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dérapages, surcoûts et coûts programmatiques


Philippe Top-Force

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PARIS, 9 février (Reuters) - La dérive des coûts des programmes d'armement, qui constituent le premier budget d'investissement de l'Etat français, est dénoncée par la Cour des comptes dans son rapport annuel.

L'avion de combat Rafale de Dassault Aviation, que la France tente vainement de vendre à l'étranger, coûte aujourd'hui 142 millions d'euros pièce contre 122 prévus initialement, soit une augmentation de 16%.

La hausse est de 78% pour l'hélicoptère Tigre (73 millions pièce au lieu de 41), de 58% pour les sous-marins nucléaires (4,3 milliards d'euros contre 2,7), de 32% pour les frégates FREMM (710 millions contre 535), de 28% pour les chars VBCI (4,5 millions contre 3,5).

Seul le sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda a été produit presque aux coûts prévus (1,45 milliard d'euros pièce).

L'Etat résoud ces surcoûts en réduisant le volume de la commande en cours de route, remarque la Cour, mais cela nuit à l'efficacité des matériels, d'autant que les livraisons prennent systématiquement du retard.

"Par rapport aux objectifs initialement retenus, les programmes d'armement considérés ont été tous affectés dans leur réalisation par des dérapages temporels et des dérives financières conduisant in fine à doter les armées plus tardivement de matériels moins nombreux", écrit la Cour.

Les programmes d'armement militaire constituent la plus lourde charge du budget de l'Etat français, et pour longtemps, rappelle-t-elle. Les 44 principaux programmes en cours en 2009 représentent un engagement financier de 135,5 milliards d'euros

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-02-09/rapport-2010-cour-des-comptes-le-prix-du-rafale-devoile/1648/0/422158

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La question qu'il sera politiquement difficile de poser est: qui est responsable? Et donc, où faut-il taper le plus fort? Le risque étant là de voir les organismes et individus les plus responsables s'en tirer et les dysfonctionnements continuer jusqu'au prochain coup de gueule. Ou alors de voir cette question des coûts devenir une obsession systématique et donc politisée, c'est-à-dire détachée de réalités concrètes, auquel cas, on peut risquer de voir se généraliser des matos quelconques, fonctionnant mal ou mauvais à coût supportable (et dont on passe les carences sous le bruit de l'autocongratulation des gouvernements responsables, d'un EM "business oriented" et d'une DGA qui, comme toujours, fait l'envie du monde entier  :P).

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La question qu'il sera politiquement difficile de poser est: qui est responsable? Et donc, où faut-il taper le plus fort? Le risque étant là de voir les organismes et individus les plus responsables s'en tirer et les dysfonctionnements continuer jusqu'au prochain coup de gueule. Ou alors de voir cette question des coûts devenir une obsession systématique et donc politisée, c'est-à-dire détachée de réalités concrètes, auquel cas, on peut risquer de voir se généraliser des matos quelconques, fonctionnant mal ou mauvais à coût supportable (et dont on passe les carences sous le bruit de l'autocongratulation des gouvernements responsables, d'un EM "business oriented" et d'une DGA qui, comme toujours, fait l'envie du monde entier  :P).

Y a un cout facilement identifiable c'est l'extrême allongement des programmes qui induit de les maintenir artificiellement en vie a coup de pognon juste et tout cela pour obtenir des système quasiment obsolète une fois un volume raisonnable mis en service.

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Notez que hormis les SNLE (cas à part voir exceptionnel ), ce sont surtout les projets binationaux qui ont le plus trinqué au final.

Je sais pas si ce faible nombre d'exemple le montre mais le partage de tâche/exigences semblent faire monter la note.

Comment ça? J'enfonce un portail ouvert?

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La question qu'il sera politiquement difficile de poser est: qui est responsable? Et donc, où faut-il taper le plus fort? Le risque étant là de voir les organismes et individus les plus responsables s'en tirer et les dysfonctionnements continuer jusqu'au prochain coup de gueule. Ou alors de voir cette question des coûts devenir une obsession systématique et donc politisée, c'est-à-dire détachée de réalités concrètes, auquel cas, on peut risquer de voir se généraliser des matos quelconques, fonctionnant mal ou mauvais à coût supportable (et dont on passe les carences sous le bruit de l'autocongratulation des gouvernements responsables, d'un EM "business oriented" et d'une DGA qui, comme toujours, fait l'envie du monde entier  :P).

Lis d'abord cela Tancrède, c'est plus complet. http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA/1-conduite-des-programmes-armement.pdf

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