Je suis réservé pour ma part, BAE est quand même une créature anglo-saxonne, et je ne peux considérer qu'un business de matériel de défense soit purement déconnecté des intérêts et choix des états (premiers donneurs d'ordres en la matière). On vend pas des voitures ou des aspirateurs, on parle de systèmes d'armes au mieux. Alors ce deal devait se considérer au regard de ces bénéfices potentiels pour une industrie "européenne" de défense capable de satisfaire les besoins français, allemands, communs, autres, et..il faut le concéder briton également. argh :O Le reste c'est de l'anonisme libro-concurrentiel, pseudo taille critique, matrice BCG à la mord moi le bambou. Loin s'en faut les approches manageriales méritent leur audience, mais le rêve du libre échange et logique industrielle pure, dans ce business de la défense, n'ont pas leur place.