-- Une enquete du magazine "The Nation" réalisée auprès de 50 vétérans d'Irak , résume l'enlisement et la déshumasisation de l'armée des Etats-Unis . Sur les 600 000 victimes civiles , 31% seraient dus aux bavures américaines . Cette violence est assumée par la hiérachie , qui malgré l'horreur , couvre ses hommes - Un exemple de l'incompréhension et le manque de formation des soldats américains : [ftp=ftp://Quelques vétérans ont dit que les fusillades aux « check points » étaient la conséquence d’une mauvaise communication, des signes mal interprétés, ou d’ignorance culturelle. « En tant qu’Américain, vous levez la main, avec la paume tournée vers quelqu’un et les doigts en l’air, dit l’adjudant Perry Jefferies, 46 ans, de la 4ème division d’infanterie, qui mettait en place des barrages de contrôle deux fois par jour à Diyala. Cela veut dire « arrêtez-vous » pour la plupart des Américains, et c’est un signal que l’on enseigne aux troupes pour dire « stop ». C’est le signal que vous employez à un « check point ». Mais pour un Irakien, ça veut dire « bonjour, venez ici ». Vous voyez le problème. Vous êtes à un « check point », et les soldats pensent qu’ils disent « stop, stop », et les Irakiens pensent qu’ils disent « venez ici, venez ici ». Et les soldats se mettent à hurler, alors les Irakiens s’approchent encore plus vite. Puis les soldats hurlent encore plus fort, et vous vous retrouvez rapidement en train de tirer sur des femmes enceintes ».]Quelques vétérans ont dit que les fusillades aux « check points » étaient la conséquence d’une mauvaise communication, des signes mal interprétés, ou d’ignorance culturelle. « En tant qu’Américain, vous levez la main, avec la paume tournée vers quelqu’un et les doigts en l’air, dit l’adjudant Perry Jefferies, 46 ans, de la 4ème division d’infanterie, qui mettait en place des barrages de contrôle deux fois par jour à Diyala. Cela veut dire « arrêtez-vous » pour la plupart des Américains, et c’est un signal que l’on enseigne aux troupes pour dire « stop ». C’est le signal que vous employez à un « check point ». Mais pour un Irakien, ça veut dire « bonjour, venez ici ». Vous voyez le problème. Vous êtes à un « check point », et les soldats pensent qu’ils disent « stop, stop », et les Irakiens pensent qu’ils disent « venez ici, venez ici ». Et les soldats se mettent à hurler, alors les Irakiens s’approchent encore plus vite. Puis les soldats hurlent encore plus fort, et vous vous retrouvez rapidement en train de tirer sur des femmes enceintes ». [/ftp] http://www.marianne-en-ligne.fr/exclusif/virtual/urgent/e-docs/00/00/F3/99/document_web.phtml