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  1. @Titus K, votre idée de mettre une rampe arrière sous la plateforme AVIA pour faire de l'amphibie avec vedette blindée style CB90 à la manière de la classe Holland est une superbe bonne idée surtout en Outre-Mer. Par contre 20 m de long pour une frégate d'environ 100 m me semble un peu disproportionné. A partir de votre idée pourquoi ne pas utiliser une EMBSV [EMBarcation de SerVitude] comme celle utilisée sur le BSAOM Bougainville [Bâtiment de Soutien et d’Assistance Outre-Mer]: Longueur : 9 mètres. Capacité de transport : 3,5 tonnes de fret. 12 hommes. Un véhicule tout-terrain (VT4, P4, Land Rover). Pour l'interception blindée, le développement d'une vedette blindée de 9m pourrait peut-être aussi étudié, outre l'embarquement sur les frégates, elle pourrait tout aussi bien équiper les FRC [Flottilles de Réserve Côtières]. On pourrait imaginer EMBSV ou vedette blindée en fonction de la mission. @hadriel, personnellement, je n'ai jamais pensé que nos FLF NG auraient plus de 8 VLS Aster, quand on considère l'armement d'une FDI avec 2 lanceurs Sylver 50... Par contre il m'a toujours semblé évident qu'il y aurait en plus 1 ou 2 rampe de VL Mica, plus économique et complémentaire mais maintenant je doute.... Depuis le début du projet EPC, après analyse, il me semblait évident qu'il y aurait plus de 6 FLF NG pour remplacer les 6 FS. L'évolution de la géopolitique mondiale me conforte dans cette hypothèse, surtout après l'épisode de la Mer Rouge. 1 à 2 FLF NG équipées de 8 VLS Aster, de 2 x 8 VL MiCA, de 1 à 2 LMP [Lanceur Modulaire Polyvalent] et 2 RapidFire (ou un 76mm et 1 RapidFire) me semblent suffisant pour tenir le piquet en Mer Rouge et remplacer à terme FDA et FREMM DA, ce qui serait beaucoup plus économique et permettrait de garder du potentiel disponible en frégates de 1ier rang. Avec la haute intensité, il faudrait de la masse et escorter les PHA et BRF, utiliser des frégates de 1ier rang pour cela serait du gaspillage. Enfin et surtout la Marine a toujours privilégié l'Aster sur les Frégates de 1ier rang de part sa meilleure couverture, maintenant on prend conscience de la problématique de saturation et de vecteurs bas coûts. L'intégration dans un GAN [Groupe AéroNaval] de 1 à 2 FLF NG, aurait tout son sens pour 2 raisons, escorter les BRF mais aussi servir de réservoir de vecteurs bas coûts (MICA) pour la défense du GAN. Question aux Sachants: Serait-il possible et intéressant financièrement de récupérer les lanceurs Sylver 50 des FREMM et FDI lors d'AT [Arrêt Technique] pour équiper les FLF NG? L'idée étant, sur les frégates de 1ier rang de les remplacer par les nouveaux lanceurs Sylver 70 polyvalents.
  2. @Akhilleus, uniquement pour les navires de la flotte fantôme et les nouveaux navires (nouveaux ou ayant changés de nom) et corroborer le nom avec la signature électromagnétique satellitaire). On peut même imaginer que pour fluidifier le flux, les armateurs fournissent en amont toutes les informations techniques et administratives nécessaires. J'y vois 2 avantages: Être proactif, ne pas attendre qu'une catastrophe style l'Amoco Cadiz arrive et donc détourner ou éloigner le risque des côtes française. Perturber les flux de la flotte fantôme, voir la bloquer pour tout navire vétuste ou sur ordre de l'OTAN. Le flux principal ne serait pas bloqué, c'est pour cela que je parlais de ''délit de sale gueule''. On n'est pas obligé d’attendre le goulot d'étranglement pour sélectionner les navires à inspecter. Autre sujet: Pushpa ou Boracay arraisonné au large de Saint-Nazaire. Depuis le début de l'incident, je ressens un étrange malaise, comme si ce navire n'avait été placé là à faire des ronds dans l'eau à la limite des eaux territoriales que comme une muleta rouge narguant le taureau français qui ne pouvait que foncer dans le piège, alors qu'il n'avait pas été arraisonné dans le Rail d'Ouessant J'y vois plusieurs avantages pour la Russie: Détourner l'attention médiatique du navire qui a réellement envoyé les drones au Danemark sur un leurre le Pushpa. Montrer que la flotte fantôme n'est pas vétuste comme les journalistes n'arrêtent pas de témoigner, puisque les Français ne l’immobilise pas. Se payer la tête des français et pouvoir les traiter de pirates. Le fait de faire tourner en rond un navire suspecté ne pouvait qu'attirer l’attention des français qui de par leur processus allaient nécessairement l’interroger, ne répondant pas, tôt ou tard il serait arraisonné, quitte à mordre sciemment dans les eaux territoriales françaises. En final ne restera du point de vue de l'opinion publique qu'une vérité, la France a arraisonné et piraté un pauvre navire marchant étranger suspecté à tord d'avoir des drones à bord. L’éclatante vérité étant évidente, la France pour ne pas perdre la face serait obligée de sanctionner, en fait un motif mineur. Dernier point et qui n'est pas le moindre, un navire sous sanction est relâché, preuve que l'embargo sur le pétrole russe n'est pas applicable.
  3. J’entends bien, personne ne veut ouvrir la boîte de pandore de la piraterie et à raison. @greg0ry, quand je parle de pays bienveillant, hypocritement, jamais je n'ai parlé de la France (on est en zone grise) et encore moins d'interception au large de la Normandie..., la route maritime est longue jusqu'en Inde. Il y a en fait 2 problèmes et donc 2 leviers: Le financement de l'Opération spéciale russe par la flotte fantôme, des navires qui sont sous sanctions et au delà, le contournement par la Russie de ces sanctions. Le fait que cette flotte semble en grande partie composée de navires de commerce obsolètes et dangereux, en bref pour caricaturer, d'épaves. 2ième levier, @MIC_A je vous rejoins complètement lorsque vous citez l'Amoco Cadiz, PRoutine joue avec le feu et notre sécurité. Je m'attendrais à ce qu'un bateau de commerce rentrant dans nos eaux territoriales soit systématiquement contrôlé (contrôle effectif du pavillon, vérification des certifications et le cas échéant contrôle effectif de conformité pour les fausses certifications russes ou de complaisance) ou tout du moins par délit de ''salle gueule'': Flotte fantôme, nouveaux navires. Or pour longer nos côtes, ils passent nécessairement par le Pas-de-calais, donc les eaux territoriales française et britannique. Un accord franco-britannique est nécessaire ''pour couper le robinet'', mais visiblement nous attendons la catastrophe pour agir. L'idée est d'éloigner autant que possible des côtes européennes ces épaves. D'autres ''robinets'' seraient sans doute possibles: le détroit de Moyle en mer d'Irlande (20km), les détroits du Danemark, mais aussi Danemark/Suède. Précédent russe, bien qu'avec beaucoup moins d'opportunités dans ses eaux territoriales, la Russie a néanmoins arraisonné le Green Admire, appartenant à un armateur grec et battant pavillon du Libéria. Il transportait du pétrole de schiste estonien en direction de Rotterdam et empruntait un corridor approuvé par la Russie, l'Estonie et la Finlande pour éviter les hauts-fonds estoniens. Pour le 1ier levier, ces mêmes robinets pourraient être utilisés, mais au niveau OTAN en application effective des sanctions. Les russes seraient donc obligés d'abattre leurs cartes et de prendre sous pavillon russe cette flotte, donc de l'officialiser, mais aussi d'utiliser des bateaux de commerce conformes. Les supports russes, Chine, Inde, Iran devraient eux aussi abattre leur jeu. Et cerise sur le gâteau, les profiteurs de guerre de tous bords y perdraient aussi leurs trafics.
  4. Un peu de facétie, cette fois je l'annonce pour que vous ne me tombiez pas dessus à bras raccourcis: Dmitri Peskov, Porte-parole du Kremlin, se gausse de la France et du fait qu'elle a arraisonné un pétrolier sous pavillon Béninois provenant de Russie, au large de Saint-Nazaire, il parle de piratage et en final dit que cela ne concerne pas la Russie. On nous montre à longueur de reportage qu'on est en pleine zone grise, que les pétroliers de la flotte fantôme Sont passés depuis le début de l'Opération spéciale russe sur l'Ukraine de 200 à maintenant 900/1000; Qu'ils changent constamment de nationalité et de nom et naviguent sans ILS; Que les russes hilares (style les Guignols de l'info) contournent allégrement les sanctions européennes et américaines; Que par ce biais ils financent à 40% l'Opération spéciale russe et le réarmement de la Russie contre l'OTAN. On suspectait aussi cette flotte fantôme d'actions sur les infrastructures de communication et câbles énergétiques. Maintenant, toujours sur cette flotte fantôme, on parle de bases de drones contre des pays de l'OTAN avec un déni hypocrite et complet des russes offusqués que l'on puisse leur attribuer ces faits, voir même y penser. Je perçois cette flotte fantôme comme un avantage mais aussi un risque pour la Russie, pour peu que des pays jouent aussi en zone grise. Je ne comprends pas pourquoi l'Ukraine ne rentre pas dans le jeu. Puisque les russes parlent de piratage, par principe, l'Ukraine n'a qu'à se servir en tant que belligérante sur le pétrole russe puisque celui-ci finance l'invasion russe. La flotte fantôme officiant ILS éteints, elle n'existe pas, ce flux n'existe pas..., il sera très dure aux pays à qui l'on subtilise du pétrole d'expliquer sa provenance, surtout avec un Trump qui n'a pas sa quotepart. Cette flotte essaie de se rendre invisible, mais la baltique est un lac otanien et un pétrolier à beau changer administrativement de nom et de pays, sa signature électronique et électromagnétique ne change pas, son parcours initial ne peut-être caché, ses allés et retours non plus. De même ensuite les routes sont toujours les mêmes. Evidemment les Ukrainiens n'ont pas ces moyens de détection, identification et suivi, voir de sélection. Mais des pays bienveillants pourraient les leur fournir. Après le reste ce n'est que planification, logistique et commerce pour aller alimenter eux même ce marché noir. La prise d'un pétrolier qui n’existe pas ne doit pas être si compliquée pour des spécialistes, commandos, (petits hommes verts parlant évidemment russe) avec de petites embarcations, neutralisant l'équipage, transbordement sur un pétrolier tiers, puis libération de l'équipage en différé. Bien sur, déni hypocrite et complet des ukrainiens offusqués que l'on puisse leur attribuer ces faits, voir même y penser. Dans le pire des cas s'ils tombent dans un piège, nécessairement russe, il s’agirait d'une Opération spéciale Ukrainienne sur un bâtiment civil armés par des soldats russes.... Rapidement, cette flotte fantôme devrait s'armer, mais l'assaillant à toujours l'avantage de la surprise, lieu, tempo et puissance utilisée. Le flux de pétrole serait désorganisé, lié à celui-ci le flux financier aussi, là les russes ne se gausseraient plus, et nous sommes toujours dans le conflit Russo-Ukainien et pour les autres parties prenantes en pleine zone grise.
  5. En tout cas c'est bien 10% et 90%, désolé, la mémoire... https://www.opex360.com/2022/02/18/le-developpement-des-futurs-missiles-antinavires-et-de-croisiere-franco-britanniques-repart-enfin-de-lavant/
  6. Effectivement j'ai aussi failli citer les 95%/5% des FC/ASW, alias FMAN-FMC.
  7. Je savais que je lançais un caillou dans la mare, mais là il s'agit d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Personnellement, je crois que j'aurais bondi comme vous l'avez fait si j'avais lu mon argumentaire écrit par un autre. Bon allez, sérieusement, j’arrête de finasser,vous prenez tout au premier degré. En fait c'est une problématique de différences de perspectives. La France comme habituellement est dans le compromis, le partage, la volonté de trouver le meilleur terrain d'entente, le gagnant /gagnant. C'est ce qu'on a essayé de faire avec l' l'Europe, la réconciliation avec l'Allemagne, une défense européenne... L'Allemagne, le boutiquier, il faut gagner et si possible écraser. L'Allemagne qui s'est enfin démarquée par sa rigueur (vrai), première économie européenne qui implique évidemment d'avoir la première armée européenne! L'objectif n'a jamais bougé d'un iota: modeler et dominer l'Europe. En fait après 1870, 14/18 et 39/45 où ils n'ont pas eu à régler les indemnités de guerre, rien n'a changé. Exemples fascinants, les allemands ont quitté tous les projets avec la France où ils n'y avait rien à extirper, MAWS, Tigre std3, CIFS et j'en passe … Dans ces conditions, pour les français, il fallait savoir lâcher du lest, ce qui a été fait, Lead des allemands pour l'Eurodrone et le MGCS. Rien n'y fait, non seulement le seul lead restant, le SCAF a été démantelé en plusieurs piliers où ils ont pris primauté comme @Patrick l'a démontré dans son tableau sur la répartition en % des piliers, mais en plus l'Espagne est rentrée dans la boucle pour participer à la curée. Reste donc le lead du NGF [New Generation Fighter] où la France est acculée et en défensive. D'une position forte et effectivement internationalement reconnue l'on se retrouve dans la position d'un majestueux château-fort aux contreforts minés. La France est passive donc vulnérable, j'imagine l'image renvoyée au monde pour de futures négociations. Après la curée c'est l’estoc, ce que font les allemands avec des discours sur des alliances avec SAAB, BAE, … Du sensationnel, de l’esbroufe, alors qu'ils ont beaucoup plus à perdre avec l'arrêt de ce projet compte-tenu de tout ce qu'ils ont déjà réussi à obtenir sur leur positionnement MGCS/SCAF, ils se sont persuadés que la France est aux abois. Aussi quand le partenaire n'a qu'une envie c'est de partir, rien ne sert de le retenir, au contraire, il faut ouvrir grand la porte et en retirer TOUTES les conséquences, analyser tous les projets en cours à la seule lumière de nos objectifs et intérêts français. L'image renvoyée au monde ne sera plus le ''en même temps'', le compromis, le gagnant /gagnant, mais le ''nous prenons note de la réalité'' et agissons uniquement suivant nos intérêts, nous savons aussi faire. C'est ce que nous venons de faire en Afrique... Pour le SCAF comme son pendant le MGCS, on voit que ça ne marche pas, pire, cela ne peut pas marcher, dont acte Evidemment ma proposition de laisser aux allemands et espagnols en 50%/50% le pilier NFG, et de nous replier/focaliser sur les autres piliers ne peut pas marcher, car ils n'accepteraient jamais pour 2 raisons Dans le pilier NGF, la proie visée, c'est à dire les compétences de Dassault ne seraient plus là, donc quel est l'intérêt! Il y aurait prépondérance de la France dans les autres piliers, impossible à accepter. Allemagne et Espagne veulent un fonctionnement de projet comme l'Eurofighter. Leur but c'est se payer sur la bête et développer leur industrie, aucun intérêt pour la France. D'autant que cet exemple de fonctionnement a montré ses limites: explosion des coûts, rigidité de projet, produit limité, peu évolutif, …. bon je ne vais pas refaire le topo, pour la France c'est non et définitivement non. La proposition de la France, c'est le ''best athlete'' l'exemple du développement du nEurone. En fait comme les meilleurs sont français, c'est développer encore plus l'expertise française. Ce qui est inenvisageable pour l'Allemagne et Espagne. Or il existe peut-être une autre possibilité intermédiaire celle des briques à mutualiser et portées par des sociétés à l'instar du projet MMPC [Modular and Multirole Patrol Corvette]. A l'origine l'EPC [European Patrol Corvette] était un projet de corvette avec différentes variantes. Comme toujours il y a eu course et confrontation entre les 2 champion NG et Fincantieri pour imposer le design de base. En final il semblerait que le projet ait évolué en modules ou briques, sur lesquels travaillent des sociétés qui développent de fait leur cœur et dans lesquelles les projets nationaux peuvent piocher. Personnellement j'y trouve de nombreux avantages: Il n'est pas nécessaire de tordre le bras de l'autre pour obtenir ce que l'on veut, l'on pioche ce que l'on veut ou peut, sinon on développe la brique ou partie du projet en toute indépendance et prise de risque. Les sociétés participent financièrement pour développer leur cœur de métier, elles sont obligées de se battre pour avoir un financement européen. A priori les sociétés n'ayant pas d'enveloppe fixe, ne peuvent se gaver, dans un puits sans fond. Il y a des participations financières de leur pays d'origine en fonction de l'objectif, mais au-moins les autre pays n'ont pas à les subventionner. Elles sont incorporées dans un tissus / sous-projet ce qui est stimulant. L'un des avantages pour les projets nationaux, c'est qu'un pays peut choisir sa dépendance et au pire, en cas d'échec se rabattre sur les briques d'autres pays quitte à perdre en parte son indépendance mais au moins il peut sécuriser le fait d'avoir un produit fini. En final évidemment, il sera possible de constater les bon et mauvais produits, mais là c'est le jeux. Les briques normalisées, voire inter-changeables sont aussi un avantage permettant de se positionner de fait sur de l'export en groupe. Ce qui me semble-il devrait intéresser aussi de petits pays. Ces jeux d’alliances, compétition au niveaux entreprises ne peuvent que les stimuler, leur permettant de s'évaluer entre elles et créer une véritable BITD-E [Base Industrielle et Technologique de Défense Européenne]. J'identifie 3 types structurant ou déstabilisant le mécanisme: Les pays/sociétés qui ont de fortes expertises; Un pays riche qui subventionne à tour de bras son industrie, mais rien ne l’empêche déjà actuellement; Négocier avec les USA ou autre pour booster son développement et production et le présenter comme un produit européen. Là encore c'est le cas actuellement pour l'Allemagne en particulier. Après ils prennent des risques et nous en font prendre au niveau défense militaire européenne, comme on peut le voir actuellement, produits soumis à l'ITAR, changement de politique internationale comme Israël ou la Turquie....
  8. @Patrick, n'ayant pas personnellement les compétences qu'il faut en développement de Jet, je vous cite "ni les allemands ni les espagnols ne savent faire l'avion de combat", et ils sont en train de développer un cloud propriétaire "cloud de combat, ils s'assurent que personne d'autre ne puisse venir y intégrer un matériel dont ils n'accepteraient pas l'intégration!", soyons aussi hypocrite. Raison de plus pour les laisser se débrouiller seuls sur le jet et reprendre la main sur le cloud de combat, l'UCAV et le système de systèmes. Développer rapidement ces briques qui nous intéressent et soient compatibles avec nos besoins, s'assurer que les systèmes restent ouverts, les impliquer suffisamment pour qu'en final ils aient besoin/intérêt (captif) de les utiliser, et les laisser empêtrés dans leur développement de jet qui va s’éterniser. On aura beau jeux de dire que nous avons fait notre côte-part technique et financière et que finalement le jet c'est leur problème. Il est toujours intéressant en négociation de prendre à contre-pied la partie adverse. Pour donner une image, imaginez une personne qui n'arrête pas de prendre de l’élan et de donner des coups de boutoir sur une porte et que vous ouvriez en même temps cette porte... le laissiez passé... et repreniez à votre compte son argumentation.... Entre parenthèse c'est ce qui risque de se passer avec le MGCS [Main Ground Combat System] qu'ils n'ont pas cessé de mettre en parallèle avec le SCAF, or si ils claquent la porte du SCAF, .... mais ils ne sont pas cela près! Donc avec 0% de développement dans le pilier NGF, on ne paierait pas pour leur avion, on paierait pour développer ''ensemble'' des briques (cloud de combat et système de systèmes) qui nous intéressent et nécessitent l'interconnexion au niveau européen. .... L'objectif, inverser la position dans les piliers (pour cela votre tableau est éloquent), puisqu'ils veulent la place de Dassault, on leur donne entièrement et ils se débrouillent et l'on prend leur place dans les autres piliers, pour garder les 1/3 de coûts (financement) et de 1/3 de développement. L'idée, (c'est ce que vous avez démontré dans votre tableau sur les piliers du SCAF) et bien puisque la place de la France (qui est en défensive) est tant convoitée, enviée, on la leur donne et l'on prend la leur et les % que vous indiquiez voir plus puisque 0% sur le NGF (c'était entre les lignes). Toujours entre les lignes: Les briques moteurs sont à développer et nous intéressent, comme ça ne se passe pas trop mal à priori, l'on reste sur le même % et la même implication (ce qui justifie qu'on ne quitte pas le ''bateau comme des rats''). En parallèle Dassault va continuer à travailler comme il le fait habituellement par étapes progressives F5, F6 .... Et en final leur NGF, non embarquable et non durci-nucléaire, quand et si il sort un jour et bien peut-être qu'on pourrait l'acheter si on a un besoin, pourquoi pas Alors certes ce n'est pas l'optimum, puisque dans un monde parfait on aurait pu diviser par 3 les coûts de développement, mais aussi la production et les bénéfices..., et là en final je me demande si ce n'est pas un avantage.
  9. Désolé, mais je ne comprends pas la problématique du SCAF. S i l'ensemble du projet est bloqué par Airbus qui veut être leader, et qu'en plus les allemands ne veulent pas que le NGF soit embarquable et nucléarisable, en final il faut leur dire, OUI vous avez raison. proposons-leurs que Airbus DS [Defence and Space] Allemagne ait 50% et Airbus DS Espagne ait aussi 50% des parts de développement du NGF. Soyons aussi grand Seigneur, proposons que la partie la plus neutre Airbus DS Espagne prenne le lead. Evidemment il faudra rééquilibrer les autre piliers... A chacun des leaders d'être responsable y compris financièrement des dérives du développement. Alors évidemment du point de vue coûts des développements, il faut garder le rapport 1/3 + 1/3 + 1/3 des coûts de développement. Donc on aurai par exemple: NGF: 50% Espagne, 50% Allemagne, 0% France Engine: On reste pareil 1/3 pour chacun, mais là aussi on peut-être flexible Et pour les autres piliers évidemment il faut compenser ..... les 1/3 de développement pour la France.... On parle bien de développement, pas de production ni d'achats ... qui seront évidemment dictés par les produits développés, leur efficacité et surtout le besoin opérationnel.... Pour rappel le but initial était la compatibilité des différentes flottes, (pas le mimétisme), donc le système de système (la communication, partage des données), combat cloud et les remote carriers.
  10. Oui l'article parle bien de 25 ans en tant qu'architecte. En fait je retravaille les articles pour optimiser la taille dans mes documents d'archives et m'entrainer à synthétiser tout en restant proche du document initial. De plus je complète souvent l'article pour bien en appréhender l'environnement. et les tenants et aboutissements. En vert les informations proviennent principalement de: https://www.horaire-mairie.fr/mairie-hao.html https://shs.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2013-1-page-64?lang=fr par exemple pour la compréhension de l'article initial, je ne comprenais pas le lien entre RSMA-Pf /FAPF/ [Régiment du Service Militaire Adapté de Polynésie française] et ʺécolodgeʺ, jusqu’à ce que je percute sur la formation métier hôtellerie/ restauration des jeunes... Pour finir, par le passé, j'avais noté des articles sur l’intérêt des chinois dans la région, et je me disais que le vide appelle à être rempli, et que les militaires devraient revenir et occuper le terrain et peut-être plus tard l'ancienne BA185 de Hao [Base Aérienne] au moins à minima.
  11. RSMA-Pf/FAPF/: Commandant André (R) , bâtisseur du bout du monde TerreMag Aspirant Emilien Lamadie 16/09/25 https://www.terremag.defense.gouv.fr/ils-prennent-la-parole/larmee-de-terre-vue-par/commandant-andre-r-batisseur-du-bout-du-monde J'ai repris l'article et l'ai commenté pour contextualiser en vert. À plus de 1000 km de Papeete, Hao est un atoll complètement isolé de l’archipel des Tuamotu. La commune s'étend sur 65 km² et compte 1 258 habitants depuis le dernier recensement de la population. La densité de population est de 19,4 habitants par km². L'atoll de Hao a une superficie de 720 km² avec seulement 47 km² de terres émergées et une altitude maximale de 3 mètres. Son lagon s’ouvre sur l’océan via une unique passe aux courants forts. Le climat est clément toute l’année avec des températures moyennes qui oscillent entre 23°C et 32°C, des précipitations modérées et des alizés constants. Il devient base avancée du CEP [Centre d'Expérimentation du Pacifique] de septembre 1964 à décembre 2001. L’atoll est doté d'un aéroport avec une piste de 3 380m, un port en eaux profondes. La population passe de 194 habitants en 1962 à 1 412 habitants en 1996. La 4ièmeCie [Compagnie] du RSMA-Pf /FAPF/ [Régiment du Service Militaire Adapté de Polynésie française], s’y implantera. Challenge rendu possible grâce au commandant André, Réserviste, architecte de plus de 25 ans: «Dessiner les plans d’une compagnie totalement écoresponsable sur l’îlot de Hao a été l’un des défis les plus difficiles de ma carrière. J’ai exploité les ressources et méthodes de constructions locales pour concevoir les plans et tenir les délais de construction. La livraison des bâtiments est prévue fin 2028. À des 1000iers de km d’une grande ville, la difficulté principale résidait dans l’accès aux ressources. J’ai limité l’utilisation du béton: l’atoll, une île en forme d’anneau constituée de récifs coralliens, ne possédant ni sable ni eau, il aurait fallu l’importer par barge. Charpentes et façades seront donc en majorité construites en bois. Grâce à la récupération de l’eau de pluie, l’irrigation des cultures, le fonctionnement des douches et sanitaires sera assuré. 3 000 m² de terrain seront occupés par un potager et un verger avec des arbres fruitiers pour nourrir la compagnie. J’ai également implanté des panneaux photovoltaïques sur les toitures afin de produire de l’électricité. En complément, des panneaux solaires thermiques permettront de chauffer l’eau. Tout est conçu pour offrir aux constructions une quasi autosuffisance en énergie. De ce fait, on réduit à la fois l’impact environnemental et le coût. Plus jeune, je souhaitais intégrer l’armée, la vie m’a finalement orienté vers une carrière d’architecte. Quand le RSMA-Pf des FAPF [Forces Armées en Polynésie Française] m’a contacté pour ce projet, je n’ai pas hésité et me suis engagé dans la réserve. Cela m'a permis de rejoindre Hao: Immersion nécessaire pour proposer un projet cohérent avec l'environnement. Cette expérience a influencé ma façon de penser. Exemple: Certaines toitures seront recouvertes de nattes de niau, palmes plongées à l'eau de mer et tressées, manufacturées par des habitants afin d’assurer la pérennité des bâtiments. En cas de crise les installations d’épuration d’eau salée et systèmes de recyclage déchets habituellement réservés à la compagnie, pourront être utilisés par la population. Nous prévoyons d’installer un ʺécolodgeʺ sur le lagon aux abords du RSMA-Pf pour instruire les volontaires sur l’hôtellerie de luxe présente en Polynésie. Pensées pour réduire leur impact sur l’environnement, ces suites fonctionnent en collaboration avec les services restauration et agriculture du RSMA-Pf, fourniront un service complet aux futurs voyageurs. Tout a été pensé pour assurer l’autonomie de la compagnie.»
  12. Bonsoir, Je suis surpris que les Brestois n'aient pas annoncé l'arrivée de la FDI Amiral Ronarc’h [Frégate de Défense et d'Intervention] le 19/09/25 comme prévu !!!!! La frégate de défense et d’intervention (FDI) Amiral Ronarc’h a rejoint Brest https://www.premar-atlantique.gouv.fr/communiques-presse/la-fregate-de-defense-et-d-intervention-fdi-amiral-ronarc-h-a-rejoint-brest https://lorient.maville.com/actu/actudet_-reportage.-a-bord-de-la-fregate-amiral-ronarc-h-arrivee-a-la-base-navale-de-brest-_fil-6983726_actu.Htm
  13. Radar Nostradamus: L’ONERA et l’AID signent une convention d’expérimentation en partenariat avec TDF Air&Cosmos Antony Angrand 05/09/25 https://air-cosmos.com/article/radar-nostradamus-l-onera-et-l-aid-signent-une-convention-d-experimentation-en-partenariat-avec-tdf-70438 Un article qui synthétise bien le projet NOSTRADAMUS , que j'ai encore réduit: Sébastien Lecornu, MinARM [Ministre des ARMées] accompagné d’Emmanuel Chiva, DgA [Délégué général pour l'Armement] et Patrick Aufort, directeur de l'AID [Agence de l’Innovation de Défense] se sont rendus ce 04/09/25 à l'ONERA [Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales] sur le site du radar transhorizon NOSTRADAMUS à Crucey, accueilli par Bruno Sainjon, PDG de l’ONERA et en présence de Karim El Naggar, DG de TDF [Télédiffusion De France]. Le radar transhorizon NOSTRADAMUS va faire l'objet d’une expérimentation ONERA. Cette dernière, à hauteur de 2M€, s'inscrit dans la stratégie ministérielle relative à la THA [Très Haute Altitude] annoncée lors du Salon du Bourget 2025 par le MinARM, zone qui s’étend de 20 km à 100 km d’altitude, nouveau théâtre stratégique entre ciel et espace. Dans les années 2000 avec le soutien de la DGA, l’ONERA a conçu, maintenu et modernisé ce radar unique en Europe. Fonctionnant en bande HF, par ondes réfléchies par l’ionosphère (propagation par ''onde de ciel''), détecte au-delà de l’horizon, là où les radars s’arrêtent. Les radars transhorizon constituent une brique essentielle dans la chaîne de détection de systèmes à très longue portée y compris à THA. NOSTRADAMUS utilise 2 modes de configurations: monostatique et bistatique. En monostatique, AE d’émission [AntennE] et AE de réception sont situées au même endroit (à Crucey-Villages en Eure-et-Loir) avec une possibilité de couverture à 360°. En bistatique, les sites d’émission et de réception sont séparés de 200 km. Grâce à ses 2 modes de configuration, il est capable de Surveiller en continu un volume aérien de plusieurs millions de km3, Repérer objets rapides/lointains: missile de croisière hypervéloce, planeur hypersonique Repérer des cibles lentes et proches (ballon de surveillance…). Le projet NOSTRADAMUS identifié et sélectionné comme ''Quick Win'' va démontrer au MINARM [MINistère des ARMées], les capacités de détection d'un radar transhorizon sur des objets représentatifs (avions, missiles, ballons), notamment dans la THA. Cette démonstration va s'appuyer sur les nouvelles capacités digitales récemment implantées par l'ONERA. Les configurations monostatique et bistatique de Nostradamus seront mises en œuvre à cette occasion. TDF, opérateur d’infrastructures, partenaire du projet, mettra à disposition les infrastructures exceptionnelles et unique en Europe de son site de diffusion Ondes Courtes situé à Issoudun dans l’Indre. Ce site de plusieurs hectares dispose d’AE de très grande taille, orientables, qui utilisent les propriétés naturelles de rebond sur l’ionosphère pour émettre sur de très longues distances. Combinées aux technologies développées par l’ONERA et à l’expertise pointue des équipes de TDF en matière de diffusion des ondes, elles permettront le fonctionnement du radar Nostradamus en mode bistatique, un dispositif de surveillance avancé, fondé sur une logique de séparation entre émission et réception.
  14. Au sujet de l'article de Bjorn Muller, j'ai remarqué que son argumentation ne s'appuyait côté français que sur un certain Léo Péria-Peigné ''chercheur de l'IFRI''. La synthèse IA sur Léo Péria-Peigné donne: "Aucune information spécifique sur des événements postérieurs à juin 2024 n’est fournie dans le CONTEXT au-delà des mentions générales et des citations associées. Des informations manquent sur d’éventuelles publications, interventions publiques ou positions récentes après le voyage (en Ukraine) et la parution mentionnée." Aussi j'ai cherché plus en profondeur d'autres documents, et j'ai trouvé: https://major-prepa.com/geopolitique/geopolitique-armement-conversation-leo-peria-peigne/ Outre que ses réponses à l’interviewer sont alambiquées, noient le poisson et finalement ne veulent rien dire, il y a de jolies perles: Le char français est plus solide, mais plus lent et moins autonome dans une approche défensive. Tandis que le char allemand, plus léger, retranscrit une stratégie de pénétration rapide, et son système radio vise à limiter les risques de dispersion de l’infanterie. => Il est évident qu'il a compris l'âme de la cavalerie française => poids du Char Leclerc 57t, => poids des Léopard: 56,5t (A4), 59,5t (A5), 60,2t (A6), 62,5t (A6M et 122A), 63,9t (A7 et A6MA3), 65t (122B) et 66,5t (A7V) Contrairement au Zeitenwende allemand axé sur la défense de son territoire, la loi de programmation militaire souffre également d’un manque de priorisation des objectifs stratégiques. La France présente certes des ambitions de «grande puissance moyenne» comme en Afrique, dans l’Indopacifique ou encore sur son territoire (opération Sentinelle, arme nucléaire), mais ses objectifs sont en inadéquation avec ses moyens financiers, humains et matériels." => Contrairement...... souffre également => Pas très clair dans son cerveau Néanmoins, ce succès cache un déséquilibre. Contrairement aux autres pays exportateurs d’armement, la France a longtemps refusé le tournant des offsets (transferts technologiques et des garanties de production à l’étranger), pourtant décisifs sur le marché de l’armement actuel, au nom de sa politique d’emploi en France et de son autonomie. La BITD française est traditionnellement pensée pour assurer à la France une souveraineté et une avance techno-industrielle difficilement compatibles avec la logique d’offsets. => les bras m'en tombent Question: L’opinion publique est-elle un acteur qui participe à l’établissement d’un cadre juridique autour de l’armement ? L’opinion publique pèse notamment dans les décisions des pays qui vendent peu d’armes, comme la Belgique. Néanmoins, il arrive qu’elle accueille favorablement ces exportations, comme en témoignent les 200 000 visiteurs du salon Eurosatory. Nous assistons également au démantèlement du cadre juridique multilatéral qui encadrait les exportations d’armement. En raison du succès des armes à sous-munition en Ukraine, la Lituanie est notamment sortie de la convention d’Oslo afin d’en acheter. => encore une réponse claire, nette et synthétique, ... c'était quoi la question?...
  15. Bonjour, quelques informations brutes sur la Flotte et l'AdT [Armée de Terre]: Décision N° 829/ARM/EMM/SF/SCEM du 11 juillet 2025 portant retrait définitif du service et de condamnation du patrouilleur de haute mer PM L’her. Décision N° 781/ARM/CEMM du 01 juillet 2025 portant admission au service actif du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Tourville. Décision N° 796/ARM/EMM/MGM du 07 juillet 2025 portant prise d’armement pour essais du patrouilleur hauturier « Trolley de Prévaux ». Décision N° 795/ARM/EMM/SF/SCEM du 07 juillet 2025 portant retrait du service actif et mise en complément du PHM CDT Birot. Décision N° 794/ARM/EMM/SF/SCEM du 07 juillet 2025 portant retrait du service actif et mise en complément du PHM CDT Ducuing. Décision N° 745/ARM/EMM/SF/SCEM du 30/06/25 retrait du service actif /mise en réserve spéciale chaland de transport de matériel n°27 Indochine Décision N° 746/ARM/EMM/SF/SCEM du 30/06/25 retrait du service actif / mise en complément du remorqueur portuaire côtier de 12t RPC12 Maroa Décision N° 772/ARM/EMM/MGM du 02 juillet 2025 portant création de la flottille de réserve maritime (FRM) de La Réunion. Décision N° 503626/ARM/EMAT/SCPS/BORG du 06 mai 2025 portant dissolution de la 807e compagnie de transmissions. => 1 août 2025 intégrée au régiment de cyberdéfense
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