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Haïti: la leçon ? Moyens d'intervention civile / Montée en puissance ?


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Il faut des moyens militaires pour assurer l'ordre, du matériel du génie en grande quantité, des moyens de transport "tout terrain" y compris hélicoptères, avions et navires capables de décharger leurs cargaisons n'importe où et surtout une quantité importante de personnel spécialisé (logisticiens, médecins, infirmières, pompiers, spécialistes des télécommunications, chauffeurs, traducteurs...) en plus de stock d'aide en vivres, eau et médicaments.

Une telle structure au niveau international coûte très cher et ne serais pas forcément plus efficace (à cause des délais de transport et des inévitables conflit d'intérêt) que la somme des moyens de protection civile des états environnant la catastrophe.

Il est donc indispensable que chaque pays dispose d'unités de protection civile et militaires réactives (pour lui-même et pour aider ses proches voisins). L'ONU ne peut que superviser l'opération, coordonner les actions et mettre de l'huile là où sa grince et préparer l'"après".... l'ONU est de plus impartial.

Ne pas oublier que pour une catastrophe de type tremblement de terre ou Tsunami les secours doivent intervenir dans les heures/jours qui suivent pour soigner les blessés, éviter les épidémies, les émeutes de la faim.... Pas question de perdre 3 semaines de voyage en mer pour transporter du matériel ou du personnel qui proviendrait de l'autre bout du monde.

En europe on applique des mécanismes d'aide communautaire en cas de catastrophe (envoi de Canadair français pour éteindre des incendies en espagne ou en grèce par exemple) mais il ya aussi un projet de protection civile européenne :  http://ec.europa.eu/commission_barroso/president/pdf/rapport_barnier_20060508_fr.pdf

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il ne faut pas demander des moyens à l'Onu.

il faut que l'Onu définisse un organigramme international de secours par zone. le mieux étant de le calquer sur les 5 continents en définissant au moins 3 centres de gestions par zone pour qu'il n'y est pas de soucis.

ces 3 centres doivent avoir des aéroports, des ports et une structure militaire et médical...

exemple : Haïti est en zone Américaines et les USA , le Brésil , le Canada peuvent très bien gérer le soucis...

idem pour un tremblement de terre en Turquie , où l'Europe, la russie , l'arabie saoudite pourrait gérer le problème ...et ainsi de suite.

les armées pourraient également organiser des manoeuvres de secours très large en commençant par la France dont personne n'est suffisamment sensibiliser aux catastrophes...

avoir un sac à dos , une lampe de poche, connaitre des points d'information, un minimum de connaissance en secourisme.....

on pourrait peut être prendre des leçons en Suisse sur ses questions.

mais encore une fois ! la meilleur gestion des catastrophes passe par la préparation.

@++

bye

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Le 27 janvier 2010, Darlène Etienne, 16 ans, a été retrouvée par les sauveteurs de la sécurité civile, après 15 jours passés sous les décombres. Le sauvetage réalisé, elle a été évacuée en fin d’après-midi par le PUMA de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) vers l’antenne chirurgicale aérotransportable (ACA) déployée sur le TCD Siroco. L’équipe chirurgicale à bord du navire l’a immédiatement prise en charge et a réalisé un 1er bilan de santé plutôt rassurant.

http://www.defense.gouv.fr/ema/operations_exterieures/haiti/actualites_et_photos/28_01_10_seisme_haiti_le_siroco_accueille_une_rescapee_video

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Apparemment, certaines équipes médicales "n'ont pas pris de gants" dans leur traitement des victimes. La "médecine de guerre" n'est pas nécéssairement une "médecine de crise".

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/29/a-port-au-prince-le-ravage-des-amputations_1298384_3222.html#ens_id=1290927

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Cette article suggère fortement que ces méthodes sont courante dans les équipes médicales américaines ... ( Ne serai-ce pas de l'anti-américanisme non assumé ?)

Le point de vue de ces équipes américaines se défend, il est vrai qu'il sera impossible de faire un suivi dans un pays comme Haïti ou il manque de tout ; mais encore faudrait-il amputer correctement.

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Cette article suggère fortement que ces méthodes sont courante dans les équipes médicales américaines ... ( Ne serai-ce pas de l'anti-américanisme non assumé ?)

Le point de vue de ces équipes américaines se défend, il est vrai qu'il sera impossible de faire un suivi dans un pays comme Haïti ou il manque de tout ; mais encore faudrait-il amputer correctement.

L'article est clairement anti-américain, bien qu'il s'en défende. La partie finale est un pur tear-jerker destiné à soutenir l'émotion générée par l'information initiale.

Rien ne nous empêche, cependant, de tenter d'analyser cette information.

Il faut quand même savoir que les modes de fonctionnement des équipes médicales sont très différents entre Europe et Amérique, tant dans le civil que chez les militaires ou bien dans la gestion de crise.

Les Américains font un usage immodéré du domaine dans lequel ils excellent : la logistique. C'est grâce à cela qu'ils peuvent "mettre le paquet" sur une situation comme celle-ci. Leur mode de traitement des victimes est, le plus souvent, le "scoop and run" : le "ramasser et évacuer". C'est pour cela que des ambulances patrouillent les grandes villes des USA. En cas d'accident, elles sont pré-positionnées, ramassent les victimes et les évacuent au plus vite sur une structure hospitalière capable de tous les traitements lourds pour récupérer une situation initiale compromise.

A contratio, les Européens, et pas seulement les Français, travaillent d'avantage sur le mode de prise en charge de la victime. Celle-ci n'est pas évacuée tant qu'elle n'est pas stabilisée. Ce sont des médecins (urgentistes) qui sont au plus près du terrain, pas seulement des infirmiers/ambulanciers. La structure d'accueil, ensuite, est allégée et permet, le plus souvent, un suivi efficace du patient car elle n'a plus vraiment d'urgence vitale à gérer en masse.

Les deux approches sont valables. L'une est consommatrice de ressources techniques, l'autre de ressources humaines et de compétences.

Le "point" de l'article est essentiellement de questionner si, dans une situation de crise où les infrastructures lourdes et les ressources techniques sont réduites, l'approche américaine est toujours pertinente face à notre approche plus "humaine" - je mets des guillemets à "humaine" pour souligner que je ne porte pas encore un jugement de valeur sur notre différence d'approche, mais que j'en souligne l'aspect "personnel".

Par manque de leur troisième échelon, privés de leur structure d'appui, les médecins du second niveau de traitement en sont réduit à traiter "brutalement", et donc par l'amputation quasi systématique, les victimes amenées par le premier niveau de secours.

Pour les médecins européens, il y a probablement une nuance supplémentaire à prendre. Certains interviennent davantage sur le terrain, permettant ainsi la "sortie" de victimes en évitant ces recours radicaux. D'autres, cependant, travaillent sur le modèle "dispensaire" et accueillent des blessés amenés par ambulance ou qui se présentent spontanément.

La vrai question est alors "Peuvent-ils traiter d'une manière différente de celle des Américains ?" Et si oui, sur le court et le moyen terme, cela apporte-t'il un mieux à la population ?

Personnellement, sur le long terme, je trouve cela préoccupant. Si la population d'amputés est multipliée (et survit à la mutilation), cela va durablement déséquilibrer un équilibre social qui était déjà engagé dans la chute. La société haïtienne n'a probablement pas les moyens d'assumer une large population handicapée.

Ceci dit, je trouve l'article intéressant par la confrontation qu'il souligne entre les cultures médicales et l'approche qui en découle en gestion de crise.

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Cette article suggère fortement que ces méthodes sont courante dans les équipes médicales américaines ... ( Ne serai-ce pas de l'anti-américanisme non assumé ?)

Le point de vue de ces équipes américaines se défend, il est vrai qu'il sera impossible de faire un suivi dans un pays comme Haïti ou il manque de tout ; mais encore faudrait-il amputer correctement.

C'est surtout fascinant quand on sait qu'il y a présentement plus d'un millier d'haitiens victimes du tremblement de terre qui sont en soin intensif des les hôpitaux de floride suite à des medevac de l'armée américaine... Le tout au frais des contribuables des états américains accueillant les blessés...

Sa sent plus l'opération de com suite à l'évacuation d'un patient vers le siroco pour une opération (les médecins US proposaient l'amputation, le medecin des sapeurs pompiers français une opération sans réelle prise en charge post opératoire...

Au final, effectuer des opérations demandant un suivi pour ensuite ''larguer dans la nature'' le patient, je ne suis pas sur que sa soit la solution...

Remarquez amputer à tout va non plus...

Selon les nouvelles, les capacités en Trauma sont insuffisantes et les coûts explosent en Floride à cause des medevac....

US halts Haiti victim evacuations in 'medical bill row'

US soldiers evacuate a patient near the ruins of the presidential palace in Port-au-Prince, Haiti, on 23 January 2010

Hundreds of quake victims have been flown to the US for treatment

The US military has stopped evacuating Haitian earthquake victims to the US in a reported dispute over medical costs.

A US military official told the New York Times flights had stopped on Wednesday as some hospitals were reluctant to take patients from Haiti.

The decision came a day after Florida's governor asked the federal government to help pay for healthcare.

Meanwhile, the UN food agency announced it had set up 16 distribution sites in Haiti's capital, Port-au-Prince.

Hundreds of patients with spinal injuries, burns and other wounds have been evacuated to the US since the 12 January quake that killed up to 200,000 people.

'Reaching saturation'

If they won't take them, we can't fly - it's pretty simple

Kevin Aandahl

US Transportation Command

Seaside slum where gun rules

Haiti quake: Survivors' stories

BBC Caribbean

Confirming the flights had stopped, US Transportation Command spokesman Capt Kevin Aandahl said on Saturday: "Apparently, some states were unwilling to accept the entry of Haitian patients for follow-on critical care.

"We manage air evacuation missions, but without a destination to fly to, we can't move anybody. If we don't have permission to bring them, or they won't take them in, we can't fly the mission. It's pretty simple."

He declined to say which states had declined to accept patients.

A spokesman for Florida Governor Charlie Crist said he was not aware of any hospital in his state refusing patients.

More than 500 quake victims have been treated so far in Florida hospitals, according to the New York Times.

In a letter on Tuesday to US Health Secretary Kathleen Sebelius, Mr Crist asked the federal government to activate the National Disaster Medical System, which usually pays for victims' care in domestic disasters.

He warned: "Florida's healthcare system is quickly reaching saturation, especially in the area of high-level trauma care."

http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/8489392.stm

Toujours facile de hurler quand on n'a pas soi même à les prendre en charge...

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C'est surtout fascinant quand on sait qu'il y a présentement plus d'un millier d'haitiens victimes du tremblement de terre qui sont en soin intensif des les hôpitaux de floride suite à des medevac de l'armée américaine... Le tout au frais des contribuables des états américains accueillant les blessés...

Sa sent plus l'opération de com suite à l'évacuation d'un patient vers le siroco pour une opération (les médecins US proposaient l'amputation, le medecin des sapeurs pompiers français une opération sans réelle prise en charge post opératoire...

Au final, effectuer des opérations demandant un suivi pour ensuite ''larguer dans la nature'' le patient, je ne suis pas sur que sa soit la solution...

Remarquez amputer à tout va non plus...

Selon les nouvelles, les capacités en Trauma sont insuffisantes et les coûts explosent en Floride à cause des medevac....http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/8489392.stm

Toujours facile de hurler quand on n'a pas soi même à les prendre en charge...

+1 ...

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Dans le cas d'haiti avec de nombreuses blessure par compression de membre et un délai de soin tres long, la bonne solution n'existe pas.

L'amputation peu sembler la solution de facilité, elle régle le probleme de choc bactérien lié aux névrose de la partie compressée. Le probleme c'est que l'amputation nécessite un suivi post opératoire comme le reste. Les déces suite a amputation sont nombreux, et la rééducation et a démarrer tout des la cicatrisation.

Dans le cas des solutions conservatoire on prend le risque de choc septique, ca nécessite un suivi post opératoire plus lourd surtout niveau antibiotique, et parfois une nouvelle ou des nouvelle opération. Greffe cutané entre autre. Par contre passé le choc septique ... les chances de survie sans trop de séquelle sont importante, et la survie a long terme aussi, lié a une moindre désocialisation.

Espoir contre pragmatisme ...

Néanmoins on est en train de constituer une vrai société d'amputé handicapé ... sans un pays pauvre comme job ça va pas être évident a gérer.

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Espoir contre pragmatisme ...

Néanmoins on est en train de constituer une vrai société d'amputé handicapé ... sans un pays pauvre comme job ça va pas être évident a gérer.

pas trop d'accord su le "on est en train ",dans le sens ou on n'a pas inondé le pays de mine anti-personnel ...

faut pas se leurrer ,une catastrophe de se style en France ,dans l'urgence on aurait à mon avis le même soucis vu l'afflux de blessés ...

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Ceci dit, je trouve l'article intéressant par la confrontation qu'il souligne entre les cultures médicales et l'approche qui en découle en gestion de crise.

Le problème sur cette article est qu'elle se base sur des ouï-dire, mais aucunement sur des statistiques ou rapport émanant d'une institution.

Ensuite, pour ce qui est de la différence du traitement des patients entre la France et les Etats-Unis, j'ai cru comprendre lors d'une émission de "C dans l'air" que les deux méthodes se valent.

faut pas se leurrer ,une catastrophe de se style en France ,dans l'urgence on aurait à mon avis le même soucis vu l'afflux de blessés ...

C'est incomparable ...

La France dispose d'hôpitaux avec du personnel et de l'équipement, ainsi qu'un service de l'ordre et une armée équipé pour ce genre de situation. Certes, la réaction du gouvernement ne sera pas plus rapide, mais la France a largement les capacités techniques et financières pour répondre à la situation.

D'ailleurs, sur une émission sur la chaine planète ou le sujet était la richesse de la France (ainsi que sa dette  :P ). Michel Rocard qui était un des intervenants avait pris le même type d'exemple. Si un jours une catastrophe naturelle touche la France, celle-ci prendra moins de temps se relever contrairement à un pays pauvre comme Haïti.

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C'est incomparable ...

La France dispose d'hôpitaux avec du personnel et de l'équipement, ainsi qu'un service de l'ordre et une armée équipé pour ce genre de situation. Certes, la réaction du gouvernement ne sera pas plus rapide, mais la France a largement les capacités techniques et financières pour répondre à la situation.

D'ailleurs, sur une émission sur la chaine planète ou le sujet était la richesse de la France (ainsi que sa dette  :P ). Michel Rocard qui était un des intervenants avait pris le même type d'exemple. Si un jours une catastrophe naturelle touche la France, celle-ci prendra moins de temps se relever contrairement à un pays pauvre comme Haïti.

je ne voulais par faire reference au temps pour se relever ou à la capacité de disposé de moyens pour réagir ...

mais au vue de l'echelle de la catastrophe et la superficie détruite par le seisme à haiti ,si on transcrit se schéma sur un coin de la  France,rien qu'avec des superstructures modernes comme on en trouve en France ,immeubles , de pavillons (construction faite de plaque monté sur une structure métallique )etc ,ben sa serait trés dure de geré le secour des victimes  ...

on sauverait du monde du fait de nos moyens ,mais le délai de survie de victime coincé resterait le même ...

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http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/31/l-arret-des-evacuations-des-grands-blesses-haitiens-vers-les-etats-unis-inquiete_1299201_3222.html

L'arrêt des évacuations des grands blessés haïtiens vers les Etats-Unis inquiète

L'armée américaine a confirmé, samedi 30 janvier, avoir suspendu ses vols d'évacuation d'Haïtiens grièvement blessés lors du séisme du 12 janvier en attendant une décision sur la prise en charge financière de leurs soins. Selon le capitaine Kevin Aandahl, porte-parole de Transcom - l'unité de gestion des transports du Pentagone -, cette décision a été prise car "certains Etats [américains] refusent d'accepter l'arrivée sur leur sol de patients haïtiens pour des soins post-opératoires". "Nous nous occupons de missions d'évacuation, mais nous ne pouvons transporter personne si nous n'avons aucun endroit pour nous poser", explique-t-il.

.....

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  • 10 months later...

Haïti. Les Etats-Unis et la France discrets sur les rapports d'experts ciblant l'origine du Virus du Choléra afin de protéger le contingent de l'ONU.

Extraits :

"La France a envoyé en Haïti "l'un de ses meilleurs spécialistes du choléra en la personne du docteur Piarroux" mais n'a pas de commentaire à faire sur son rapport, tendant à prouver que la maladie a été importée dans l'île par des soldats népalais de l'ONU. (Lire notre décryptage L'hypothèse népalaise se confirme)

Ce rapport, révélé par Le Monde le 4 décembre, et que nous publions aujourd'hui intégralement, a été remis aux autorités haïtiennes et aux responsables de l'ONU, comme l'a indiqué au Monde le ministère des affaires étrangères français, vendredi 10 décembre.

L'épidémie a déjà fait 2 120 morts. "Le docteur Piarroux a fait un rapport sous sa responsabilité personnelle et il n'appartient pas à la ministre de le commenter, précise le cabinet de Michèle Alliot-Marie. L'ONU a ouvert une enquête dont il faut maintenant attendre les résultats."

L'ambassadeur de France en Haïti, Didier Le Bret, avait usé de la même prudence, voire de précautions redoublées, en rendant compte au Quai d'Orsay de l'enquête épidémiologique réalisée en Haïti par le professeur Renaud Piarroux, chef du service de mycologie et de parasitologie de l'hôpital de La Timone, à Marseille.

Dans un télégramme diplomatique envoyé le 13 novembre, veille du remaniement ministériel qui a vu Mme Alliot-Marie succéder à Bernard Kouchner, télégramme que Le Monde a pu consulter, l'ambassadeur préconisait de s'en tenir à une "version officielle". Ce document la définit ainsi : "La souche est asiatique, mais rien ne permet de penser qu'elle ait été introduite par des éléments du bataillon népalais".

Les conclusions auxquelles parvient un groupe de médecins américains et haïtiens, dont les travaux sont publiés jeudi 9 décembre par le New England Journal of Medecine sont comparables : il existe une relation étroite entre le vibrion du choléra qui sévit en Haïti et celui qui a été isolé au Bangladesh en 2002 et 2008 (El Tor O1). Les auteurs concluent que l'épidémie haïtienne a probablement été importée par l'homme, à partir d'une source distante, mais se gardent de parler des soldats de la Minustah..."

"...Les raisons de cette prudence généralisée, tout en reconnaissant les compétences de Renaud Piarroux, sont multiples. L'ONU a souhaité protéger ses soldats au plus fort de la polémique sur l'origine du choléra, alors que des affrontements avaient fait deux morts à Cap Haïtien le 15 novembre. Ceux-ci ne sont en rien responsables de cette affaire mais doivent en affronter les conséquences auprès de la population.

De son côté, le gouvernement haïtien a préféré étouffer l'affaire pour ne pas gêner la Minustah dans une période électorale délicate pour le pouvoir. Cette situation s'est encore compliquée depuis le scrutin présidentiel et parlementaire du 28 novembre, occasion de nombreuses fraudes électorales.

Enfin, le docteur Piarroux lui-même s'appuie sur un faisceau de faits concordants pour déterminer l'origine de l'épidémie. Mais il ne possède pas de preuve matérielle permettant une mise en accusation formelle de la Minustah – ce n'était pas l'objet d'une enquête médicale. L'épidémiologue français souligne qu'une enquête judiciaire devrait établir la vérité. Elle lui semble nécessaire pour que les futures missions humanitaires ou du maintien de la paix puissent se dérouler dans de bonnes conditions sanitaires et politiques..."

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/12/11/haiti-paris-refuse-de-s-exprimer-sur-les-origines-du-cholera_1452033_3244.html#ens_id=1290927

Les révélations Françaises confirmées par des études Américaines :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/12/11/cholera-en-haiti-les-revelations-francaises-confirmees-par-les-americains_1452032_3244.html

Le rapport du Pr. Piarroux, grand spécialiste du Choléra en France à la suite de son enquête à Haïti (.pdf) :

http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20101210/1452027_1b80_cholera_haiti_rapport_pr_piarroux.pdf

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Cela me semblerait bizarre qu'une épidémie serait transmise par les casques bleus. Ce ceux ne sont pas vacciné avant d'être déployé lors de lors interventions?

L'efficacité des vaccins contre le cholera est loin d'etre absolu et un rappel doit etre fait tous les 6 mois je crois ... c'est pour cela entre autre en france qu'on soigne systématiquement tout le monde couvert secu ou pas de maniere a éviter ce genre de souci de prolifération malgré une prévention correcte. Y a pas forcément besoin de beaucoup de cas initiaux pour foutre un beau bordel meme dans des pays développé.

Ajoute a cela qu'il y a une part non négligeable de porteur sain, contaminant ... et que la principale barrière a l'épidémie est l'hygiene et la qualité de l'eau ...

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