alexandreVBCI Posté(e) le 25 mars 2010 Share Posté(e) le 25 mars 2010 http://www.ttu.fr/francais/Articles/Actualite%20des%20forces/mercenairespourl.htmlDes représentants de 25 Etats africains ont rencontré, il y a quinze jours, à Addis Abeba, le groupe de travail des Nations unies sur les “activités des mercenaires et des compagnies privées de sécurité militaire”. Une avant-dernière étape pour le groupe de travail onusien, avant la rencontre avec les représentants des Etats occidentaux à Genève, en avril prochain. Un groupe composé de Shaista Shameem (rapporteur, Fiji), Najat al-Hajjaji (Libye), Amada Benavides de Pérez (Colombie), José Luis Gómez del Prado (Espagne) et d’Alexander Nikitin (Russie). Cette mission d’étude sur les législations nationales et internationales ainsi que sur les retours d’expériences dans le contrôle des sociétés privées pourrait, à terme, aboutir à la mise en place d’une convention internationale. La mission est en passe de s'achever, alors que l’Onu envisage le recours aux privés pour son propre compte. Après avoir longtemps fait appel aux Etats (un contingent fidjien de l’Onu est déployé en Irak pour la protection de son QG), les Nations unies pourraient utiliser les services d’opérateurs privés, indiquent des sources diplomatiques. Cela afin d'améliorer la sécurité de leur personnel en Afghanistan et au Pakistan, où près de 800 personnes supplémentaires pourraient être déployées dans le cadre du renforcement de la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA). Une réflexion relancée après l’attaque, en octobre, contre les locaux de l'Onu à Kaboul, ayant entraîné le retrait d’une partie du personnel onusien du pays. Le secrétaire général, Ban Ki-moon, avait alors déclaré que l’Onu étudiait toutes les options pour renforcer la sécurité de ses missions. Le recours aux “privés” pourrait avoir la faveur du nouveau patron de la sécurité onusienne, Gregory Starr. L’homme, qui a rejoint les Nations unies en mai dernier, était précédemment en charge de la sécurité du département d’Etat américain et s’est largement appuyé sur les sociétés privées, dont Xe/Blackwater, pour la protection des diplomates américains en Irak et en Afghanistan. Pour l’heure, l’Onu ne recourt, officiellement, à des sociétés privées que pour des missions de garde statique de sites en Afghanistan et au Pakistan. C’est ainsi que la filiale afghane du britannique IDG Security Ltd. (filiale d’Erinys Group) fournit 169 ex-Gurkhas (400, selon certaines sources) pour épauler la police afghane et pallier ses lacunes. Si certaines ONG mettent en garde l’administration onusienne, au regard des précédents dérapages des sociétés de sécurité, des responsables de cette administration soulignent le risque de s’appuyer sur des forces gouvernementales dans des zones où celles-ci sont la cible d’attaques. Une situation de dépendance susceptible de faire sortir l’Organisation de sa neutralité. Les partisans d’un appel aux sociétés de sécurité vont probablement mettre en avant, dans les couloirs de l’Onu, la récente étude de General Accounting Office (GAO) sur l’emploi des sociétés privées pour la protection des services diplomatiques américains en Irak. Une étude qui, en termes de coûts, apparaît favorable à une externalisation des missions de protection. Certaines agences internationales dépendantes des Nations unies ont, elles, d’ores et déjà écarté l’option “privé", notamment pour des raisons de confidentialité, préférant s’appuyer sur la mise en place de leur propre service de protection. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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