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Absha

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Tout ce qui a été posté par Absha

  1. Les soldats pros du Telemark Bataljon portent d'ailleurs le fameux casque typé "FS", puisqu'il s'agit du Kejo Special Forces Mk.III comme sur cette photo : Je ne suis pas certain en revanche du modèle des conscrits, je crois que c'est très très très variable. Mais pas de retour. En revanche, le Telemark Bataljon est très satisfait du 416, mais en même temps, ils sont passés de l'AG-3 qui était en 7.62. En revanche ils ont eu une intoxication avec les munitions.
  2. Il est pas un peu rosé ce Puma ? C'est pas la peinture spécifique qui amenuise la signature de l'hélico lorsque vu par des JVN ? Ou c'est simplement le contraste photo ?
  3. Absha

    menaces intérieures

    Totalement, et c'est la plus grande menace ici, à Rennes et dans le sud-ouest. Sauf que l'intégrisme religieux a exactement la même taille que ces mouvements violents là. Entre 200 et 2000 "extrêmes". 200 vrais terroristes prêts à tout et 2000 mecs enregistrés. Evidemment, lorsqu'ils frappent c'est plus fort, mais maintenant que tous les projos sont sur eux, ils en sont cantonnés à des actions de marge. C'est pour ça que je ne pense pas qu'il faille être inquiet outre mesure. Il n'y a que la réintégration des vétérans et de l'héritage qu'ils vont laissés qui est inquiétant, mais pas insurmontable. Et les violences sur l'axe donné.
  4. Absha

    menaces intérieures

    Déjà, la France en soit c'est flou. On le prend comme un seul objet politique alors qu'il est multiple. Sur l'axe, très connu en géographie économique, de Lille > Paris > Lyon > Marseille > Nice (et s'étendant aussi sur le Havre), c'est une évidence qu'il y'a un risque de débordement. Mais j'habite en Bretagne et mes amis sont dans le Sud-Ouest (Bordeaux, Mont-de-Marsan), on y voit bien une différence assez évidente. Les banlieues ici sont moins échauffées, à l'exception notable du Mirail toulousain, et la population connait moins de problèmes, ça se voit d'ailleurs dans les décisions politiques au niveau territorial, communal. J'irai pas jusqu'à dire que la situation est idéale, mais beaucoup plus stable. Même si je rejoins Jean-Yves Camus sur son analyse, surtout en prenant en compte l'état de certaines banlieues et certains jeunes qui pourraient être impressionnés par ces vétérans. Après, dans les années 80, ceux qui ont connu les GUD ou les identitaires niçois, ont bien vu à quoi ça ressemblait des débordements. Quelques morts par-ci par-là, je ne vois pas pourquoi il y'aurait une guerre civile aujourd'hui alors qu'il y'a moins d'attentats et moins de débordements identitaires. Il y'a la communication qui a pris une place centrale dans nos sociétés, mais est-ce assez pour déclencher une guerre ? Au contraire, je crois que ça a tout pour l'empêcher. Ensuite ils prennent Alain Bauer en interview. Je hais ce gars de toute ma fibre, je suis opposé à lui sur quasiment chacune de ces prises de position et il a très souvent dit de grosses bêtises (les jihadistes s'entraînent sur Call of Duty), c'est un criminologue qui repose sur sa propre légitimité, et que j'appellerai "de circonstance". Il n'intervient qu'au gré de l'actualité. Il y'a des universitaires plus intéressants comme Laurent Mucchielli ou Sébastien Roche, bien qu'ils soient souvent condescendants vis-à-vis de l'objet policier, ils sont tout à fait pertinent sur l'objet sociétal, celui qui nous concerne ici. Je dis donc, là encore de faire attention aux prophéties auto-réalisatrices des Bauer et Calvar, qui n'ont pas beaucoup de bilans en leur faveur, au contraire.
  5. Absha

    menaces intérieures

    Là encore, le même soucis que le problème sémantique, c'est votre interprétation. Le niqab ou la burqa peuvent effectivement avoir cette approche-là si l'on prend en compte qu'il s'agit de voiles issus d'interprétations rigoristes de l'Islam, voir pire, dans le cas du salafisme, carrément passéiste avec une forte proportion à la violence et l'application stricto-sensu de la charia. Là, l'on parle de hijab (de bain ou non), et dans ce cas cette définition n'est pas partagée du tout par le monde musulman. Rappelons que je suis féministe (non, je relance pas de débat, c'est promis) qu'évidemment je suis contre toutes formes d'autorité sur une partie de la population ou de patriarcat. Là en l'occurrence, c'est votre projet. Vous cherchez à faire dire aux femmes que votre définition est la seule acceptable, et qu'il s'agit d'un outil d'oppression, lorsque certaines, voir la majorité, ne le voit que comme un outil religieux (pas forcément d'expression religieuse, simplement religieux, traditionnel) au même titre qu'un collier avec une croix ou un t-shirt "Jesus is my saviour" chez les cathos ricains. Du coup l'oppresseur n'est pas dans leur religion, mais dans leur société, et ici, c'est vous. Mais à force de faire des erreurs de sémantique avec ce fameux burkini, et d'appeler voile tous les foulards ; c'est d'ailleurs ce qui s'est passé à Nice, la police municipale a prit un foulard pour voile, et bien on commence à confondre les combats. Laissons les femmes qui le souhaitent se couvrir les cheveux, ça n'empêche aucune identification, et qu'est-ce que ça peut foutre ? Elles bénéficient du droit de vote, de l'IVG, de la protection contre l'excision, de tout ce qui font d'elles des femmes modernes et laissons faire la prévention pour qu'elles aillent chercher ces droits. L'hijab n'est pas une menace intérieure. En revanche, l'amalgame, oui.
  6. Absha

    Nanas au combat

    M'insulter, me menacer, se sentir outré de ma réponse, puis me dire que je suis candide. Oh, au fait, on parle de nanas au combat ou on fait des attaques personnelles ? J'arrive plus à suivre avec tout ça ... Par contre je comprends pas le "on se prend pas pour de la merde". Il me semble que j'suis le seul à utiliser le "il me semble" et la prudence sur mes affirmations, et toi qui joue au capo ... comme quoi. Et tu veux bien lire ? (j'ai failli terminer cette phrase par une insulte qui t'aurais rangé dans une boîte, votre altesse)
  7. Absha

    Nanas au combat

    Nope. C'est ici, avant que j'intervienne qu'il y'avait plusieurs personnes qui avaient témoignées du fait qu'ils étaient contre le féminisme. Dès les premières pages en 2008. En plus, c'est pas une insulte, si ? Seul le "primaire" l'est, que j'ai mis sur Tancrede pour tout ses raccourcis sur l'idéologie, invoquant facilement un patriarcat fictif pour rien. Mais bon. Je vais pas vous faire le reproche de ne pas lire, c'est systématique quand on en a pas l'envie, eu égard à l'intérêt qu'on porte à son contradicteur. Aller, ça s'arrête totalement là sur ce message.
  8. Absha

    Nanas au combat

    Typique de ce dont je parlais. C'est bien plus une insulte pour moi,que pour vous.
  9. Absha

    Nanas au combat

    Là, il y'a confusion entre dimorphisme sexuel et conditionnement social. L'agressivité est une composante évidente de la testostérone, mais il y'a foultitudes de papelards scientifiques sur ce sujet qui nuance énormément la proportion à modifier le comportement, surtout visible chez les personnes transgenres puisqu'elles sont soumises aux deux hormones au cours de leur vie. Et se lancer dans l'inconnu n'est pas une composante de la testostérone, c'est une des résultantes de l'homme-aventurier, simplement. D'ailleurs, ce même conditionnement social n'est pas virtuel, et le patriarcat existe bien, combien de femmes ici pour défendre leur point de vue sur la défense ? Ou bien c'est une question de biologie ? Bref. Pas sûr que ce message passe, les derniers ont tous été mal compris. Après j'irai pas répondre à tout, ça prendrait trop de temps et j'aurais vraiment trop l'impression de me répéter. Je rappellerai simplement que le résumé des différents rapports se bornent à établir qu'il n'y a pas assez d'études, qu'il n'y a pas de panel représentatif, qu'il y'a des biais. La plupart des réponses sont : "Variable and difficult to quantify." ou "Further evidence would be required to prove this categorically." Or ici, il n'y a que des affirmations péremptoires uniquement basées sur vos idéologies, anti-féministe donc, c'est visiblement admis. Et au passage il n'y a aucune insulte qui a été faite par moi contrairement à la condescendence dont on peut faire preuve ici vis-à-vis de vos visions de cette "idéologie" ou même du milieu académico-universitaire. Pour le rapport RAND il est ici, il cite de multiples autres rapports : https://fas.org/sgp/crs/natsec/R42075.pdf Parce qu'on ne reste pas toute sa vie au niveau 0 et que l'on peut leur faire atteindre un niveau égal après l'entraînement. On dit d'ailleurs dans les différents rapports qu'il y'a une différence de 10% dans les performances physiques avant et après la FI, et que chez les femmes cela atteint même 20%. Faudrait faire le calcul mais il me semble qu'il est possible d'excéder certains des prérequis physiques des mecs et qu'il est réalisable de les atteindre tous. Sauf sur les tractions il me semble.
  10. Absha

    menaces intérieures

    Pardon de revenir là-dessus, mais ce problème-là est surtout un problème de sémantique. Ce qu'on appelle un burkini, c'est un hijab de bain, donc pas une burqa, ni un niqab. C'est ce second qui est tiré du wahhabisme/salafisme et qui est interdit, avec la Burka (le niqab des pachtounes) en France. Le Hijab quant à lui couvre les cheveux, et parfois le cou, mais pas la tête. C'est un symbole universel musulman, porté à travers le monde et celui-ci peut-être retiré quasiment à tout moment, surtout sur demande des autorités étatiques, c'est ce dont on parle avec le "burkini". Mais bon, c'est peut-être ça aussi, le futur de ce topic sur les menaces intérieures : les amalgames et leurs conséquences dramatiques.
  11. Absha

    Nanas au combat

    J'aime cette dévalorisation. Ça redonne un peu d'honneur à titre personnel.
  12. Absha

    Nanas au combat

    Tant, tant de préjugés. Tant de préjugés. Et tant de mauvaises foi. Le dimorphisme sexuel a bon dos. Mais j'attendais spécialement celle-là. Pour le reste, je te laisse dans tes divagations d'anti-féministe primaire, dans tes croyances sur ma pensée et celle des autres. Alors non, tout ce que tu cites ici : ... est tiré de l'étude des US Marines. Je ne vais pas encore me retaper le discours sur le biais, tant le contre-argumentaire est foireux (les chinois et les pygmées aussi sont des êtres humains ...), rien que, parce que j'ai vérifié, mais les femmes en question candidataient à un poste de combat mais qu'elles n'avaient pas été recrutées sur une base OPEXable au combat mais sur les tests de sélection des Marines 2013-2014, à une époque où elles n'étaient pas autorisées au combat. Puis pour tout le reste aussi. En plus tu fais des raccourcis entre les risques de blessures musculo-squelettiques qui sont 2 fois plus élevés (relevé sur une population en FI, j'en parle après la seconde citation) et leur niveau d'indisponibilité (qui est 9% plus élevé pour les femmes). Donc, oui, il y'a des vérités (sur la testostérone, sur le point que je n'ai pas cité), mais la dépression et les problèmes psychologiques, je pourrais rappeler que la France est premier pays en terme d'anti-dépresseurs et que donc l'impact en la matière y est fort, si ce n'est central. Sinon comme expliquer une telle différence dans les taux de suicide de nos deux pays respectifs ? Et il y'a ici, au-delà de l'aspect géographique, une foultitude de paramètres prendre en compte. MAIS, ce n'est pas ça dont je vais parler maintenant. Dans le rapport du RAND, qui cite plein d'autres rapports, dont le rapport britannique, ils approuvent ce que je dis. Que leurs propres études sont biaisées car effectuées sur des femmes en formation initiale, comparées à ce qu'on a vu des hommes en général. Il y'a donc surtout un dimorphisme statistique plus que sexuel. Secondement, l'on retrouve la phrase suivante dans le rapport britannique cité par RAND : Là encore, le travail est de qualité puisqu'on reconnait qu'il y'a une autre forme de biais : l'entraînement est calculé et articulé pour des hommes. D'ailleurs, ils n'en parlent pas mais l'équipement aussi, est calibré pour des hommes. Des rangers au GPB : tout est fait pour les hommes. Il est d'ailleurs dit : Et à la fin, on a même droit à un tableau avec 21 caractéristiques, et dont une seule (les capacités musculaires) est négative et ne peut être amélioré à court terme. Tant de nuances passées à la moulinette. Oui. Et maintenant qu'elles y sont, qui s'en plaint ? Personne. Pourtant lorsqu'il s'agit de se la jouer 13RDP dans des planques, il n'y a plus l'avantage relationnel, si ? Quand faut faire une planque comme lorsqu'ils ont choper Yvan Colonna, ils laissent les nanas dans la bagnole moteur tournant ? Et avec l'EI, il est où l'avantage, pardon mais ça me semble ténu, c'est d'ailleurs souligné par les israéliens, les anglais et les américains, le fait qu'elles soient pas ultra-adaptées pour le renseignement dans ce genre de contrées. Donc en fait, dans toutes les armes de combat, les femmes n'ont strictement aucun impact sur ce qui les entoure, ce sont les hommes, les SAS, les paras, les gars de la FOR qui font tout. (D'ailleurs sur l'anecdote de la femme de la FOR agressée, le mec est arrivé bien après, c'est bien elle qui a neutralisé un des agresseurs, puisque c'était elle l'agressée, et l'homme qui a laissé s'enfuir l'autre. Comme quoi. Shit happens) Pareil pour les femmes-officiers d'ailleurs, heureusement que c'est pas elles qui prennent les décisions ... on a du bol quand même. Aller, pour philosopher un peu, et couper court à mon ironie, y'a deux très jolies études qui disent les choses suivantes : Les femmes font une très grosse partie du sale boulot (80%) - selon une étude germano-britannique - mais ont 15 à 40% de chances en moins d'être promues. < Non reconnaissance du travail des femmes, et surtout, le fait qu'on leur en demande plus, comme ici même. Secondement, effet corollaire de ce premier état de fait, selon une étude internationale d'IBM, les hommes postuleraient lorsque seulement 60% de leur CV collerait à la description d'un boulot, les femmes attendent que 100% des pré-requis soient cochés. < Ce qui démontre encore une fois, la pression que l'on met sur un des deux sexes. Donc même si 20% d'entre-elles étaient au-dessus de la barre masculine, il faudrait au moins que 60% y arrive pour qu'on deigne considérer ouvrir les places au combat aux femmes ... Enfin, dans le rapport britannique, il est bien mentionné qu'il y'a des femmes qui excèdent les performances demandées pour le combat. Donc ça devrait couper court au débat, puisque ça y est, c'est bon, elles passent, même sans adaptation. Il y'en a juste un échantillon plus limité et les risques sur le long terme sont plus élevés. Conclusion. Il me semble tout de même que les norvégiens ont la bonne doctrine. En s'adaptant, une cohorte entière de femmes "normales" peut obtenir des résultats équivalents aux hommes, et qu'en faisant des unités non-mixtes à haut niveau, on peut et sauvegarder une cohérence de performance (et donc éviter à des femmes de porter des gaillards de 80kgs ou à des hommes de porter le sac des femmes, puisqu'elles auront un équipement adapté), et augmenter considérablement le réservoir de recrutement. Et qu'à des niveaux plus bas, en plus grand nombre, les différences hommes-femmes sont assez ténues qu'il suffira d'un programme de maintien en condition physique pour pouvoir bénéficier de ce même nouveau réservoir à recrutement. En plus, il est noté plein de fois dans le rapport britannique qu'il faut faire des "changements culturels" pour que la place des femmes ne soit pas remis en question, qu'il n'y ait pas de problèmes de moral/morale, de viols et violences. Et qu'il faut se diriger vers une armée de techniciens et de gens intelligents/formés. Or la Norvège a deux trains d'avance sur tout cela. Et de loin.
  13. Absha

    Nanas au combat

    Ça révèle une fameuse mêlée. Secondement, encore une fois, les unités qui ont du recule n'ont pas eu leur mot à dire. SRR et FOR du GIGN n'ont pas exprimé leur ressenti quant à l'arrivée de femmes dans leurs unités, or, ce sont ces deux unités qui ont incorporer au plus haut niveau et dans les missions les plus sensibles, des femmes, depuis longtemps. Je ne demande pas à ce que le CPES nous fasse un rapport là-dessus, mais deux unités qui ont des langues assez déliées (relativement), surtout lorsqu'il s'agit de soulever des problèmes. Car là il s'agit de femmes dans un nombre relativement correct (une dizaine), qui ont eu l'occasion de faire de la mêlée (que ce soit dans du conflit de basse ou de moyenne intensité), et même, par leur spé RENS, de supporter des charges conséquentes avec une bonne endurance dans des conditions rustiques. De plus, pour le SRR, les britanniques ont beaucoup de paramètres communs avec nous, ce qui en ferait quelque chose de plus probant qu'une étude israélienne ou américaine. Après, j'ai pu lire les diverses études, il n'y en a qu'une seule qui relève la totalité des points que tu soulèves, celle des Marines. Et il ne s'agit pas d'une étude de laboratoire, mais d'une étude sur une portion des personnes recrutées. Elle comporte donc tous les biais du recrutement : la taille du réservoir, la façon de recruter (les minimas, les tests de sélection, etc.) et ensuite tous les biais relatifs à la gestion des ressources humaines des US Marines. C'est la base même de la socio. Il semble qu'à l'époque, il ne s'agisse pas de femmes "combat ready" car elles n'y étaient, je crois, pas autorisées (là je mets tous les guillemets nécessaires, faut que je confirme). Je rappellerai qu'encore une fois, la condition physique américaine masculine a été maintes fois, sur ce forum ici-même critiquée, et de façon sérieuse. Il n'y a donc aucune raison valable pour prendre en considération des études d'une armée dont les paramètres sont tous si différents des nôtres, et que là encore des biais s'appliquent, des biais que nous n'avons pas ou pas de la même façon. C'est d'ailleurs quelque chose qui m'horripile quand on utilise des études américaines pour décrire la société française. Pour l'étude israélienne, il n'y en a pas à proprement parler, il y'a surtout un gars qui a écrit un livre. Pas une étude complète et scientifique. Dire que si 20% des hommes sont capables d'être de bons combattants d'infanterie alors 20% des femmes en sont capables, c'est idéologique ? ... Vraiment, c'est incroyable le nombre de particularités de l'infanterie car visiblement rien ne s'y applique. C'est pas facile-facile. Ah, mince. En revanche ça ne retire rien au propos. Le ranger tab est un tab d'infanterie, et ce stage, un stage de commandement d'infanterie dans plusieurs milieux. Donc de la mêlée dans plusieurs milieux. Le taux de réussite des femmes est équivalent aux hommes. Du coup, mon propos précédent est appuyé par ce fait.
  14. Absha

    Nanas au combat

    Nuance, vous parlez d'infanterie conventionnelle. Je parle d'exemples qui n'ont pas encore eu autant d'attention. Nous n'avons pas eu d'études ni de témoignages des unités précitées (SRR et FO du GIGN). Or ces unités ont des corps féminisés depuis bien plus longtemps que les Marines. Après, je ne vois pas les femmes intégrées des unités d'assaut, comme au GIGN (qui a un équipement extrêmement lourd par rapport aux unités de l'AdT), car l'équipement est littéralement trop lourd (le poids moyen d'une femme). En revanche, dire qu'elles n'ont pas leurs places dans les combats de mélée, basés sur des études biaisées (voir mon dernier message), surtout quand on connait la condition physique générale américaine, ainsi que la population qui candidate (souvent des gens dans le besoin, parfois des gens qui échangent des peines pénales pour un service au sein des Marines). Quand on sait aussi que 80% de l'US Army n'est pas OPEXable (mais on n'a pas les chiffres pour les Marines, je le reconnais). Bref, quand je vois qu'on ne veut pas prendre l'exemple norvégien ou qu'on a des doutes parce que visiblement "c'est une décision politique", alors que la Norvège fait souvent, si ce n'est toujours, preuve d'ouverture et d'honnêteté, alors qu'on prend des études biaisées US comme absolues, évidemment qu'il y'a un problème, surtout quand on dit que ces études sont "innombrables". Moi non plus. Mais j'ai l'impression que tu penses qu'il y'a autant de femmes que d'hommes qui candidatent. Ce qui n'est pas le cas. Rapportons le taux de réussite au concours, je pense que les chiffres seraient les mêmes peu importe le sexe. Et c'était le cas chez les Rangers, où visiblement les quelques femmes qui ont passé le test ont eu un taux de réussite équivalent. Mais les meilleures d'entre elles étaient en rattrapage. Ce qui ne veut pas dire qu'elles constituent le meilleur de ce qu'on peut obtenir des femmes en général. Je rajouterai que, si tu veux des comparaisons plus larges, les gardes républicains et les gendarmes mobiles ont des femmes. Les premiers partent souvent en OPEX ou en OPINT (Gabon, Guyane, etc.) les seconds ont des conditions semblables à la vie de militaire (et puis si on veut parler de mélée, je pense qu'on peut en parler). Et je n'ai jamais vue aucune étude qui remettait en cause la place des femmes dans ces institutions. Ni même à la BSPP, à la BMPM ou chez tous les corps de pompiers. Les moblots viennent tout juste d'accepter les femmes gendarmes après l'expérimentation. Je rajouterai, comme l'a dit G4lly, que vous demandez à toutes les femmes ce que vous n'espérez même pas de la population masculine, et que vous ne voulez même pas reconnaître qu'il y'a une exacte même proportion de femmes capables de faire la même chose que dans la population masculine lorsqu'on parle d'infanterie, et non pas de groupes d'assaut suréquipé et surblindé.
  15. Absha

    Nanas au combat

    Evidemment, ça n'empêche que tout ceux qui sont allés à l'armée que ce soit pour leur SM, leur PM ou d'autres abréviations à la con, ont pu constater des physiques frêles se frayer un chemin dix fois plus facilement sur des parcours physiques et que ce ne sont pas des exceptions. Il y'a des femmes gymnastes et des femmes spationautes en paquet. Niveau "résilience, aptitude à opérer sur de plus longues durées et en mode dégradé, à encaisser des mois de déplacement, à être polyvalent, à tenir l'usure psychologique", y'a assez d'exemples dans la société civile (spationautes, pompiers, infirmières et médecins, etc.). Evidemment qu'avec les études militaires on y verra beaucoup de choses négatives. Encore une fois le réservoir de recrutement est petit (les femmes choisissent prioritairement des métiers du social/santé et avec + de diplômes) et ces études ne sont donc pas forcément représentatives de la condition physique féminine dans son entièreté. Et si, forcément, on essaie pas de forcer un peu la main "au destin" (j'appellerai ça la construction sociale, mais bon) avec une politique inclusive, ça ne risque pas de changer.
  16. Absha

    Nanas au combat

    Justement, la politique incrémentale norvégienne semble être la bonne solution. De plus, tu sembles être toi-même biaisé car tu ne cites pas les exemples qui fonctionne sans qu'on en entende parler, et cela depuis longtemps. Le SRR Britannique et le la force observation du GIGN, qui, jusqu'à présent, n'ont pas eu à se plaindre des effectifs féminins. Je me souviens d'ailleurs d'une histoire où une des gendarmes avaient mis en l'air deux agresseurs mâles non prévus, sans soucis. Ou celles des deux femmes du SRR qui avaient dû défoncer un checkpoint de l'EI avec l'aide de leurs collègues SAS. Si ce que dit Marius est vrai, 80% du combat se déroule dans la tête, et si on essaie d'obtenir du meilleur des femmes comme pour les hommes, encore une fois, je ne vois pas où est le problème politique, l'armée est affaire de tou-te-s et tant qu'on utilise pas les femmes pour remplacer les hommes ... Je rajouterai d'ailleurs que clairement, l'on voit que dans ton raisonnement il y'a une grande place de ta culture et ton éducation, plus que de preuves tangibles. Même si évidemment, il y'en a quelques unes. Agressivité, résilience, aptitude à opérer sur de plus longues durées et en mode dégradé, à encaisser des mois de déplacement, à être polyvalent, à tenir l'usure psychologie : tout ça c'est du moral. Rien qu'une femme ne puisse atteindre aussi bien qu'un homme, voir ne peut dépasser.
  17. Absha

    Nanas au combat

    Pour leur indépendance, on peut voir tout de même que les langues sont déliées "Selon une récente enquête de l'armée norvégienne, une immense majorité des femmes soldats sont favorables aux chambres mixtes. Mais encore 18% disaient avoir été victimes de commentaires ou gestes déplacés." D'autant que le harcèlement sexuel, dans les pays scandinaves, est directement considéré comme viol. C'est d'ailleurs pour ça que les chiffres de viol sont anormalement élevés dans ces sociétés. Secondement, non. Pour ça il aurait fallu avaler la pilule du féminisme, mais je sais que sur les forums de défense, c'est pas le truc en vogue. Pour expliquer la réflexion derrière cette décision de faire une unité mixte et une unité non-mixte, c'est assez simple. Il y'a d'un côté une question d'égalité citoyenne. Les femmes sont citoyennes ? Oui. Donc elles font leur service militaire. Ont-elles besoin d'un dortoir spécifique ? Non. Il n'y a pas de raison anatomique d'en avoir, sinon, à chaque fois qu'une personne est différente (les personnes intersexuées par ex.) il faudrait de nouveaux dortoirs. En revanche. Les femmes ont-elles besoin d'unités spécifiques ? Là il y'a des raisons : dû à un manque évident de testostérone, qui pousse à dire que oui ; comme les sports sont genrés, les unités aussi. Et comme le différentiel s'accentue, plus on va à un haut niveau, plus on en a besoin. Or, dans le même temps, des études prouvent que les femmes font moins de sport que les hommes, et que beaucoup se dévalorisent (question de moral donc). Le réservoir de recrutement est donc intrinsèquement inférieur (physiquement et moralement) à son penchant mâle et surtout en sous-nombres car les femmes privilégient les carrières sociales ou santé, dont peut-être celles qui auraient pu rentrées chez les FS. Pourtant, on cherche à leur faire atteindre un niveau équivalent, donc on créé une unité pour qu'elles puissent monter. Les meilleures d'entre-elles auront sûrement un jour un niveau suffisant pour intégrer des unités spéciales mixtes, comme on en a vu chez les Rangers, le SRR, le Renseignement du GIGN ou les Royal Marines (même si on est très loin des forces spéciales pour les rangers et les RM), tandis que les moins bonnes auront un niveau d'infanterie "supérieur", et peut-être que dans 40 ans, grâce à ce montage, la génétique se faisant, on pourra avoir des femmes techniquement et physiquement prêtes à intégrer des groupes d'assaut. Note qu'un des gros avantages que la Norvège a avec ses dortoirs mixtes un sacré avantage, car beaucoup de groupes spéciaux, même en France, se réfugie souvent sous le "on n'a pas les installations nécessaires" pour ne pas accueillir les quelques femmes qui réussissent à passer les tests. Axel - Til Valhall !
  18. Attention, c'est vrai uniquement pour les vols commerciaux et notamment les vols aux instruments ou les vols depuis des zones hostiles (dans le civil c'est comme ça que sont appelées les zones habitées). Mais le Tigre ne respecte pas cette règle, car il ne s'affranchit pas des obstacles (on le voit dans sa phase d'approche où il effectue une translation). Sinon il aurait fait une montée autrement plus conséquente.
  19. Il peut y'avoir plusieurs raisons à un décollage oblique. Dans le cas des zones désertiques on préférera toujours le décollage vertical pour éviter toute collision avec l'environnement (un véhicule SAN qui passe derrière et boum), mais le décollage oblique peut être envisagé si l'on connaît ce qu'il y'a derrière, que c'est plutôt sûr, pour bénéficier de l'effet de sol, d'une pente avantageuse, et donc éviter de faire un décollage en puissance limite (assez courant par fortes chaleurs et fortes charges). Pour le CHU, c'est différent. Le décollage oblique est préféré car toutes les surfaces verticales (comme des bâtiments, mêmes minimes) renvoient l'effet de sol vers l'appareil. Ça peut causer un effet de girouette et ultimement coincer l'hélico dans un effet de vortex, qui serait presque systématiquement synonyme d'accident. Le premier reflex est donc de s'éloigner de toutes les surfaces verticales de plus d'1m de haut et de 2m de large. Note, comme on ne voit pas ce qu'il y'a derrière le cameraman sur la vidéo du Tigre, les deux explications peuvent tout à fait être possibles. Même les deux en même temps.
  20. Absha

    Mirage 2000

    Moderne, je ne sais pas, mais ergonomiquement c'est un modèle. Il y'a une logique à tout, y compris dans le mouvement de tête à effectuer en vol. Plus les écrans ou les boutons sont situés au niveau de la tête, plus leur utilisation est à court terme, et inversement. Quelque chose d'assez évident aujourd'hui, mais qui se sent réellement quand on passe du F-16 qui est rangé par domaine (électrique d'un côté, commandes de l'autre, etc.) où il faut aller chercher de tous les côtés, au Mirage 2000-5 où tout tombe sous le sens au moment M.
  21. Absha

    Mirage 2000

    VTM (Visualisation Tête Moyenne) : reproduction de certaines fonctions du radar, notamment de l'alidade permettant le verrouillage missile. Le reste du radar est sur la SITAC (situation tactique), la visualisation tête basse. Plus pragmatiquement, la SITAC est vu du dessus, la VTM est en vue horizontale.
  22. Pour l'instant il n'y a que l'armée de terre qui a des opérateurs drones au sein du 61è RA, et ils ne possèdent qu'une qualif' équivalente à la Licence ULM Classe 3, un peu (vraiment peu) plus poussée. Pour ceux qui sont dans l'armée de l'air, ce sont tous des pilotes de chasses (peut-être aussi des NOSA ? J'en ai jamais vu), normalement tous issus des Mirage 2000D. Il n'y a pas à ma connaissance de brevet de pilote de drone dans aucune des deux armées et pas de spécialité directement liée à ça, sauf pour l'armée de terre, mais c'est un combattant de l'artillerie - spé reco / drones.
  23. Absha

    Armée belge

    Ils sont tout de même APJA, comme les garde-champêtres (puisqu'ils appartiennent au même cadre d'emploi, et sont censés être jumeaux, sur le même modèle que la Police des villes et la Gendarmerie des champs). Pour leur côté administratif, c'est évident, ils pourraient même obtenir un statut d'officiers de police administrative puisque leurs compétences sont extrêmement étendues en la matière. En revanche, il y'a un domaine qui se situe à mi-chemin entre PA et PJ, c'est la surveillance de la voie publique, et pour le coup, la police municipale est bien plus présente sur la VP que les polices étatiques (puisqu'ils n'ont pas les procédures juridico-administratives ou les enquêtes qui s'additionnent aux patrouilles). Et il en va de même pour les appels d'urgence "mineurs" (conflits domiciliaires). En plus leur est dévolue une partie de judiciaire, notamment la prise de main courante notamment dans des cas aussi considérés comme mineurs (violence conjugale, violence scolaire). Et que ce soit Collobrières, Cavalaire ou les récents attentats, on voit que les polices sont particulièrement vulnérables à ces moments-là, et que par leur ADN de police de terrain et de territoire, ce serait plutôt sur eux qu'il faudrait mettre le paquet en matière de formation. Ce qui ne semble pas être une évidence dans le monde politique. Ceci est d'autant plus vrai que, si l'on considère que les écoles peuvent subir un attentat, et qu'on met des policiers municipaux ou des gardes-champêtres avec une matraque et du gaz lacrymo en point école, alors qu'on estime qu'il faille Sentinelle et constituer une garde nationale pour protéger le TN, alors ce n'est plus une incohérence qui est soulevée ici, mais bien pire. Et bien évidemment (parce qu'on va conserver le HS dans les clous), les mêmes questions se posent en Belgique, en tout cas sur la formation. Bien policier, parce qu'en Douane ou dans les polices de l'environnement (ONCFS/ONEMA/ONF) les syndicats sont plutôt du bon côté de la force. C'est les Conseils d'Administration dirigés par des énarques qui paralysent les décisions des équivalents-officiers généraux, qui pose problème.
  24. Absha

    Armée belge

    Je te seconde pour "la délinquance est un problème humain". Et de fait, les pays qui n'ont pas une science policière. C'est-à-dire que les pays anglophones (USA à part) ou nordiques ont un domaine qui s'appelle le "policing". C'est un domaine des sciences humaines ou techniques selon les pays à l'instar de la socio, de la géo ou d'autres domaines, parfois combinant même les sciences humaines. Si au contraire on regarde attentivement les polices belges, qui avant l'affaire Dutroux était un copier-coller de la police française avec bipolarité Gendarmerie/Police, polices municipales et gardes-champêtres, et organisation de la police judiciaire exactement similaire (Procureur du Roi/de la République, OPJ, etc.), ou les polices suisses (différentes au niveau confédéral mais extrêmement similaires dans les cantons francophones), on s'aperçoit que la police n'est pas une science. Il n'y a aucun organisme pour émettre une doctrine d'emploi, les temps de formation sont très courts ET extrêmement chaotiques, au contraire des cursus universitaires uniquement dédiés à cela qu'on retrouvera par exemple chez les britanniques (il faut une Licence 3 en "Policing" pour devenir policier au R-U). Là où l'on s'en aperçoit le mieux je crois, c'est dans nos polices municipales ou dans les polices belges. Les organismes de formations sont multiples et les cursus possèdent des différences abyssales selon les départements. Si tu prends un policier municipal qui a suivi un cursus de formation en Ille-et-Vilaine, il n'aura pas du tout le même cursus que ses collègues de n'importe quel département de la région Bretagne. Mais les formations nationales (Gendarmerie et Police) ne sont pas d'un meilleur niveau, il s'agit surtout de beaucoup de droit, de droit et encore de droit. La Gendarmerie, par son background militaire, y rajoute plus de déontologie et de moral (rien que par la discipline militaire), ainsi que des connaissances tactiques (qui peuvent être utiles dans pas mal de services journaliers), mais globalement, même en étant la meilleure, elle reste très pauvre comparativement aux polices européennes ou l'entraînement au corps-à-corps, l'entretien physique, la maîtrise des armes, sont revus chaque mois (contre 1 à 5 ans en police française, voir jamais en municipale, sauf pour l'arme à feu). On peut aussi parler des RETEX, cela n'existe tout simplement pas. Depuis quelques mois il y'a des RETEX a posteriori des incidents (surtout des attentats), mais autrement il n'y en a pas du tout, là encore. Et en plus, comme pour certains fichiers, ils sont spécifiques aux polices. La Gendarmerie et la Police n'échange pas, ni fichiers, ni RETEX, ni procédures. Et les polices municipales n'ont pas d'échelon central, il n'y a donc aucun échange à aucun niveau, aucun retour sur les formations, totalement opaques et variables, aucune doctrine d'aucune sorte. Une véritable anarchie, très propice à la création de nouveaux modèles, mais absolument pas exploité de la bonne façon. Et puis, une petite perle pour montrer à quel point on ne vérifie rien : un réserviste de gendarmerie ou de police (15 jours de formation), peut-être équipé d'armes de 1ère catégorie. Un garde-champêtre (3 mois de formation) peut-être équipe d'armes de 1ère catégorie (y'en a même un avec un joli Lebel et tous ceux d'Alsace ont un Glock 17), mais un policier municipal et ses 6 mois de formation ? Pistolet en 7.65 ou revolver en 38sp. Et ce n'est pas la seule incohérence, de loin. Bref, je crois que les polices francophones ont un vrai problème commun.
  25. Absha

    Armée belge

    Alors, si par miracle la police française est plus light sur les procédures (pas d'beaucoup, mais j'connais la Belgique et ça tape plutôt fort effectivement), on l'est aussi sur tout le reste. L'équipement, plutôt similaire chez les gendarmes, carrément inférieur en police nationale, extrêmement variable en police municipale (de beaucoup mieux à inexistant, souvent plus proche du second que du premier). Et si on parle de la formation, on est à l'apothéose. Une formation initiale pas très longue (6 mois pour les agents de police municipale, 9 mois pour les gardiens de la paix et gendarmes), lorsque les collègues européens sont entre 1 et 3 ans. Une formation continue ... non, en fait y'en a pas. Et sur la formation pour l'armement, on est bien en-deçà. C'est 25 cartouches par semestre, donc 50 par an, en général en une heure. ( http://lessor.org/les-armes-de-poing/ ) Mais il faut savoir que, visiblement, à l'exception des Québecois, très nettement inspirés des américains et des européens à la fois, ce sont des problèmes qui touchent toutes les polices francophones : Suisse, Belgique ou France. Est-ce que c'est une spécificité culturelle ? Certainement. Les polices de tous ces pays ont suivi le modèle de la France, pour le meilleur comme pour le pire. Et aujourd'hui, on se retrouve comme des idiots à appeler les armées pour faire de la présence trottoirdesque.
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