rendbo Posted October 18 Share Posted October 18 Le 15/10/2024 à 11:10, Wallaby a dit : La communauté sikhe en général est parmi les mieux organisées au Canada, et est très influente politiquement dans tous les partis canadiens, ce qui déplaît aux nationalistes hindous au pouvoir à New Delhi – le premier ministre Norendra Modi est en place depuis 2014. N’empêche, participer à un assassinat ciblé, si l’information se confirme, est une marche de plus dans l’escalier de l’ingérence étrangère, tout comme l’était la découverte des postes de police secrets de la Chine, le printemps dernier, avec l’ouverture des enquêtes de la GRC. « La Chine est en haut de la liste des menaces, mais elle n’est pas le seul pays à surveiller. Il y a la Russie, l’Iran, la Turquie, l’Inde… Il y en a plusieurs qui intimident leurs ressortissants ici. Ça fait des années que les diasporas se plaignent d’être suivies, photographiées, menacées, harcelées par leur pays d’origine, pour faire taire les dissidents ». Une citation de Thomas Juneau, expert en sécurité nationale et professeur adjoint à l'Université d'Ottawa j'ai lu un article du monde là dessus... C'est fou comme tout le monde estime de façon généralisée que maintenant on peut assassiner quelqu'un (un opposant/terroriste) ou qu'il soit... https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/16/le-canada-accuse-l-inde-d-etre-au-c-ur-d-activites-criminelles-sur-son-sol_6353565_3210.html Citation La crise diplomatique entre le Canada et l’Inde, déclenchée il y a plus d’un an, est entrée, lundi 14 octobre, dans une phase aiguë avec l’expulsion réciproque de hauts diplomates. Cette escalade spectaculaire est intervenue quelques heures après les révélations de la police fédérale canadienne annonçant détenir des « éléments de preuve crédibles et irréfutables » sur « l’implication d’agents du gouvernement de l’Inde dans des activités criminelles graves au Canada », des « activités clandestines telles que la collecte de renseignements » et « l’ingérence dans les processus démocratiques ». La ministre canadienne des affaires étrangères, Mélanie Joly, a précisé dans un communiqué avoir demandé à New Delhi de lever l’immunité diplomatique de six de ses agents, dont l’ambassadeur, afin qu’ils puissent être interrogés sur « un certain nombre d’incidents violents visant des membres de la communauté sud asiatique, en particulier de la communauté sikh, dans de nombreuses villes du pays ». New Delhi ayant refusé, ils ont reçu un avis d’expulsion. L’Inde affirme qu’ils ont été rappelés. Les accusations sont extrêmement graves et font suite à l’assassinat en juin 2023 d’un dirigeant séparatiste sikh sur le sol canadien. Hardeep Singh Nijjar avait été abattu sur le parking du temple sikh qu’il dirigeait à Surrey, dans la banlieue de Vancouver (Colombie-Britannique). Ce citoyen canadien militait pour la création d’un Etat sikh indépendant dans le nord de l’Inde, le Khalistan. Ottawa avait rapidement désigné l’Inde. Le 18 septembre 2023, le responsable de l’agence de renseignement extérieur indienne, la Research and Analysis Wing (RAW), Pavan Kumar Rai, avait été expulsé du Canada. En novembre 2023, un événement avait donné du poids au scénario canadien : la justice américaine avait à son tour accusé un agent de RAW d’avoir recruté un homme de main pour tenter d’assassiner Gurpatwant Singh Pannun, un séparatiste sikh de nationalité américaine. Le complot avait échoué. [...] Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted October 25 Share Posted October 25 https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-10-24/baisse-des-seuils-d-immigration-permanente/une-pause-responsable-et-pragmatique-plaide-justin-trudeau.php Le nombre de nouveaux arrivants permanents au Canada passera de 500 000 (cible prévue) à 395 000 pour 2025, ce qui représente une diminution d’environ 20 %. Il s’établira ensuite à 380 000 pour 2026, puis 365 000 pour 2027, a confirmé Marc Miller. https://www.ledevoir.com/societe/822353/resserrement-immigration-permanente-cree-gros-defis-selon-expertes (24 octobre 2024) La pression sur les immigrants temporaires sera bien réelle. « C’est énorme, le nombre de personnes qui vont devoir partir : des centaines de milliers d’immigrants vont quitter le Canada si on veut vraiment arriver aux nouvelles cibles », affirme d’emblée Catherine Xhardez, politologue à l’Université de Montréal. Il s’agit aussi du choc de deux modèles, explique-t-elle. D’un côté, il y a l’émergence du « modèle du marché » : des sociétés qui veulent des travailleurs et qui privilégient des immigrants temporaires sans accès à la résidence permanente, du moins durant plusieurs années. Et de l’autre, il y a celui de l’immigration pour s’établir au pays (le modèle « settler state »), qui prévalait historiquement au Canada. Le modèle du marché « a explosé » ici, pour plein de raisons, notamment une certaine « euphorie postpandémique », mais les ratios d’ immigrants temporaires par rapport à la population « étaient intenables », dit Mme Xhardez. « Pendant longtemps, on s’est dit : “ça va s’ajuster”, mais ça n’est pas arrivé. Ces deux modèles ont évolué en parallèle ici, mais ils ne sont pas compatibles. » https://www.ledevoir.com/societe/822003/majorite-canadiens-croit-il-y-trop-immigrants-pays? (18 octobre 2024) Pour une première fois en 25 ans, une majorité claire de Canadiens considère qu’il y a trop d’immigrants au pays, selon un nouveau sondage. Ce résultat s’inscrit dans une tendance à la hausse observée depuis deux ans, trajectoire qui est toutefois moins marquée au Québec que dans le reste du Canada. Un sondage publié jeudi par la firme Environics Institute indique que 58 % des Canadiens estiment que le pays accueille trop d’immigrants, un bond de 14 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. Entre 2022 et 2023, c’est une hausse de 17 points de pourcentage qui avait été observée. C’est donc dire qu’en deux ans, la proportion de Canadiens qui se disent d’accord avec l’affirmation « il y a trop d’immigration au Canada » a plus que doublé, passant de 27 à 58 %. Pour retrouver un tel résultat, il faut remonter à 1998. « Ce sont des changements majeurs qu’on ne voit pas trop souvent dans l’opinion publique. On voit parfois des modifications de 5 ou 10 points, mais 31 points de pourcentage en deux ans, c’est rarement vu », admet Andrew Parkin, directeur général d’Environics. L’immigration est toujours vue comme un bienfait économique par une majorité de Canadiens (68 %). Seulement 14 % des répondants affirment que l’immigration a des impacts négatifs sur leur communauté, alors que 32 % considèrent qu’elle apporte des bienfaits. Près de la moitié (46 %) croit qu’elle n’a aucun effet. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted October 28 Share Posted October 28 https://unherd.com/newsroom/justin-trudeaus-immigration-u-turn-is-too-little-too-late/ (27 octobre 2024) Accompagné du ministre de l'immigration, Marc Miller, M. Trudeau a annoncé une réduction de 21 % du nombre d'arrivées de résidents permanents l'année prochaine, qui passera de 500 000 à 395 000. Cette réduction sera suivie d'autres réductions à 380 000 en 2026 et 365 000 en 2027. L'effet estimé de ces changements est une baisse de 2 % de la population après environ trois années d'expansion démographique exorbitante, au cours desquelles le pays a atteint une population totale de plus de 40 millions d'habitants, contre 37 millions en 2021. Il s'agit des plus fortes augmentations annuelles depuis le baby-boom des années 50, à la différence que la majeure partie (97 % en 2023) de cette croissance est due à l'immigration plutôt qu'aux naissances. Le Premier ministre s'est également empressé de fustiger le secteur des entreprises qui « exploite les travailleurs étrangers tout en refusant d'embaucher des Canadiens pour un salaire équitable ». De plus, « les collèges et les universités accueillent plus d'étudiants étrangers que les communautés ne peuvent en accueillir, les traitant comme un moyen non indispensable de se remplir les poches ». M. Trudeau a tout à fait raison d'identifier les principaux groupes d'intérêt qui ont plaidé en faveur de ces chiffres insoutenables. Mais la question est de savoir pourquoi son gouvernement fédéral, qui est responsable de l'approbation des visas, ainsi que les différents gouvernements provinciaux (notamment le gouvernement conservateur de Doug Ford en Ontario), qui sont responsables de l'enseignement supérieur et du logement, ont écouté ces groupes de pression et ont acquiescé pendant si longtemps. En effet, ces mêmes lobbies sont aujourd'hui en colère. La Chambre de commerce du Canada a averti que « la diminution de notre réservoir de main-d'œuvre aura un impact sur les employeurs du Canada qui luttent pour trouver la main-d'œuvre dont ils ont besoin [...] ». Un article d'opinion paru dans le Globe and Mail affirme que « le Canada se dirige potentiellement vers un déclin de l'offre de main-d'œuvre ». Quant à savoir si les réductions suffiront à rétablir l'équilibre du système - un problème pour le prochain premier ministre - tout dépendra de la question de savoir si les quelque 2,36 millions de détenteurs de visas temporaires quitteront effectivement le pays à l'expiration de leur visa au cours des deux prochaines années. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted October 28 Share Posted October 28 (edited) https://www.lefigaro.fr/vox/monde/visite-au-quebec-entre-justin-trudeau-et-le-general-de-gaulle-emmanuel-macron-a-fait-son-choix-20241002 (2 octobre 2024) À Ottawa, aux côtés du premier ministre Justin Trudeau, Attal avait déclaré avec aplomb et sérénité son appui à la politique de la « non-ingérence et de la non-indifférence » inaugurée par Alain Peyrefitte et suivie par presque tous ses successeurs. Une formule favorisée par le Québec et tolérée par Ottawa. En quelques heures, ce vendredi, Emmanuel Macron allait montrer qu'il s’en contrefichait. Interrogé sur Justin Trudeau, à la veille d'une élection qui mettra probablement fin à sa carrière politique, Macron a livré ce signal clair : « Moi je crois que le chemin qui est le sien, qu'il vous a proposé et que vous avez validé à plusieurs élections est le bon. » Le chef de l'opposition, le conservateur Pierre Poilièvre, qui pourrait devenir premier ministre canadien dans les semaines qui viennent, aura apprécié. La realpolitik est pourtant ailleurs : l'essentiel des touristes canadiens qui viennent en France sont Québécois ; l'essentiel de l'investissement canadien en France est québécois; l'essentiel des produits français vendus au Canada l'est au Québec. Edited October 28 by Wallaby 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 19 Share Posted November 19 https://unherd.com/newsroom/canadians-arent-buying-justin-trudeaus-immigration-promises/ (19 novembre 2024) Les Canadiens ne croient pas aux promesses de Justin Trudeau sur l’immigration En réalité, le marché du travail tendu a créé les bonnes conditions pour une augmentation des salaires et une sécurité de l’emploi accrue, chose que les chefs de l’industrie canadienne pouvaient à peine tolérer. Ces attitudes étaient incarnées par des personnalités comme l’ancien conseiller de Trudeau, Dominic Barton, qui a fondé l’Initiative du Siècle, avec ses appels à atteindre cent millions de Canadiens d’ici 2100. Plutôt que de permettre aux travailleurs de profiter des avantages d’une telle économie, Ottawa a facilement adopté le récit de la « pénurie de main-d’œuvre » et a créé un lumpenprolétariat, par l’importation de centaines de milliers d’étudiants internationaux et de travailleurs temporaires. 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 25 Share Posted November 25 19 novembre 2024 https://www.cbc.ca/radio/thecurrent/kids-ruder-classrooom-incivility-1.7390753 Une étude récente de l'université Brock a révélé une augmentation significative des incivilités en classe depuis la pandémie. Mme Lamarra pense que les fermetures pour cause de pandémie et l'apprentissage à distance ont joué un rôle dans ce pic d'incivilité, en particulier pour les plus jeunes qui n'ont pas appris à se comporter dans une salle de classe. « Ils étaient chez eux, derrière un écran, sans instruction ni décorum..... Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient, et il semble qu'ils aient apporté cela dans la salle de classe », a-t-elle déclaré. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 25 Share Posted November 25 25 novembre 2024 L’état de la forêt publique, 25 ans après « L’erreur boréale » 5:30 Il faut trouver un moyen d'utiliser la forêt sans attaquer son capital. 12:36 Ce qu'on voit c'est que la nature, c'est probablement le meilleur jardinier, c'est probablement le meilleur ingénieur forestier : elle sait qu'est-ce qu'il faut planter, elle sait qu'est-ce qu'il faut enlever. 15:53 On sait comment exploiter, on sait pas comment conserver. 21:13 On est encore sur la coupe totale sur de grandes surfaces. 21:32 Une des clés pour assurer la génération naturelle des forêts est de conserver des arbres assez vieux pour produire des semences. Il faut aussi préserver le bois mort. 22:08 C'est toute cette richesse du bois mort qui va créer différents cortèges d'habitats pour toute une pluralité d'espèces. 25:44 C'est comme une erreur qu'on a faite parce qu'en nettoyant le terrain pour être capable de planter les arbres et les entretenir, on a gratté les débris, on a enlevé les souches, et puis en faisant ça on a aussi enlevé beaucoup la matière organique qui était à la surface du sol, puis on a appauvri le sol. 31:12 Comment se porte la forêt québécoise ? La forêt se porte généralement bien, mais j'ai quelques préoccupations. (...) On ne récolte pas au-delà de sa capacité. Nous sommes à point neuf pour cent de la superficie aménagée annuellement qui est récoltée, donc sur cet aspect-là, ça me sécurise. Au niveau de mes préoccupations, c'est au niveau des changements climatiques. Comment doit-on se gouverner aujourd'hui pour avoir une forêt qui sera résiliente demain face au risque, face à l'incertitude des changements climatiques ? 33:14 Les prévisions sont faites pour 5 ans, mais elles peuvent être révisées quand il y a d'importants feux de forêts comme ce fut le cas en 2023 où les possibilités ont été réduites dans trois régions du Québec. 38:16 Nous, ce qu'on souhaite voir, c'est que le gouvernement puisse se départir de certaines de ses responsabilités-là, au profit d'organisations plus régionales. Donc un seul modèle, qui est centralisé à Québec aujourd'hui, ne convient pas. Les régions sont plus à même de savoir ce qui est bon pour l'aménagement de leurs forêts avec l'ensemble des parties prenantes. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 28 Share Posted November 28 28 novembre 2024 Dans une série d'amendements déposés pour modifier la loi sur le projet de tramway de la Ville de Québec, la ministre Geneviève Guilbault inclut dans le mandat de CDPQ Infra la possibilité de réaliser, en plus, l'antenne D'Estimauville et le SRB sur le boulevard Charest. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tramway_de_Québec Link to comment Share on other sites More sharing options...
FAFA Posted November 30 Share Posted November 30 Des médias canadiens s’unissent pour poursuivre en justice OpenAI Une coalition de médias canadiens, qui comprend CBC/Radio-Canada, The Globe and Mail, La Presse Canadienne, Postmedia et le Toronto Star, a lancé une poursuite contre le géant de la technologie OpenAI, l’accusant d’utiliser leurs contenus en ligne sans leur consentement pour entraîner son logiciel d'intelligence artificielle (IA) générative ChatGPT. Dans leur poursuite, déposée vendredi devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario, les organismes médiatiques demandent des dommages-intérêts à OpenAI, accusant l’entreprise spécialisée dans l’IA de générer des milliards de dollars de revenus annuels en utilisant de manière illégale leur travail journalistique. Les sociétés de médias d'information n'ont jamais reçu d'OpenAI aucune forme de contrepartie, ou de paiement, en échange de l’utilisation par OpenAI de leurs contenus, précise le document de la plainte. Les entreprises médiatiques réclament aussi une injonction permanente interdisant à OpenAI d’utiliser leurs contenus. Les sociétés de médias d’information investissent des centaines de millions de dollars dans la couverture d’événements d’importance pour les Canadiens, dans la réalisation d’enquêtes et de reportages originaux, et dans la distribution de médias dans les deux langues officielles dans chaque province et territoire du pays, indique dans un communiqué le cabinet juridique de la coalition médiatique, Lenczner Slaght LLP. Ces contenus sont protégés par le droit d’auteur, précise le texte. "Les sociétés de médias d’information accueillent favorablement les innovations technologiques. Cependant, tous les intervenants doivent respecter la loi et toute utilisation de la propriété intellectuelle doit se faire dans des conditions équitables." "OpenAI enfreint régulièrement les droits d’auteur et les conditions d’utilisation en ligne en moissonnant de larges pans de contenu des médias canadiens pour aider à développer ses produits, tels que ChatGPT, accusent encore les avocats des plaignants. OpenAI capitalise et profite de l’utilisation de ce contenu, sans obtenir d’autorisation ni dédommager les propriétaires de contenu. [...] C’est illégal." Interrogé par Radio-Canada, OpenAI n'a pour l'heure fait aucun commentaire. En décembre 2023, le quotidien américain New York Times a lancé des poursuites auprès d'un tribunal fédéral à New York à l'encontre d'OpenAI ainsi que de Microsoft, son principal investisseur, pour violation des droits d'auteur. En France, le journal Le Monde est le seul média à avoir conclu une entente avec OpenAI pour l'usage de son contenu francophone. C'est du vol! Interrogé par Radio-Canada, Alain Saulnier, auteur du livre Tenir tête aux géants du web, salue la poursuite intentée par les médias canadiens contre le géant technologique et affirme qu'elle s’inscrit dans un mouvement beaucoup plus large qui s’est développé aux États-Unis et en Europe. Les médias voient le danger qui existe quand il n’y a pas d’ententes, parce que cette entreprise utilise les [contenus médiatiques] pour pouvoir bâtir une mémoire qui va permettre à ChatGPT de répondre aux questions posées par des individus. C’est du vol! Une citation deAlain Saulnier, expert des médias Le constat est le même du côté de Marie-Jean Meurs, professeure en intelligence artificielle à l’Université de Québec à Montréal (UQAM) et cotitulaire de la Chaire de recherche du Québec sur la découvrabilité des contenus scientifiques en français. Il est temps que l’environnement médiatique s’unisse contre ce type de pratiques, a-t-elle dit dans un entretien accordé à Radio-Canada. Cependant, selon Mme Meurs, qui est également vice-présidente du Conseil des chercheurs de l'Alliance de recherche numérique du Canada, les médias doivent chercher à obtenir bien plus qu’une simple compensation financière de la part des géants technologiques comme OpenAI afin de parvenir à mettre fin au vol de contenus. Dans un monde idéal, qui respecte la loi, ce type de compagnie aurait dû aller voir les médias d’information et exprimer son souhait d’utiliser leurs contenus, tout en demandant leur consentement pour le faire et combien cela va leur coûter, a-t-elle ajouté. Il faut mettre un terme à l'idée que l'on peut s'approprier le bien d'autrui, la propriété intellectuelle d'un tiers [...] la valoriser à son propre profit, et puis ensuite de donner un peu d’argent si jamais les personnes ont les moyens de se retourner contre vous, soutient Marie-Jean Meurs. Il faut vraiment sortir de ce schéma-là. Il faut un « cadre », selon Ottawa Appelé à réagir, le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, François-Philippe Champagne, a dit suivre de près la poursuite des médias canadiens contre OpenAI, affirmant qu’elle survient à un moment opportun. Nous sommes à l’aube d’une technologie qui va révolutionner à peu près tous les secteurs de l’économie dans tous les pays du monde, et là, on a besoin d’établir des balises. On a besoin de se donner un cadre. Une citation deFrançois-Philippe Champagne, ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie En juin 2022, le gouvernement canadien a suivi les traces de l’Union européenne en déposant le projet de loi C-27, qui propose un encadrement législatif de l’intelligence artificielle, mais deux ans plus tard, son adoption se fait toujours attendre. Le ministre Champagne se montre toutefois confiant malgré les retards: Est-ce qu’on peut avoir un cadre législatif pour faire face aux grands de ce monde du domaine numérique? demande-t-il. Moi, je vous dis oui. Je pense qu’avec les nouveaux pouvoirs qu’on a donnés au Bureau de la concurrence du Canada [...], on voit des développements qu'on n'avait pas vus depuis longtemps, ajoute-t-il, en référence à la poursuite lancée la veille contre Google. Le Bureau de la concurrence du Canada accuse en effet la multinationale américaine d’avoir commis des gestes illégaux pour maintenir sa domination sur le marché de la publicité en ligne au pays. Le principal intéressé réplique qu'il n'a rien à se reprocher et qu'il est prêt à se défendre. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2123376/medias-canadiens-poursuite-openai-chatgpt 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Colstudent Posted November 30 Share Posted November 30 (edited) https://www.lepoint.fr/monde/le-canada-envisage-de-taxer-des-produits-americains-pour-repondre-a-trump-29-11-2024-2576735_24.php Ca va être compliqué de faire un bras de fer, pour ça faut une politique internationale et actuellement avec l'Inde c'est pas au top, avec la Chine on se souviendra de l'affaire Huawei, et donc un match avec les US.... ils vont se servir ou ? Militairement déjà sans avion US y a plus rien, sans compter le reste. Bref à des moments faut accepter d'être à la place que tu te donnes avec les moyens que tu as. Edited November 30 by Colstudent Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 30 Share Posted November 30 (edited) il y a 48 minutes, FAFA a dit : Une coalition de médias canadiens, qui comprend CBC/Radio-Canada, The Globe and Mail, La Presse Canadienne, Postmedia et le Toronto Star, a lancé une poursuite contre le géant de la technologie OpenAI, l’accusant d’utiliser leurs contenus en ligne sans leur consentement pour entraîner son logiciel d'intelligence artificielle (IA) générative ChatGPT. Cela va être une intéressante bataille juridique. Heureusement toutefois qu'on n'a pas besoin d'avoir le consentement écrit de l'auteur à chaque fois qu'on ouvre un livre. L'idée que "l'utilisation" d'un texte nécessite autorisation est une simplification assez osée. Peut-être faut-il dans un premier temps que ce procès échoue, pour que dans un second temps le législateur décide de modifier la loi ? Citation Ces contenus sont protégés par le droit d’auteur, précise le texte. Justement, le droit d'auteur "copyright" en anglais, ne protège pas contre la réutilisation, mais contre la "copie". Si j'achète un livre de cuisine, et que je prépare un plat suivant les recommandations du livre, je n'ai pas à payer l'auteur à chaque fois que je mange ce plat. il y a 48 minutes, FAFA a dit : Il faut mettre un terme à l'idée que l'on peut s'approprier le bien d'autrui, la propriété intellectuelle d'un tiers Le droit ne protège la propriété intellectuelle que dans un cas bien précis, qui est les inventions techniques avec les brevets, et encore c'est très court : 20 ans. Pour tout le reste, on considère que l'intérêt de la société est de favoriser la circulation des idées et donc au contraire d'interdire l'appropriation des idées par les particuliers, en fussent-ils les auteurs. Ce qui est protégé dans la propriété littéraire et artistique, celle dont relèvent les articles de presse c'est l'expression originale, la beauté des phrases, et non les idées. Un article de presse factuel rédigé dans un style télégraphique, donc sans style, sans figures littéraires, sans originalité quant au style, n'est pas protégé du tout. il y a 48 minutes, FAFA a dit : Il faut un « cadre », selon Ottawa Peut-être faut-il écrire une nouvelle loi. Mais je suis très sceptique quant à l'idée que cette plainte puisse prospérer dans l'état actuel de la législation. il y a 48 minutes, FAFA a dit : Est-ce qu’on peut avoir un cadre législatif pour faire face aux grands de ce monde du domaine numérique? demande-t-il. Moi, je vous dis oui. Oui mais là, j'ai l'impression qu'il parle au futur, d'un cadre législatif du futur et non du cadre actuel. De façon générale, l'article est mal écrit, biaisé en faveur des plaignants, car même si OpenAI n'a pas répondu aux questions des journalistes, ils auraient pu demander à un juriste, à un professeur de droit ce que dit le droit sur cette question. Edited November 30 by Wallaby Link to comment Share on other sites More sharing options...
FAFA Posted November 30 Share Posted November 30 il y a 17 minutes, Wallaby a dit : Cela va être une intéressante bataille juridique. Heureusement toutefois qu'on n'a pas besoin d'avoir le consentement écrit de l'auteur à chaque fois qu'on ouvre un livre. L'idée que "l'utilisation" d'un texte nécessite autorisation est une simplification assez osée. Peut-être faut-il dans un premier temps que ce procès échoue, pour que dans un second temps le législateur décide de modifier la loi ? Justement, le droit d'auteur "copyright" en anglais, ne protège pas contre la réutilisation, mais contre la "copie". Si j'achète un livre de cuisine, et que je prépare un plat suivant les recommandations du livre, je n'ai pas à payer l'auteur à chaque fois que je mange ce plat. Le droit ne protège la propriété intellectuelle que dans un cas bien précis, qui est les inventions techniques avec les brevets, et encore c'est très court : 20 ans. Pour tout le reste, on considère que l'intérêt de la société est de favoriser la circulation des idées et donc au contraire d'interdire l'appropriation des idées par les particuliers, en fussent-ils les auteurs. Ce qui est protégé dans la propriété littéraire et artistique, celle dont relèvent les articles de presse c'est l'expression originale, la beauté des phrases, et non les idées. Peut-être faut-il écrire une nouvelle loi. Mais je suis très sceptique quant à l'idée que cette plainte puisse prospérer dans l'état actuel de la législation. Oui mais là, j'ai l'impression qu'il parle au futur, d'un cadre législatif du futur et non du cadre actuel. De façon générale, l'article est mal écrit, biaisé en faveur des plaignants, car même si OpenAI n'a pas répondu aux questions des journalistes, ils auraient pu demander à un juriste, à un professeur de droit ce que dit le droit sur cette question. Je suis plutôt d'accord avec tes propos, même si je ne connais pas les lois qui pourraient s'appliquer à cela. Par contre je comprends parfaitement que certains n'apprécient pas de se faire piller par des systèmes obscures mis en place par des entités qui se croient tout permis. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 30 Share Posted November 30 il y a 1 minute, FAFA a dit : Je suis plutôt d'accord avec tes propos, même si je ne connais pas les lois qui pourraient s'appliquer à cela. Par contre je comprends parfaitement que certains n'apprécient pas de se faire piller par des systèmes obscures mis en place par des entités qui se croient tout permis. Ce que doit regarder le législateur, c'est s'il y a danger d'effondrement de l'écosystème de la presse. S'il y a danger d'une diminution du nombre de journalistes. S'il y a danger d'une diminution des enquêtes approfondies et de qualité. Si la réponse est oui, il faudra mettre en place un système plus proche du droit des brevets. Mais si le curseur va trop loin dans l'autre sens, les journalistes eux-mêmes vont être gênés. Par exemple si un premier journaliste fait un scoop, alors les autres journalistes qui veulent enquêter sur la même affaire et apporter leur pierre en apportant un autre angle de vue - mais sans réinterroger les mêmes témoins ni reprouver les mêmes faits déjà prouvés par le premier journaliste - seront obligé de rémunérer le premier journaliste auteur du scoop qui se plaindra en disant que les suivants ont copié son idée d'enquêter sur cette affaire. J'ai entendu dire qu'OpenAI avait passé un accord avec le journal français Le Monde. Il faudrait comprendre pourquoi. Est-ce une conséquence du droit européen protégeant les bases de données ? C'est à examiner avec prudence, en tenant compte des critiques du rapport Draghi qui se plaint que l'Union Européenne avec son arsenal juridique est devenu un repoussoir pour l'innovation, comme pour l'Intelligence Artificielle. Le 24/09/2024 à 09:45, Wallaby a dit : https://commission.europa.eu/document/download/97e481fd-2dc3-412d-be4c-f152a8232961_en?filename=The future of European competitiveness _ A competitiveness strategy for Europe.pdf p.64 La charge réglementaire qui pèse sur les entreprises européennes est élevée et continue de croître, mais l'UE ne dispose pas d'une méthodologie commune pour l'évaluer. La Commission s'efforce depuis des années de réduire le « stock » et le « flux » de réglementations dans le cadre du programme « Mieux légiférer ». Toutefois, ces efforts n'ont eu qu'un impact limité jusqu'à présent. Le stock de réglementation reste important et la nouvelle réglementation dans l'UE augmente plus rapidement que dans d'autres économies comparables. Bien que les comparaisons directes soient obscurcies par des systèmes politiques et juridiques différents, environ 3 500 actes législatifs ont été promulgués et environ 2 000 résolutions ont été adoptées aux États-Unis au niveau fédéral au cours des trois derniers mandats du Congrès (2019-2024). Au cours de la même période, environ 13 000 actes ont été adoptés par l'UE. Par exemple, une analyse de Business Europe portant sur 13 textes législatifs de l'UE a mis en évidence une duplication de 169 exigences, y compris des différences (29 %) et des incohérences flagrantes (11 %). Pour commencer à réduire le « stock » de réglementation, le rapport recommande de nommer un nouveau vice-président de la Commission chargé de la simplification afin de rationaliser l'acquis, tout en adoptant une méthodologie unique et claire pour quantifier le coût du nouveau « flux » réglementaire. p.26 L'UE compte aujourd'hui une centaine de lois axées sur la technologie et plus de 270 régulateurs actifs dans les réseaux numériques dans tous les États membres. De nombreuses lois européennes adoptent une approche précautionnaire, dictant des pratiques commerciales spécifiques ex ante pour éviter les risques potentiels ex post. Par exemple, la loi sur l'IA impose des exigences réglementaires supplémentaires aux modèles d'IA à usage général qui dépassent un seuil prédéfini de puissance de calcul - un seuil que certains modèles de pointe dépassent déjà. Troisièmement, les entreprises numériques sont dissuadées de faire des affaires dans l'UE par l'intermédiaire de filiales, car elles sont confrontées à des exigences hétérogènes, à une prolifération d'organismes de réglementation et à une « surréglementation »04 de la législation de l'UE par les autorités nationales. Quatrièmement, les limites imposées au stockage et au traitement des données entraînent des coûts de mise en conformité élevés et entravent la création de vastes ensembles de données intégrées pour l'entraînement des modèles d'IA. Cette fragmentation désavantage les entreprises européennes par rapport aux États-Unis, qui s'appuient sur le secteur privé pour constituer de vastes ensembles de données, et à la Chine, qui peut s'appuyer sur ses institutions centrales pour l'agrégation des données. Ce problème est aggravé par le fait que l'application des règles de concurrence de l'UE peut inhiber la coopération intraindustrielle. Enfin, la multiplicité des règles nationales en matière de marchés publics génère des coûts permanents élevés pour les fournisseurs de services d'informatique en nuage. L'effet net de ce fardeau réglementaire est que seules les grandes entreprises - qui sont souvent basées en dehors de l'UE - ont la capacité financière et l'incitation à supporter les coûts de mise en conformité. Les jeunes entreprises technologiques innovantes peuvent choisir de ne pas opérer du tout dans l'UE. - C'est aussi l'avis de Wolfgang Münchau : Le 19/11/2024 à 14:40, Wallaby a dit : 41:45 Nous avons la régulation la plus restrictive sur l'IA au monde, donc la voiture auto-pilotée ne sera pas inventée par BMW et Volkswagen. Elle sera inventée en Chine. L'environnement régulateur est plus libre en Chine qu'aux États-Unis, et l'UE va se faire distancer. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 30 Share Posted November 30 https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20241130-inquiet-sur-les-droits-de-douane-trudeau-rencontre-trump-en-floride Face à l’annonce choc de Donald Trump d’imposer des droits de douane de 25 % sur tous les produits importés du Canada et du Mexique, le président canadien Justin Trudeau a effectué une visite surprise en Floride pour y rencontrer le président élu américain. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
ksimodo Posted November 30 Share Posted November 30 La bonne nouvelle, c'est que pour le pas trop pauvre canadien, il aura le choix entre un roquefort français et un immonde fromage canadien. C'est bon pour nous ( je m'en vais de ce pas acheter un élevage de chèvres avec mes éconocroque, mon accent du sud ouest sera parfait pour commercer avec les québécois, on va se comprendre entre hommes du terroir ) Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 30 Share Posted November 30 30 novembre 2024. On en discute avec Louise Blais, ancienne consule générale du Canada à Atlanta. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Bechar06 Posted November 30 Share Posted November 30 Quelle attitude général du Canada et des Canadiens vis à vis de l'arrivée de TRUMP ? ( Apparemment pas abordé encore dans ce fil, sinon passivement vis à vis des menaces sur les taxes US à l'importation de produits canadiens ) Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted Wednesday at 09:57 PM Share Posted Wednesday at 09:57 PM 4 décembre 2024. S'il gagne l'élection de 2026, le Parti Québécois de Paul St-Pierre Plamondon organisera un référendum d'indépendance du Québec. https://lactualite.com/actualites/sondage-devastateur-francois-legault-assure-qui-est-la-pour-rester/ (3 décembre 2024) Un coup de sonde publié lundi dans le magazine «L’actualité» montrait qu’une majorité de Québécois (53 %) croient que François Legault devrait démissionner avant le prochain scrutin. Seulement un répondant sur cinq s’est dit satisfait de sa performance. Voir aussi les sondages ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_générales_québécoises_de_2026#Sondages 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted Wednesday at 10:06 PM Share Posted Wednesday at 10:06 PM https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2064853/plamondon-chef-pq-troisieme-referendum (14 avril 2024) Paul St-Pierre Plamondon a aussi déploré le fait que certains députés aient entonné l’hymne britannique God Save the King en pleine séance du Parlement fédéral après avoir défait le projet de loi d'un élu libéral acadien destiné à rendre facultatif le serment d'allégeance au roi pour les parlementaires de la Chambre des communes. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted Friday at 07:03 PM Share Posted Friday at 07:03 PM 6 décembre 2024 04:26 Nan mais sérieusement, Monsieur Legault est moins populaire au Québec que Justin Trudeau. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted Friday at 07:13 PM Share Posted Friday at 07:13 PM https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2124767/doug-ford-fox-news (5 décembre 2024) Quelques jours après avoir comparé la menace de tarifs douaniers de Donald Trump à « un coup de poignard au cœur », le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, a adopté un ton conciliant mercredi sur les ondes de Fox News. Il a défendu la visite du premier ministre Justin Trudeau à Mar-a-Lago et a souligné l'importance des relations commerciales canado-américaines. En ce moment, nous sommes Équipe Canada, et je suis content que le premier ministre soit allé là-bas. Il est le premier dirigeant du G7 à rendre visite au président élu Trump, a déclaré M. Ford en entrevue à la chaîne américaine. De plus, en réponse à la suggestion faite par M. Trump que le Canada devienne « le 51e État américain », M. Ford s’est permis une blague à propos de l’incendie de la Maison-Blanche en 1812. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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