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USA : politique intérieure


Messages recommandés

J'ouvre ce thread pour essayer de regrouper les infos sur la politique américaine dans le pays et les conséquences sur le rôle du gouvernement.

Je commence avec les articles récents :

AFP : http://qc.news.yahoo.com/s/afp/100121/monde/usa_justice___lection_m__dias_1

à lire aussi : http://qc.news.yahoo.com/s/afp/100128/arts/usa_cin__ma_festival_justice_corruption___lections_1

Le Monde :  http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/02/06/le-mouvement-populiste-tea-party-tente-d-organiser-la-fronde-anti-washington_1301935_3222.html#xtor=AL-32280184

Associated Press : http://fr.news.yahoo.com/3/20100207/twl-usa-palin-revolution-224d7fb.html

De plus en plus de personnes sont hostiles au gouvernement central, le lobbying des entreprises augmente et contrôle le parlement, la religion joue un rôle de plus en plus important dans la politique intérieure....

Vers quel forme de gouvernement se dirige les USA alors que l'on constate l'impuissance d'Obama sur la question de la mise en place d'une aide médicale généralisée ?  Le régime est-il encore présidentiel ou le président des états-unis n'est-il plus qu'un dirigeant sans réel pouvoir ?

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De plus en plus de personnes sont hostiles au gouvernement central, le lobbying des entreprises augmente et contrôle le parlement, la religion joue un rôle de plus en plus important dans la politique intérieure....

Vers quel forme de gouvernement se dirige les USA alors que l'on constate l'impuissance d'Obama sur la question de la mise en place d'une aide médicale généralisée ?  Le régime est-il encore présidentiel ou le président des états-unis n'est-il plus qu'un dirigeant sans réel pouvoir ?

La suspicion voir l'hostilité envers le gouvernement fédéral a toujours été une marque des conservateur... rien de neuf. L'état fédéral n'a pas a mettre le nez dans les affaires des états fédérés, sauf pour protéger l'ensemble de l'extérieur, et gérer les problemes inter-état.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/02/08/les-herauts-de-l-obamaphobie_1302619_3222.html

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Effectivement mais le rejet n'a jamais été à un tel niveau.

L'mpact de Fox News (avec Sarah Palin comme éditorialiste !) est très important (imaginez le Front National qui contrôlerait TF1) et ils bénéficient aussi du soutien financier des industries lourdes hostiles à toute réglementation contraignante ou contrôles. Et maintenant même la religion s'en mèle pour un retour aux "vraies valeurs de l'amérique".

http://fr.news.yahoo.com/64/20100208/twl-l-ennemi-intrieur-une-vieille-tradit-acb1c83.html

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/sarah-palin-courtise-le-mouvement-tea-party_847366.html#xtor=AL-447

 

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disons que le FN aux states ,sa se cantonnerait aux états ,pas au niveau fedérale .

Disons que le parti républicain a une aile droite tres enveloppante ... et qu'il est difficile de trouver grand chose au dela.

En France la droite majoritaire - qui a dérivé du gaullisme dans le neoconservatisme globalisant - est vécue comme "traitre" par la droite nationale. Cette dichotomie n'a pas lieu d'être au Etat-Unis vu que le sentiment national est extrastrong d'un bout a l'autre de l'échiquier politique représenté.

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Ouvre les yeux ;) les "conservateurs" en france c'est l'UMP ... pas le Front.

Sur le sujet particulier du budget militaire, si on se rappelle qu'en 2007 le FN proposait de porter le budget militaire français à 2,6% du PIB, tandis qu'aux Etats-Unis Obama maintient le budget militaire (incluant le coût des guerres en cours) au-delà de 5% du PIB et lorsqu'il annonce un pseudo-plan d'austérité en exempte comme de bien entendu la Défense, on peut placer le FN dans un contexte américain... à l'extrême gauche  :O !

Paradoxal... mais vrai.

Légèrement effrayant aussi, quand on y pense.

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Tiens, l'Administration Obama indique en sous titre que GWB n'a pas assez investi dans le nucléaire militaire, c'est à croire qu'il était une ''colombe''  :oops:

Plus sérieusement, maintenir à niveau une infrastructure de qualité coute une fortune d'ou les négociations en cours

Le vice-président Joe Biden parle de la vision de M. Obama en matière de nucléaire

(Commentaire publié le 29 janvier dans le Wall Street Journal) (1143)

Le commentaire ci-dessous par le vice-président des États-Unis Joe Biden, intitulé « La vision du président en matière de nucléaire » a été publié le 29 janvier dans le Wall Street Journal. Il est dans le domaine public et sa republication n'est assortie d'aucune restriction.

La vision du président en matière de nucléaire

« Nous dépenserons les montants nécessaires pour préserver la sûreté, la sécurité et l'efficacité de nos armes. »

Joe Biden

Le plus grand danger qui menace les États-Unis est celui de la prolifération des armes nucléaires. C'est pourquoi en avril dernier, à Prague, le président Obama a présenté un ordre du jour complet visant au renversement de cette prolifération et à la poursuite de la paix et de la sécurité dans un monde débarrassé de ces armes.

Il sait que cet ultime objectif ne sera pas atteint de sitôt. Néanmoins, en prenant des mesures sur plusieurs fronts, nous pouvons assurer notre sécurité, renforcer le régime mondial de la non-prolifération et empêcher des terroristes de mettre la main sur des matières fissiles vulnérables.

Aussi longtemps que nous aurons besoin d'armes nucléaires pour défendre notre pays et nos alliés, nous maintiendrons un arsenal nucléaire sûr, en sécurité et efficace. La vision qu'a évoquée le président à Prague est au cour des efforts que déploie notre gouvernement pour protéger les Américains et elle explique pourquoi nous allons augmenter les investissements dans notre arsenal et notre infrastructure nucléaires dans le budget de cette année et des années suivantes.

Au nombre des défis dont a hérité notre gouvernement, il faut citer l'érosion lente mais constante du soutien accordé à notre stock d'armes nucléaires, à son infrastructure et à son personnel hautement spécialisé. Ce stock, cette infrastructure et ce personnel ont joué un rôle changeant mais critique à tous les stades de l'évolution du nucléaire, depuis le projet Manhattan jusqu'à aujourd'hui. Il s'est agi pendant un temps d'élaborer des armes de plus en plus puissantes, mais depuis 18 ans, depuis que nous avons mis fin aux essais nucléaires, il s'agit de maintenir la force de notre arsenal nucléaire.

Depuis près d'une décennie, nos laboratoires et nos installations sont sous-financés et mésestimés. Les conséquences de ce désintérêt, comme le manque croissant de chercheurs et d'ingénieurs nucléaires compétents et le vieillissement des installations indispensables, ont largement échappé au public. L'an dernier, la Strategic Posture Commission, sous la direction des anciens ministres de la défense William Perry et James Schlesinger, a lancé un cri d'alarme : notre complexe nucléaire a besoin de notre attention, et d'urgence. Et nous sommes d'accord.

Le budget que nous allons présenter au Congrès ce lundi va nous permettre d'inverser cette érosion et de mettre en ouvre le programme du président en matière de sécurité nucléaire. Ces deux objectifs sont liés : les mêmes experts nucléaires qui assurent la maintenance de notre arsenal sont indispensables pour garantir la sécurité de notre pays aujourd'hui et dans les années à venir. Des installations de pointe et leur personnel hautement qualifié et motivé nous permettent de conserver notre arsenal sans essais. Ils nous aideront à atteindre l'objectif du président, de sécuriser pour les années qui viennent et partout dans le monde les stocks de matières nucléaires vulnérables, de suivre et contrecarrer le trafic nucléaire illégal, de vérifier les réductions d'armes et d'élaborer les technologies de pointe de demain pour notre sécurité et notre prospérité.

À l'appui de ces objectifs, notre budget consacre 7 milliards de dollars au maintien de notre complexe nucléaire et de notre stock d'armes et à des mesures connexes. Cet engagement est de 600 millions de dollars supérieur à celui que le Congrès avait approuvé l'an dernier. Et au cours des 5 prochaines années, nous avons l'intention d'augmenter le financement de ces activités importantes de plus de 5 milliards de dollars. Même en période de décisions budgétaires difficiles, ces investissements sont indispensables pour notre sécurité et nous allons ouvrer avec le Congrès pour que ces augmentations budgétaires soient approuvées.

Cet investissement aurait dû être fait il y a longtemps. Il renforcera notre capacité à recruter, former et conserver les spécialistes dont nous avons besoin pour préserver notre capacité nucléaire. Il soutiendra le travail des laboratoires nucléaires, ce trésor national que nous devons préserver et que nous préserverons. Nombre de nos installations datent de la Deuxième Guerre mondiale et, compte tenu des problèmes qu'elles présentent au plan de la sécurité et de l'environnement, il n'est plus possible de les conserver beaucoup plus longtemps. L'augmentation du financement nous permettra, à terme, de réaliser des économies considérables sur la sécurité et la maintenance. Il nous aidera également à décontaminer et à fermer les installations de production dont nous n'avons plus besoin.

Notre proposition de budget n'est qu'une des nombreuses initiatives étroitement imbriquées et toutes également importantes destinées à mettre en ouvre le programme de Prague du président. D'autres portent notamment sur la mise au point finale du nouvel accord START avec la Russie, la publication de la Nuclear Posture Review le 1er mars, la tenue du Sommet sur la sécurité nucléaire en avril et la poursuite de la ratification et de la mise en ouvre du traité d'interdiction complète des essais nucléaires.

Grâce à ces initiatives, nous cherchons à renforcer un consensus bipartite qui commence à apparaître sur la meilleure manière de sécuriser notre pays. Elles renforceront le régime de non-prolifération qui est indispensable pour demander des comptes à des pays comme la Corée du Nord et l'Iran lorsqu'ils ne suivent pas les règles et pour empêcher les autres d'essayer de le faire.

Symbole de ce consensus, le sénateur John McCain a joint sa voix à celle du président pour sanctionner un monde sans armes nucléaires - objectif déjà validé par le président Ronald Reagan qui, en 1984, avait déclaré que ces armes « doivent être bannies de la surface de la terre ». Ce consensus a été inspiré par quatre de nos plus éminents politiques : MM. Henry Kissinger, William Perry, Sam Nunn et George Schultz.

Certains critiques diront que nous ne devons absolument pas brider nos efforts nucléaires. D'autres que le maintien d'une force dissuasive importante ne cadre pas avec notre agenda de non-prolifération. La semaine dernière, ces quatre personnalités ont montré de manière irréfutable que « le maintien d'une confiance complète dans notre arsenal nucléaire est d'autant plus critique que nous le réduisons. Il cadre aussi avec la grande influence qu'exercent les États-Unis dans les domaines de la non-prolifération et de la réduction des risques et de celle des armes ».

Cet engagement commun sert notre sécurité. Aucun pays ne peut se sécuriser en se désarmant unilatéralement mais tant qu'il existe des armes nucléaires, tous les pays sont au bord de la destruction. Comme l'ai dit le président à Prague : » Nous ne pouvons pas réussir seuls mais nous pouvons montrer l'exemple, nous pouvons lancer le mouvement ».

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Effectivement mais le rejet n'a jamais été à un tel niveau.

L'mpact de Fox News (avec Sarah Palin comme éditorialiste !) est très important (imaginez le Front National qui contrôlerait TF1) et ils bénéficient aussi du soutien financier des industries lourdes hostiles à toute réglementation contraignante ou contrôles. Et maintenant même la religion s'en mèle pour un retour aux "vraies valeurs de l'amérique".

L'echiquier politique américain ne peut être comparé au français. Ainsi, le PS n'existe pas aux EU. Socialiste est une insulte.

Le découpage démocratie/républicain se fonde sur des nuances de libre entreprise, d'interventionisme.

En France, il n'y a pas de courants libéraux. Même à l'UMP.

Il ne faut pas oublier que les EU sont bien des états unis à la différence de chez nous pays jacobin. C'est pays bâti sur le communautarisme, la France entre seulement maintenant dans le communautarisme ce qui fait voler en éclats sa cohésion sociale. Le lobbying en découle.

Or, la France ne s'est pas formée en réponse à une domination; ce qui explique, avec le protestantisme, la foi dans la libre entreprise et la fierté nationale. La France s'est constituée dans l'agrégation successive de peuple ayant des dénominateurs culturels commun dans un espace géographique contenu.

Le FN n'est pas aussi étrange que cela. Comme beaucoup de parties nationalistes, il intègre dans sa réflexion économique un important volet social qui permet de créer une meilleur protection des français but premier de l'état français. Sinon, sur sa doctrine économique, quand il décrit les relations entre les acteurs, il est très libéral. Il y a dès lors de grandes similitudes avec les démocrates. Pour sa partie politique étrangère, il est assez proche de la tradition républicaine américaine de non intervention.

L'UMP est un courant qui se présente comme gauliste, doctrine non écrite qui se positionne sur l'étude des actes d'un homme. Il me semble que le Gaulisme se caractérise par le souci de la puissance nationnale mise au service d'un peuple d'essence chrétienne et d'organisation centralisatrice. Le Gaulisme en politique s'est caractérisé par le fort interventionnisme de l'état et le recours à un certain clientellisme. Actuellement, l'UMP fusionne l'europeisme avec le Gaulisme. C'est un mélange détonant qui ne doit sa survie qu'à une tradition française du clientellisme.

Je rajoute que le Gaulisme s'est exprimé dans un temp de reconstruction de la nation. Celle-ci a pris fin dans les années 60, avec la contestation individualiste. En effet, une société ne peut contester que si elle a du temp. Relativisme et individualisme de 68 sont les germes du financiarisme décomplexé tant décrié aujourd'hui.

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  • 1 month later...

Pour 24% des Républicains, Obama est l'Antéchrist !

Un sondage fait état d'opinions pour le moins extrêmes sur le président américain. Ainsi, 45% des Républicains interrogés le voient comme un «ennemi de l'intérieur».

La diabolisation de Barack Obama continue. Un an après la prise de fonction du président américain, l'Institut de sondages Harris est allé voir du côté des Républicains ce qu'ils pensaient du président démocrate. Les résultats sont édifiants : 67% d'entre eux le voient comme un «socialiste» (qualificatif peu élogieux Outre-Atlantique), 57% comme un musulman, et 42% comme un raciste.

Des résultats qui en deviennent presque inquiétants pour Obama, au fur et à mesure du sondage : 38% des Républicains interrogés pensent qu'il «agit comme l'avait fait Hitler», et 24% voient en lui l'Antéchrist, cette figure d'imposteur maléfique de l'eschatologie chrétienne, qui ramène invariablement la fin du monde. On se souvient qu'un spot de campagne de John McCain avait déjà joué sur cette comparaison, avant l'élection de Barack Obama.

Dans ce sondage, 22% des Républicains croient savoir que le président Obama «veut que le terrorisme triomphe». Mais encore : 45% d'entre eux le voient comme un «ennemi de l'intérieur» qui, pour 55% du panel «a fait beaucoup de choses anticonstitutionnelles».

Le même sondage donne également la parole aux Américains dans leur ensemble. Sans surprise, les mécontents sont moins nombreux. Mais plus de 20% des personnes interrogées le voient tout de même comme un «ennemi de l'intérieur» et 40% comme un «socialiste». La comparaison avec Hitler satisfait 20% des Américains et avec l'Antéchrist, 14%.

Une question se pose toutefois quant à la méthodologie de ce sondage : comment les questions ont-elles été posées aux personnes interrogées ? Leur a-t-on suggéré la comparaison avec Hitler ou avec l'Antéchrist, pour ne citer que celles-ci ? L'Institut de sondage Harris explique avoir «recueilli tous ces commentaires extrêmes sur le président Obama dans le cadre d'un autre sujet». Il a donc repris les qualificatifs un à un et a posé les questions telles quelles aux sondés.

L'Institut explique aussi ce sondage par la volonté de contextualiser la sortie d'un livre qui fait état de ces points de vues pour le moins extrêmes sur le président Obama : Wingnuts: How the Lunatic Fringe Is Hijacking America, du journaliste John Avlon («Jusqu'au-boutistes : comment la frange extrémiste prend l'Amérique en otage»). John Avlon y explique comment l'électorat de droite américain se réfugie dans l'extrémisme depuis l'élection de Barack Obama. Il signe une tribune dans The Daily Beast, dans laquelle il appelle les Américains à «se lever contre les extrémismes».

http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/25/01003-20100325ARTFIG00631-pour-un-quart-des-republicains-obama-est-l-antechrist-.php

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Mais encore : 45% d'entre eux le voient comme un «ennemi de l'intérieur» qui, pour 55% du panel «a fait beaucoup de choses anticonstitutionnelles».

Mais plus de 20% des personnes interrogées le voient tout de même comme un «ennemi de l'intérieur»

Ce qui reflète encore quelque chose de "stable" dans la carte politique américaine: 40% des Ricains votent toujours démocrate, et 40% toujours républicain, tout le monde se battant pour le flottant de 20%. 40 à 45% de Républicains représentent donc bien autour de 20% de l'électorat. Et encore, cette haine doit être concentrée sur les faucons hardcore et la très bigote soi-disant "moral majority".

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John McCain doublé sur sa droite en Arizona.

Pour la première fois en vingt-quatre ans, l'ancien candidat à la présidentielle pourrait perdre son siège de sénateur.

«Laissez-moi éclaircir un malentendu. Tout le monde ici appartient au mouvement Tea Party. Et on pourrait même avancer que John McCain fut son premier membre.» En faisant cette déclaration, Sarah Palin vient peut-être de sortir John McCain d'une ornière. À 73ans, celui qu'on appelle «the Maverick» («le non-conformiste») est à nouveau en campagne. Il brigue un cinquième mandat de sénateur et, pour la première fois en vingt-quatre ans, il risque la défaite en Arizona, l'état qu'il représente.

McCain est en effet doublé sur sa droite par un ancien député et animateur de radio ultraconservateur, J.D.Hayworth, qui ne cesse de questionner le patriotisme de son rival et sa loyauté au Parti républicain. Sur certains dossiers, comme l'immigration et l'environnement par exemple, McCain a travaillé avec les démocrates. Le Parti républicain s'étant radicalisé depuis l'élection de Barack Obama et surtout l'adoption de la réforme du système de santé, John McCain s'est retrouvé dans une sorte d'impasse. Pour être réélu, il doit abandonner le centre et virer à droite toute.

Ravalant sa fierté et faisant fi des critiques et querelles qui ont suivi leur tandem politique improbable, il a donc appelé son ex-colistière à la rescousse. Depuis leur défaite à la présidentielle de 2008, c'est la première fois que ces deux-là sont réunis sur un podium devant une foule. La scène se passe dans un hangar du champ de foire de Tucson, la deuxième ville d'Arizona.

Mais quelle inversion des rôles depuis la dernière fois! Tandis que Palin, sexy comme jamais avec son blouson de cuir moulant porté sur une jupe droite, parle sous les acclamations des quatre mille personnes présentes, McCain se tient en retrait et silencieux avec sa femme Cindy. Il sourit et rit même de temps en temps aux plaisanteries de Palin, mais on le sent tendu et mal à l'aise.

Dans son discours d'introduction, Cindy a bien tenté de rappeler aux supporteurs que c'est pour son époux qu'ils sont surtout venus (maigres applaudissements) même si, en prime, ils vont voir Sarah en chair et en os (ovations). McCain est peut-être l'un des mavericks de Washington DC à force d'avoir fréquenté les allées du pouvoir. Mais depuis qu'ils ont repris chacun leur route, Sarah Palin est devenue une star. Immensément populaire et riche. Son livre Going Rogue s'est vendu à plus de 3 millions d'exemplaires. Et puis, après avoir abandonné son poste de gouverneur d'Alaska en juillet dernier, elle a signé un juteux contrat de commentatrice politique avec Fox News. Elle prépare également un reality-show de huit épisodes qui la montrera en famille et pour lequel elle sera payée entre 1 et 1,5million de dollars par épisode.

Bref, pendant qu'elle enchaîne les succès, celui qui l'a sortie de l'ombre rame. Alors, même si Palin est affiliée au mouvement Tea Party, elle lui devait bien ça. «Je pense qu'elle est surtout ici pour payer sa dette», déclarent à l'unisson Skip et Sue, deux retraités portant un tee-shirt rouge sur lequel on peut lire «Tuscon Tea Party».

«Les républicains se sont malheureusement éloignés de leurs valeurs et Sarah Palin est en train de les ramener dans le droit chemin, déclare pour sa part Robert Grabes, un étudiant en anthropologie. Nous avons enfin quelqu'un qui nous représente vraiment .»

John McCain a bien compris que pour obtenir le vote du public d'aujourd'hui, il doit se montrer plus conservateur qu'il ne l'a jamais été. Son discours s'est durci. Il promet l'abrogation de la nouvelle loi sur la santé en la rendant inconstitutionnelle. Il annonce une révolution et accuse Obama de corruption. Il dit à ces gens tout ce qu'ils ont envie d'entendre. Et ils ont la rage au ventre. «Certains d'entre nous parlent de prendre les armes, déclare Carl Maness, un entrepreneur. Obama n'est pas notre président légitime. On ne sait même pas si son vrai nom est Obama.»

Bigre ! Sarah Palin présidente en 2012 ?

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Associated Press :

Le FBI a arrêté dans la nuit de lundi à mardi un neuvième membre présumé d'une milice chrétienne qui voulait attaquer la police au nom du combat contre l'Antéchrist et le gouvernement fédéral américain, selon la justice. Ils comptaient apparemment passer à l'action en avril.

Joshua Matthew Stone s'est rendu lundi soir (heure américaine) aux policiers lourdement armés qui encerclaient sa maison située dans la campagne à Wheatland Township, dans le Michigan (nord-est des Etats-Unis). Il a cédé aux appels de sa famille et de ses amis diffusés par haut-parleur. Son père et sept autres membres présumés de la milice avaient été arrêtés les jours précédents.

Ces arrestations ont porté "un grand coup à une dangereuse organisation qui aujourd'hui est accusée d'avoir conspiré pour déclencher la guerre contre les Etats-Unis", a déclaré le ministre de la Justice, Eric Holder.

Le groupe paramilitaire baptisé Hutaree, pour "guerrier du Christ", selon son site Internet, est accusé d'avoir projeté d'assassiner un policier pour tuer d'autres officiers en faisant sauter une bombe lors de ses funérailles. La milice espérait ainsi déclencher un soulèvement contre le gouvernement de Washington. Selon le ministère public, l'attaque était prévue pour avril.

Les autres interpellations se sont déroulées pendant le week-end dans le Michigan, l'Indiana et l'Ohio. Les autorités ont précisé avoir saisi des armes mais pas si elles avaient aussi trouvé des explosifs. L'acte d'accusation désigne David Brian Stone, 44 ans, dit "Captain Hutaree", et l'un de ses fils comme étant les leaders du mouvement. Ils auraient commencé à s'entraîner dans les bois du Michigan en 2008 en apprenant à tirer ainsi qu'à fabriquer et déclencher des bombes. AP

et sur le site lemonde.fr :

Neuf membres d'Hutaree, une milice chrétienne antigouvernementale, ont été arrêtés durant le week-ed dans l'Indiana, l'Ohio et le Michigan. Ils sont accusés d'avoir voulu tuer, en avril, un représentant des forces de l'ordre, considérées comme l''infanterie' de l'Etat fédéral, avant de lancer une attaque lors de son enterrement pour obliger la police à réagir. Ils prévoyaient ensuite de rallier des 'points de rendez-vous' pour 'mener la guerre contre l'Etat'. 'Hutaree croyait que cela servirait de catalyseur pour un soulèvement de plus grande ampleur contre le pouvoir', selon l'acte d'accusation.

Poursuivis notamment pour complot d'insurrection et tentative d'usage d'armes de destruction massive, ils risquent la prison à vie. Sur son site Internet, Hutaree affirme 'se préparer pour la bataille de la fin du monde afin de conserver vivant le témoignage de Jésus-Christ', et a publié une vidéo dans laquelle on voit des hommes en tenue militaire remplaçant le drapeau des Etats-Unis en feu par le drapeau de la milice, après avoir achevé des soldats portant des casques bleus. Son logo représente une croix barrée des initiales CCR (Christian Colonial Republic, la 'république coloniale du Christ') ; le terme Hutaree signifie 'guerrier du Christ'.

Le nombre de groupes extrémistes prônant des doctrines anti-gouvernementales a presque triplé en 2009 aux Etats-Unis, passant de 149 à 512, selon un récent rapport du Southern Poverty Law Center, qui recense les activités des groupes défendant des thèses violentes et intolérantes.

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et tentative d'usage d'armes de destruction massive

:lol: probablement une bombe surpuissante capable de raser une cité entière. C'est bon saddam on t'a reconnu, arrête de te faire passer pour un bon chrétien.

C'est incroyable que des gens puissent croire et suivre des mouvements pareils  :O

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  • 3 weeks later...

La colère des opposants à la politique jugée «gauchiste» du président OBAMA prend des proportions inquiétantes.

Il y a dans l'air des villes d'Amérique comme une colère. Comme une fébrilité inquiète qui ronge les esprits et tranche singulièrement avec le sentiment d'unité qui avait soufflé brièvement sur le pays il y a un an, lors de l'élection de Barack Obama. Les dizaines de lettres et de coups de fil de menaces de mort dont des législateurs démocrates - et notamment la «speaker» de la Chambre, Nancy Pelosi - ont été la cible ces dernières semaines, après le passage de la réforme du système de santé dont le président avait fait son cheval de bataille, en disent long sur ces humeurs électriques.

..../....

«Les divisions sont profondes, il y a une colère aveugle, une violence nouvelle», note l'éditorialiste de Newsweek Jon Meacham dans la même émission. «Cette violence cache surtout une anxiété, la peur que l'Amérique soit vraiment en déclin» au profit de la Chine, estime l'analyste Andrew Nagorski.

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«La ligne est actuellement ténue entre opposition à la politique gouvernementale et cette tradition de paranoïa», commente Jon Meacham.

..../....

Derrière l'opposition à la législation sur la santé se profile aussi, de l'avis de maints experts, l'incapacité de la frange extrême de l'électorat de droite à accepter l'accession du métis Obama à la Maison-Blanche.

..../....

La chance d'Obama est que cette paralysie d'un Congrès tenu par ses lobbies et ses idéologues n'a pas échappé à la population. Seulement 17% des Américains jugent que la branche législative fait correctement son travail, alors que les Américains sont 50% à juger favorablement l'action d'Obama.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/04/19/01003-20100419ARTFIG00729-l-amerique-fracturee-de-barack-obama-.php

Barack OBAMA reçoit 30 menaces de mort par jour.

http://www.lefigaro.fr/international/2009/08/08/01003-20090808ARTFIG00164-obama-recoit-trente-menaces-de-mort-par-jour-.php

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Comme d'héb, les médias accordent plus d'attention aux groupuscules et minorités qui parlent fort et de façon spectaculaire, surtout quand elles sont relayées par certains médias ultra-partisans. Reflet du système médiatique, on accorde une importance démesurée aux phénomènes ultra-minoritaires, parce qu'ils sont plus télégéniques et sensationalistes. Combien de menaces de mort recevait Bush ou les autres présidents US? Peut-être y'a t-il un petit mouvement épidermique (c'est le cas de le dire), mais le premier truc dont il faut se méfier est l'effet caricatural des médias.

Les tea-baggers ne sont pas du tout un mouvement de masse, mais ont une couverture média dont le mouvement des droits civiques n'a pas eu le millième sous Martin Luther King....

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Le journaliste américain révèle que le nombre de menaces aurait augmenté d'environ 400 % depuis l'arrivée au pouvoir d'Obama. L'ancien président George W. Bush n'aurait reçu «que» 3.000 menaces l'année dernière, soit moins de neuf par jour

http://www.lefigaro.fr/international/2009/08/08/01003-20090808ARTFIG00164-obama-recoit-trente-menaces-de-mort-par-jour-.php

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quand on  voit le nombre de gus depuis JFK (je remonte pas plus loin dans le passé  :lol:) qui se son fait assassiné (ou tentative d'assassinat ) aux USA ,si mister OBAMA aurait été une si grande menace ,il aurait même pas eu le temps de s'installer à la maison blanche ...

de plus vu le nombre de voix  ,on peu pas dire qu'il a volé son éléction .

l'augmentation de 400 % ,s'est simplement du au faît que des membres du "KKK junior club" qui n'ayant plus de boulot because la crise ,ben pour  passer le temps et se "défouler" ils envoient plus de courrier  :lol:

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L'existence des milices extrémistes ne date pas d'hier, l'augmentation rapide de leur nombre depuis que l'impact de la crise économique dans la population américaine a commencé de s'étendre est un fait nouveau.

Le véritable sujet d'inquiétude à mon sens est que nous ne sommes probablement qu'au début d'une crise qui empirera (très) gravement lorsque la crise obligataire s'étendra de la petite Grèce à d'autres Etats tels Royaume-Uni ou... Etat-Unis.

Rappelons que la Grèce reste le seul pays de l'UE à être en pire posture budgétaire que l'Amérique, et de fort peu :

- dette publique de 115% du PIB chez les Hellènes, 110% aux Etats-Unis (90% Etat fédéral + 20% Etats fédérés)

- déficit budgétaire approchant 14% à Athènes, 12% à Washington

La différence est bien entendu que l'Amérique imprime des dollars à tout va, ce que ne peut faire la Grèce. Cela reporte le point de rupture, mais pas indéfiniment...

Les conséquences économiques seraient bien pires que les difficultés actuelles, et alors où en seront ces milices et ce rejet du gouvernement s'ils sont déjà si forts aujourd'hui ?

Le point de vue de Noam Chomsky, qui pour être marqué très loin à gauche n'en est pas moins un grand intellectuel :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3037

“The United States is extremely lucky that no honest, charismatic figure has arisen

(...)

If somebody comes along who is charismatic and honest this country is in real trouble because of the frustration, disillusionment, the justified anger and the absence of any coherent response. What are people supposed to think if someone says ‘I have got an answer, we have an enemy’ ? There it was the Jews. Here it will be the illegal immigrants and the blacks. (...) And if it happens it will be more dangerous than Germany. The United States is the world power. Germany was powerful but had more powerful antagonists.

(...)

If the polls are accurate it is not the Republicans but the right-wing Republicans, the crazed Republicans, who will sweep the next election.”

25/04 : je rajoute traduction des extraits ci-dessus :

“Les Etats-Unis ont énormément de chance qu'aucune figure charismatique et honnête ne soit apparu

(...)

Si quelqu'un arrive qui soit charismatique et honnête ce pays sera vraiment en danger à cause de la frustation, du désillusionnement, de la colère justifiée en l'absence de toute réponse cohérente. Qu'est-ce que les gens sont supposés penser si quelqu'un dit 'J'ai une réponse, nous avons un ennemi' ? Là-bas c'était les Juifs. Ici ce sera immigrants illégaux et Noirs (...) Et si cela arrive ce sera plus dangereux que l'Allemagne. Les Etats-Unis sont la puissance mondiale. L'Allemagne était puissante mais avait des adversaires plus puissants.

(...)

Si les sondages sont exacts ce ne sont pas les Républicains mais les Républicains de droite, les Républicains fous, qui triompheront dans la prochaine élection"

Ceci est extrait des explications de Chomsky sur la ressemblance qu'il voit entre la situation actuelle aux Etats-Unis et la situation en Allemagne du temps de Weimar...

Sinon, pour donner des nouvelles plus positives, les essais ont permis de qualifier définitivement le missile M51, qui entre en service cette année.

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Le truc, c'est que certains se demandent si les US n'en ont finalement pas rien à foutre de ne pas se retrouver en capacité de couvrir leurs échéances et qu'à terme ils rénegocieront leurs dettes avec leurs créanciers en direct et fuck le marché, un dollars qui vaut peanuts dopperait leurs exportations. Evidemment les chinois auraient gros à perdre. Le danger pour les US c'est que le dollar ne soit plus la monnaie de référence pour les marchés, à condition de savoir quoi mettre à la place. back to the étalon/or?  =)

Quel rapport avec tout ca et le M51? :O :rolleyes:

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Le truc, c'est que certains se demandent si les US n'en ont finalement pas rien à foutre de ne pas se retrouver en capacité de couvrir leurs échéances et qu'à terme ils rénegocieront leurs dettes avec leurs créanciers en direct et fuck le marché, un dollars qui vaut peanuts dopperait leurs exportations. Evidemment les chinois auraient gros à perdre. Le danger pour les US c'est que le dollar ne soit plus la monnaie de référence pour les marchés, à condition de savoir quoi mettre à la place. back to the étalon/or?  =)

Une banqueroute des Etats-Unis pourrait prendre plusieurs formes, de toutes façons elle serait extrêmement destructrice pour le système financier y compris - pour ne pas dire en premier lieu - le système financier américain.

Il faut imaginer les Etats-Unis obligés du jour au lendemain d'équilibrer leurs exportations et leurs importations, parce que le dollar n'est plus accepté à l'étranger. La seule solution possible : réduction massive des importations, aujourd'hui couvertes à environ 60% seulement par des exportations...

De même, l'Etat fédéral devrait équilibrer du jour au lendemain ses dépenses et ses recettes, alors que les recettes ne représentent que 60% des dépenses, et alors que ces recettes seraient en chute libre du fait de la décroissance brutale de l'économie. La seule solution possible : réduction massive des dépenses de l'Etat (de 40% sinon de la moitié), que ce soit santé, éducation (si Obama suit la même politique que jusqu'ici, la défense sera la dernière touchée)

Tout cela tombant comme une avalanche sur une population déjà déboussolée, déjà en colère contre sa classe gouvernante... Le souci exprimé par Chomsky n'a rien d'irréaliste. J'ai modifié un peu mon message précédent pour le faire mieux apparaître.

Ca ne signifie pas que les USA vont forcément dans la décennie qui commence développer un mouvement de masse aussi dangereux que ne l'était le Nazisme, et devenir donc une menace militaire mondiale pire que ne l'était le Troisième Reich (car beaucoup plus puissante)

Juste que cette hypothèse, qui il y a dix ans appartenait à la science-fiction la plus échevelée, est aujourd'hui à prendre en considération.

"Juste" cela...  :O

Quel rapport avec tout ca et le M51? :O :rolleyes:

Je crois avoir clarifié le rapport que j'y vois  :-[ ...

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