méritait, à mon avis, un accord du peuple, comme toute décision dans un pays du XXI siècle qui se dit vraiment démocratique. Ceci pour illustrer les limites de la démocratie, quel que soit le pays considéré. Fin du HS également.

 

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Il y a 20 heures, bubzy a dit :

De plus, le standard OTAN en interco c'est la L16, pas la MADL. N'importe quel autre avion aurait fait l'affaire. 

Et ça colle pas avec les informations qui commencent à remonter comme quoi le F-35 n'était pas du tout donné favoris dans la compétition (je parle en interne, pas sur la place publique) jusqu'à quelques semaines avant l'annonce du choix. 

Pour le standard OTAN, c'est justement plus subtil que ça. Il n'y a clairement pas d'intégration aux procédures OTAN en tant que telles, mais quand même une intégration à la "famille F-35" qui est de facto une sorte de "sous-standard NATO" officieux. Ça a d'ailleurs toujours été le gros problème du F-35 pour les Français et les Suédois notamment: il n'est pas plus aux standards OTAN que le Rafale ou le Gripen, mais ses capacités propres font être érigées en "ROE de fait" par l'USAF(E) et les principaux utilisateurs de l'avion, reléguant de facto les autres appareils à un rôle plus marginal dans le combat infocentré.
Rien de nouveau ici, c'était déjà de cette manière que l'USAF avait imposé le F-15 et le F-16 comme les seuls avions (de facto) en charge de la défense aérienne pendant la guerre du Golfe, reléguant les Mirage 2000, Tornado et F-14 au second plan (et récupérant au passage le gros des victoires aériennes du conflit).

Pour les infos que j'ai eu, c'était généralement juste après la sélection du F-35. J'imagine que les partisans du F-35 en interne (il y a en avait) se sentaient sans doute plus légitimes pour s'exprimer. Et il y avait peut-être (sans doute) une volonté de justifier a posteriori le choix du F-35 avec tous les arguments possibles. J'ai aussi parlé à des gens qui étaient dégouté que le Rafale n'ai pas été choisi, leurs arguments étaient d'ailleurs aussi bien techniques qu'humains.*

Il y a 20 heures, bubzy a dit :

Là, ça poserait la question morale suivante pour la classe politique Suisse. Peuvent-ils engager leur pays en changeant leur statut vis-à-vis de la géopolitique mondiale sans en informer leur population ? Ça me paraît limite. 

Bah justement, là ils ne changent pas le statut du pays, mais ils espèrent récupérer une partie des avantages que représente le fait d'utiliser les mêmes systèmes que l'Alliance, sans en faire officiellement partie, et donc sans avoir les obligations qui vont avec. Pour ça, pas besoin de demander l'avis du peuple du coup, puisqu'on s'évite les conséquences (obligations) d'une adhésion à l'OTAN.
D'ailleurs, on ne peut pas résumer l'Alliance atlantique à ses seuls standards techniques, et fort heureusement !

On peut aussi voir les choses autrement, en se disant qu'un interfaçage aux réseaux F-35 des pays voisins, c'est dans la continuité des accords de police du ciel déjà passés avec ces mêmes voisins (enfin, sauf un haha !

 

*
Sur le plan technique, c'est surtout le fait d'avoir sélectionné un monoréacteur qui les perturbait, et ils exprimaient aussi des inquiétudes sur les performances supersoniques de l'avion (à l'époque, l'appareil avait de gros souci de ce côté là, mais surtout dans la version F-35C)
Sur le plan humain, l'argument était nettement plus poignant. Mes interlocuteurs trouvaient dommage d'avoir choisi un avion qui serait très certainement une reine du hangar, et pousserait les futures générations de pilotes à passer plus de temps en simulateurs. En gros, eux n'étaient pas concernés car trop anciens, mais ils se disaient qu'avec le F-35, les futures générations de pilotes de chasse suisses seraient déjà plus restreintes en nombre (mais ça c'était aussi lié au fait d'avoir imposé un nombre d'appareils), mais qu'en plus ils voleraient globalement moins. Et ils trouvaient ça un peu triste. Le côté romantique du pilote de chasse, toussa. 

 

 

 

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Les États-Unis triomphent

Résigné, le Conseil fédéral paiera plus cher pour les F-35

https://www.tdg.ch/f-35-les-usa-triomphent-la-suisse-paiera-plus-cher-ses-avions-556072231711

Citation

La facture devrait s’alourdir de 650 millions à 1,3 milliard. Le prix fixe de 6 milliards, promis par Viola Amherd, s’est avéré être un mirage.

En bref:

Le coût des F-35 suisses augmentera jusqu’à 1,3 milliard de plus que prévu.

Washington refuse l’interprétation helvétique du prix fixe de 6 milliards.

Les hausses chez Lockheed Martin seront automatiquement répercutées sur la facture suisse.

Le Contrôle fédéral des finances avait averti de l’impossibilité d’un prix fixe.

L’acquisition des nouveaux avions de combat F-35 coûtera bien plus cher que prévu. Le Conseil fédéral, après avoir commandé des avis de droit et entamé des négociations avec les USA, fait marche arrière ce mercredi. Il accepte de payer un prix supérieur aux 6 milliards initialement prévus. La rallonge pourrait se monter de 650 millions à 1,3 milliard.

C’est une débâcle pour le Département fédéral de la défense et son ancienne cheffe Viola Amherd. La conseillère fédérale avait répété sur tous les tons que «le prix était fixe» et que la Suisse n’aurait pas à payer le moindre supplément. Une promesse qu’elle avait faite lors de la votation en 2020 où l’achat des F-35 avait été accepté par les poils.

Lockheed Martin et l’inflation

Le scandale du prix a éclaté au grand jour en juin 2025 lorsque le nouveau ministre de la Défense Martin Pfister a dû révéler que les coûts pourraient exploser de 1,35 milliard de francs supplémentaires. Les États-Unis contestent en effet l’interprétation suisse du «prix fixe», expliquant que ce terme ne fige pas un coût dans le marbre mais lie simplement les deux pays avec un montant final facturé à l’identique. Concrètement, si l’inflation et la hausse des matières premières font exploser les coûts chez le constructeur Lockheed Martin, Washington répercute automatiquement cette facture sur la Suisse.

Le Conseil fédéral a bien tenté de défendre dans un premier temps le prix fixe de 6 milliards en multipliant les discussions avec des représentants de haut rang de l’administration Trump. Le nouveau chef du Département fédéral de la défense Martin Pfister s’est même entretenu au téléphone avec son homologue Pete Hegseth, le ministre américain de la Défense. En vain.

Conseil fédéral désabusé

«Sur la base des discussions, la Suisse doit accepter que le prix par lot de production corresponde à la valeur négociée entre le gouvernement américain et Lockheed Martin et qu’elle ne puisse pas imposer le prix fixe», constate résigné le Conseil fédéral dans un communiqué. Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Le Contrôle fédéral des finances l’avait prévenu, avant la signature du contrat, qu’un prix fixe ne tenait pas la route dans ce type d’acquisition.

Développement suit après la conférence de presse de Martin Pfister

On se rappelle le commentaire de francis Tusa à propos du prix fixe: "C'est la clause Santa Claus"....

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Le Conseil fédéral ne connaît toujours pas le coût final des F-35 mais veut quand même les acheter

https://www.letemps.ch/suisse/le-conseil-federal-ne-connait-toujours-pas-le-cout-final-des-f-35-mais-veut-quand-meme-les-acheter

Citation

Les Etats-Unis se montrent inflexibles. Le coût final des avions de combat ne peut donc pas encore être déterminé. Le Conseil fédéral maintient son projet d’acquisition, mais charge un groupe de travail d’étudier différentes options d’ici novembre

Les derniers espoirs de la Suisse de pouvoir bénéficier du prix fixe convenu – 6 milliards de francs – pour l’achat de 36 avions de combat américains F-35 se sont envolés avec l’été. Des discussions menées à haut niveau ont confirmé que les Etats-Unis n’étaient pas disposés à modifier leur position. Les coûts supplémentaires potentiels pourraient se situer dans une fourchette entre 650 millions et 1,3 milliard de francs, selon un communiqué du Conseil fédéral.

«Cela signifie également qu’il n’est pas encore possible, à l’heure actuelle, de déterminer le coût total exact de l’acquisition», écrit encore le gouvernement ce mercredi. L’inflation aux Etats-Unis, l’évolution des prix des matières premières, ainsi que les conséquences des droits de douane imposés par Donald Trump à l'échelle mondiale seront déterminants...

Malgré ces incertitudes, le Conseil fédéral a, ce mercredi, confirmé qu’il maintenait son projet d’acquisition de l’avion, estimant notamment que le F-35 disposait «d’une avance technologique importante par rapport à d’autres appareils». Le gouvernement charge néanmoins un groupe de travail, au sein du Département de la défense (DDPS), d’approfondir différentes options d’ici à la fin novembre.

 

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Les acheteurs sont trop engagés ... c'est très logique cela vaut pour les danois, les belges qui en reprennent malgré tout face aux menaces et pour la Suisse qui ne peut plus retarder l'échéance, car au-delà des complications contractuelles il y a aussi des questions de délais.

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