Kamelot Posté(e) le 8 décembre Share Posté(e) le 8 décembre L'aėroterrestre connecté près du sol. SCORPION dans l'ALAT : https://www.opex360.com/2025/12/08/le-systeme-dinformation-scorpion-de-laviation-legere-de-larmee-de-terre-sera-operationnel-en-2027/ Pour mémoire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_Scorpion_(Armée_française) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 9 décembre Share Posté(e) le 9 décembre "Il sentait bon le sable chaud..." https://www.milinfo.org/2025/12/vehicules-materiels-exercice-interarmees-franco-emirien-gulf25.html https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/ffeau-bilan-lexercice-interarmees-franco-emirien-gulf25 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 9 décembre Share Posté(e) le 9 décembre "Engagez-vous, rengagez-vous"... Les inscriptions pour le Service National vont s'ouvrir : https://armees.com/service-national-les-inscriptions-sont-ouvertes/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 9 décembre Share Posté(e) le 9 décembre … Dans la rubrique « on a pas de pétrole mais on a des idées » : 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 10 décembre Share Posté(e) le 10 décembre Pour tout sachoir, la manoeuvre dans le cadre du multimilieux et multichamps : https://www.areion24.news/2025/12/09/manoeuvre-et-operations-multimilieux-multichamps/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 10 décembre Share Posté(e) le 10 décembre Il y a 23 heures, Ardachès a dit : … Dans la rubrique « on a pas de pétrole mais on a des idées » : Un bon moyen pour se passer des systèmes GNSS en cas de brouillage, à défaut d'une réception (EM) ou observation (Amer, stellaire) utilisables comme dans les lieux clos... Compter ses pas (distance) et utiliser une boussole (azimut) est aussi une solution. Il existe une autre méthode technique avec une "cartographie" de la pesanteur en sus du champs électromagnétique. Une seule référence ne suffit pas pour maintenir la précision dans le temps, du fait des dérives. Je peux en témoigner avec des marches topographiques par nuit noire, avec la carte, la boussole, une bougie et un poncho pour ne pas se faire repérer... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 10 décembre Share Posté(e) le 10 décembre il y a 10 minutes, Kamelot a dit : Un bon moyen pour se passer des systèmes GNSS en cas de brouillage, à défaut d'une réception (EM) ou observation (Amer, stellaire) utilisables comme dans les lieux clos... Compter ses pas (distance) et utiliser une boussole (azimut) est aussi une solution. Il existe une autre méthode technique avec une "cartographie" de la pesanteur en sus du champs électromagnétique. Une seule référence ne suffit pas pour maintenir la précision dans le temps, du fait des dérives. Je peux en témoigner avec des marches topographiques par nuit noire, avec la carte, la boussole, une bougie et un poncho pour ne pas se faire repérer... … De ce que j'ai compris, l'avantage de cette solution provient du fait que c'est le P.C. qui reçoit directement les mesures … Une sorte de "scorpionisation" du fantassin. Il est évident que les chefs de groupe se doivent de maîtriser boussole et lecture de carte topo, mais le fait que l'échelon supérieur connaissent - relativement précisément - leur position et ce sans qu'un éventuel brouillage n'altère d'autres systèmes (GPS) est un véritable atout. Enfin, c'est ce que j'ai compris. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre De suite c'est une autre dimension et elle devra nous préparer à prendre notre destin en main, d'une manière ou dune autre, avec peu ou pas les youesses et d'autres encore. https://armees.com/otan-confie-a-paris-double-commandement-decisif/ Attention à ne pas avoir les chevilles qui enflent, il ne s'agit pas de l'OTAN dans son ensemble. Les youesses sont toujours "dépositaire" de l'enseigne et de l'essentiel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Gros sous à terme (?) et usage utile : https://www.forcesoperations.com/ce-que-larmee-de-terre-attend-de-la-sur-marche-budgetaire-de-2026/ Pas de surprise, sauf peut-être la roquette de 68 mm, pour la mise en cohérence de nos forces et répondre à la LPM révisée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre il y a une heure, Kamelot a dit : Gros sous à terme (?) et usage utile : https://www.forcesoperations.com/ce-que-larmee-de-terre-attend-de-la-sur-marche-budgetaire-de-2026/ Pas de surprise, sauf peut-être la roquette de 68 mm, pour la mise en cohérence de nos forces et répondre à la LPM révisée. Il y a quand meme cette phrase : " D’autres mesures de réarmement relevant de l’évolution de certains VBCI, l’augmentation du parc de CAESAR ou encore le déploiement de clouds projetables sont annoncées mais n’ont pas encore été précisées." C'est quoi le réarmement de certains VBCI ? La version porte drones des ex VPC ??? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre il y a 31 minutes, BPCs a dit : Il y a quand meme cette phrase : " D’autres mesures de réarmement relevant de l’évolution de certains VBCI, l’augmentation du parc de CAESAR ou encore le déploiement de clouds projetables sont annoncées mais n’ont pas encore été précisées." C'est quoi le réarmement de certains VBCI ? La version porte drones des ex VPC ??? Pour les VBCI il y a une numérisation à prévoir et qui a commencé pour le rendre compatible avec SCORPION 1 et 2. Une ou des nouvelles ou versions en rétrofit ne sont pas impossibles, le parc étant suffisant, faute d'en vendre d'occasion à la Grèce. Quid de la teneur et hauteur de la RMV prévue? Les premiers Caesar devront être remplacés, à terme, avec peut-être une uniformisation du parc en Caesar Mk2. Le REX de l'ukraine montre que l'artillerie a un rôle prépondérant avec un format proportionnellement supérieur au nôtre. Cela reste à vérifier au niveau des commandes et du nombre de batteries supplémentaires éventuelles ou du nombre en parc, y compris avec la Réserve (?). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rescator Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Il y a 1 heure, Kamelot a dit : une uniformisation du parc en Caesar Mk2 c'est déjà prévu au titre du marché de 109 pièces. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rouletabille Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Il y a 6 heures, BPCs a dit : Il y a quand meme cette phrase : " D’autres mesures de réarmement relevant de l’évolution de certains VBCI, l’augmentation du parc de CAESAR ou encore le déploiement de clouds projetables sont annoncées mais n’ont pas encore été précisées." C'est quoi le réarmement de certains VBCI ? La version porte drones des ex VPC ??? Peut-être qu'ils parlent d'étendre le 32t à l'ensemble du parc bien que ça soit pas vraiment de l'armement. Il y a 4 heures, Kamelot a dit : Pour les VBCI il y a une numérisation à prévoir et qui a commencé pour le rendre compatible avec SCORPION 1 et 2. Une ou des nouvelles ou versions en rétrofit ne sont pas impossibles, le parc étant suffisant, faute d'en vendre d'occasion à la Grèce. Quid de la teneur et hauteur de la RMV prévue? Les premiers Caesar devront être remplacés, à terme, avec peut-être une uniformisation du parc en Caesar Mk2. Le REX de l'ukraine montre que l'artillerie a un rôle prépondérant avec un format proportionnellement supérieur au nôtre. Cela reste à vérifier au niveau des commandes et du nombre de batteries supplémentaires éventuelles ou du nombre en parc, y compris avec la Réserve (?). Sur SICS, on sait où nous en sommes ? La dernière fois que j'avais des nouvelles c'était pour 1.2 ou 1.4... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) dimanche à 11:00 Share Posté(e) dimanche à 11:00 (modifié) Il y a 16 heures, Rouletabille a dit : Sur SICS, on sait où nous en sommes ? La dernière fois que j'avais des nouvelles c'était pour 1.2 ou 1.4... Je n'ai pas plus d'information sur le sujet. Toutefois la participation de la 3ème Division et ses compagnies sur VBCI de l'AdT à l'ARF de l'OTAN pourrait remettre dans l'actualité l'évolution des matériels en parc, dont le VBCI. À voir aussi avec le budget et sa réalisation concrète. Des expérimentations sont menées pour la création d'un jumeau numérique (Source Blablachars 2024). Sont-ce les prémices de la RMV, peut-être? "Le groupement formé par KNDS et Arquus s'est vu confier la réalisation et l'expérimentation du premier démonstrateur de jumeau numérique, qui est le premier du genre à être envisagé pour un véhicule de combat terrestre. Le projet "Numérisation du maintien en condition opérationnelle" (NumCo) dans lequel cette expérimentation s'inscrit vise à développer et expérimenter un démonstrateur de jumeau numérique du VBCI (Véhicule Blindé de Combat d'Infanterie). Ce "Ghost VBCI" permettra de récolter, analyser et retranscrire sous la forme de modèles numériques et de représentations virtuelles les données collectées par les capteurs HUMS (Health and Usage Monitoring System) installés sur 20 VCBI instrumentés. Grâce à l'utilisation d'algorithmes prédictifs, ce VBCI virtuel permettra d'anticiper les risques de pannes et les opérations de maintenance ainsi que la durée de vie d'un ensemble de pièces mécaniques." Cette étude est indépendante, à priori, de l'équipement nécessaire pour être "compatible" SICS (radio numérique, routeur, cryptographie, câblage, interface, etc...). Ce qui paraît simple ne l'a pas été sur d'autres matériels, comme le LEO 2 allemand, par exemple. À noter que le poste radio Contact¹ peut traiter les signaux analogiques pour assurer le tuilage des matériels. Pour autant, l'avenir du VBCI ouvre des hypothèses et pourrait être complété et remplacé par du chenillé. Là le choix sera cornélien (développement ou achat sur étagère) avec un changement technique dans l'usage. Un 8×8/32 tonnes atteint les limites de la mobilité tactique en Europe. Le retour au "lourd" aurait des conséquences sur le soutien et l'emploi. Vaste débat... https://www.opex360.com/2025/06/29/le-futur-vehicule-de-combat-dinfanterie-de-larmee-de-terre-pourrait-etre-plus-lourd-mieux-arme-et-chenille/ Une autre expression : https://asso-minerve.fr/documentation/article-stagiaire/illustrations/Vehicule-de-combat-futur.pdf Modifié dimanche à 11:58 par Kamelot 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) mercredi à 11:46 Share Posté(e) mercredi à 11:46 Pour bien appréhender la réalité des combats en haute intensité et son attrition : https://lignesdedefense.ouest-france.fr/haute-intensite-selon-un-retour-sur-lexercice-warfighter-25-500-tues-et-1000-blesses-par-jour/ La prépondérance de l'Artillerie sous toutes ses formes et la connaissance permanente de la menace sont essentielles. Les frappes dans la profondeur permettent d'affaiblir les forces avant qu'elles arrivent au contact. La manoeuvre ne doit pas simplement être considérée comme des mouvements terrestres à des fins de ruptures mais comme un ensemble multidomaines et multimilieux collaboratifs, tactiques et stratégiques. Il est évident que la masse, le terrain et le recul stratégique en un point donné peuvent faire fi de la seule technique sur la durée. Pas bô la guerre, la vraie... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) mercredi à 13:01 Share Posté(e) mercredi à 13:01 Pour rester dans l'ambiance : https://armees.com/en-cas-de-guerre-pourriez-vous-etre-force-de-combattre-sans-etre-militaire/ Une remarque de forme sur cet article et une expression que l'on retrouve souvent : Nos Armées sont aujourd'hui professionnalisées, étant entendu que "l'armée professionnelle" existe depuis des lustres en parallèle avec la conscription d'antant. À noter qu'il existe aussi des civils professionnels dans les armées. Un réserviste est à considérer comme un double professionnel, sauf a être rentier, par son métier civil, sa formation militaire, son usage et ses qualifications. Pour les émoluments qu'il en retire, cela relève plus du bénévolat dans certains cas... DSL pour cette digression. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Gallium Posté(e) mercredi à 16:31 C’est un message populaire. Share Posté(e) mercredi à 16:31 https://prod-pf-terre-admin.cloud.defense.gouv.fr/sites/default/files/ccf/20251114_NP_CCF_RMG_soumettre-l'adversaire(Q.réduite).pdf Les 22 leçons du COMDIV1 sur le combat divisionnaire 1. La capacité opérationnelle (CAPOPS) de la division est un trésor que son chef doit constamment protéger afin de contenir sa vitesse de réduction. 2. La division gagne ou perd son combat dans la profondeur (environ 60 % des pertes infligées et subies sont le fait de l’artillerie). (Note : quelle place a été donnée aux drones dans l'exercice Wardifghter 25 et dans quelles conditions (météo, EM...) ? 3. La division doit constamment rechercher des opportunités et positions d’avantage relatif et garder ses feux d’artillerie en portée favorable par rapport à ceux de l’ENI. Elle doit manœuvrer pour échanger du temps contre de l’attrition (patience tactique) au regard du risque consenti 4. La division doit veiller à ce que le Corps d’armée synchronise les engagements simultanés de ses divisions pour créer des dilemmes multiples à l’ENI et l’empêcher de masser successivement ses feux sur chacune d’entre elles. 5. Pour vaincre, la division doit planifier et conduire ses opérations en M2MC (multi-milieux, multi-champs), au moins dans les 4 milieux où elle produit des effets (terrestre, aérien, électromagnétique, informationnel). 6. La division doit conduire ses opérations sur un horizon glissant de 96 heures (4 ATO), ce qui lui permet de synchroniser les effets M2MC dans toute la profondeur du champ de bataille (y compris ceux produits par des entités extérieures - ex. : cyber, spatial). 7. Le combat de contre-reconnaissance est essentiel. Aveugler l’ENI permet de protéger la division de ses feux indirects. 8. En reconnaissance offensive, le premier contact avec l’ENI doit être réalisé par le plus petit élément possible, idéalement inhabité. 9. La division doit combattre avec ses canons et lanceurs à l’avant, pour maximiser leur portée. (Note : encore notre fameux débat sur le positionnement des CAESAR en Ukraine) 10. La division doit d’abord détruire les systèmes qui lui infligent des pertes (et donc le comprendre en permanence). (Note : contre-batterie et traque des dronistes) 11. La contre-batterie est essentielle en combat de haute intensité. Son efficacité doit être évaluée quotidiennement. 12. L’emploi optimal des capteurs repose sur l’alignement des profondeurs de recherche et de frappe, la complémentarité entre les échelons (corps, division, brigade), l’équilibre entre ciblage (environ 70 %) et renseignement (environ 30 %). 13. La division doit préserver ses hélicoptères d’attaque dans les premières phases de combat (conquête de la supériorité électromagnétique et aérienne) afin de pouvoir maximiser leur engagement ultérieur contre les formations blindées. (Note : lesdites conquêtes sont-elles vraiment possibles ? Si non, l'hélicoptère est globalement inutile. Je pense qu'elles ne le sont que temporairement). 14. La division doit toujours être prête à basculer en défensive car sa CAPOPS peut décroître brutalement. 15. Chaque manœuvre doit comporter une déception et masquer constamment à l’ENI ses intentions (zone de franchissement, vols de drones) et son effort (position de sa réserve). L’emploi de leurres renforce la protection. 16. La protection de la force repose sur une combinaison de mesures actives et passives à planifier (allocation priorisée et dynamique des moyens de défense) et de procédures à entraîner (ex. : camouflage, dispersion des unités). 17. La liberté d’action du COMDIV s’obtient notamment en déléguant à un PC de zone arrière la consolidation des gains (coordination avec nation hôte/ONG/autorités locales, flux logistiques). 18. L’agilité tactique de la division repose sur 3 facteurs principaux : son anticipation (planification sur un horizon de 4 ATO), sa capacité à exécuter des transitions rapides, un cycle décisionnel court (environ 12 heures entre l’Assessment et la diffusion d’un FRAGO par cycle). 19. Dans un combat d’attrition, les réserves sont rarement employées groupées pour faire basculer de forces et emporter la décision, mais pour reconstituer la CAPOPS des brigades dans un tempo compatible du combat. (Note : la réserve de niveau 1 devrait posséder la même structure, le même type et la même quantité relative de matériel que l'active afin de faciliter le recomplètement rapide des unités) 20. Un non-alignement du front du corps d’armée engendre un risque pour la division. Un non-alignement du front de la Division engendre un risque pour ses brigades (concentration successive ou latérale des capteurs¸/¸feux sur l’unité isolée). 21. Le Corps doit fait converger régulièrement les effets du théâtre pour ouvrir aux divisions des fenêtres d’accès puis de conquête de la supériorité dans les espaces électromagnétiques, aériens, et terrestres. 22. Dans un combat à parité, la victoire va à celui qui commet le moins d’erreurs (l’ego est le premier ennemi du chef). 7 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) mercredi à 18:31 Share Posté(e) mercredi à 18:31 (modifié) "Clap de fin pour « Small Joint Operation ». Achevé la semaine dernière, cet exercice technico-opérationnel (EXTO) constituait un jalon majeur de prise en main de l’innovation pour l’armée de Terre et, plus encore, pour une 1re division progressant tambour battant vers le prochain objectif, celui d’une division « prête au combat » en 2027." https://www.forcesoperations.com/sjo-25-laboratoire-capacitaire-et-jalon-vers-une-division-prete-au-combat/ Quelques sujets à méditer et une évolution à appréhender. Modifié mercredi à 18:34 par Kamelot 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) mercredi à 20:23 Share Posté(e) mercredi à 20:23 Il y a 3 heures, Gallium a dit : Les 22 leçons du COMDIV1 sur le combat divisionnaire ENI ? pas trouvé dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d'abréviations_militaires_en_France mais je suppose, vu les contextes : ENemI ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) hier à 08:39 Share Posté(e) hier à 08:39 Il y a 12 heures, Bechar06 a dit : ENI ? pas trouvé dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d'abréviations_militaires_en_France mais je suppose, vu les contextes : ENemI ? oui c'est bien ça Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rescator Posté(e) hier à 11:39 C’est un message populaire. Share Posté(e) hier à 11:39 Il y a 19 heures, Gallium a dit : https://prod-pf-terre-admin.cloud.defense.gouv.fr/sites/default/files/ccf/20251114_NP_CCF_RMG_soumettre-l'adversaire(Q.réduite).pdf Les 22 leçons du COMDIV1 sur le combat divisionnaire 1. La capacité opérationnelle (CAPOPS) de la division est un trésor que son chef doit constamment protéger afin de contenir sa vitesse de réduction. 2. La division gagne ou perd son combat dans la profondeur (environ 60 % des pertes infligées et subies sont le fait de l’artillerie). (Note : quelle place a été donnée aux drones dans l'exercice Wardifghter 25 et dans quelles conditions (météo, EM...) ? 3. La division doit constamment rechercher des opportunités et positions d’avantage relatif et garder ses feux d’artillerie en portée favorable par rapport à ceux de l’ENI. Elle doit manœuvrer pour échanger du temps contre de l’attrition (patience tactique) au regard du risque consenti 4. La division doit veiller à ce que le Corps d’armée synchronise les engagements simultanés de ses divisions pour créer des dilemmes multiples à l’ENI et l’empêcher de masser successivement ses feux sur chacune d’entre elles. 5. Pour vaincre, la division doit planifier et conduire ses opérations en M2MC (multi-milieux, multi-champs), au moins dans les 4 milieux où elle produit des effets (terrestre, aérien, électromagnétique, informationnel). 6. La division doit conduire ses opérations sur un horizon glissant de 96 heures (4 ATO), ce qui lui permet de synchroniser les effets M2MC dans toute la profondeur du champ de bataille (y compris ceux produits par des entités extérieures - ex. : cyber, spatial). 7. Le combat de contre-reconnaissance est essentiel. Aveugler l’ENI permet de protéger la division de ses feux indirects. 8. En reconnaissance offensive, le premier contact avec l’ENI doit être réalisé par le plus petit élément possible, idéalement inhabité. 9. La division doit combattre avec ses canons et lanceurs à l’avant, pour maximiser leur portée. (Note : encore notre fameux débat sur le positionnement des CAESAR en Ukraine) 10. La division doit d’abord détruire les systèmes qui lui infligent des pertes (et donc le comprendre en permanence). (Note : contre-batterie et traque des dronistes) 11. La contre-batterie est essentielle en combat de haute intensité. Son efficacité doit être évaluée quotidiennement. 12. L’emploi optimal des capteurs repose sur l’alignement des profondeurs de recherche et de frappe, la complémentarité entre les échelons (corps, division, brigade), l’équilibre entre ciblage (environ 70 %) et renseignement (environ 30 %). 13. La division doit préserver ses hélicoptères d’attaque dans les premières phases de combat (conquête de la supériorité électromagnétique et aérienne) afin de pouvoir maximiser leur engagement ultérieur contre les formations blindées. (Note : lesdites conquêtes sont-elles vraiment possibles ? Si non, l'hélicoptère est globalement inutile. Je pense qu'elles ne le sont que temporairement). 14. La division doit toujours être prête à basculer en défensive car sa CAPOPS peut décroître brutalement. 15. Chaque manœuvre doit comporter une déception et masquer constamment à l’ENI ses intentions (zone de franchissement, vols de drones) et son effort (position de sa réserve). L’emploi de leurres renforce la protection. 16. La protection de la force repose sur une combinaison de mesures actives et passives à planifier (allocation priorisée et dynamique des moyens de défense) et de procédures à entraîner (ex. : camouflage, dispersion des unités). 17. La liberté d’action du COMDIV s’obtient notamment en déléguant à un PC de zone arrière la consolidation des gains (coordination avec nation hôte/ONG/autorités locales, flux logistiques). 18. L’agilité tactique de la division repose sur 3 facteurs principaux : son anticipation (planification sur un horizon de 4 ATO), sa capacité à exécuter des transitions rapides, un cycle décisionnel court (environ 12 heures entre l’Assessment et la diffusion d’un FRAGO par cycle). 19. Dans un combat d’attrition, les réserves sont rarement employées groupées pour faire basculer de forces et emporter la décision, mais pour reconstituer la CAPOPS des brigades dans un tempo compatible du combat. (Note : la réserve de niveau 1 devrait posséder la même structure, le même type et la même quantité relative de matériel que l'active afin de faciliter le recomplètement rapide des unités) 20. Un non-alignement du front du corps d’armée engendre un risque pour la division. Un non-alignement du front de la Division engendre un risque pour ses brigades (concentration successive ou latérale des capteurs¸/¸feux sur l’unité isolée). 21. Le Corps doit fait converger régulièrement les effets du théâtre pour ouvrir aux divisions des fenêtres d’accès puis de conquête de la supériorité dans les espaces électromagnétiques, aériens, et terrestres. 22. Dans un combat à parité, la victoire va à celui qui commet le moins d’erreurs (l’ego est le premier ennemi du chef). ce que dit le rapport c'est que la division française est détruite à 80% après 9 jours de combat après avoir elle-même détruit l'équivalent de 2,5 divisions ennemies. 500 morts et mille blessés par jour. Et comme l'a dit le général Le Scarff à la journée de la cavalerie la victoire n'est due qu'à un renfort considérable en artillerie que notre armée n'a pas. C'est forcément un renfort apporté par d'autres armées, en l'occurrence ici l'US Army. 3 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) hier à 19:01 Share Posté(e) hier à 19:01 Il y a 7 heures, Rescator a dit : Et comme l'a dit le général Le Scarff à la journée de la cavalerie la victoire n'est due qu'à un renfort considérable en artillerie que notre armée n'a pas. C'est forcément un renfort apporté par d'autres armées, en l'occurrence ici l'US Army. Ah j'avais pas entendu d'où venait le complément d'artillerie (au fond près du radiateur c'était pas tres audible ...) je croyais que cela provenait d'une autre brigade française . Que c'est été l'US army, c'est plus ennuyeux. Le 17/12/2025 à 17:31, Gallium a dit : 9. La division doit combattre avec ses canons et lanceurs à l’avant, pour maximiser leur portée. (Note : encore notre fameux débat sur le positionnement des CAESAR en Ukraine) Ça va impliquer d'avoir des canons furtivables, car meme si etre à l'avant permettra d'etre dans la bulle anti-drone, cela va signifier quand même quelques coups au but... Donc la question d'avoir les mêmes protection de toit qu 'envisagée pour le char moyen (RHAe 150mm) risque de se poser. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rouletabille Posté(e) hier à 19:36 Share Posté(e) hier à 19:36 Le 17/12/2025 à 19:31, Kamelot a dit : "Clap de fin pour « Small Joint Operation ». Achevé la semaine dernière, cet exercice technico-opérationnel (EXTO) constituait un jalon majeur de prise en main de l’innovation pour l’armée de Terre et, plus encore, pour une 1re division progressant tambour battant vers le prochain objectif, celui d’une division « prête au combat » en 2027." https://www.forcesoperations.com/sjo-25-laboratoire-capacitaire-et-jalon-vers-une-division-prete-au-combat/ Quelques sujets à méditer et une évolution à appréhender. Sitaware + SICS + Atlas + briques d’IA maison, ça commence à faire un système de systèmes C2 très étoffé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) hier à 20:14 Share Posté(e) hier à 20:14 Le 17/12/2025 à 17:31, Gallium a dit : 19. Dans un combat d’attrition, les réserves sont rarement employées groupées pour faire basculer de forces et emporter la décision, mais pour reconstituer la CAPOPS des brigades dans un tempo compatible du combat. (Note : la réserve de niveau 1 devrait posséder la même structure, le même type et la même quantité relative de matériel que l'active afin de faciliter le recomplètement rapide des unités) Il s'agit ici des réserves de la division, pas d'unités réservistes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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