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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
La Syrie, Etat laïc dirigé par le Parti Baath (« Résurrection ») de tendance socialiste athée, est un allié traditionnel de la Russie. Entre 1994 et 2000, la Syrie a acheté pour 500 millions de dollars d’avions et missiles SA-10, puis 1.000 missiles anti-chars AT-14, 4 chasseurs Sukhoï-27 un nombre indéterminé de chasseurs Mig-29. source: http://www.strategicsinternational.com/8_G%20troude.pdf -
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Effectivement.................+ de 190 roquettes tirés aujourd'hui...............700 positions du Hezbollah détruitent depuis le début des hostilités ce qui n'a pas l'air d'affecter la moyenne des tirs....................ils doivent posséder des milliers de lanceurs ou quoi ?? :? 1 civils israélien tué -
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
soit pas étonné ;) , dés qu'on a le malheur de critiquer Tsahal on est quailifié de pro-hezbollah :rolleyes: .......................... complexe de persécution oblige -
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
N'imp :rolleyes: :rolleyes: Le nombre de combattant aguerrie s'éléve à pas plus de 2000...............le reste c'est des membres passifs qui ont just le carte de fan club........... -
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Euronews parle de 300 combattant du Hezbollah tués au combat sur les 2000...........depuis le début de l'opération de tsahal. Lors de l'opération sur Baelbek 5 combattant du Hezbollah font été fait prisonniers. 12 civils libanais ont été retrouvés mort à proximité des bombardements lors de cette opération. -
Video du systeme Tor que l'Iran a acheté aux Russes...... :arrow:
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais non, c'est du "petit lait" pour Tsahal..............encore 1 semaine et cette partie du monde sera pacifié et aura son Mc Do à Cana. -
Vidéos et photos des opérations à gaza et au Liban
ManuG a répondu à un(e) sujet de cvs dans Vidéos et Photos
C'est clair, on voit juste un Merkava qui se mange 2 ou 3 roquettes............. -
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
et ça permet aussi à Tsahal de justifier la mort de civils................au final, tout le monde y trouve son compte.......... ;) -
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Le seul prob, c'est que ça peut être des "fake" c'est photos...................Que se soit d'un camp comme dans l'autre la désinformation, l'intox, l'intimidation.......est systématique.............donc.........personne ne gobe la couleuvre :lol: :lol: -
Oui, du beau boulot je trouve.............................. :lol: :lol: :lol:
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Iran Air Force...................................
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Normal.........Tsahal est invinsible....... ;) -
[Liban] Archive
ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans ce conflit, les Israéliens apparaissent certes les «premiers» agressés, en droit à la légitime défense et vouloir «en finir» avec la menace «terroriste» qui pèse sur leur sécurité au nord du pays. Cette politique déclarée feint pourtant d'ignorer beaucoup de non-dits : dans un État de droit, comme l'est Israël, toute légitime défense doit être proportionnée à l'agression, au risque pour l'agressé de devenir le criminel ; Israël accuse la Syrie et l'Iran de manipuler le Hezbollah, mais se garde bien d'attaquer la cause du mal. Face à une telle disproportion de moyens, n'assisterait-on pas à la seule expression de la puissance militaire israélienne, à un acte de vengeance et de punition collective sur le pays le plus faible de la région et sur qui il est bien commode de se défouler. -
Merci ;) Il fait très rustique ce SA-5...............;
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T-72S ????
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[Liban] Archive
ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
De la charge......... -
Armement légers produits localements........... Le M-16+M203 il le produit aussi?? AA Chaîne de montage ou d'upgrade du Cobra Iranien? http://img176.imageshack.us/img176/9247/helocoptermanufcturingwc4.jpg
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Moi, on m'a dit une +ou- 20 kg............ -
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Offensive israélienne au Liban : Le Hezbollah pourra-t-il tenir ? Aguerris et bien armés, les miliciens du Hezbollah ont tenu jusque- là le choc face à Tsahal. Pourront-ils cependant tenir tête plus longtemps à l’armada israélienne et transformer une défaite militaire annoncée en une victoire politique annonciatrice d’un nouvel équilibre des forces au Proche-Orient ? On pourrait toujours en rêver, au risque d’un douloureux retour sur terre... En lançant leurs attaques contre le Liban, le 13 juillet, au prétexte de vouloir libérer deux soldats capturés la veille par le Hezbollah, les Israéliens ont voulu, en réalité, mettre fin définitivement à la menace de la milice chiite libanaise, notamment en paralysant son potentiel de frappe par missiles Katioucha. Soumise, de son côté, à un pilonnage massif, qui a détruit nombre de ses infrastructures un peu partout au Liban, celle-ci a certes reçu des coups durs, mais elle en a aussi rendu quelques-uns. Mieux : après avoir absorbé le choc, elle a commencé à opposer sur le terrain une résistance farouche et à lancer des roquettes sur le Nord d’Israël, notamment sur Haïfa, troisième ville du pays, contraignant ainsi les Israéliens à livrer une bataille terrestre, qui risque fort d’être coûteuse pour eux. Résultat : deux semaines après avoir déclenché l’opération “Punition adéquate” contre le Liban, l’Etat hébreu est loin d’avoir atteint son principal objectif. Car le Hezbollah n’a pas encore été défait, ni contraint de se replier au nord du fleuve Litani, à une vingtaine de kilomètres au Nord de la frontière israélienne. Ce qui a fait écrire à Percy Kemp : “Pour la première fois des Arabes parviennent à tenir tête à l’armée israélienne, suggérant qu’un certain changement serait intervenu dans l’équilibre usuel des forces” (Libération, 21 juillet 2006). Cependant, ces “bonnes nouvelles” ne doivent pas nous leurrer et nous empêcher de poser la seule question qui mérite vraiment d’être posée aujourd’hui, celle concernant les capacités militaires réelles de la milice chiite libanaise. Celle-ci pourra-t-elle vraiment tenir tête longtemps à l’armada israélienne, la quatrième armée au monde et l’une des mieux équipées et entraînées aux techniques de guerre moderne, et transformer ainsi une défaite militaire annoncée en une victoire psychologique et politique ? Et, d’abord, quel est l’armement du Hezbollah, dont on dit qu’il est redoutablement efficace face à Israël ? La vérité sur l’armement du Hezbollah La milice chiite libanaise est considérée comme l’une des guérillas les plus efficaces au monde. En mai 2005, son leader, le Cheikh Hassan Nasrallah, affirmait détenir plus de 12.000 roquettes antichars Katiouchas d’une portée d’une dizaine de kilomètres. Son mouvement détient également des roquettes Fair-5, d’une portée de 70 km, et Nazeut-10, d’une portée de 200 km, récemment fournies par l’Iran, ainsi que des fusées Raad-1 et des lance-roquettes multiples BM-21. Très récemment, le Hezbollah a construit près de la frontière israélienne une multitude de petits bunkers, dotés de caméras de surveillance. Selon Israël, ces fortifications auraient été réalisées avec l’aide de Téhéran. Le Hezbollah est surtout la seule force militaire non-étatique à avoir fait voler un drone. En avril 2005, un avion sans pilote nommé Mirsad a survolé le Nord d’Israël. Le mouvement chiite affirme enfin avoir réussi à neutraliser le radar israélien de la société Elbit, destiné à repérer les infiltrations. Le système anti-obus Nautilus fourni à Israël par les Etats-Unis aurait subi le même sort. Le désarmement du Hezbollah est exigé par la communauté internationale, à travers la résolution 1559 du Conseil de Sécurité, ainsi que par un certain nombre de Libanais. Or, son charismatique leader, le cheikh Nasrallah, l’a toujours catégoriquement rejeté. “La main, quelle qu’elle soit, qui voudrait se saisir de nos armes est une main israélienne qui devra être coupée. Si quelqu’un, n’importe qui, pense désarmer la résistance islamique, nous le combattrons jusqu’à la mort”, a-t-il affirmé, le 25 mai 2005, à l’occasion du cinquième anniversaire du retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud après vingt-deux ans d’occupation. Et d’ajouter : “D’aucuns estiment que nous avons quelque 12.000 fusées de type Katioucha ou autres, je vous le dis, nous en avons plus de 12.000. Tout le Nord de la Palestine occupée avec ses colonies de peuplement, ses aéroports, ses champs et ses fermes, est sous le feu de nos combattants”. Le Hezbollah refuse donc de rendre son armement lourd. Nasrallah a mentionné, récemment, la visite d’un “ambassadeur occidental”, dont il n’a cité ni le nom ni le pays, qui a proposé que sa formation garde ses armes individuelles et de moyenne portée mais remette les fusées à longue portée : “Cette proposition est un scandale. Elle prouve à l’évidence qu’ils ne veulent pas démanteler les milices et protéger le pays de combats fratricides, mais que leur unique but est de protéger Israël et de lever la terreur qui pèse sur l’Etat hébreu.” Selon Jane’s Defence Weekly, journal britannique spécialisé dans les questions de défense, le Hezbollah détenait, avant la crise, de 10.000 à 15.000 Katiouchas à tête explosive, de 107 mm ou de 122 mm, d’une portée limitée de 10 ou 20 km. Ce chiffre conforte les affirmations du chef du Hezbollah. Mais les Katiouchas sont-ils encore le nerf des opérations du Hezbollah ? “Au fil des jours, le Hezbollah a tendance à tirer moins de roquettes, mais leur portée s’étend”, note un observateur militaire. Le tournant a été pris le 13 juillet, lors de la première attaque contre Haïfa, lorsque la troisième ville d’Israël a été touchée pour la première fois depuis le Liban sud par un tir de missiles Fajr (également appelé Raad par le Hezbollah), montés sur des rampes de lancement installées sur des camions. Le même jour, un bâtiment de la marine israélienne a été frappé en mer, en dépit de ses systèmes de brouillage, par un missile C802 tiré depuis la terre. Le Hezbollah est désormais équipé de Fajr 3 de 240 mm, d’une portée de 40 km : il s’agit d’une roquette de 5,20 m de hauteur, pesant 400 kg et porteuse d’une charge explosive de 40 kg. Le mouvement chiite possède également des Fajr 5, de 333 mm, dont la portée est de 75 km. Surtout, le Hezbollah est désormais équipé de missiles Zelzal 1 et 2, probablement fabriqués et livrés par l’Iran. Ces missiles, inspirés d’un ancien modèle soviétique, le Frog 5, ont une portée se situant entre 150 et 200 km et permettent de menacer Tel Aviv, malgré leur système de guidage approximatif. Le Hezbollah en possédait moins de cinquante au début de la crise. Au moment où nous écrivons ceci, aucun d’entre eux n’a encore été tiré, mais une dizaine auraient déjà été détruits lors d’un bombardement israélien. Ces Katiouchas, qui sont acheminées d’Iran via la Syrie, sont stockés dans des bunkers au Sud du pays, pour être amenés rapidement près de la frontière israélienne, d’où elles sont tirés. Les missiles ou les roquettes à plus longue portée, au contraire, sont éloignés de cette zone susceptible d’être envahie par l’armée israélienne. Une partie des Fajr est partagée entre des stocks installés dans la plaine de la Bekaa, dans l’Est du Liban, et dans les environs de Beyrouth. C’est pourquoi l’armée israélienne a procédé à une destruction systématique des ponts et routes, jusqu’aux voies les plus minuscules. Elle cherche ainsi à désorganiser sérieusement toute la logistique du Hezbollah pour l’empêcher de mobiliser toutes ses capacités militaires. “Une armée d’ombres, insaisissable, invisible” Le Hezbollah est partout présent dans les petites localités chiites du Sud-Liban. Mais il n’est pas toujours visible. Les reporters occidentaux, qui se sont rendus la semaine écoulée dans la région, ont eu du mal à rencontrer un seul milicien. Ce qui a fait dire à certains que le Hezbollah est “une armée d’ombres, insaisissable et invisible”. En fait, les combattants chiites sont extrêmement mobiles. On n’aperçoit jamais ni leurs camions ni leurs unités. Leurs refuges, difficiles à identifier, sont aussi difficiles d’accès. Ils sont déployés dans les terrains accidentés, les forêts, mais aussi de simples maisons dans les villages chiites, que l’armée israélienne parvient à identifier grâce à ses informateurs au sol. Le Hezbollah assure, par la voix de ses dirigeants, à commencer par le Cheikh Nasrallah, que sa capacité militaire a été, en tout cas jusqu’au début de la semaine, très peu affectée par les bombardements israéliens et qu’il a suffisamment de munitions pour continuer à bombarder Israël “pendant de nombreux mois”. Les observateurs libanais, dont certains ne cachent pas leur hostilité au mouvement, estiment que ce dernier s’est préparé à “une guerre de longue haleine”. Selon eux, la destruction des combattants du Hezbollah par l’armée israélienne, même après un déploiement au sol, s’apparente à une mission difficile et trop risquée. “Leurs capacités militaires sont bien supérieures à ce que nous pensions. Ils se regroupent pour mener des opérations, puis se dispersent. Ils éparpillent leurs armes et les cachent dans leurs maisons, dans des caves”, explique, de son côté, Timour Goksel, l’ancien porte-parole de l’ONU au Liban. Par ailleurs, les artilleurs du Hezbollah manifestent une étonnante faculté d’adaptation aux bombardements incessants auxquels ils sont soumis. Même si le nombre de Katiouchas tirées sur le Nord d’Israël continue de baisser, les lanceurs parviennent quasiment toujours, malgré la traque dont ils sont l’objet, à tirer des missiles sur des cibles israéliennes et à ajuster leurs tirs de façon à ne pas toucher les zones peuplées d’Arabes israéliens. Combien de temps pourront-ils tenir ce rythme ? Les stratèges de l’armée israélienne reconnaissent n’avoir aucune idée du nombre de roquettes que le Hezbollah détient encore (ce dernier en a tiré jusque-là environ 4. 000). Ils disent aussi que le risque que le Cheikh Nasrallah choisisse de lancer sur Tel Aviv des missiles Zelzal de moyenne portée reste entier. La guerre des bunkers Pendant les dix premiers jours du conflit, l’aviation israélienne a effectué plus de 3.000 sorties pour détruire l’arsenal et les infrastructures du Hezbollah. Deux régiments d’infanterie d’élite de Tsahal, soit 4.000 hommes, ont œuvré, nuit et jour, pour faire sauter le vaste réseau de bunkers construit en six ans par le mouvement chiite tout au long de la frontière israélienne. Dans le village de Maroun Erras, à 2 km au nord-est d’Israël, les unités spéciales de la Brigade Golani ont livré des combats acharnés, au cours desquels ils ont perdu quatre hommes, avant de découvrir, le 19 juillet, une porte blindée donnant accès à un complexe sous terrain en béton, camouflé et impossible à repérer par avion. Le lendemain, alors qu’elles donnaient l’assaut à ce bastion, elles ont été prises sous les tirs croisés des miliciens du Hezbollah qui y étaient retranchés, et ceux d’un bunker similaire érigé dans un village voisin, où le mouvement chiite a entreposé vivres, canons de mortier et munitions. Cela n’a pas empêché Tsahal d’occuper entièrement le village, dès dimanche, et de pousser souterrain vers Beit Jbeil, plus au Nord. C’est aussi dans ces bunkers que le Cheikh Nasrallah et les autres dirigeants du Hezbollah se sont réfugiés, au Nord du Liban, dans les environs de Beyrouth, dans la plaine de la Bekaa près de la frontière syrienne. C’est pourquoi les Israéliens s’acharnent à frapper certains endroits qu’ils ont déjà bombardés trois ou quatre fois. Ce pilonnage massif leur permet de creuser, dans l’espoir d’atteindre des bunkers en dessous. Cette tactique a peu de chances cependant d’être payante, car, comme l’explique un analyste pour le magazine britannique spécialisé Janes Defence Weekly, Alon Ben-David, les Israéliens ne disposent pas de bombes capables de percer ces fameux bunkers. Ils en ont fait la demande à leurs alliés américains, qui ont promis de les leur fournir rapidement. Ce qui pourrait être déjà fait au moment où vous lirez ces lignes. Tsahal espère qu’après la conquête de plusieurs de ces bunkers, tout le réseau de bunkers du Hezbollah s’écroulera comme un château de cartes. Les généraux israéliens admettent cependant que cela sera difficile. Aussi répètent-ils à l’unisson que l’intervention terrestre est nécessaire pour “nettoyer” le terrain et créer une zone “stérile” de 15 km de profondeur au Liban sud interdite au Hezbollah. Et que cette intervention pourrait durer... plusieurs semaines. C’est là, on s’en doute, une simple menace, qui vise à affaiblir la solidarité dont jouit le Hezbollah parmi la population libanaise, toutes communautés confondues. En effet, Israël n’a pas intérêt à prolonger ses opérations militaires au Liban, au risque de prolonger aussi la liste de ses morts, civils et militaires. Il essaie seulement de renforcer ses positions en vue des négociations diplomatiques, déjà en cours et qui vont s’accélérer dans les prochains jours. La stratégie d’Israël et les calculs de la Syrie “La stratégie de Tsahal est problématique. Rien ne garantit que les raids aériens permettront d’affaiblir suffisamment le Hezbollah pour que l’armée libanaise ose le déloger de la frontière. Mais, dans l’hypothèse de l’envoi de troupes au sol, je ne suis pas sûr non plus que nous soyons capables d’éviter les erreurs du passé. Le tableau qui se dégage de cette première semaine d’offensive est tout sauf clair”, estime l’analyste Yossi Alpher, ancien cadre du Mossad, les services secrets israéliens, cité par Le Monde du 19 juillet. “Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas sortir de cette guerre victorieux : il nous faut frapper fort, au risque de toucher les civils parmi lesquels se cachent les terroristes, afin de rétablir notre capacité de dissuasion”, souligne, de son côté, Shaul Arieli, un colonel de réserve, cité par le même quotidien. Cette conception, qui a été jusque- là celle de l’état-major israélien, est loin de faire l’unanimité dans les cercles militaires. “Face à des entités comme les Palestiniens ou le Hezbollah, la dissuasion ne fonctionne pas parce qu’ils appréhendent leur lutte en termes absolus”, a écrit Dov Tamari, un brigadier général réserviste, dans le quotidien de droite proche du pouvoir Yediot Aharonot. “Chacune de leurs tactiques sur lesquelles nous avons exercé notre pouvoir de dissuasion a été remplacée par une tactique de contournement”, ajoute-t-il, en citant en exemple les embuscades, les attentats-suicides, les fusées Qassam et les attaques par des tunnels, utilisés par les Palestiniens à Gaza. Pourquoi l’armée israélienne, qui est obligée d’intervenir au sol, cherche-t-elle à limiter ses opérations à des incursions terrestres de courte durée ? Réponse du général Shlomo Brom, qui a fait toute sa carrière dans le renseignement militaire israélien, cité par Le Monde du 20 juillet : “Il se trouve que nous avons tiré les leçons de nos opérations au Liban de 1982 à 2000, ainsi que de la situation dans laquelle se trouve actuellement l’armée américaine en Irak”. Brom, qui est aujourd’hui chercheur au Jaffee Center for Strategic Studies de l’université de Tel-Aviv ajoute : “Dans ce genre de conflit asymétrique, l’invasion proprement dite ne pose guère de difficultés militaires. Mais la question que tout gouvernement doit se poser avant de décider d’une invasion terrestre est : et que fait-on après ?” Traduire : l’expérience de l’invasion de 1982, qui a terni l’image d’Israël, l’a divisé à l’intérieur et mis au ban de la communauté internationale, ne sera probablement pas répétée. D’autant que la réoccupation du Sud Liban risque aussi de redonner au Hezbollah une légitimité de mouvement de résistance nationale. Israël cherchera donc, selon toute vraisemblance, à occuper des couloirs importants au Sud Liban, afin de réduire au maximum les capacités de nuisance du Hezbollah, et d’entrer ensuite dans des négociations qui aboutiraient sinon au désarmement du Hezbollah et à l’établissement de la pleine souveraineté de l’Etat libanais sur tout son territoire, du moins à l’installation d’une force internationale d’interposition, fortement armée et suffisamment dissuasive, au Sud Liban. Ce scénario a toutes les chances de se réaliser, surtout que la Syrie, principal allié du Hezbollah sur le terrain, commence à louvoyer et à multiplier les appels du pied en direction de Washington. Pour Damas, qui cherche à sortir de son isolement international et à reprendre l’initiative dans la région, l’“aventure” du Hezbollah, malgré son coût très élevé... pour les Libanais, pourrait donc se révéler fort utile. Contraints de sortir du Liban par la petite porte, les Syriens vont-ils y revenir par la... fenêtre ? Un accord Taief II est-il déjà en préparation, dans les valises du chef de la diplomatie saoudienne, Saoud al-Fayçal, actuellement en tournée internationale ? Cela dépendra de la volonté des Américains de remettre en selle les Syriens, qui n’en demandent pas tant, en contrepartie d’une rupture immédiate de l’axe Damas-Téhéran. Wait and see... sources: http://www.realites.com.tn/index1.php?mag=1&cat=/10025555550000550000000IRAK&art=16070&a=detail1 -
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Offensive israélienne au Liban : Le Hezbollah pourra-t-il tenir ? Aguerris et bien armés, les miliciens du Hezbollah ont tenu jusque- là le choc face à Tsahal. Pourront-ils cependant tenir tête plus longtemps à l’armada israélienne et transformer une défaite militaire annoncée en une victoire politique annonciatrice d’un nouvel équilibre des forces au Proche-Orient ? On pourrait toujours en rêver, au risque d’un douloureux retour sur terre... En lançant leurs attaques contre le Liban, le 13 juillet, au prétexte de vouloir libérer deux soldats capturés la veille par le Hezbollah, les Israéliens ont voulu, en réalité, mettre fin définitivement à la menace de la milice chiite libanaise, notamment en paralysant son potentiel de frappe par missiles Katioucha. Soumise, de son côté, à un pilonnage massif, qui a détruit nombre de ses infrastructures un peu partout au Liban, celle-ci a certes reçu des coups durs, mais elle en a aussi rendu quelques-uns. Mieux : après avoir absorbé le choc, elle a commencé à opposer sur le terrain une résistance farouche et à lancer des roquettes sur le Nord d’Israël, notamment sur Haïfa, troisième ville du pays, contraignant ainsi les Israéliens à livrer une bataille terrestre, qui risque fort d’être coûteuse pour eux. Résultat : deux semaines après avoir déclenché l’opération “Punition adéquate” contre le Liban, l’Etat hébreu est loin d’avoir atteint son principal objectif. Car le Hezbollah n’a pas encore été défait, ni contraint de se replier au nord du fleuve Litani, à une vingtaine de kilomètres au Nord de la frontière israélienne. Ce qui a fait écrire à Percy Kemp : “Pour la première fois des Arabes parviennent à tenir tête à l’armée israélienne, suggérant qu’un certain changement serait intervenu dans l’équilibre usuel des forces” (Libération, 21 juillet 2006). Cependant, ces “bonnes nouvelles” ne doivent pas nous leurrer et nous empêcher de poser la seule question qui mérite vraiment d’être posée aujourd’hui, celle concernant les capacités militaires réelles de la milice chiite libanaise. Celle-ci pourra-t-elle vraiment tenir tête longtemps à l’armada israélienne, la quatrième armée au monde et l’une des mieux équipées et entraînées aux techniques de guerre moderne, et transformer ainsi une défaite militaire annoncée en une victoire psychologique et politique ? Et, d’abord, quel est l’armement du Hezbollah, dont on dit qu’il est redoutablement efficace face à Israël ? La vérité sur l’armement du Hezbollah La milice chiite libanaise est considérée comme l’une des guérillas les plus efficaces au monde. En mai 2005, son leader, le Cheikh Hassan Nasrallah, affirmait détenir plus de 12.000 roquettes antichars Katiouchas d’une portée d’une dizaine de kilomètres. Son mouvement détient également des roquettes Fair-5, d’une portée de 70 km, et Nazeut-10, d’une portée de 200 km, récemment fournies par l’Iran, ainsi que des fusées Raad-1 et des lance-roquettes multiples BM-21. Très récemment, le Hezbollah a construit près de la frontière israélienne une multitude de petits bunkers, dotés de caméras de surveillance. Selon Israël, ces fortifications auraient été réalisées avec l’aide de Téhéran. Le Hezbollah est surtout la seule force militaire non-étatique à avoir fait voler un drone. En avril 2005, un avion sans pilote nommé Mirsad a survolé le Nord d’Israël. Le mouvement chiite affirme enfin avoir réussi à neutraliser le radar israélien de la société Elbit, destiné à repérer les infiltrations. Le système anti-obus Nautilus fourni à Israël par les Etats-Unis aurait subi le même sort. Le désarmement du Hezbollah est exigé par la communauté internationale, à travers la résolution 1559 du Conseil de Sécurité, ainsi que par un certain nombre de Libanais. Or, son charismatique leader, le cheikh Nasrallah, l’a toujours catégoriquement rejeté. “La main, quelle qu’elle soit, qui voudrait se saisir de nos armes est une main israélienne qui devra être coupée. Si quelqu’un, n’importe qui, pense désarmer la résistance islamique, nous le combattrons jusqu’à la mort”, a-t-il affirmé, le 25 mai 2005, à l’occasion du cinquième anniversaire du retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud après vingt-deux ans d’occupation. Et d’ajouter : “D’aucuns estiment que nous avons quelque 12.000 fusées de type Katioucha ou autres, je vous le dis, nous en avons plus de 12.000. Tout le Nord de la Palestine occupée avec ses colonies de peuplement, ses aéroports, ses champs et ses fermes, est sous le feu de nos combattants”. Le Hezbollah refuse donc de rendre son armement lourd. Nasrallah a mentionné, récemment, la visite d’un “ambassadeur occidental”, dont il n’a cité ni le nom ni le pays, qui a proposé que sa formation garde ses armes individuelles et de moyenne portée mais remette les fusées à longue portée : “Cette proposition est un scandale. Elle prouve à l’évidence qu’ils ne veulent pas démanteler les milices et protéger le pays de combats fratricides, mais que leur unique but est de protéger Israël et de lever la terreur qui pèse sur l’Etat hébreu.” Selon Jane’s Defence Weekly, journal britannique spécialisé dans les questions de défense, le Hezbollah détenait, avant la crise, de 10.000 à 15.000 Katiouchas à tête explosive, de 107 mm ou de 122 mm, d’une portée limitée de 10 ou 20 km. Ce chiffre conforte les affirmations du chef du Hezbollah. Mais les Katiouchas sont-ils encore le nerf des opérations du Hezbollah ? “Au fil des jours, le Hezbollah a tendance à tirer moins de roquettes, mais leur portée s’étend”, note un observateur militaire. Le tournant a été pris le 13 juillet, lors de la première attaque contre Haïfa, lorsque la troisième ville d’Israël a été touchée pour la première fois depuis le Liban sud par un tir de missiles Fajr (également appelé Raad par le Hezbollah), montés sur des rampes de lancement installées sur des camions. Le même jour, un bâtiment de la marine israélienne a été frappé en mer, en dépit de ses systèmes de brouillage, par un missile C802 tiré depuis la terre. Le Hezbollah est désormais équipé de Fajr 3 de 240 mm, d’une portée de 40 km : il s’agit d’une roquette de 5,20 m de hauteur, pesant 400 kg et porteuse d’une charge explosive de 40 kg. Le mouvement chiite possède également des Fajr 5, de 333 mm, dont la portée est de 75 km. Surtout, le Hezbollah est désormais équipé de missiles Zelzal 1 et 2, probablement fabriqués et livrés par l’Iran. Ces missiles, inspirés d’un ancien modèle soviétique, le Frog 5, ont une portée se situant entre 150 et 200 km et permettent de menacer Tel Aviv, malgré leur système de guidage approximatif. Le Hezbollah en possédait moins de cinquante au début de la crise. Au moment où nous écrivons ceci, aucun d’entre eux n’a encore été tiré, mais une dizaine auraient déjà été détruits lors d’un bombardement israélien. Ces Katiouchas, qui sont acheminées d’Iran via la Syrie, sont stockés dans des bunkers au Sud du pays, pour être amenés rapidement près de la frontière israélienne, d’où elles sont tirés. Les missiles ou les roquettes à plus longue portée, au contraire, sont éloignés de cette zone susceptible d’être envahie par l’armée israélienne. Une partie des Fajr est partagée entre des stocks installés dans la plaine de la Bekaa, dans l’Est du Liban, et dans les environs de Beyrouth. C’est pourquoi l’armée israélienne a procédé à une destruction systématique des ponts et routes, jusqu’aux voies les plus minuscules. Elle cherche ainsi à désorganiser sérieusement toute la logistique du Hezbollah pour l’empêcher de mobiliser toutes ses capacités militaires. “Une armée d’ombres, insaisissable, invisible” Le Hezbollah est partout présent dans les petites localités chiites du Sud-Liban. Mais il n’est pas toujours visible. Les reporters occidentaux, qui se sont rendus la semaine écoulée dans la région, ont eu du mal à rencontrer un seul milicien. Ce qui a fait dire à certains que le Hezbollah est “une armée d’ombres, insaisissable et invisible”. En fait, les combattants chiites sont extrêmement mobiles. On n’aperçoit jamais ni leurs camions ni leurs unités. Leurs refuges, difficiles à identifier, sont aussi difficiles d’accès. Ils sont déployés dans les terrains accidentés, les forêts, mais aussi de simples maisons dans les villages chiites, que l’armée israélienne parvient à identifier grâce à ses informateurs au sol. Le Hezbollah assure, par la voix de ses dirigeants, à commencer par le Cheikh Nasrallah, que sa capacité militaire a été, en tout cas jusqu’au début de la semaine, très peu affectée par les bombardements israéliens et qu’il a suffisamment de munitions pour continuer à bombarder Israël “pendant de nombreux mois”. Les observateurs libanais, dont certains ne cachent pas leur hostilité au mouvement, estiment que ce dernier s’est préparé à “une guerre de longue haleine”. Selon eux, la destruction des combattants du Hezbollah par l’armée israélienne, même après un déploiement au sol, s’apparente à une mission difficile et trop risquée. “Leurs capacités militaires sont bien supérieures à ce que nous pensions. Ils se regroupent pour mener des opérations, puis se dispersent. Ils éparpillent leurs armes et les cachent dans leurs maisons, dans des caves”, explique, de son côté, Timour Goksel, l’ancien porte-parole de l’ONU au Liban. Par ailleurs, les artilleurs du Hezbollah manifestent une étonnante faculté d’adaptation aux bombardements incessants auxquels ils sont soumis. Même si le nombre de Katiouchas tirées sur le Nord d’Israël continue de baisser, les lanceurs parviennent quasiment toujours, malgré la traque dont ils sont l’objet, à tirer des missiles sur des cibles israéliennes et à ajuster leurs tirs de façon à ne pas toucher les zones peuplées d’Arabes israéliens. Combien de temps pourront-ils tenir ce rythme ? Les stratèges de l’armée israélienne reconnaissent n’avoir aucune idée du nombre de roquettes que le Hezbollah détient encore (ce dernier en a tiré jusque-là environ 4. 000). Ils disent aussi que le risque que le Cheikh Nasrallah choisisse de lancer sur Tel Aviv des missiles Zelzal de moyenne portée reste entier. La guerre des bunkers Pendant les dix premiers jours du conflit, l’aviation israélienne a effectué plus de 3.000 sorties pour détruire l’arsenal et les infrastructures du Hezbollah. Deux régiments d’infanterie d’élite de Tsahal, soit 4.000 hommes, ont œuvré, nuit et jour, pour faire sauter le vaste réseau de bunkers construit en six ans par le mouvement chiite tout au long de la frontière israélienne. Dans le village de Maroun Erras, à 2 km au nord-est d’Israël, les unités spéciales de la Brigade Golani ont livré des combats acharnés, au cours desquels ils ont perdu quatre hommes, avant de découvrir, le 19 juillet, une porte blindée donnant accès à un complexe sous terrain en béton, camouflé et impossible à repérer par avion. Le lendemain, alors qu’elles donnaient l’assaut à ce bastion, elles ont été prises sous les tirs croisés des miliciens du Hezbollah qui y étaient retranchés, et ceux d’un bunker similaire érigé dans un village voisin, où le mouvement chiite a entreposé vivres, canons de mortier et munitions. Cela n’a pas empêché Tsahal d’occuper entièrement le village, dès dimanche, et de pousser souterrain vers Beit Jbeil, plus au Nord. C’est aussi dans ces bunkers que le Cheikh Nasrallah et les autres dirigeants du Hezbollah se sont réfugiés, au Nord du Liban, dans les environs de Beyrouth, dans la plaine de la Bekaa près de la frontière syrienne. C’est pourquoi les Israéliens s’acharnent à frapper certains endroits qu’ils ont déjà bombardés trois ou quatre fois. Ce pilonnage massif leur permet de creuser, dans l’espoir d’atteindre des bunkers en dessous. Cette tactique a peu de chances cependant d’être payante, car, comme l’explique un analyste pour le magazine britannique spécialisé Janes Defence Weekly, Alon Ben-David, les Israéliens ne disposent pas de bombes capables de percer ces fameux bunkers. Ils en ont fait la demande à leurs alliés américains, qui ont promis de les leur fournir rapidement. Ce qui pourrait être déjà fait au moment où vous lirez ces lignes. Tsahal espère qu’après la conquête de plusieurs de ces bunkers, tout le réseau de bunkers du Hezbollah s’écroulera comme un château de cartes. Les généraux israéliens admettent cependant que cela sera difficile. Aussi répètent-ils à l’unisson que l’intervention terrestre est nécessaire pour “nettoyer” le terrain et créer une zone “stérile” de 15 km de profondeur au Liban sud interdite au Hezbollah. Et que cette intervention pourrait durer... plusieurs semaines. C’est là, on s’en doute, une simple menace, qui vise à affaiblir la solidarité dont jouit le Hezbollah parmi la population libanaise, toutes communautés confondues. En effet, Israël n’a pas intérêt à prolonger ses opérations militaires au Liban, au risque de prolonger aussi la liste de ses morts, civils et militaires. Il essaie seulement de renforcer ses positions en vue des négociations diplomatiques, déjà en cours et qui vont s’accélérer dans les prochains jours. La stratégie d’Israël et les calculs de la Syrie “La stratégie de Tsahal est problématique. Rien ne garantit que les raids aériens permettront d’affaiblir suffisamment le Hezbollah pour que l’armée libanaise ose le déloger de la frontière. Mais, dans l’hypothèse de l’envoi de troupes au sol, je ne suis pas sûr non plus que nous soyons capables d’éviter les erreurs du passé. Le tableau qui se dégage de cette première semaine d’offensive est tout sauf clair”, estime l’analyste Yossi Alpher, ancien cadre du Mossad, les services secrets israéliens, cité par Le Monde du 19 juillet. “Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas sortir de cette guerre victorieux : il nous faut frapper fort, au risque de toucher les civils parmi lesquels se cachent les terroristes, afin de rétablir notre capacité de dissuasion”, souligne, de son côté, Shaul Arieli, un colonel de réserve, cité par le même quotidien. Cette conception, qui a été jusque- là celle de l’état-major israélien, est loin de faire l’unanimité dans les cercles militaires. “Face à des entités comme les Palestiniens ou le Hezbollah, la dissuasion ne fonctionne pas parce qu’ils appréhendent leur lutte en termes absolus”, a écrit Dov Tamari, un brigadier général réserviste, dans le quotidien de droite proche du pouvoir Yediot Aharonot. “Chacune de leurs tactiques sur lesquelles nous avons exercé notre pouvoir de dissuasion a été remplacée par une tactique de contournement”, ajoute-t-il, en citant en exemple les embuscades, les attentats-suicides, les fusées Qassam et les attaques par des tunnels, utilisés par les Palestiniens à Gaza. Pourquoi l’armée israélienne, qui est obligée d’intervenir au sol, cherche-t-elle à limiter ses opérations à des incursions terrestres de courte durée ? Réponse du général Shlomo Brom, qui a fait toute sa carrière dans le renseignement militaire israélien, cité par Le Monde du 20 juillet : “Il se trouve que nous avons tiré les leçons de nos opérations au Liban de 1982 à 2000, ainsi que de la situation dans laquelle se trouve actuellement l’armée américaine en Irak”. Brom, qui est aujourd’hui chercheur au Jaffee Center for Strategic Studies de l’université de Tel-Aviv ajoute : “Dans ce genre de conflit asymétrique, l’invasion proprement dite ne pose guère de difficultés militaires. Mais la question que tout gouvernement doit se poser avant de décider d’une invasion terrestre est : et que fait-on après ?” Traduire : l’expérience de l’invasion de 1982, qui a terni l’image d’Israël, l’a divisé à l’intérieur et mis au ban de la communauté internationale, ne sera probablement pas répétée. D’autant que la réoccupation du Sud Liban risque aussi de redonner au Hezbollah une légitimité de mouvement de résistance nationale. Israël cherchera donc, selon toute vraisemblance, à occuper des couloirs importants au Sud Liban, afin de réduire au maximum les capacités de nuisance du Hezbollah, et d’entrer ensuite dans des négociations qui aboutiraient sinon au désarmement du Hezbollah et à l’établissement de la pleine souveraineté de l’Etat libanais sur tout son territoire, du moins à l’installation d’une force internationale d’interposition, fortement armée et suffisamment dissuasive, au Sud Liban. Ce scénario a toutes les chances de se réaliser, surtout que la Syrie, principal allié du Hezbollah sur le terrain, commence à louvoyer et à multiplier les appels du pied en direction de Washington. Pour Damas, qui cherche à sortir de son isolement international et à reprendre l’initiative dans la région, l’“aventure” du Hezbollah, malgré son coût très élevé... pour les Libanais, pourrait donc se révéler fort utile. Contraints de sortir du Liban par la petite porte, les Syriens vont-ils y revenir par la... fenêtre ? Un accord Taief II est-il déjà en préparation, dans les valises du chef de la diplomatie saoudienne, Saoud al-Fayçal, actuellement en tournée internationale ? Cela dépendra de la volonté des Américains de remettre en selle les Syriens, qui n’en demandent pas tant, en contrepartie d’une rupture immédiate de l’axe Damas-Téhéran. Wait and see... sources: http://www.realites.com.tn/index1.php?mag=1&cat=/10025555550000550000000IRAK&art=16070&a=detail1 -
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Et ouais, rien n'est parfait..... -
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Si c'est sur le territoire libanais, je vois pas où est le problème.............? -
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Le monde le verra comme un signe d'humanité......... -
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ManuG a répondu à un(e) sujet de dr.watson dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense qu'après le coup de "Cana".............L'opinion à changé apparement selon certaines sources