beaucoup d’encre a coulé sur la décision de l’Algérie d’acquérir auprès de la Russie un armement de pointe. Pour autant, nul n’avait remis, à ce sujet, en question “l’équilibre stratégique au Maghreb”. En d’autres termes, la mise à niveau et le renouvellement de l’armement de l’ANP a de quoi inquiéter le Maroc de Mohammed VI et la Libye de Mu’ammar al-Kadhafi. Alger n’avait pas caché son intention, depuis 1999, de mener à bien la professionnalisation de l’armée. Et ce, tant au plan humain que matériel.
La lutte internationale contre le terrorisme, l’intégration de l’Algérie au dialogue méditerranéen avec l’Alliance atlantique, l’implication de l’ANP dans la sécurisation du sud de la Méditerranée, en sont autant de raisons. Maintes délégations officielles ont défilé à Alger ces dernières années en vue de conclure des accords aussi importants que celui conclu avec Moscou. Américains, Français, Sud-Africains, Brésiliens et bien d’autres encore ont suivi avec beaucoup d’intérêts les efforts menés par l’Algérie en ce sens. L’on évoquait même, lors de la visite de Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense français, l’acquisition d’avions militaires de type Rafale.
L’essentiel de l’équipement militaire algérien est toutefois d’origine russe.
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